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Vautour en lot et Garonne...

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Puisque Zig Zag Y avait fait allusion dans un autre post "Qu'est ce que c'est" à propos d'un vautour...



Citation :
L'Actualité en Lot-et-Garonne
Le vautour au repos
NATURE. --Très affaibli, le jeune rapace, égaré à Port-Sainte-Marie, reprend des forces à l'hôpital des oiseaux de Tonneins

Sans vouloir jouer au malin, on lui trouverait plutôt un air de gros dindon, dos rond et mine des mauvais jours. Qui ne servira de festin ni à la table des fêtes, ni aux rongeurs qui se seraient sans doute jetés sur sa grande carcasse : un vautour très affaibli, posé dans un champ de Port-Sainte-Marie, a été ramené à l'hôpital des oiseaux de Tonneins (qui avait rouvert en juin dernier après un an de fermeture).

Autant dire que les vautours ne courent pas le ciel lot-et-garonnais : de mémoire de naturaliste, c'est même seulement le second repéré en vingt ans. « Un jeune individu, vraisemblablement né cette année, selon Alain Dal Molin, qui dirige le centre tonneinquais, peut-être en provenance de la colonie répertoriée des Gorges de la Jonte, dans les Cévennes. »

Vol plané impossible. Un oiseau « au bout du rouleau », visiblement épuisé par un voyage que ne facilitent guère les températures sibériennes : « Vu le froid des derniers jours, il ne peut pas planer. Il faut des ascendances thermiques, c'est-à-dire de l'air chaud qui remonte et qui porte à nouveau l'oiseau ». Sans compter l'épais brouillard : pas vraiment le temps idéal pour un rapace habitué à repérer ses proies depuis le ciel.

Une dizaine de jours devraient être nécessaires pour que le jeune vautour recouvre ses moyens. Choyé au fond d'une volière, il a reçu un ragondin en guise de premier repas.

Alain Dal Molin prévoit de rentrer en contact avec le centre d'oiseaux sauvages du Pays Basque pour qu'il soit relâché plus tard dans les Pyrénées. « S'il a quitté la colonie des Gorges de la Jonte, il n'y a aucune raison de l'y ramener. Les mêmes causes produisent les mêmes effets ».

Mardi 26 décembre 2006 Sud-Ouest

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