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Perruche1

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Bonjour à tous...

Comme disait Etienne dans un précédent poste :

"Un affaitage comme dans les livres ! Il ne reste plus qu'à la faire monter, une nouvelle expérience avec un oiseau d'un tel gabarit !"

Je saute sur l'occasion pour vous poser les questions suivantes...

Je comprends aisément l'utilité de faire monter son oiseau mais j'ai dû mal à m'imaginer comment on y parvient! Je suppose que la plupart monte naturellement, ms comment arrive-t'on à les centrer pour les faire cercler au-dessus de nous? Comment limiter le rayon d'action de l'oiseau afin de ne pas le perdre? Je me doute que tout ceci est variable selon chaque oiseau, chaque espèce...
Je ne cherche pas ici, à connaître vos recettes miracles mais j'aimerais juste que l'on m'explique les principes de base...
J'ai eu l'occasion de voir voler plusieurs faucons de Sokol l'an dernier et j'avoue avoir été très impressionné par la qualité de certains vols...
Le voir est une chose, comprendre "le comment " permettra certainement de mieux encore l'apprécier...

Cordialement

Julien

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Invité
Eh...Eh..! C'est bien là toute la question...

Plusieurs "méthodes" sont utilisés, tous les oiseaux ne montent pas naturellement, il faut donc toujours s'adapter. Pour ceux qui montent naturellement, il faut veiller à entretenir et encourager ce comportement naturel, ce qui est parfois tout aussi difficile.
Les territoires ont une grande influence sur cette aptitude.

En régle très générale, on tente d'encourager les prises de plafond, en récompensant l'oiseau. On favorise donc les prises dès que l'oiseau monte et est centré, on le décourage lorsqu'il est bas et décentré en lui lachant des pigeons imprenables.

Tout cela est très subjectif et dans les faits cela se passe très vite, et dépend surtout de l'expérience et / ou de la bonne capacité d'analyse du fauconnier au moment opportun.

Il y a également d'autres méthodes, plus artificielles ou avec des oiseaux très difficiles, qui consistent à utiliser un cerf-volant ou un ballon.

Tout le problème c'est qu'il n'y a justement aucune recette miracle !

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C'est vrai qu'il n'y a aucune recette miracle mais nous sommes tous convaincus que notre méthode est la meilleure.

C'est en partie vrai: c'est la méthode dans laquelle on se sent le mieux, qui nous correspond, adaptée à notre terrain, parfaite pour les oiseaux que nous avons choisis (si on a pris ceux-là, ce n'est pas par hasard non plus Very Happy )

C'est totalement faux aussi: d'autres méthodes avec les mêmes oiseaux auraient donnés d'aussi bons résultats.

Personnellement, j'opte pour la chasse et les escaps intelligents. Un bon escap doit être manqué si l'oiseau n'est pas "bien placé". Ce "bien placé" évolue au fil de la saison, de l'entrainement, de la météo.... bref, c'est quand je le sens!

"En fauconnerie, il est plus difficile de faire sentir que d'expliquer" a dit le mahatma. Je sais pourquoi!

Et ce cas en est l'illustration parfaite.

Je ne suis pas contre les méthode de cerf-volants et autres ballons mais le tout me pèse. C'est du volume, du temps, une limité de vent minimale ou maximale, ....et surtout, ça ne rend pas les oiseaux plus agressifs. Mais il est des fauconniers qui n'ont pas le terrain pour faire voler autrement. Il faut reconnaître que certains oiseaux montent aussi. J'en ai vu entraînés près de chez moi qui se sont montrés volants mais inutiles à la chasse. D'autres vous dirant le contraire.

Sans généraliser, chacun fait son lit comme il se couche mais ce sera toujours à la chasse que l'on jugera la méthode utilisée.

Le secret est d'aller chez plusieurs et prendre un peu partout pour faire "sa" fauconnerie. Avec le temps et l'expérience, si l'on est un peu doué et sensible, on parviendra à des résultats des plus corrects.

N'oublions pas que l'on travaille avec un animal assez limité dans sa réflexion; ce qui nous impose à nous adapter à lui et non l'inverse.

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