Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Merlin111

AROMATHERAPIE : ce qu'il faut savoir sur les Huiles Essentielles

Messages recommandés

LES HUILES ESSENTIELLES
Médecine de l’an 2000 ?
Reconnues pour leurs puissantes propriétés thérapeutiques et utilisées depuis des millénaires en Chine, en Inde, au Moyen Orient, en Egypte, en Grèce, en Amérique et en Afrique, les huiles essentielles tombent dans l’oubli au Moyen Age. A ce moment, l’ Europe connaît un retour à la barbarie avec un déclin général du savoir. Il faudra attendre l’arrivée des Arabes pour assister à un nouvel essor de la médecine par les plantes qui retrouvent alors une place de choix.

L’extraction des huiles essentielles par distillation à la vapeur d’eau, naît à l’époque de la révolution industrielle et permet le développement de produits agroalimentaires, de parfums. Au début du Xxè siècle, les chercheurs démontrent par leurs expérimentations, le pouvoir antiseptique des huiles essentielles. Mais les véritables pères de l’aromathérapie sont R.M. Gattefosse puis Jean Valnet et ses disciples. R.M. Gattefosse, pionnier de la parfumerie moderne se brûlant les mains lors d’une explosion dans son laboratoire, a, à ce moment, le réflexe génial de plonger ses mains dans un récipient rempli d’huile essentielle de lavande. Soulagé instantanément, sa laie se guérit avec une rapidité déconcertante. Etonné par ce résultat, il décide d’étudier les huiles essentielles et leurs propriétés.

L’aromathérapie moderne était née. Toutefois, malgré son incontestable efficacité, l’aromathérapie ne reçoit pas, des médecins, l’accueil qu’elle était en droit d’attendre. La concurrence des laboratoires de produits chimiques de synthèse, financièrement beaucoup plus puissants et une mauvaise utilisations des huiles essentielles suite à une méconnaissance des différentes variétés pour une même espèce sont les raisons du demi-succès de l’aromathérapie à cette époque.

Aujourd’hui, des médecins (Valnet, Durafour et Lapraz) et des chercheurs ont définitivement assis la réputation, l’efficacité et l’extraordinaire richesse des huiles essentielles.

Les substances chimiques de synthèse sont des substances mortes dont les déchets non éliminés et stockés dans certains organes perturbent et dévitalisent l’homme. A l’inverse, les huiles essentielles sont des produits naturels qui développent une revitalisation intense de l’organisme. Mais, pour de nombreuses raisons, il est bien difficile de produire de véritables huiles essentielles.

Trois critères sont indispensables :
La plante doit être une espèce botanique certifiée, conforme aux pharmacopées et de race chimique définie. Prenons l’exemple du thym : il existe neuf races chimiques différentes de thym, produisant des huiles essentielles de composition différentes et donc d’activité thérapeutique différentes. N’est-il pas aberrant de prescrire de l’ huile essentielle de thym sans autre spécifications ?
La plante doit être sauvage ou saine (biologique). Une plante sauvage de montagne, avec de surcroît un air maritime aura une activité biologique et énergétique extraordinaire par rapport à celle qui sera influencée par la pollution, les engrais, les pesticides et les désherbants. Une certification claire du mode de croissance ou de culture est indispensable pour le consommateur.

L’extraction : la distillation à la vapeur d’eau est un procédé délicat exigeant de l’expérience et une surveillance constante :
- le choix de l’alambic idéalement en inox.
- la chauffe contrôlée sous basse tension.
- la durée prolongée permet de recueillir une huile essentielle intégrale avec les fractions de « tête » et de « queue ».
- L’eau de source sera toujours préférée.

L’ huile essentielle : 100 % naturelle, c’est à dire non dénaturée avec des molécules d’hémisynthèse ou de synthèse totale. 100 % pure, c’est à dire exempte d’autres huiles essentielles proches.
Couper, allonger, diluer s’appelle en jargon du métier : « faire la sauce ». Du producteur à l’utilisateur, en passant par divers intermédiaires, les risques d’altération, de dégradation et de falsifications sont grands. Exigez dès lors la meilleure qualité.

Toutes les pharmacies, herboristeries et magasins de produits diététiques devraient en principe, pouvoir vous procurer des H.E., pures et naturelles de qualité thérapeutiques.

Il existe en France comme en Belgique, plusieurs centaines de médecins et de naturopathes pratiquant l’aromathérapie. Le pharmacien, l’herboriste ou le magasin diététique de votre région sont les mieux placés pour vous recommander des praticiens aromathérapeutes de qualité.

Renouveau de l’aromathérapie
La phytoaromathérapie est la vieille thérapeutique du monde. Elle a toujours existé puisque les plantes n’ont jamais cessé d’être utilisées, comme plantes médicinales et/ou condimentaires (thym, estragon, basilic, menthe…).
Par opposition aux drogues obtenues par synthèse chimique ou par extraction des principes actifs, la phytoaromathérapie est la médecine naturelle par excellence. La structure d’une huile essentielle est complexe et ne possède, de ce fit, jamais une seule propriété thérapeutique mais bien plusieurs. Il existe dès lors, des possibilités de synergie, de potentialisation, de drainage qui permettent une individualisation de la thérapeutique.
Mais la caractéristique principale réside dans le fait qu’elle est une médecine de terrain visant à rétablir l’équilibre d’un organisme. Illustrons cette caractéristique par l’image suivante : les marécages en zone tropicale sont infestés de moustiques responsables de maladies. Une médecine classique préconiserait une destruction massive du moustique (maladie) par un insecticide (antibiotique). Une médecine de terrain visera à rendre la vie du moustique impossible par des drainages, des pompages et des plantations. L’aromathérapie permet justement une médecine de terrain, certes, moins rapide que la première solution envisagée, mais oh combien plus durable et efficace.
Il ne s’agit pas d’opposer le « tout chimique » contre le « tout naturel ». Les substances chimiques de synthèse ont permis des résultats exceptionnels que tout le monde connaît. Ces succès brillants furent la cause de l’oubli des plantes médicinales pendant de nombreuses années.
Mais l’action brutale et brève des drogues chimiques, les effets recherchés souvent dépassés et les effets secondaires fréquents expliquent la désaffection du public pour les médications allopathiques classique. Aussi, après le « raz- de marée » chimiothérapeuthique et dans un contexte général d’écologie, les patients aspirent à des médications plus simples et plus naturelles. Cette tendance très actuelle est la raison principale du renouveau de la phytoraromathérapie.

L’utilisation à bon escient des huiles essentielles (le terme « essence » utilisé autrefois est aujourd’hui définitivement abandonné) peut faire merveille, et dans des cas où d’autres thérapeutiques ont échoué. A l’inverse, leur ingestion anarchique peut exposer à des incidents lourds de conséquences. Dans le doute, adressez-vous à votre pharmacien ou à votre herboriste. Il saura vous conseiller utilement.

Les huiles essentielles de composition chimique très souvent complexe constituent des médications réactives, puissantes et d’une richesse thérapeutique insoupçonnée.

Procédé d’extraction des huiles essentielles :
La majorité des huiles essentielles sont obtenues par distillation à la vapeur d’eau, sans détartrant chimique et sous basse pression. Le procédé consiste à faire traverser par de la vapeur d’eau une cuve remplie de plantes aromatiques. A la sortie de la cuve et sous pression contrôlée, la vapeur d’eau enrichie d’huile essentielle traverse un serpentin où elle se condense. A la sortie, un essencier recueille l’eau et l’huile essentielle. La différence de densité entre les deux liquides permet une séparation aisée.

Un autre procédé réservé aux écorces aromatiques des Citrus (mandarine, orange, citron…) consiste à gratter l’écorce fraîche pour récupérer l’essence sur une éponge naturelle que l’on presse ensuite pour en recueillir l’huile essentielle. C’est la méthode dite : d’expression.

La percolation, l’hydrodiffusion et l’extraction au CO2 supercritique sont des techniques d’extraction récentes dont les applications sont encore trop limitées ou trop coûteuses pour être une alternative valable à la technique traditionnelle de distillation à la vapeur d’eau.

L’enfleurage et les procédés par épuisement au moyen de solvants organiques (type benzène) intéressent le monde de la parfumerie, mais sont inutilisables en médecine aromatique. Ces extraits contiennent des traces non négligeables de solvants résiduaires.

Quelques chiffres évocateurs :
Pour obtenir 1 kg d’huile essentielle
- de Mélisse citronnelle vraie, il faut distiller 5 000 à 10 000 kg d’herbe
- de Rose de Damas, il faut distiller 4 000 kg de pétales (1 ha de rosiers)
- de Lavande Vraie, il faut distiller 150 kg de sommités fleuries.
- de Badiane, il faut distiller 20 kg de fruits
- de Clou de Girofle, il faut distiller 7 kilos de boutons floraux desséchés.
- de Mélisse citronnelle vraie, il faut distiller 5000 à 10000 kg
- de Thym vulgaire, il faut distiller 1200 kg de feuilles.

Le coût et la rareté de certaines d’entre elles, tout comme l’utilisation des procédés d’obtention délicats et longs ont incité certains producteurs et intermédiaires peu scrupuleux à recourir à des huiles essentielles falsifiées et même parfois totalement synthétisées.

Ainsi, toutes ne sont pas équivalents en qualité, loin s’en faut. Une partie des huiles essentielles actuellement disponibles sur le marché ne sont pas qualitatives : elles sont soit coupées avec d’autres substances, soit rectifiées, déterpénées, soit encore en partie synthétique, et la plupart du temps insuffisamment définies. L’utilisateur se retrouve donc avec un produit très aléatoire n’offrant aucune garantie quant à son origine et à ses potentialités thérapeutiques.

Si le terme d’H.E. définit un produit naturel extrait à la vapeur d’eau, le terme « essence » prête à confusion. En effet, vous trouverez dans certaines boutiques, de l’essence de rose, ou de l’essence de néroli à des prix défiant toute concurrence. Il s’agit de composés formés d’un savant mélange de molécules de synthèse, d’hémi-synthèse et d’huiles essentielles d’odeur proches.
C’est la raison pour laquelle une H.E. de qualité doit subir des contrôles réguliers et approfondis (chromatographie en phase gazeuse, et le spectromètre de masse pour chaque lot). Seuls les laboratoires offrant de telles garanties méritent votre confiance.

Que distille t-on ?
des fleurs : lavande, rose, camomille noble……
des boutons floraux : clou de girofle…
des sommités fleuries : sauge sclarée, hélichryse italienne,
des graines : cumin, carotte, coriandre…
des racines : inule odorante, nard,
des aiguilles : épinette noire, épinette blanche, pin…
des fruits : vanille, cyprès cônes, baie de genévrier,
des herbes : citronnelle de Ceylan,
des feuilles et des tiges : géranium odorant, gaulthérie, eucalyptus,
des écorces : bouleau,



des baumes : baume de copaïba, baume de Tolu
des résines : myrrhe, oliban, térébenthine ….
des rameaux : ciste ladanifère,
des bois : bois de santal, cèdre de Virginie, bois de Rose,
des bourgeons : sapin de Sibérie
des zestes : mandarine, orange, citron, pamplemousse….

une même plante, des noms différents en fonction de la partie distillée.
Petit grain bigarade pour l’huile essentielle de feuilles d’oranger
Orange douce pour l’essence de zeste d’orange
Néroli pour l’huile essentielle de fleur d’oranger

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Propriétés physiques
A température ambiante, les H.E. sont liquides, rarement visqueuses (Myrrhe et Santal) ou cristallisées (Rose, Camphre).
Elles sont soluble dans l’alcool, les graisses, et les solvants organiques.
A plus faible température, certaines se cristallisent (Anis, Menthe des champs, Thym saturoïde).
Elles sont volatiles, ce qui explique leur caractère odorant et permet leur entraînement à la vapeur d’eau.
Elles sont plus légères que l’eau (sauf la Cannelle,, la Girofle, le Sassafras, les graines de Carottes) et non miscibles, ce qui permet leur séparation dans l’essencier.
Les H.E. ne se dissolvent pas dans l’eau ! Si vous en versez dans l’eau du bain, elles flottent à la surface et risquent de provoquer des irritations et des brûlures cutanées. Divers auteurs proposent toutes sortes de « recettes » (mélange avec un jaune d’œuf, lait en poudre, miel, crème fraîche…) Le mieux serait d’utiliser un excipient permettant la mise en suspension des H.E. dans l’eau, tel qu’il y en a dans les bains aux essences naturelles que commercialisent quelques laboratoires d’aromathérapie. Renseignez-vous auprès de votre détaillant (labrafil, labrasol,….).

Elles sont diversement colorées. Leur couleur varie de l’incolore (le plus fréquemment) au brun clair. On retrouve toutes les couleurs de l’arc en ciel. bleu ( Patchouli, Camomille matricaire)
Bleu foncé de la Tanaisie
rougeâtre (une variété de Thym)
rouge sang de certaines Sarriettes
orange de la Sarriette des Montagnes
rose de la Gaulthérie odorante
vert émeraude de l’Inule odorante
vert pâle de la Bergamote et de l’Absinthe.
jaune pâle de la sauge sclarée et du Romarin officinal
ultraviolet des zestes de Mandarine
jaune imperceptible pour la plupart des autres H.E.

Cinq critères fondamentaux
L’aromathérapie est une médecine qui doit se fonder sur des connaissances botaniques précises. La méconnaissance et le non-respect de ces précisions laissent la porte ouverte aux abus et aux effets secondaires et/ou toxiques. pour ces raisons, il est indispensable de suivre la dénomination scientifique latine, au détriment d’un langage vernaculaire imprécis et parfois trompeur. L’identification de la plante revêt toute son importance dès qu’elle sert à traiter les maladies.

la Famille : est la catégorie qui rassemble un groupe de genres apparentés.
le Genre : est la catégorie qui rassemble un groupe d’espèces à caractéristiques très proches.
l’Espèce : est la catégorie qui englobe des plantes très proches avec des caractéristiques bien spécifiques.
la Sous-espèce : est une division à l’intérieur des espèces.
la Variété cultivée : (ou cultivar) est une plante cultivée pour ses caractéristiques uniques et spécifiques. Elle exprime une variante, de nature spontanée, à l’intérieur d’une même espèce.
l’Hybride : est une plante issue du croisement entre les variétés cultivées et les espèces (Lavandin).

je suis un homme sexe masculin francophile belge wallon
Exemples :

EUCALYPTUS RADIE > nom courant
Eucalyptus radiata ssp radiata (Myrtacées)
genre espèce sous espèce famille

LA CAROTTE CULTIVEE
Daucus carota var sativa (Apiacées)
genre espèce variété famille
d’origine
naturelle

Pour obtenir le label, une bonne H.E. définit cinq critères fondamentaux qui assurent sa garantie :
l’espèce botanique exacte en latin, pour éviter toute confusion
l’organe producteur (feuille, fleur, graine..)
la spécificité biochimique variable selon l’époque et le lieu de récolte (chémotype).
l’origine géographique
le mode d’extraction.

1 : L’espèce botanique :
Le flacon d’une H.E. doit tout d’abord mentionner l’espèce botanique exacte de la plante distillée, sous son nom latin, selon la nomenclature internationale, pour éviter l’imprécision fréquente des appellations populaires ainsi que le nom du genre et le qualificatif de la variété. Le terme LAVANDE, par exemple, est insuffisant, car il y a plusieurs espèces de lavande dont on extrait des H.E. différentes.
Le nom complet se compose dont :
- du genre : Lavandula
- de l’espèce : vera, spica, hybrida…
- et parfois de la sous-espèce, si elle existe : var ; fragans, clone abrialis…

On obtient donc ainsi l’espèce botanique exacte : Lavandula vera (en français : lavande vraie), Lavendula hybrida clone abrialis : Lavandin.
De même, il ne faut pas acheter de l’H.E. d’Eucalyptus qui est le nom d’un genre qui comprend plus de 700 espèces, mais préciser eucalyptus globulus, radiata, citriodora, ou autres. Seule l’espèce correspond à une plante précise.

2 : L’organe reproducteur (o.p.) ou la partie du végétal
L’étiquette doit également mentionner l’organe producteur, car si certaines espèces sont distillées en « plante entière », comme la Menthe poivrée ou le Romarin, d’autres produisent plusieurs H.E. différentes selon l’organe distillé (Oranger). La cannelle : l’écorce possède cet arôme épicé bien connu alors que les feuilles possèdent une odeur typique de clou de girofle.

3 : La spécificité biochimique (s.b.) ou le chémotype
On sait aujourd’hui qu’en fonction du pays, du sol, du climat, de l’altitude, une même plante élabore des essences différentes aux propriétés bien déterminées.
On appelle spécificité biochimique, la molécule aromatique dont la variation de concentration, induite par le biotope, est révélatrice des propriétés thérapeutiques de l’H.E. considérée. Ce n’est pas obligatoirement le composant majoritaire de l’H.E.
Prenons l’exemple familier du Romarin : selon qu’il est récolté au Maroc, en Provence ou en Corse, il produit trois H.E. aux propriétés très différentes. Celle du Maroc présente une proportion plus élevée d’oxydes (eucalyptol) d’ou une action remarquable au niveau broncho-pulmonaire ; celui de Provence est riche en camphre (20-30%) et possède des propriétés intéressantes au niveau cardiaque. En Corse, deux molécules, l’acétate de bornyle et la verbénone sont valorisées : cette variété agissant plus particulièrement au niveau hépatique et digestif.
L’étiquette doit donc préciser selon le cas :
- Rosmarinus officinalis s.b. 1,8 cinéole
- Rosmarinus officinalis s.b. camphre
- Rosmarinus officinalis acétate de bornyle, verbénone.

Cette précaution est fondamentale car si l’essence de Romarin est réputée pour son action sur le foie et la vésicule biliaire, c’est surtout vrai pour la spécificité à acétate de bornyle verbénone, tandis que celle à camphre peut au contraire être toxique pour le foie ! Celui qui achète une H.E. sans spécificité biochimique risque alors d’obtenir des effets inverses à ceux désirés et serait tenté de conclure que l’aromathérapie est inefficace, voire dangereuse.
Ainsi, le chémotype pour certaines H.E. doit être indiqué. Certaines espèces varient en effet considérablement de composition biochimique en fonction de paramètres génétiques et bioclimatiques (altitude, ensoleillement, pluviosité…). C’est aussi le cas en particulier du thym qui comprend au moins sept chémotypes bien étudiés.

Citons quelques exemples :
Un jeune enfant souffrant d’une angine se voit recommander de l’essence de thym (sans autre précision) en applications locales. Suite à l’emploi de l’H.E., des rougeurs apparaissent nettement sur le ou. Une étude plus poussée montre l’utilisation d’une H.E. de thym à thymol (caustique pour la peau) alors qu’il aurait fallu appliquer un thym à thyjanol, parfaitement toléré par la peau.
L’H.E. d’hysope employée par une femme enceinte alors que la variété officinale donne une huile neurotoxique (toxique pour les cellule du cerveau) tandis que la sous-espèce hysope variété couchée est totalement dépourvue de toxicité.

La chromatographie en phase gazeuse utilise un appareil sophistiqué qui permet d’identifier chacun des composants aromatiques souvent nombreux d’une H.E. (jusqu’à 450 molécules aromatiques dans l’H.E. de sauge sclarée). Une spectrométrie de masse couplée à cet appareil au logiciel puissant donnera la quantité (%) de chacune des molécules identifiées. Cette technique offre la certitude d’un produit naturel sauvage ou biologique, car toute fraude (produit synthétique, contaminant, engrais, pesticides..) pourra être détectée.

4 : Origine géographique
Les produits doivent être issus soit de cultures biologiques, soit de cueillette sauvage provenant des forêts tropicales ou de zones éloignées des zones polluées, soit de cultures traditionnelles contrôlées, dans les zones rurales non polluées.

5 : Le mode de culture et l’année d’extraction
Les fournisseurs sérieux doivent pouvoir donner pour chaque lot d’H.E. une chromatographie en phase gazeuse, donnant la proportion de ses composants.
Attention aux faux labels auto-décernés, de certaines marques qui prétendent être les seules à fournir des H.E. de qualités. Les seuls labels autorisés sont ceux délivrés par le ministère de l’Agriculture ; Le plus connu reste le logo A.B. mais ce dernier ne concerne que les H.E. que l’on peut ingérer, donc entrant dans le champ alimentaire : citron, lavande, menthe… Pour les H.E. non alimentaires, les mentions Nature et Progrès, Déméter, A.B..H..E.B.B.D. et H..E..C.T. restent des références connues et fiables.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Précautions d’emploi des huiles essentielles
- Ne jamais injecter d’huiles essentielles par voie intraveineuse ou intramusculaire.
- Utiliser des huiles essentielles de haute qualité (100 % pures et naturelles), achetées chez quelqu’un qui a pignon sur rue, et de marque connue.
- Ne pas laisser les flacons à la portée des enfants ni des animaux. Les fermetures inviolables munies ‘un bouchon compte-gouttes évitent les risques. En cas d’ingestion importante d’H.E., contactez le Centre anti-poison le plus proche.
- Le médecin (ou le vétérinaire) est irremplaçable, surtout s’il a des notions d’aromathérapie, dans les cas de maladie graves ou en cas de prises prolongées.
- Les personnes allergiques devront prendre la précaution préliminaire d’un test allergique aux H.E. Procéder à un test simple de tolérance : déposer 2 gouttes d’H.E. dans le pli du coude et constater toute réaction.
- Les yeux, le nez, le conduit auditif, les zones ano-génitales ne peuvent jamais être l’objet d’application d’H.E. pures.
- En cas d’absorption ou d’instillation accidentelle, ingérer ou appliquer une huile grasse pour diluer l’H.E. (olive ou tournesol).
- L’huile essentielle de Menthe poivrée ne s’applique jamais sur une surface étendue en raison de la réaction glacée qu’elle provoque. Cette même huile essentielle, ainsi que toute autre, serons strictement délaissées pour les femmes enceintes et les nourrissons de moins de 30 mois. Evidement pas sur les animaux non plus
- N’utilisez jamais n’importe comment une huile essentielle que vous ne connaissez par. Respectez scrupuleusement les voies d’absorption indiquées. Les huiles essentielles phénolées (thym, sarriette, girofle…) par exemple, ne doivent jamais être appliquées sur la peau ou les muqueuses, ni dans un diffuseur car elles sont très irritantes.
- Les H.E. riches en cétones et en lactones sont neurotoxiques (toxique pour le système nerveux) surtout par voie orale. Leur utilisation répétée et étendue est contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante et chez le bébé. Ainsi que chez les animaux.
- Si accidentellement, vous vous mettez de l’huile essentielle dans l’œil n’utilisez pas d’eau pour vous rincer, mais une huile végétale : prenez la première que vous avez sous la main, cela calmera peu à peu l’inflammation.
- En cas d’absorption d’une quantité important d’huile essentielle par un enfant ou un adulte, ou encore un animal (le flacon de 5 ml par exemple) contactez le centre antipoison le plus proche.
Les chats ne devraient jamais être soignés par les huiles essentielles. C’est plutôt une source de poison pour eux.

Conservation des H.E.
Si elles sont de bonne qualité, vous pouvez facilement conserver vos H.E. pendant plusieurs années. Veuillez cependant à ce que vos flacons soient bien fermés. Les H.E. sont presque aussi volatiles que le génie de la lampe d’Aladin. si le bouchon n’est pas bien vissé, votre « petit génie » vous échappera.
Gardez vos H.E. dans un endroit sombre, frais et sec. Vous éviterez ainsi l’oxydation et la résinification de vos H.E.
Autre détail important, vos bouteilles doivent être debout. Certaines H.E. mangent littéralement les bouchons de bouteilles.

Les possibilités d’administration
Les H.E. peuvent s’utiliser par voie interne et par voie externe. Leur mode de préparation varie en fonction de la voie d’administration.

1 : PAR VOIE INTERNE
Orale, rectale, vaginale, nasale

Par voie orale
Les H.E. peuvent être absorbées sous diverses formes :
Il est expressément recommandé de ne pas les utiliser pures sans l’avis d’un médecin aromathérapeute car elles peuvent entraîner des brûlures digestives (phénols).
Ces gouttes peuvent êtres prises directement sur la langue (inconvénients : le goût et d’éventuelles brûlures), sur un demi-sucre, dans une cuillère à café de miel, dans une boulette de pain, soit, elles peuvent être mises, juste avant de les avaler, dans une petite gélule vide, fournie par le pharmacien. Ce mode d’ingestion n’évite pas la possibilité de brûlures, même en les avalant après le repas.
Habituellement, absorber 2 gouttes plusieurs fois par jour sous la langue, pour une action par voie sublinguale très rapide.
On applique 2 gouttes directement sur toutes les infections de la cavité buccale (angine, aphtes, herpès, abcès, gingivites…) à répéter dans la journée. On peut diluer dans un solvant qui peut être un alcool à titre variable, une huile végétale, du Solubol ou autres.
Préparées à la pharmacie sous forme de gélules. (Aromastress, Dolarom….)

par voie rectale
- sous forme de suppositoires préparés à la pharmacie, selon les indications portées sur l’ordonnance du médecin.
- Diluée dans une huile végétal,e (huile d’olive) et introduite dans l’anus à l’aide d’une micro-poire.

par voie vaginale
- Sous forme d’ovules préparés par le pharmacien selon les indications du médecin.
- Diluée dans une teinture mère : on utilise une cuillère à café de la préparation que l’on dilue dans 30 à 50 ml d’une solution aqueuse.
Les ovules gynécologiques et les suppositoires utilisent un excipient (suppocire ASB2X et Whitepsol) qui est incorporé aux H.E. puis coulé dans les moules à suppositoires.

La dose habituelle est :
- De 50 mg H.E. 2 à 3 fois par jour pour les nourrissons.
- De 75 mg à 125 mg H.E. 2 à 3 fois par jour pour les enfants
- De 150 mg à 300 mg H.E. 2 à 3 fois par jours pour les adultes.

Ce mode d’administration, (appelé « voie royale ») permet d’éviter le circuit digestif (les sucs et les enzymes digestifs en modifient la structure chimique). L’absorption directe des H.E. par les veines hémorroïdaires puis dans la veine cave permet leur diffusion dans l’organisme par le circulation sanguine générale.

2 : PAR VOIE EXTERNE
La voie cutanée est la moins toxique (elle agit comme un filtre), la plus rapide
(Exception faite de l’aérosolthérapie) et offre l’action la plus prolongée.
La facilité d’emploi la rendra très souvent prioritaire.
Appliquer à l’état pur sur la peau quelques gouttes 3 fois par jour en regard de l’organe cible en veillant à éviter les H.E. allergisantes ou dermocaustiques.

Ex : la grippe : pour traiter une grippe, on appliquera sur le thorax et le dos 6 gouttes d’un mélange d’H.E. de Ravensare aromatique et d’Eucalyptus radiata, 5 à 6 fois par jour. On peut aussi les appliquer sur la voûte plantaire avec les mêmes résultats positifs. Ces produits sont très complémentaires à d’autres techniques intéressantes qui agissent en synergie : réflexologie plantaire, drainage lymphatique, kinésithérapie….

Comment expliquer une action générale et intense par l’application externe des H.E. ?
Les H.E. sont lipophiles (affinité pour les graisses) et pénètrent donc, aisément les différentes couches cutanées avant de se diffuser dans la microcirculation périphérique puis dans la circulation sanguine générale pour y exercer leur action thérapeutique.

Massage thoracique
Il est préventif et curatif de la grippe. On peut pratiquer « l’embaumement aromatique » en faisant pénétrer jusqu'à 5 à 10 ml d’H.E. de Ravensara ou d’Eucalyptus radiata ou de Niaouli, dès les premiers signes d’atteinte grippale. L’efficcité est optimale quand l’aromathérapie est couplée à d’autres thérapies : homéopathie, oligo-éléments, diététique…

Applications endonasale (sympaticothérapie endonasale)
Cette technique permet un remarquable traitement des sinusites. On peut utiliser la formule suivante : Ravensara aromatica, Mentha piperata, Lavandula cinéolifera, Eucalyptus radiata, Rosmarinus officinalis. Ce mélange est dilué dans de l’huile de Rose musquée. Prendre des cotons tige et placez à l’intérieur du nez : laissez en place 15 minutes. Il s’en suivra des éternuements qui annoncent l’écoulement.

En aérosol
A utiliser comme antiseptique atmosphérique à la maison, au bureau, (pin maritime ou sylvestre, eucalyptus globulus, myrte, …..)
3 ml par scéance d’aérosol de 15 à 30 minutes avec quelques H.E. les plus douces pour les muqueuses.

En diffusion atmosphérique
Utiliser un micro-diffuseur ; attention aux diffuseurs qui chauffent trop les huiles. La bonne température de diffusion des H.E. est celle du corps humain, avec des H.E. très douce comme Eucalyptus radiata, Lavandin, Melaleuca alternifolia ou quinquinervia (Niaouli) l’essence de Citron la Mandarine…
La micro –diffusion des molécules aromatiques à l’aide d’un diffuseur d’H.E. permet de créer, en fonction du choix des H.E. des atmosphères relaxantes ou toniques ou encore antiseptique.

Inhalation
Mettre 10 gouttes d’H.E. dans un bol d’eau bouillante et respirez durant une dizaine de minutes, la tête sous un linge propre.

Bains
Le bain constitue un traitement de choix, par l’intense accélération de la micro-circulation qu’il provoque. Il faut diluer les H.E. dans une base moussante (savon liquide) ou les mélanger à une tasse de poudre de lait non écrémé, ou à un jaune d’œuf cru, ou à de la poudre d’algue avant de les incorporer à l’eau.
Il faut utiliser 20 à 30 gouttes pour une grande baignoire. Pour les nourrissons, on utilise l’hydrolat de Lavande (2 C. à soupe)

3 : PAR VOIE ENERGETIQUE
Réflexothérapie
La réflexothérapie consiste à agir par stimulation à distance (action réflexe) sur un organe donné. Les stimulations se font par massage, piqûres et attouchements.
Il existe des zones réflexes sur toute la surface du corps, tel point ayant une action sur le foie, tel autre sur les reins, l’estomac, le pancréas, les surrénales…
Toutefois, il y a des zones privilégiées pour la stimulation qui sont en relation, sur une très petite surface, avec tous les organes du corps : ce sont l’oreille, la voûte plantaire, et l’intérieur du nez. (les cornets).

Sympathicothérapie endonasale
En stimulant certains points à l’intérieur du nez, à l’aide d’une petite tige souple, terminée par une boule. L’intérieur du nez est richement innervé et tapissé de ramifications du nerf grand sympathique.
La sympathicothérapie permet d’avoir une action rééquilibrante au niveau de l’hypophyse, qui est le chef d’orchestre de tout le système endocrinien.
Les H.E. ont toutes une action thérapeutique particulière, mais elles ont, pour la plupart, une action commune : elles sont fortement antiseptiques et bactéricides. C’est peut être pourquoi aucune sinusite chronique ou autres infections nasale, aussi ancienne soit-elle ne résiste à la méthode.

La réflexologie plantaire
Les zones réflexes de la voûte plantaire permettent d’agir à distance sur les organes internes, le système hormonal, les vertèbres et les articulations.
Appliquer une H.E. sur la zone réflexe de la voûte plantaire est un autre moyen d’envoyer ce signal à la partie du corps ou la fonction déficiente. Les H.E. pénètrent particulièrement bien par la plante des pieds, très riche en capillaires sanguins, et de là, elles se répandent dans tout l’organisme. Elles se dirigent ensuite vers l’organe concerné. L’expérience montre qu’elles agissent, même à faible dose.

Pratiquement, enduisez votre pouce d’un mélange de trois à cinq gouttes d’H.E. indiquées pour tel organe déficient, et massez la zone réflexe pendant quelques minutes, juste à la limite de la sensibilité douloureuse. Par exemple, si vous avez une crise hémorroïdaire - la zone « anus – rectum » de la voûte plantaire est douloureuse. Vous appliquez 3 gouttes de Ciste et de Cyprès sur cette zone. Le problème sera solutionné avec l’apport d’une diététique adjuvante (pas de corps gras, ni d’alcool).

POSOLOGIE (dosage)
Les H.E. sont vendues en flacon de 5, 10, ou 15 ml soit environ 600 gouttes. Une règle générale simple permet de fixer les doses que l’on peut absorber par voie interne.

Pour l’adulte : prescrire une goutte par 25 kg de poids corporel de une à trois fois par jour, toutes huiles essentielles confondues. Pour une maladie infectieuse, un aromathérapeute averti pourra prescrire une dose maximale d’une goutte pour 10 kg de poids corporel de une à trois fois par jour. Cette indication est valable pour la majorité des H.E. Pour une personne de poids moyen, on peut considérer que 6 à 10 gouttes par jour est une dose raisonnable en automédication.

Pour l’enfant : ne pas utiliser d’H.E. par voie interne avant 30 mois, ensuite procéder avec précaution de 1 à 3 gouttes par jour maximum et de préférence sur avis d’un aromathérapeute. Ne pas lui donner d’H.E. dermocaustiques, contenant des phénols ou des cétones neurotoxiques. Ne laissez pas vos flacons d’H.E. à portée de mains des enfants.
Si vous avalez par mégarde une H.E. pure, absorbez plusieurs cuillerées d’huile végétale de cuisine et en cas d’absorption massive, téléphonez au centre anti-poison le plus proche.

LA DUREE D’UN TRAITEMENT
La durée d’un traitement sera en fonction de la gravité de la maladie, de son ancienneté et de l’effet recherché. Dans les états infectieux, l’aromathérapeute conseillera des prises répétées toutes les trois heures jusqu'à guérison complète.

Pour obtenir un renforcement de terrain et une modification des données bioélectroniques du sang, une cure journalière de 21 jours pourra être nécessaire. Les H.E. choisies pour cette cure doivent pouvoir être absorbée sans danger de façon prolongée (pour l’Origan compactum, ne pas dépasser 21 jours).

Si une H.E. n’a pas l’effet désiré au bout de 5 jours, il est préférable d’en changer, car les effets d’une H.E. diminue avec le temps et peuvent même s’inverser quand on l’emploie à forte dose. Il vaut mieux choisir une autre huile essentielle aux propriétés semblables pour poursuivre le traitement. Vérifiez aussi la véracité du diagnostic !

Ne pas oublier qu’une H.E. est efficace pour une dose donnée et une durée donnée.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
DANGER DES HUILES ESSENTIELLES

« Tout est poison, rien n’est poison »
Si certaines H.E. présentent des propriétés indéniables, en revanche, la prudence recommande de les utiliser avec modération. Etant donné que les indications et la posologie des H.E. à employer n’apparaissent pas sur les étiquettes, vous devez vous référer un livre excellent ou à un aromathérapeute.

Cette recommandation revêt encore plus d’importance lorsqu’il s’agit d’une H.E. potentiellement toxique. Certaines sont même mortelles à dose peu élevée. Ainsi une cuillère à café d’H.E. de Thuya peut suffire à provoquer la mort. Heureusement, la plupart de ces H.E. – d’ailleurs peu nombreuses – ne sont pas en vente libre.
Voici néanmoins une liste assez exhaustive des H.E. avec lesquelles vous devez être particulièrement prudent. Certaines présentent des effets secondaires :

Dermo-caustique
Les phénols, las aldéhydes aromatiques, certains aldéhydes terpéniques et certains esthers peuvent irriter les peaux sensibles. D’ou la nécessité de les diluer avec des huiles végétales.
Ce sont : Cannelle de Ceylan, Basilic exotique, Menthe, Clou de Girofle, Niaouli, Thym à thymol, Pin sylvestre, Marjolaine, Sarriette, Lemon-grass.

Photo-sensibilisantes
Les furo-coumarines des essences d’agrumes (citron, orange amère, bergamote) d’Amni visnaga (khella) et de l’Angélique (racine) sont photosensibilisantes. On conseille donc d’éviter leur application avant toute exposition solaire.

Allergisantes
Toutes les H.E. sont à diluer avec précaution chez le sujet allergique. Un test simple consiste à appliquer dans le pli du coude 2 à 3 gouttes de l’H.E. à utiliser. Attendre 20 minutes pour constater d’éventuelles réactions allergiques.
Attention à la Cannelle de Ceylan, la Menthe, la Litsée, la Mélisse

Hépato-toxiques
Les phénols pris à doses élevées et sur une durée prolongée peuvent altérer les hépatocytes. On emploiera des doses fortes sur un maximum de 10 jours, ou des doses faibles pour des longs traitements. Il faut leur associer des H.E. décongestionnante de la sphère hépato-biliaire. Le carvacol (Thym à carvacol )est le phénol le plus toxique des phénols. Les pyrannocoumarines (Amni visnaga, apiacée) sont hépatotoxiques.

Néphrotoxiques
Le Pin des Landes, le Genièvre, le Santal stimulent fortement l’activité des néphrons (cellules des reins) et pourraient engendrer une inflammation des reins. Elles doivent donc être utilisée sur une durée courte.

Neurotoxique (épilepsie)
Les cétones et dans une moindre mesure les lactones sont agressives pour les tissus nerveux, et peuvent développer une toxicité suivant le type de cétone, la dose, la voie d’administration et la posologie : Camphre, Thuya, Hysope, Aneth.
Risque de convulsions épileptiformes pour des doses allant de 35 à 70 gouttes avec l’Armoise, le Persil, l’Hysope et le Thuya.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...