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Max|mum-leterrarium

Les tortues du Pacifique de plus en plus malades

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PAPEETE, le 7 novembre 2014 - La pollution humaine en serait la principale cause : les tortues marines du Pacifique sont de plus en plus victimes de la fibropapillomatose, une horrible maladie qui provoque des tumeurs de la peau. Heureusement, la Polynésie est encore épargnée.

Les tortues de mer sont les témoins de leur environnement : leur état reflète la santé de l'océan dans son ensemble. Et à cette mesure, l'océan Pacifique est de plus en plus malade, car toutes les espèces de tortues de mer, et les tortues vertes en particulier, sont victimes d'une grave épidémie de fibropapillomatose.

Cette maladie de peau très spectaculaire et peu ragoutante est encore mal connue. Elle provoque l'apparition d'énormes tumeurs sur la peau des tortues, qui affectent leur capacité à nager et à se nourrir. Les animaux gravement atteints s'éteignent en une lente agonie.

C'est l'association Te mana o te moana, en charge de la Clinique des tortues de Moorea et de l’Observatoire des tortues marines en Polynésie, qui tire la sonnette d'alarme : "Autrefois considérée comme rare, cette maladie est devenue commune dans plusieurs régions. Des prélèvements récents provenant des îles hawaïennes montrent que plus de 90 % des tortues vertes de cette zone présentent les symptômes de la maladie. Il est probable que cette augmentation soit due aux pollutions générées par les activités humaines."

La Polynésie encore un havre pour les tortues

Heureusement, dans nos eaux aucun cas n'a encore été répertorié. Mais il est possible que le mal, très contagieux, soit déjà entré et qu'il ait commencé à se répandre. Heureusement, il n'est pas transmissible à l'homme.

Pour lutter efficacement contre cette maladie, Il faut encore mobiliser les scientifiques pour comprendre les mécanismes exacts de la fibropapillomatose. Les premières recherches suggèrent que ce virus pourrait être associé à des vers plats, ou schistosomes, qui vivent dans le système circulatoire de la tortue.

Continuer à protéger nos eaux de la surpêche, de la pollution et du braconnage ralentira peut-être également la propagation de l'épidémie en Polynésie.

L'association Te mana o te moana encourage enfin à signaler toute observation de tortue marine présentant les symptômes de cette maladie.
Mail : matthieu.temana@gmail.com
Tel : 87 715 344

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