sokol 0 Posté(e) le 17 septembre 2007 Nous volons plusieurs pèlerins cette saison: haut-vol: shaheen, barbarie, brookei vol-à-vue: peal et écossais La différence de comportement des oiseaux sauvages est typique. Avec certaines sous-espèces, barbarie et brookei, les crécerelles du coin imposent leur territoire (du moins ils essayent). Tandis qu'avec les autres: pas de réaction. Les corneilles montent à l'essor avec la peal et fuient au premeir refuge avec l'écossaise. Le gibier est collé au sol avec la shaheen et n'est pas impresionné par la barbarie (pourtant à poids égal). Avez-vous déjà eu l'expérience? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 17 septembre 2007 plus qu'une ss espèce je pense que les oiseaux sont jugés en fonction des risques qu'ils représentent et qui doivent être perçus de façon extrêmement fines par l'environnement immédiat. probablement les critères doivent être motivation de l'oiseau de chasse , condition physique , potentiel de menace. un vol de chasse avec une indifférence vis à vis d'une crécerelle doivent laisser celles ci indifférentes ou agressives si elles trouve ces oiseaux perturbants pour leur activités de chasse au mulot(piraterie possible) d'autres peuvent volontiers vouloir aller les attaquer mais ne montrent pas à l'évidence le physique et le mental pour les prendre( j'ai assisté à un vol par pèlerin sauvage, un tiercelet sur crécerelle... éblouissant ,pas moins de 15 piqués et ...pas de prise) chacun de nos oiseaux montre donc dès le premier coup d'ailes ce qu'il peut représenter ou pas comme menace et entraîner la réponse adéquate, il porte son C.V. sur chaque coup d’aile. certains oiseaux ont plus de difficultés à donner de bons résultats chez nous, exemple les barbaries, humidité ? climat en général ? les bons barbaries sont rares malgré un physique remarquable., les bons red napped par exemple , plus courants, mieux adaptés à exprimer leurs talents ds les conditions qui prévalent chez nous. Incidemment, ces deux ss espèces souvent classées comme formant presque une espèce sont extrêmement différente entre elles , physiquement comme dans leur façon de voler , comme quoi la seule observation naturelle et leur procédés d'analyse sont bien loin de suffire pour déterminer correctement une population , du moins chez les pèlerins. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 17 septembre 2007 Au premier regard, et au premier coup d'aile du faucon, une proie potentielle sait immédiatement à qui elle a à faire et dans quelle disposition physique et mentale se situe l'oiseau. Ce qui nous est invisible, leur apparait comme une évidence. Les faucons sont comme un livre ouvert pour leurs proies, au même titre qu'au premier coup d'oeil, nous savons entre une deux-chevaux et une ferrari laquelle est la moins rapide des deux. J'avais un pélerin assez moyen qui terrorisait les crécerelles et les cueillait comme des marguerites... Allez savoir pourquoi ? J'ai eu d'autres oiseaux bien meilleurs, et plus agressifs qui ne les impressionnaient pas du tout et n'ont jamais réussi à en approcher une malgré leurs tentatives. Il apparait donc comme une évidence que quelque chose nous échappe et que la situation de panique de certaines proies vis à vis de leur prédateurs, les rend automatiquement plus vulnérables. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 17 septembre 2007 C'est tout à fait probable mais j'ai du constater des oiseaux médiocres (laggar/pèlerin!) qui flanquaient un stress énorme. Ces oiseaux n'ont jamais fait prise mais avaient un coup d'aile fluide, une assez longue queue, une taille de petit pèlerin....ce petit je ne sais quoi qui faisait paniquer tous les oiseaux de la région. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites