Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 7 juin 2015 ANIMAUX - Les opossums peuvent être considérés comme "dégoûtants", "sales" voire "laids". Pourtant, cet animal souvent comparé à un "rat d'égout" pourrait bientôt permettre de soigner les morsures des serpents les plus venimeux.Une équipe de scientifiques dirigée par Claire Komives de l'université de San José (Californie) auraient en effet trouvé un moyen de soigner les hommes des morsures de serpent grâce au sang des opossums, rapporte National Geographic.De précédentes études ont déjà démontré que les opossums ont une capacité hors du commun à résister aux morsures de serpents grâce à un peptide (substance chimique constituée d'au moins deux acides aminés) qui leur est propre.Cultivée en laboratoire par les chercheurs, cette molécule serait capable de neutraliser les effets de la morsure, sans les effets secondaires des traitements actuels. "Les souris qui ont reçu le venin incubé avec le peptide n'ont jamais montré aucun signe (de maladie)", souligne Claire Komives.94.000 vies sauvées ?Cette avancée permettrait de sauver la vie de 94.000 personnes mordues par des serpents venimeux chaque année, d'après l'Organisation mondiale de la Santé.Pourtant, Zoltan Takacs, explorateur pour National Geographic, est sceptique. "Une morsure de serpent est une agression multipoints. Une série de toxines attaque vos cellules nerveuses tandis qu'une autre série attaque vos muscles". "Une fois que vous avez une centaine de toxines, ou plus, dans votre corps, vous devrez toutes les désactiver, ou du moins les plus dangereuses, pour prévenir des symptômes de la morsure", explique-t-il.Il ajoute par ailleurs que les composants spécifiques trouvés dans le venin d'un serpent peuvent varier selon les espèces, le sexe, l'âge du serpent, et même son emplacement géographique.Des affirmations que ne dément pas Claire Komives qui admet que l'explorateur a surement raison sur certains points mais que sa découverte parle d'elle-même". Une opinion que partage Robert Harrison, expert en venin à l'école de médecine tropicale de Liverpool (Royaume-Uni), selon qui cette avancée est "vraiment révolutionnaire" mais nécessite davantage d'expérimentation.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites