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Ingrid-sharpei

La santé de votre chien de A à E

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Allergie aux Piqures de Puces

La salive que la puce injecte lors de chaque piqure, provoque, à la longue, une réaction immunitaire de la part de l'animal. Cette réaction allergique se traduit par une inflammation du dos de l'animal (on parle souvent d'eczéma). L'animal se gratte énormément et se lêche, ce qui aggrave encore le phénomène.

A ce stade, il est impératif de consulter un vétérinaire qui traitera contre les puces, mais aussi contre l'inflammation et les éventuelles surinfections bactériennes.

Avant d'en arriver là, il est tout à fait possible de prévenir le phénomène en faisant la chasse aux puces. Mais il faut savoir que les puces restent en moyenne 20 minutes par jour sur le dos de l'animal (le temps de leur repas), le reste du temps elles se cachent sur la couche du chien ou dans tout autre endroit qui les protège. Il existe plusieurs méthodes : les colliers, les lotions, les "pour-on" qui sont des lotions très concentrées. Chaque méthode a ses avantages et devra être choisie selon la taille du chien, son mode de vie et son activité. Les colliers par exemple ne sont pas assez efficaces pour les gros chiens, certains "pour-on" perdent de leur efficacité si le chien va souvent à l'eau...

Boîterie

Le chien se comporte souvent comme un athlète de bon niveau : saut d'obstacles, courses de fond, accélérations brutales.

Ses articulations sont soumises à rude épreuve, sans qu'il y ait toujours d'échauffement préalable. Deux types d'accidents sont malheureusement fréquents : l'ostéochondrite disséquante et la rupture du ligament croisé.

L'ostéochondrite disséquante survient généralement chez les jeunes chiens de grande taille. Elle est due à la rupture d'un petit morceau de cartilage articulaire à l'occasion d'un choc (réception après un saut d'obstacle). Ce petit morceau de cartilage va persister dans l'articulation et entraînera une boîterie. Pour prévenir ce genre d'accident on interdira aux chiens de grande race, tout saut d'obstacle jusqu'à l'age de 2 ans.

La rupture du ligament croisé concerne toutes les races et tous les ages. Elle est due à la rupture d'un des ligaments du genou, consécutive à une torsion du genou : par exemple le chien se tord la patte en marchant dans un trou de mulot. Ce genre d'accident peut arriver à tout moment, mais avec une fréquence plus grande en tout début d'exercice, quand le chien n'est pas encore échauffé, ou alors en fin de journée, quand le chien est fatigué et que son tonus musculaire et ses réactions sont plus faibles. On veillera donc à ce que le chien s'échauffe progressivement avant de produire des efforts intenses. Après un effort soutenu on surveillera ses réactions et en cas de manifestations de fatigue on arrêtera de le faire courir, spécialement sur terrain inégal.

Carré (maladie de)

Appelée, abusivement, "maladie du jeune chien", la maladie de Carré est une maladie grave qui frappe à tous les ages, avec cependant une augmentation des risques chez le jeune chien et également chez le vieux chien.

A la naissance, les chiots sont protégés par les anticorps maternels, mais dès l'age de 2 mois ils perdent cette protection et deviennent réceptifs à cette affection. Les chiens agés, à mesure que leurs défenses naturelles s'affaiblissent, redeviennent également réceptifs.

Cette maladie qui se traduit par de la fièvre, de la bronchite, de la gastro-entérite et des symptômes nerveux, est souvent mortelle; elle peut également entraîner des séquelles nerveuses graves (paralysie, épilepsie,...) qui handicaperont le chien toute sa vie.

Il existe un excellent vaccin qui protège efficacement.

Les chiots peuvent être vaccinés dès l'age de 2 mois.

Un rappel tous les 3 ans est nécessaire, tout au long de la vie de l'animal.

Il est très important de continuer à vacciner les animaux agés.

Demandez conseil à votre vétérinaire, qui saura adapter le programme de vaccination en fonction des risques épidémiologiques.

Diabète

Le diabète sucré du chien est une affection qui apparaît progressivement avec l'age. Il s'agit donc d'un diabète sénile, dû à la diminution de la sécrétion de l'insuline par le pancréas.

Il est différent du diabète juvénile de l'être humain, qui est dû à la destruction massive des cellules qui produisent l'insuline et qui apparaît de ce fait précocément et brutalement.

Il existe des facteurs favorisants, tels que la race (les petites races sont plus souvent atteintes) et surtout le mode de vie (l'embonpoint est certainement la cause majeure).

Les symptômes de la maladie sont une augmentation de la consommation d'eau avec parallèlement une augmentation de la diurèse : le chien diabétique boit beaucoup et urine en abondance. Par la suite, d'autres symptômes peuvent apparaître, comme l'opacification du cristallin. Si aucun traitement n'est instauré, le chien dépérit ensuite assez rapidement.

Même si l'on ne peut pas le guérir, un diabète pris à son début peut se soigner. Il est donc très important de le détecter précocément; le premier signe qui est l'augmentation de la consommation d'eau, doit être pris au sérieux et nécessite une consultation rapide.

Au niveau de la prévention, il est indispensable de veiller à ce son chien "garde la ligne".

On évitera de donner des gâteries en dehors du repas quotidien, surtout du sucre.

Epilepsie

L'épilepsie est une maladie qui entraîne, comme chez l'homme, un certain nombre de manifestations neurologiques : convulsion, perte de conscience, désordres neuro-végétatifs (salivation, miction, défécation).

Le diagnostic d'épilepsie est difficile à poser. De nombreux autres causes notamment des troubles du métabolisme, des atteintes du cerveau (traumatisme, tumeur) peuvent entraîner des symptômes similaires.

Il est donc généralement nécessaire de procéder à des examens complémentaires (analyses de sang, radiographie du crâne...).

Une fois le diagnostic établi avec certitude, le traitement comprend deux volets :

Traitement de fond à base de neuroleptiques, dont la posologie sera progressivement adaptée,
Traitement des crises, généralement valium en intra-rectal

Les crise d'épilepsie, quand elles se répètent, ne peuvent que s'aggraver.

Il faut donc être attentif aux circonstances qui provoquent les crises (excitation, chaleur, irritation...), de façon à pouvoir les éviter.

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