Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 22 octobre 2014 Quand on pense vipères, on associe souvent grosses chaleurs et risques de morsure. Pourtant, le risque de croiser le seul reptile venimeux de la région, la vipère aspic, est plus fort au printemps ou à l’automne. « En plein été, par 30°, elles restent cachées. Elles ont plus tendances à s’exposer au soleil quand les températures sont chaudes mais pas trop élevées, comme cela peut être le cas en mars/avril ou comme cela a été le cas ces derniers jours », explique Nicolas Varanguin, spécialiste de la question à la Société d’histoire naturelle d’Autun.La morsure de ce dimanche n’est donc pas si surprenante. Elle n’en reste pas moins exceptionnelle. Car si l’espèce a proliféré en Bourgogne il y a plus d’un siècle, sa population est en très net recul depuis des décennies. De plus, c’est une espèce plutôt paisible. « Elle aime les endroits broussailleux et pierreux, où elle peut à la fois s’exposer au soleil et se cacher. mais comme tous les reptiles, elle est peureuse. Sourde, elle sent les présences grâce aux vibrations du sol et a souvent pris la fuite avant même qu’on ne la voit », explique le spécialiste. Seule la somnolence complète de l’animal peut donc générer une proximité rapprochée avec l’homme et un risque de morsure. Des morsures qui ne sont pas systématiquement synonymes de complications graves, comme le prouvent les chiffres (lire encadré).En Bourgogne, la vipère aspic est le seul reptile à présenter un réel danger. « Certaines couleuvres peuvent présenter des signes d’agressivité mais leur morsure est sans venin. « C’est moins douloureux qu’une morsure de souris », rassure Nicolas Varanguin.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites