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Merlin111

LES ARGILES

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Introduction

Depuis la plus haute antiquité, la terre et l’eau ont toujours été utilisées pour guérir et atténuer les maux. Les animaux recourent instinctivement à l’argile lorsque blessés ou malades, ils mangent de la terre et se roulent dans la boue. Les endroits fréquentés par ces animaux sont semble –il, les meilleur pour extraire l’argile.
Bien avant le sage égyptien Imhotep, les guérisseurs paléolithiques soignaient avec des argiles et des boues. Plus tard, les médecins nilotiques convaincus par expériences de leurs qualités thérapeutiques, les utilisaient couramment avec succès, en particulier, les boues du Nil.
Le médecin égyptien pansait les brûlures et les plaies avec des cataplasmes d’argile et employait cette dernière en usage interne contre les maux d’estomac, les maladies gastro-intestinales, les hémorragies de l’appareil digestif, la dysenterie, le choléra, les ulcères, l’ozène (ulcère du nez qui communique à l’haleine une odeur désagréable), etc.
Les embaumeurs employaient l’argile pour la momification des corps, preuve qu’ils en connaissaient parfaitement les principes purificateurs.
Depuis, l’argile contribue aux soins de santé. La science moderne n’a fait que confirmer les curieuses propriétés de ces minéraux spéciaux, auxquels les anciens recourraient fréquemment. Ils prétendaient qu’ils irradiaient des énergies particulières bénéfiques parce qu’ils avaient recueilli au long des temps, la vitalité des courants telluriques, des vouivres, à la fois électriques et magnétiques (encore dénommées Guivres, wuivres, les étranges vipères souterraines des latins, les veines du dragon en Chine).
Délaissant les règles de la sorcellerie et de la magie, les « prêtres médecins » d’Egypte, étudièrent de près les propriétés thérapeutiques des diverses argiles, et surent peu à peu les utiliser à bon escient, dans des cas bien précis. Actuellement, les naturothérapeutes ne font que répéter les applications de ces sages précurseurs.
Dans l’histoire sainte, il est précisé que Jésus, en appliquant de l’argile, rendit miraculeusement la vie à un aveugle. Cette parabole fort symbolique caractérisait déjà les vertus innombrables de l’argile.
Chez les Grecs, Galien se rend sur le lieu d’extraction (l’île de Lemnos) pour en étudier les effets et s’approvisionner de façon sûre.
Le peuple l’emploie lorsqu’il craint d’avoir absorbé une substance vénéneuse ou qu’il souffre de dysenterie, d’hémorragie, de maladie de l’intestin et de l’estomac et même contre la peste.
A Rome, l’argile extraite sur place se révèle posséder les mêmes propriétés et est largement utilisée. Elle entrait mélangée à la farine dans les gâteaux « médicinaux ».
Pline l’Ancien, dans son « Historia naturalis » cite les propriétés guérissantes de la terre lavée et séchée au soleil.
Marco Polo mentionne que les pèlerins atteints de fièvres tierce ou quarte se soignaient en mangeant un peu de terre rouge su lac situé près de la Cité de Niabar

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Origine des argiles

Le terme « argile » est un terme générique qui désigne « de la terre grasse, modelable ». Il est préférable de parler des argiles ou des roches argileuses. On peut dire que l’argile est composée de « feuillets ». Le nombre de feuillets empilés pour faire un cristal d’argile est très variable et peut aller de un à plusieurs dizaines, en fonction de l’histoire du minéral, de sa formation, du milieu dans lequel il s’est trouvé.
Selon les géologues, les argiles se sont formées au cours des temps géologiques par altération de diverses roches. Il en existe différents types selon la roche dont elles sont issues. Les plus utilisées sont la montmorillonite, issue de roches volcaniques et la kaolinite (argile blanche), provenant de roches acides, notamment du granit. Mais on retrouve également d’autres variétés qui portent des noms comme : pyrophyllite, illite, halloysite, attapulgite, sépiolite, smectites, vermiculites, rhassoul.
Il existe encore d’autres matériaux à base d’argile, tels que les nids d’hirondelles employés en cuisine chinoise. Ils sont encore récoltés en bords de mer, au plafond des cavernes. Ils sont formés d’un mélange de « terre » de salive et d’écume marine. Dans nos régions, les hirondelles récoltent la terre dans les milieux humides (flaques d’eau, par exemple), là ou les particules minérales sont facilement transformées en boulettes et transportables. Les nids d’hirondelles font partie des usages de la médecine populaire : Clément Bodet, célèbre herboriste, donne une formule à base de guimauve et de nid d’hirondelle pour les épines plantaires encore dénommées kystes, cors au pied : « Laissez cuire à feu doux dans du saindoux une poignée de guimauve jusqu'à ce qu’elle soit séchée. Filtrez. Mélangez à de la terre de nid d’hirondelle pour faire un emplâtre. Ajouter térébenthine (H.E. pin sylvestre). Frictionnez kyste ou épine plantaire avec de la térébenthine avant application de l’emplâtre. Renouvelez plusieurs fois par jours. (Bodet : herboriste guérisseur de Malmédy)
Les termitières, dont la terre est travaillée et imprégnée par les sécrétions des termites dont la flore intestinale est capable de digérer le bois et synthétise vitamines et antibiotiques. On emploie pour soigner la lèpre et les entérites.

Les couleurs de l’argile

Les dénominations des argiles selon la couleur (verte, blanche ou rose) ne reflètent aucune unité de structure ou de composition : la couleur verte pouvant correspondre aussi bien à une montmorillonite qu’a une illite.
Le fer est un des principaux responsables de la couleur des argiles : la couleur noire trahit la présence de sulfure de fer. En présence qu’une légère oxydation, le fer ferreux donne une couleur verte. La couleur orangée à rouge est due au fer ferrique, le plus oxydé. Les colorations violacées sont souvent dues à la présence d’oxydes de manganèse.

L’argile marine ou argile bleue : comme son nom l’indique, elle a été formée sur les fonds marins. Sa couleur est bleue. Il convient de faire attention à son usage interne, car il peut y avoir mélange d’argile marine avec des matières organiques susceptibles de provoquer des réactions indéterminées dans l’organisme. On l’utilise uniquement en cosmétique.

L’argile rouge : dont la couleur peut varier du rouge ocre au beige clair. Cette argile est plus desséchante, contient beaucoup de fer. Sa composition diffère de l’argile verte. Elle n’en est pas « moins bonne » que l’argile verte. En effet, c’est l’argile rouge qui a été traditionnellement employée autrefois. Elle convient pour traiter les cas d’anémie sanguine.

L’argile jaune : contient généralement peu d’aluminium. Peu utilisée, elle a une formule voisine de la verte, mais moins riche.

L’argile verte : contient des hydroxydes de fer, du calcium, du magnésium, du potassium, du manganèse. C’est la plus utilisée, convenant pour tous les soins. Elle a un pouvoir très absorbant.

L’argile blanche : moins absorbante que la verte, elle convient parfaitement pour commencer un traitement.

L’argile grise : dangereuse parce qu’elle contient de 25 à 75 % de quartz. Elle est cytotoxique et capable d’altérer les cellules avec libération d’enzymes.

Il est prouvé que la Terre contient chimiquement tous les sels minéraux dont nous avons besoin sous une forme assimilable par l’organisme humain.
On a analysé chimiquement la composition de l’argile avant absorption et après excrétion par l’organisme, on a ainsi pu constater qu’une grande partie des substances minérales avaient été absorbées.
On retrouve : magnésium, calcium, potassium, manganèse, phosphore, fer, zinc, aluminium, silicium…

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L’argile et ses pouvoirs

L’argile a un pouvoir absorbant :
= « remplissage » d’un corps poreux par un liquide ou un gaz, un peu comme une éponge qui s’imbibe en pompant les liquides de toute sorte.
Le cataplasme d’argile élimine non seulement la douleur, mais « pompe » littéralement le mal. Pus, glaires, sang coagulé, voire d’autres matières qui sont la cause du mal (limaille, esquilles de bois…) adhèrent au cataplasme lorsqu’on le retire.
Même constatations en usage interne : au niveau de l’estomac, des intestins, l’argile absorbe les toxines, les rend inoffensives et les élimine.
Citons à ce propos l’abbé Kneip : « .. cette question m’a donné l’idée de soigner à l’argile les malades atteint du lupus et du cancer, et je dois dire qu’a peine la cure débutée, tout m’a été bien plus facile avec ces malades. L’argile enlève l’inflammation, attire au dehors les matières morbides et putrides, les absorbe et purifie ainsi les abcès et ulcérations. Elle s’affirme comme une excellente médication dans les maux de tête, de dos, les inflammations, enflures et abcès, intoxications, entorses.

L’argile a un pouvoir adsorbant = fixation (comme le produit de permanente qui fixe la boucle). les purines, dérivés toxiques de putréfaction lors de la digestion des viandes sont facilement adsorbées par l’argile.
Ainsi, il est possible d’épurer de l’eau avec de l’argile, en effet, outre les phénomènes d’absorption/adsorption classique, il y a production d’oxygène atomique, très réactif, qui agit comme contre-poison sur les microbes.

Son pouvoir antibactérien : à l’opposé des antibiotiques chimiques qui neutralisent les microbes mais détruisent en même temps les cellules saines, l’argile élimine les bactéries et leurs toxines, immunise contre les infections microbiennes, renouvelle et revitalise les cellules, même celles des personnes âgées ou déficientes.
Son utilisation par les Egyptiens pour la momification est une preuve de sa qualité hautement antibactérienne. Citons le Professeur Laborde « … Elle entrave les cultures microbiennes, les tue, augmente l’activité du ferment diastasique présent dans les cellules et produits de sécrétions de l’organisme. Elle est douée du pouvoir d’absorber les produits de l’inflammation et active l’excrétion des matières. La terre curative rétablit la force de résistance. Elle régularise la circulation intra-corporelle.
Argile en cure externe

L’argile peut être utilisée en usage interne, par voie buccale, ou en usage externe sous forme de cataplasme, compresses, bains…
Pour l’usage externe, l’argile existe sous forme de cataplasme prêt à l’emploi, de l’argile en poudre ou en morceaux, ou encore présent dans les produits cosmétiques : Shampooing, crèmes, masques, dentifrices…..

L’argile étant antibactérienne, il n’y a rien à craindre de son usage.
Pour réaliser un cataplasme, le mélange eau et argile doit avoir la consistance d’une pâte molle et souple, bien homogène.
Sur un linge de toile plié en quatre, étendre une épaisse couche de pâte d’argile à l’aide d’une spatule en bois. Prévoir une couche de deux cms d’épaisseur et nettement plus importante que la surface à soigner.
Laver la plaie ou la partie malade à l’eau pure. Appliquer le cataplasme à même la peau, et le fixer à l’aide d’une bande velpeau. Sur une partie velue, placer une gaze entre l’épiderme et le cataplasme. Il sera plus facile à enlever.
Laisser le cataplasme agir pendant 90 minutes si la plaie est ouverte ou infectée, et deux heures sur une partie malade sans plaie.
A l’enlèvement, le cataplasme se détache facilement. Laver à grande eau l’argile qui resterait sur la peau.

Pour les douleurs de type névralgies, rhumatismes, lumbago, sciatique, faire d’abord un bain de vapeur local ou appliquer des compresses chaudes avant de poser le cataplasme d’argile.

L’action de l’argile est très variable d’un individu à un autre. Chez telle personne, le soulagement, voire même la guérison, sont quasi immédiat. Chez d’autres, une recrudescence du mal, superficielle, peut se produire, l’argile ne favorisant la cicatrisation d’une plaie que lorsque toutes substances morbides sont expulsées.

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Argile en cure interne

Utiliser de préférence de l’argile surfine ventilée.
Le soir, diluer une cuillère à café de poudre d’argile dans un verre d’eau.
Le matin, pendant les 8 premiers jours, boire l’eau sans le remélanger à l’argile.
Après 8 jours, boire le mélange argile et eau.
En cas d’utilisation d’argile en gélule ou en comprimé, il est nécessaire de boire de l’eau lors de chaque prise.
En cas de diarrhée chez les touts-petits, il est conseillé de leur donner de temps en temps une petite cuillerée d’eau argileuse.
Pour les personnes sensibles il est possible de commencer la cure d’argile interne en employant de l’argile blanche.

Conseils d’utilisation et précautions d’emploi

RECOMMANDATIONS GENERALES

1. Eviter le contact de l’argile en poudre avec le métal oxydable ; utiliser comme récipient le grès, le verre, la pierre, les récipients de terre cuite, en émail, en bois, en papier ou en carton.
2. Pour mélanger l’argile avec l’eau, utiliser une spatule en bois ou en plastic, pas de cuillère en métal (aluminium, cuivre, fer étamé, même l’acier inoxydable !)
3. Ne pas chauffer l’argile avant utilisation. Eventuellement, réchauffer la pâte d’argile préalablement préparée, légèrement au bain-marie, chauffer l’eau avant le mélange.
4. Cure interne : Commencer les traitements progressivement par l’eau d’argile puis ingérer l’argile après quelques jours.
5. Ne pas réutiliser l’argile employée en cataplasme. L’argile après utilisation est « comme morte ». Elle se recycle dans le compost, (ce qui l’améliore, en formant un complexe argilo-humique dénommé humus). Lorsqu’on traite de nombreux malades, comme par exemple dans les misions humanitaires, il est prudent d’enterrer l’argile dans des trous que l’on saupoudre de chaux et que l’on rebouche une fois remplis (ne pas l’étendre sur les cultures).
6. Toujours boire en ingérant l’argile.
7. Ne pas interrompre un traitement une fois commencé. Il faut un certain temps au corps pour réagir. Comme le mentionne P. Derlon, au sujet de l’emploi qu’en font les gitans : « L’argile est ainsi bonne au bout du chemin, néfaste si on brise sa course ».
8. Eviter l’ingestion simultanées de graisse, d’huile et d’argile. Eviter l’absorption de corps gras pendant la cure d’argile.
9. Eviter de conserver l’argile dans des matières plastiques, c’est une matière qui doit « respirer ».
10. Eviter la prise simultanée de médicaments avec l’argile.
11. Lors de la prise d’argile par voie interne, il est recommandé de boire suffisamment pour éviter un éventuel effet constipant. En cas de prédisposition à la constipation, il est possible si l’on désire malgré tout faire une cure d’argile, d’éviter ce petit inconvénient en buvant 1 L à 1,5 L d’eau chaude.
12. On peut consommer sans danger environ une à deux cuillère à café d’argile par jour (soit environ 5 grammes/jour).
13. Il est également souhaitable de réduire les farineux.
14. La prise d’argile peut servir de révélateur à d’autres affections : ex : la prise d’argile pour soigner l’intestin peut déclencher des douleurs à la tête si le foie est très surchargé. Un signe que l’argile agit : les urines deviennent foncées, les matières fécales deviennent plus noires. N’oublions pas que tout interagit dans le corps, on ne sait pas isoler une propriété parmis d’autres, tout au plus il est possible d’orienter l’action de l’argile en lui associant des eaux médicinales spécifiques ou des extraits de plantes possédant telle ou telle action thérapeutique : ex : une tisane hépatique.
15. La cure d’argile par voie interne ne sera pas entreprise dans les cas suivants : occlusion intestinale et hernie étranglée, sauf avec une tisane laxative légère. Consommation d’huile de paraffine pendant les quinze jours précédents la prise d’argile, cela provoque un durcissement de l’argile et provoquerait une occlusion. Alimentation très riche en matière grasse ; constipation ou nausées ne cédant pas après une dizaine de jours.
16. L’emploi de l’argile en usage interne est contre-indiqué : pendant la grossesse et l’allaitement, en cas d’hernie, d’hypertension, de constipation chronique ou d’occlusion intestinale. Si vous prenez des médicaments y compris des remèdes phytothérapique. Ne pas faire boire de l’argile à une personne inconsciente ou présentant des convulsions en raison du risque d’obturation des voies respiratoires.
17. Les applications externes d’argile devront être interrompues en cas de malaises importants, de fatigue anormale, d’insomnie ou de nervosité prolongée. Ces symptômes constituent une réaction normale en début de traitement mais ils ne devraient pas persister au-delà d’un délai raisonnable de l’ordre d’une dizaine de jours. Parfois, on peut constater une accélération du mal et une augmentation de la douleur en début de traitement (par exemple, dans le cas de l’ulcère variqueux qui se déterge en donnant l’impression d’une aggravation du mal, lorsque tout est sortit, la plaie se referme naturellement.) En cas de troubles prolongés, on pourra, avant de renoncer totalement au traitement, commencer par réduire les doses et les durées d’applications ou s’en tenir à la consommation d’eau et d’argile. Il ne faut pas appliquer l’argile sur la poitrine, le foie, l’estomac, le ventre pendant le repas ou tout de suite après. Egalement pendant les règles, il ne faut pas appliquer d’argile sur le bas-ventre. Comme l’argile aide à l’expulsion des corps étrangers, ne pas faire d’application sur le bas-ventre si on porte un stérilet. Il en va de même là où se trouve une prothèse, une plaque, des vis,… Après une opération, l’argile favorise une cicatrisation rapide et sans trace, mais on ne commencera les applications qu’une fois les points ou les agrafes enlevés.

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Préparation

Lors de la préparation, employer un récipient non métallique (bol ou plat en terre, en faïence, en verre), placer l’argile au fond et rajouter le liquide choisi. Laisser imbiber jusqu'à la consistance d’une pâte molle, juste assez souple, pour se modeler (teneur en eau d’environ 20 %). Il est recommandé de ne pas trop remuer l’argile en pâte, car on y introduit de l’oxygène, ce qui n’est pas souhaitable. L’argile sera encore plus active si le récipient est placé au soleil. On peut préparer l’argile pour plusieurs jours.




Comment activer l’effet de l’argile ?

1. En ajoutant de l’eau chaude, principalement pour les cataplasmes. Il est préférable de chauffer l’eau par les rayons du soleil.
2. En ajoutant à la place de l’eau des tisanes de plantes ou des extraits divers (huiles essentielles, nébulisat, poudre de plante, jus de légume comme le chou).
3. En ajoutant des plantes médicinales en poudre, de la levure de bière .. pour l’acné, associer une tisane de bardane ; pour les crampes intestinales une décoction de camomille ; pour les troubles féminins, une décoction d’achillée millefeuille… Il y a synergie entre plante et argile : l’action est plus forte, car l’argile catalyse l’action de la plante dans ou sur le corps en fonction du but que l’on poursuit.
4. En magnétisant l’argile, soit par un appareil ou par imposition des mains, soit par l’adjonction d’eau magnétisée naturellement ou à l’aide d’un appareil. On peut aussi stocker l’argile (pas de récipient synthétique) sur des points telluriques bénéfiques. L’argile se charge ainsi du magnétisme terrestre.
5. En ajoutant des éléments ayant des propriétés analogues, comme le charbon de bois. Tous les deux représentent l’élément Terre, mais à un niveau différent des deux règnes. Un mélange d’argile et de charbon de bois constitue un contrepoison efficace, à donner dans les cas d’urgence lors d’une ingestion accidentelle de produits toxiques, par exemple.
6. En ajoutant du sel marin non raffiné à la poudre d’argile qui servira au cataplasme ou au bain de bouche.
7. La nature de l’eau est très importante (puits, rosée, pluie, source, d’orage….)
8. En ajoutant de la sève de bouleau, ou encore des fleurs de bach (Crab appel + Walnut + Star of Bethléem)
9. Remède de cheval pour une entorse : ajouter du vinaigre de cidre.

Température de l’argile en cataplasme

Si le cataplasme est appliqué sur une partie enflammée, fiévreuse ou congestionnée, il exerce une action rafraîchissante.
S’il est appliqué dans le but de tonifier, de revitaliser, il doit réchauffer. On facilite le réchauffement du corps en chauffant l’argile progressivement au bain-marie, au soleil ou près d’une source de chaleur douce (poêle à feu, radiateur). Le réchauffement progressif de l’argile
Lorsqu’il est appliqué froid sur le corps est un signe de bonne vitalité.



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Epaisseur du cataplasme et mode d’application

Appliquer la pâte d’argile froide sur la surface à traiter, en débordant tout autour de 3 cm. L’épaisseur doit se situer aux environs de 2 cm. à l’exception des masques de beauté. On fixe le cataplasme à l’aide d’une bande de toile naturelle (lin, coton). Dans le commerce, on vend des bandes déjà imprégnées d’argile.
Eviter de le recouvrir de feuilles de plastic : les matières synthétiques empêchent l’argile de respirer et diminuent son activité. Néanmoins, pour une utilisation ne dépassant pas 24 h et si l’épaisseur est suffisante ( ½ cm) on peut fixer l’argile avec une feuille de plastic alimentaire disponible en rouleau. Ces feuilles se collent l’une à l’autre grâce à la présence de laponite dans leur composition. La laponite est une argile de synthèse !
Il est également possible de maintenir le cataplasme avec une feuille de chou, ce qui permet de le maintenir humide longtemps. (Bio, le chou, si possible !) Un cataplasme trop mince sèche rapidement et se fendille en provoquant des irritations de la peau.
L’application peut durer une heure et demie ou toute la nuit selon le cas (pour le foie). Si le mal chauffe trop fort, changer l’argile avec la fin de la séance. Répéter toute la journée si nécessaire.
Si sur la colonne vertébrale, le cataplasme donne une sensation de froid, s’il a été appliqué à chaud une ou deux heures avant, ne pas le laisser toute la nuit, mais le retirer.
Souvent l’argile est presque sèche au moment où on la retire, si l’action a été bien menée. Ne pas employer de savon, d’alcool, d’eau de Cologne pour enlever l’argile adhérent à la peau, mais simplement de l’eau, des eaux florales ou produits similaires ou simplement de l’eau d’argile. Lorsqu’on retire le cataplasme, toujours regarder à l’intérieur de la coquille pour voir ce que l’argile à absorbé (tissus morts, filaments, particules….)
Dès que les mauvaises odeurs disparaissent, la guérison est enclenchée.
Lorsqu’on a commencé un traitement externe par l’argile, il est conseillé de ne pas l’interrompre brusquement.

Lait d’argile : lait non traité et non pasteurisé + argile + H.E. au choix comme agent actif et conservant, ou encore huile de pépins de pamplemousse. Peu s’utiliser en externe ou en interne. Elixir de jouvence de la peau.
Eau d’argile : 1 cuillère à soupe d’argile dans 1 verre d’eau. L’eau qui surnage acquière certaines propriétés et peut s’employer comme produit démaquillant.
Fangothérapie

A lire : L’argile, médecine ancestrale. Philippe Andrianne. Collection douce alternative. Edition Amyris – Inspir.

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Merlin, j'ai bien lu l'article sur l'argile, et j'ai l'impression que ça peut être une aide pour une long nez qui nous fait une diahrée surprise !!!! mercredi, elle a eu trés froid, a un comportement bizarre quasi peureux, toujours regarder derriere et sur les côtés, et son sacs de croquettes, mais qui vient d'un autre fournisseur !!!! en principe les ingrédients sont les mêmes en sac de 3 kg ou de 15 kg !!!!! il y a eu le froid et les nouvelles croquettes le même jour !!!!
Si tu peux me donner des tuyaux, j'en serai ravie, perso je préfére la soigner naturellement, elle est déjà si difficile (hyper gâtée, par les 2 vieux gâteux)
merçi beaucoup gros bisous

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Coucou Camilia

En fait l'utilisation de l'argile par voie interne demande de supprimer absolument tout les corps gras de l'alimentation pendant deux ou trois jours avant et après la crise, pour éviter les bouchons.

Tu pourrais utiliser l'argile blanche, qui est plus douce.

Ou simplement utiliser le smecta, qui fonctionne très bien aussi

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Merçi Merlin,
le smecta, ici en stock permament j\'attends moi!
Dés le début des soucis, smecta, immodium, purée de potiron !!!!
une acalmie, là ça recommence :-( bon comme cette semaine j'étais également malade, tous les symptomes de la grippe, donc pas trop en forme effrayé
Camila n'a pas de gras ( allergie ) je vais acheter de l'argile, ça peut toujours être bien utile.
Merçi pour les renseignements
gros bisousgros bisous

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