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Max|mum-leterrarium

Pétition : Halte au massacre des tortues marines en Tunisie

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tortue marine représente un élément important dans la biodiversité marine. Elle est considérée comme un facteur d’équilibre du milieu marin.

Toute réduction du nombre de tortues marines entraîne obligatoirement une augmentation de leurs proies formées principalement de méduses engendrant à son tour un déséquilibre du réseau trophique. Les méduses envahissant la plage de Ras Jebel  en est un exemple.

Les tortues marines sont des espèces menacées d’extinction dans le monde entier. Et pourtant, une moyenne de 5000 tortues marines sont tuées chaque année selon le Centre d’Activités Régionales pour les Aires Spécialement Protégées (CAR/ASP).

Depuis des mois, voire des années, des photos et des vidéos sanglantes des tortues de mer font le tour sur Internet et sur les réseaux sociaux. Ces photos illustrent clairement des corps massacrés, des membres tranchés, et des tetes décapitées appartenant tous à des tortues de mer dans ce qui semble être des marchés municipaaux (marché municipal de Moknine, août 2012 ).

Chasse intensive en Tunisie malgré les mesures de protection

La Tunisie a pris quelques mesures pour proteger ces tortues, telles que : la protection et la gestion des habitats (nidification, reproduction, alimentation, hivernage), restauration des habitats de nidification endommagés. Mais cela ne sert à rien si les nouveau-nés, après le succès de leur émergence naturelle, rencontrent un destin hyper périlleux ; une chasse intensive, des mers pleines de déchets plastiques (surtout les sacs poubelles, et notamment des mers contaminées par les déchets chimiques d’usines (Golfe de Gabès, une catastrophe écologique).

Pour rendre ce destin moins délicat, la Tunisie s’est soumise à des lois internationales qui ont pour but l’organisation de la pêche et du comportement marin telles que :

la convention sur le commerce international des espèces menacées de faune et de flore sauvage (CITES ou convention de Washington, 1973) le 10 juillet 1974. Les signataires de cette convention s’engagent à ne pas pratiquer le commerce sous n’importe quelle forme des espèces dont les noms sont classés en espèces menacées d’extinction ou espèces en danger telle que la tortue marine Caretta caretta ;
la convention africaine ou de Lomé (1977) le 4 mars 1978. Dans cette convention, les tortues marines sont considérées comme espèces strictement protégées. Les États contractant s’engagent ainsi à ne pas les chasser ;
la convention pour la protection de la mer Méditerranée ou convention de Barcelone le 30 juillet 1977 et le protocole des aires spécialement protégées le 26 mai 1983 ;
la convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe ou convention de Berne (1979) en 1995. Caretta caretta etChelonia mydas citées en appendice II sont strictement protégées ainsi que leurs habitats par les parties contractantes.
Et pour couronner le tout, le commissariat général à la pêche a adressé aux délégués régionaux à la pêche une note circulaire n° 1155 du 10 juin 1987, pour leur demander de veiller à l’interdiction de la pêche des tortues marines.

Mais il faut tout de même signaler que les lois ne servent plus à rien si elles ne sont pas mises en pratiques, si les coupables ne sont pas punis.
Engagement de tout le monde pour sauver les tortues

Aujourd’hui, on tue des tortues marines dans des marchés et devant tout le monde pour vendre carapace et viande sans être poursuivi par la justice. C’est pourquoi, nous pensons que cela ne suffit pas et que certains points sont primordiaux :

L’engagement du gouvernement par les conventions nationales et régionales de la protection de cette espèce marine menacée.
Des actions immédiates pour stopper ces barbaries envers ces tortues.
Punir ceux qui ont violé la loi et massacré publiquement des tortues (ils ont partagé avec fierté des vidéos illustrant leurs crimes).
Accrocher des panneaux d’interdiction de la pêche des tortues de mer sur les ports de pêche.
Mobiliser les gens : les pêcheurs, la société civile et les médias.
Pour signez la pétition, signez ici

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