Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 18 mai 2015 L’interpellation de cet homme rappelle le degré de gravité du braconnage à Mayotte.Orange Mayotte rapporte que depuis le 7 août 2000, les tortues vertes et imbriquées sont protégées à Mayotte par une décision préfectorale. Mayotte prenait ainsi en compte des directives internationales dont la teneur disait que ces tortues sont inscrites à l’annexe II de la Convention de Washington qui recense les espèces menacées de disparition.Et pourtant, les tortues marines sont bel et bien en péril. Et à Mayotte, les détenir, les tuer ou les mettre en vente est fortement prohibé. Jeudi dernier, un Mahorais a fait l’objet du procès en comparution à Acoua, une audience pendant laquelle Loïc Thouvignon était venu apporter son expertise à la justice.Celui concerné par la poursuite pénal s’appelait Saïd M. A la barre, il semble nerveux et tremble… C’était pourtant le manque d’alcool qui l’a mis ainsi, puisque sa consommation est de 2 litres de Gandia par jour. En détention provisoire depuis plus de 24 heures, il est en manque de ses briques de vin rouge bas de gamme.Le tribunal, il en est familier. Il a déjà été écroué 2 fois pour les mêmes faits de braconnage : le premier a été prononcé le 5 novembre 2003 à 3 mois de prison avec sursis, et le second, le 25 mai 2008 à un an de prison dont 6 mois ferme.Cette fois, il a été attrapé jeudi dernier aux environs de 8 heures par un agent du parc naturel marin de Mayotte à Mtsangafanu, une plage de la commune d’Acoua. Il a été pris avec 8 sacs remplis de la viande d’une tortue dépecée. L’inspecteur en environnement arrivé sur le lieu a été horrifié : la tortue a été égorgée alors qu’elle était venue pondre. Saïd M. a été interpellé et placé en garde à vue à la gendarmerie de Mtsamboro.Pour l’année 2014, plus de 260 tortues ont été victime de braconnage à Mayotte.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites