sokol 0 Posté(e) le 9 août 2006 On y revient, les oiseaux sont sortis de mue et les jeunes sont réintroduits. Tout a été comme prévu ou quelques soucis nous ont surpris? C'est la rubrique pour en parler! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico17 0 Posté(e) le 11 août 2006 voila c'est bientôt le grand jour, ma jeune forme d'autour est bientôt préte à démarer sa premiére saison de chasse. J'ai appliqué "la recette" pour l'affaité et pour l'instant je suis ravi car j'ai un oiseau trés stable dans sa tête est qui a presque peur de rien. deja de nombreux moments inoubliable partagés avec elle. un vrai bonheur nico Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 11 août 2006 Tu as appliqué quelle recette? Normale ou Mac Dermott? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico17 0 Posté(e) le 11 août 2006 j'ai appliqué mac dermott Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 11 août 2006 Expique en résumé, il y en a plein qui ne caonnaissent pas.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico17 0 Posté(e) le 11 août 2006 tout d'abord c'est mon premier oiseau, donc c'est avec la plus grande modestie que je vais raconter en gros les étapes à suivre. Le mérite vient plûtot et même surtout de mes amis autoursiers qui me suivent et me guide pour appliquer cette méthode qui est bonne mais trés contraignante. 1) prise de l'oiseau à 10 jours (ma forme est née en captivité) à 10 jours elle pesait 185g 2) mise en place dans une caisse nid qui lui servira comme un nid artificiel 3) ne jamais donner de beccade à la main mais au début avec une longue baguette et un chiffon pour caché la main 3) dés que possible mettre dans la cage nid une proie morte type pie pigeon (présence24h sur 24 et nourriture à volonté) etc..... Il faut la changer tout les jours. Le but est que l'oiseau aprenne tout seul à connaitre la proie et à tirer dessus comme dans la nature. Cela à pour but que l'oiseau n'associe pas la nourriture comme venant de l'autoursier mais bel est bien d'une proie. Donc moins d'aggressivité et pas le défaut d'un oiseau imprégné à la main 4) il faut que l'autour dans la cage nid suive l'autoursier toute la journée, en tout lieu TOUT LE TEMPS ET A TOUTE LES EXPOSITIONS POSSIBLE c'est pour éviter de mutiples stress futur 5) quand l'autour arrive à marcher on commence le travail au leurre car dans cette méthode il n'y a pas de rappel au guant. Si l'autour revient au guant on appelle cela un retour gratuit ,il ne doit en aucun cas recevoir une récompense. Le guant est un perchoir pour aller à la chasse 6) on commence les escape à 20 jours avec chaque fois les mêmes rituels on place l'escape entravé à terre. L'autour qui est dans sa cage nid sort en courant et empiete l'escape. On attend quelqued secondes, on sert l'escape et on récompence l'autour. Il faut l'habituer à la main et par cette méthode qui est assez dure à expliquer à l'écrit on empéche que l'autour charrie dans le futur. En action de chasse, il attendra que l'autoursier arrive et qu'il ait servi l'escape pour se nourrrir dessus il faut le faire une à deux fois par jour âprés chaque séance de travail au leurre conclusion: cette méthode est encore plus compléte mais c'est dur de vite la résumé. Il m'a fallu des heures et surtout beaucoup de relecture pour arriver à comprendre tout les détails et il est toujours plus facile d'écrire un texte que de l'appliquer car chaque oiseau est différent et il faut composé avec son caractére et ses aptitudes. Cette méthode demande énormement de temps et beaucoup d'escape mais je pense qu'elle est trés interressante sur les accipiters. Encore une fois je ne suis pas un expert loin de là mais je peux vous dire que déja en trois mois vous vous y attaché à votre autour. Le don de soi est trés important mais que le retour est fabuleux et encore la saison de chasse n' a pas commencée, il me tarde!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Helijeff 0 Posté(e) le 11 août 2006 La methode "mac dermott" ? Pourriez vous nous en dire un peu plus sur cette auteur et dans quel ouvrage peut-on trouver cette recette! Je ne possede pas d'autour, je ne possede même pas encore mon propre oiseaux (dans 2, 3 semaines c'est bon), mais j'aimerai en savoir plus sur cette methode. merci d'avance Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
------phenix----- 0 Posté(e) le 12 août 2006 la "methode" a fait l'objet d'une discussion ici : /viewtopic.forum?t=532&highlight=Dermott ce serait bien que la discussion continue dans ce même post pour permettre des recherches et consultations plus aisées puisque le post sus mentionné est spécifique à cette méthode merci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 12 août 2006 Je crois qu'Etienne utilise cette méthode depuis "avant Mc Dermott" avec des faucons. Ce serait utile qu'un aussi illustre administrateur ouvre le bal pour nous parler de ses réussites, ses problèmes, ses découvertes....dans une méthode qui nous intéresse tous. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 12 août 2006 Effectivement j'ai eu des essais parfaitement concluants, avec de jeunes faucons, jusqu'à l'échec total de cette année, . La "méthode" est assez similaire dans l'esprit, mais moins poussée que celle décrite précédemment. Les jeunes sont nourris par les parents jusqu'à 20 / 22 jours, puis amenés à la maison. Une caisse est aménagée avec sas extérieur / intérieur et le jeune faucon reste en notre présence 24/24. Il est en contact , avec les véhicules, le passage des passants, les chiens, les enfants, les visiteurs et de nous-même du matin au soir, parfois le chien va se coucher dans sa caisse, quand ce ne sont pas les enfants ... ( occupation favorite de mon fils d'1 ans 1/2...), une télévision reste allumée etc... L'oiseau est nourri du matin au soir afin de ne jamais ressentir la sensation de faim et doit apprendre à se nourrir seul le plus tôt possible. Dès qu'il est nourri, nous quittons la pièce. Les seuls moments ou il ne nous voit pas sont pendant les séances de nourrissage. Dès que l'oiseau commence à voleter, nous le transférons à la fauconnerie, jusqu'à ce qu'il soit allongé, il est nourri sur le leurre ou au poing si il vient dessus naturellement. Le chaperon est mis systématiquement avant chaque nourrissage. Dès que l'oiseau est allongé, on le met au leurre sur extérieur, généralement ( et jusqu'à cette année ) de deux à sept séances au leurre sont suffisantes pour introduire l'oiseau, qui passe de 2 m à 30/40 m en moins d'une semaine quelque soit son poids. Dès l'introduction, on passe sur pigeon, l'oiseau doit faire prise et pleine gorge, un jour de pause et ensuite on monte en altitude. L'oiseau est mis sur l'aile tous les jours de Juillet à Août, quelque soit son poids et la météo, le but étant de le faire voler un maximum et d'augmenter la difficulté sur pigeon au fur et à mesure. On laisse voler un maximum. L'an passé un faucon avec une quinzaine de séance de vol est resté plus de 3 heures et demi sur l'aile, avec plus d'une dizaine d'attaques et un plafond variant entre 200 et 700 m. ( + une dizaine d'attaques sur un aigle royal....) L'oiseau doit faire prise pour être nourri, si il a loupé tous les pigeons servis, il est nourri au retour à la fauconnerie. Avantages de cette méthode : L'oiseau n'est pas criard et est très sociable. Il peut être volé à n'importe quel poids ( par ex : l'an passé un faucon sorti à 870 g de l'élevage à été volé gorgé jusqu'à 940 g - le poids de vol se situait entre 820 - 850 ) Les heures de vol et l'expérience accumulée est considérable en deux mois. En cas de perte, l'oiseau est indépendant et est capable de se débrouiller seul après une trentaine de séance de vol. L'oiseau assimile très vite qu'il doit faire prise pour être nourri. Les inconvénients : Le temps a y consacrer, tant pour l'élevage que pour les vols, en cas d'échec de cette recette, on digère mal les heures passées pour rien et la mobilisation nécessaire de toute la famille... Cette méthode doit également être adaptée au territoire. Je l'utilise, car je n'ai pas à disposition d'immenses plaines qui me permettraient de mettre sur l'aile un faucon convenablement d'une manière traditionnelle. Le problème de mon secteur est la pente, l'oiseau peut se percher à flanc de montagne quelque soit son plafond. Aucun pigeon ne monte, les poursuites éreintantes derrière les pigeons lancés dans la pente à pleine vitesse et quasi imprenables, finissent par faire comprendre à l'oiseau que la meilleure solution est de prendre du plafond pour leur couper la route. Les oiseaux qui ne montent pas naturellement, se musclent malgré tout. A chaque poursuite derrière les pigeons, il doivent remonter à chaque fois 4 ou 500 m de dénivelé. L'application de cette méthode, n'est pas totalement un choix, mais plutôt une tentative d'adaptation à un territoire montagneux. ( aujourd'hui il neige sur mon terrain de vol ...) Mon expérience sur les vols en altitude est trop faible pour pouvoir dire que cette manière d'entraîner les faucons est la plus adaptée, mais qui ne tente rien n'a rien ... Je ferais la différence cette année avec un faucon entraîné traditionnellement, et sur lequel l'élevage à la maison s'est avéré totalement inefficace, mais cela est un autre sujet. ( oiseau criard / double imprégnation / peur panique du fauconnier, mise au poids à 20g prêts pour mise sur l'aile ) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites