Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Max|mum-leterrarium

Arnaud Carrière sous le charme de ses serpents

Messages recommandés

Le jeune vendeur animalier de 18 ans, collectionne chez lui une dizaine de serpents. Avant de devenir une passion, le reptile lui inspirait pourtant une véritable phobie…



Sa chambre à coucher aurait de quoi déclencher sueurs froides et paniques nocturnes… Arnaud Carrière, 18 ans, habitant de Vesly, s’y couche pourtant chaque soir avec passion. À ses pieds, il peut contempler avant de s’endormir une dizaine de serpents répartis dans leurs terrariums. Morlia, python regius ou encore boa… Le jeune homme collectionne les espèces depuis près d’un an. Une nouvelle passion dévorante qui démarre pourtant par une phobie. Fasciné par les tortues, il devient vendeur animalier à Bordeaux. Arnaud gère alors une partie de l’approvisionnement des reptiles, malgré une terreur à l’égard des serpents. « Je ne pouvais même pas les regarder », se souvient le jeune passionné qui manipule aujourd’hui l’animal avec aisance.
Une phobie avant d’être une passion

« Tout a basculé le jour où j’ai dû porter à bout de bras une femelle boa de deux mètres et vingt kilos, pour les besoins de mon employeur. Il fallait faire une photo pour le site Internet. Personne n’était disponible, j’ai donc dû affronter ma peur ». L’expérience transforme sa vision de l’animal, et plus encore… « Depuis, c’est devenu une véritable raison de vivre. Je ne pourrais plus me passer d’observer cet animal, de posséder mes propres serpents, de m’en occuper… » avoue, un brin rêveur, le jeune passionné. Chaque mois, il dépense ainsi une centaine d’euros pour l’entretien de sa collection peu commune. Quitte à parfois connaître quelques « frissons ». Il raconte : « Dans mon ancien appartement, deux serpents avaient réussi à s’échapper après le passage de mon propriétaire qui avait mal refermé le terrarium ».
Un serpent… suspendu au luminaire !

À son retour, Arnaud retrouve l’un des deux reptiles suspendu au luminaire de sa salle de bains. L’autre reste introuvable. Pendant près d’une semaine, il cohabite donc avec un reptile rampant qui déambule en toute liberté dans son appartement. Il finira par le retrouver dans la cuisine, niché dans la hotte ! Anecdote qui en ferait renoncer plus d’un… Mais pas ce passionné qui monte depuis trois mois déjà un dossier afin d’obtenir l’autorisation de détenir des reptiles constricteurs, c’est-à-dire qui étouffent leurs proies avant d’en faire leur festin, tels les boas.
Une détention réglementée

« La possession de serpents est très réglementée en France. On ne peut pas faire n’importe quoi », explique Arnaud qui voit passer dans l’animalerie Derly des Thilliers-en-Vexin où il travaille, de nombreux trentenaires – parfois même des retraités – s’intéresser de près au reptile rampant. « Il faut les conseiller car on ne se lance pas au hasard. L’entretien d’un serpent demande des connaissances techniques ». En plus des serpents, Arnaud Carrière héberge chez lui tortues et varan. Ce qui ne semble pas déranger son entourage. « Je vis avec mon frère qui est assez indifférent à l’égard des animaux », confesse-t-il. Bonne pioche, car avec une quinzaine de reptiles grouillant dans leurs « cages », une bonne dose d’indifférence n’est pas un luxe !

Source

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...