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Max|mum-leterrarium

Kasaï-Oriental: 12 personnes happées par des crocodiles à Katanda

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Derniers hippopotames des Virunga. Suite aux guerres, les hippopotames ont presque disparu de l'est de la RD-Congo. Il y'a encore 20 ans, ces animaux constituaient la plus grande population d'hippopotames d'Afrique. Photo: Flickr bjectifbrousse
Derniers hippopotames des Virunga. Suite aux guerres, les hippopotames ont presque disparu de l'est de la RD-Congo. Il y'a encore 20 ans, ces animaux constituaient la plus grande population d'hippopotames d'Afrique. Photo: Flickr bjectifbrousse
Douze personnes ont été happées par des crocodiles et des hippopotames pour le seul mois de novembre dernier le long de la rivière Tshilemba à Katanda, a indiqué samedi 6 décembre l’administrateur de ce territoire du Kasaï-Oriental, Crispin Mbiya. Il s’est dit inquiet de la présence de ces animaux dans cette rivière où les populations de plusieurs localités s’approvisionnent en eau. L’administrateur demande au gouverneur de province d’autoriser le refoulement de ces bêtes.
Crispin Mbiya explique le danger que représentent les crocodiles et hippopotames sur la rivière Tshilemba:
«Ces crocodiles sont devenus un danger pour notre population. Rien que pour le mois de novembre dernier, on peut compter à peu près douze personnes happées. La dernière personne qui a pu être sauvée se retrouve à l’hôpital avec une jambe amputée.»
Les populations riveraines travaillent le long de la rivière Thilemba et puisent aussi de l’eau là-bas, selon la même source.
«Parmi les douze personnes happées, il y a des femmes et jeunes filles. Ces dernières vont à la rivière chercher de l’eau. Après avoir cultivé, on se baigne aussi là-bas» a rappelé Crispin Mbiya.
Ces crocodiles, de même que les hippopotames, sont des animaux protégés, selon lui. «Nous avons reçu plusieurs plaintes [contre leurs attaques]. Mais, nous sommes un peu bloqués, au regard de la nouvelle loi sur la protection de l’environnement», a-t-il fait remarquer.
Crispin Mbiya a par ailleurs lancé un appel au gouverneur du Kasaï-Oriental:
«Il peut prendre un arrêté, ou par une lettre motivée, autorisant à l’administrateur de territoire pour que nous puissions voir s’il y a de bons chasseurs pour refouler ces bêtes sauvages qui deviennent maintenant très dangereuses.»

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