Nos cinq besoins relationnels

[Merlin111 1]

a la joie de vous lire :sun1: :sun1: :sun1:

vos idées, vos réactions :coeurcoeur:

[Merlin111 1]

Alors, personne n'a besoin de rien ?? :sun1:

[Kobaïa 0]

Je n'ouvre pas les vidéos, cause ordinateur fatigué et cela le plante. Donc je peux pas répondre

[cépécat 0]

Oh! si, Merlin.

Mais hier soir, après une journée très dense, :olalaaaa:
je me suis endormie sur l'écran!

La philosophie est mieux passée ce matin et j'ai même regardé les autres vidéos de cette conférence.

Il met le doigt sur tellement de choses qu'on ne peut réagir instantanément.

A revoir et y revenir .......

[Anne011 0]

Ce monsieur dit des choses très vraies, je ne suis pas douée pour faire de longs discours à ce sujet, mais depuis mon enfance j'ai toujours essayé de me faire reconnaitre par mon père, il a maintenant 81 ans et j'ai baissé les bras car jamais je pense je n'aurai ce que j'attends de lui, un peu d'amour, de la compréhension et des échanges.
Par contre je ne sais pas si cela conduit toujours à la violence mais je pense que cela provoque chez certains qui ne peuvent s'exprimer de la dépression car la violence ils n'en sont pas capables, quand on voit le nombre de suicide lié au travail et à plein d'autres choses c'est horrible!

[cépécat 0]

Tu as raison , Anne, mais le suicide n'est-t-il pas l'ultime violence envers soi-même?

Si l'éducation ne bridait pas certaines formes d'expression, les échanges seraient certainement plus aisés: quand on n'a pas appris ou eu comme modèle, on ne peut pas reproduire. La violence vient alors de l'extrême frustration.

Tout ce que fait Jacques Salomé c'est de pointer du doigt tout ce qu'on nous a justement appris à cacher, voire refouler et qui sont pourtant des évidences.

Le relationnel n'est qu'un difficile équilibre entre l'être et le paraître, on peut, alternativement, le rechercher ou le fuir.
Une bonne manière de le fuir, quand on ne peut pas vivre en ermite, est de porter un masque.
C'est d'ailleurs mon gros problème avec les échanges virtuels: on ne voit que des masques, plus ou moins ressemblants, mais masques quand-même.
:olalaaaa: Merlin, tu as ouvert une boîte de Pandore!

[Yvonne 0]

dépressions et autres problèmes de santé mentale....
25% de la population concernés,c'est énorme !
nous vivons dans une société très dure
et qui ne semble pas évoluer dans le bon sens
il y a du soucis à se faire pour nos jeunes

chacun peut faire son petit possible
"allumer une chandelle vaut mieux que maudire l'obscurité"
mais on se sent parfois très seul...

[Anne011 0]

Vous avez raison toutes les 2 et voilà pourquoi, quand je m'investis dans le virtuel souvent je connais la personne en vrai, j'ai quand même découvert des gens super aussi que je n'ai jamais rencontrer, mais parfois il faut prendre des risques, mais il est certains que nous nous cachons tous plus ou moins derrière un masque pour nous protéger de ce monde sans pitié surtout pour les faibles !!!
moi je crois que Fabienne à bien fait d'ouvrir ce poste car pour moi elle est une personne qui essaie de soulager les autres et que j'ai toujours trouvé à l'écoute, maintenat elle a probablement des défauts, mais je crois que son but est justement de faire parler ceux qui en ont besoin!

[Merlin111 1]

des défauts ?? aahh ??? :suspect:
mais oui, tout plein tout plein ... je n'ose plus faire la liste :affraid: :mdr01: :mdr01: :mdr01:

[Merlin111 1]

Kobaïa a écrit:

Je n'ouvre pas les vidéos, cause ordinateur fatigué et cela le plante. Donc je peux pas répondre

Je vais réécouter le message à la maison et je Te ferais le résumé par écrit
Au bureau, je ne sais pas non plus l'ouvrir. :sun1:

[cépécat 0]

Merlin a écrit:

des défauts ?? aahh ??? :suspect:
mais oui, tout plein tout plein ... je n'ose plus faire la liste :affraid: :mdr01: :mdr01: :mdr01:

Et bien heureusement!
A part le parfait - au café-, tous ceux qui le sont (ou qui le font croire ;) ) sont insipides et d'un ennuyeux!!
:bisou01:
Reste comme tu es!

[Merlin111 1]

:fleur: :fleur: :fleur: :koeur:

[camila59280 0]

le relationnel avec le pére est parfois sinueux, mon pére avait 51 ans quand je suis né, et avait déjà un fils de 8 ans entiérement dévoué à ses parents.
Mes parents étant commerçant en alimentation, à l'époque les supermarchés n'existaient pas, alors le travail !!!!! le travail passait avant tout, les calins, les baisers, je connais pas !!! je ne suis élevé moi-même tenant tête à un monsieur que j'adorai mais qui était un peu dictateur, quand il avait dit quelque chose, pas la peine de revenir dessus.
Mon grand frére à toujours dit " oui " il a dû être l'enfant façile que tous parents rêvent, moi, je ne suis retrouvé en pension à l'âge de 10 ans. Là aussi on peut casser un caractére ou l'empirer !! ce qui a été mon cas.
Et des paroles toutes bêtes que peuvent dire un de nos parents peut nous faire basculer dans la dépression, le cerveau est une machine qui fonctionne d'une façon parfois terrible et il faut chercher pour mettre bout à bout les piéces que ce cerveau a imbriqué à sa façon, logique quand on a découvert le rébus.
je vais réecouter encore tranquillement, et réecouter encore !!! il y aurra toujours un nouveau mot qui fera tilt.
merçi de d'avoir eu la patience de me lire

[Merlin111 1]

:sun1: :sun1: :sun1: A tous :sun1: :sun1: :sun1:

[AWAL 0]

Tout d'abord, je dois dire que je pourrais écouter ce Monsieur pendant des heures, j'adore l'intonation de sa voix, sa douceur et son calme...
Tout ce qu'il dit est ô combien vrai !! Tous les manquements à l'assouvissement de ces besoins conduisent à des situations qui font que l'on ne se sent pas bien (pas bien dans sa peau, dans son corps, dans sa tête, ...) et qui peuvent être catastrophiques.
Le problème est que l'on a besoin des autres pour exister. Tout serait si facile sans l'autre...

[Merlin111 1]

J'en connais qui ont la peau qui hurle, de manque de tendresse.. une peau qui se craquelle, qui se fissure....

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AWAL a écrit:

Tout d'abord, je dois dire que je pourrais écouter ce Monsieur pendant des heures, j'adore l'intonation de sa voix, sa douceur et son calme...
Tout ce qu'il dit est ô combien vrai !! Tous les manquements à l'assouvissement de ces besoins conduisent à des situations qui font que l'on ne se sent pas bien (pas bien dans sa peau, dans son corps, dans sa tête, ...) et qui peuvent être catastrophiques.
Le problème est que l'on a besoin des autres pour exister. Tout serait si facile sans l'autre...

Je n ai ps pu ouvrir cette video mais je l ai vue ailleurs !
C est un vaste sujet et bien complexe .Pour beaucoup, nos besoins de reconnaissance et d amour ne sont pas satisfaits .Ne serait ce pas un peu pour cela que nous avons une passion pour les animaux qui nous aiment de façon inconditionnelle et pour qui nous somme un dieu? N est ce pas en les cotoyant a chaque moment de la vie que nous trouvons aupres d eux ce qui nous fait defaut ailleurs
Quant a la violence qui nait si nous n avons pas ces besoins elementaire de satisfait ,elle se retourne souvent contre soi .La violence est souvent le refus de toutes ces negations
Le suicide est une violence faite a soi meme ,un desespoir incommensurable

[Anne011 0]

Tu as raison Francine, notre passion est notre planche de salut, l'année dernière si j'avais du me séparer de mes chiens faute de logement je n'ose imaginer ce que j'aurais pu faire!

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Anne a écrit:

Tu as raison Francine, notre passion est notre planche de salut, l'année dernière si j'avais du me séparer de mes chiens faute de logement je n'ose imaginer ce que j'aurais pu faire!

La vie n est pas facile !
Notre passion nous complique bien la vie ,mais dieu elle nous la sauve !
Putot mourir que de me separer de mes greys !!!!!!!!!
Et je te rejoins :vivre avec eux n a pas de prix !

[evelyne11 0]

Tout ce que dit ce brave homme est très juste, et c'est bizarre que personne ne l'ai compris plus tôt. Moi j'ai l'impression souvent d'être M Jourdain, de faire de la prose sans le savoir! Merci Merlin de nous faire partager cette vidéo. :sun1:

[AWAL 0]

ad honores a écrit:

AWAL a écrit:

Tout d'abord, je dois dire que je pourrais écouter ce Monsieur pendant des heures, j'adore l'intonation de sa voix, sa douceur et son calme...
Tout ce qu'il dit est ô combien vrai !! Tous les manquements à l'assouvissement de ces besoins conduisent à des situations qui font que l'on ne se sent pas bien (pas bien dans sa peau, dans son corps, dans sa tête, ...) et qui peuvent être catastrophiques.
Le problème est que l'on a besoin des autres pour exister. Tout serait si facile sans l'autre...

Je n ai ps pu ouvrir cette video mais je l ai vue ailleurs !
C est un vaste sujet et bien complexe .Pour beaucoup, nos besoins de reconnaissance et d amour ne sont pas satisfaits .Ne serait ce pas un peu pour cela que nous avons une passion pour les animaux qui nous aiment de façon inconditionnelle et pour qui nous somme un dieu? N est ce pas en les cotoyant a chaque moment de la vie que nous trouvons aupres d eux ce qui nous fait defaut ailleurs
Quant a la violence qui nait si nous n avons pas ces besoins elementaire de satisfait ,elle se retourne souvent contre soi .La violence est souvent le refus de toutes ces negations
Le suicide est une violence faite a soi meme ,un desespoir incommensurable

Je te rejoins tout à fait !!

[AWAL 0]

Ce n'est pas pour rien que ces principes sont utilisés dans les stages de formation, à l'expression orale par exemple, pour la prise de confiance en soit...

[Merlin111 1]

je vais prendre le temps de la réécouter et de faire un résumé pour ceux qui ne peuvent pas l'ouvrir.

Merci à tous pour vos belles interventions sur ce post :sun1: :sun1: :sun1:

[fashion whippet 0]

un grand monsieur Jacques Salomé

il y a 18 ans il m'a permis de prendre un tournant suite à la lecture de son livre Le tu qui tue ...

effectivement prendre le temps de connaître mess besoins .. entre autre relationnel , cela me donne plus de liberté... il est difficile dans notre société de paraître de rester soi.même ... surtout quand on est pas grande et mince comme rêve les 90% des hommes ... d'oser parler en terme de besoin à ses amis ..çà aussi quelques fois cela relève du défi .. et souvent cela permet à une petite graine de germer

[Invité]

Merci pour ce moment de partage :houp:

[Merlin111 1]

il faut que je prenne un moment pour faire le résumé écrit de la conférence.

[bel ami 0]

Bon, j'ai visionné les besoins relationnels relatés par Jacques Salomé avec beaucoup d'attention.

1° - besoin de se dire, de se dire avec ses propres mots, pas des mots que j'ai empruntés, pas des mots qu'on m'a dictés.

Sur ce point, je suis en accord. En effet, se dire au plus proche de ce que l'on est et en se dégageant de la forme ou des formes telles qu'on nous les a inculquées (sortir du formatage de l'éducation, des autres, de la culture, du "il faut", du "tu dois", etc.)

2° - besoin d'être entendu, sur la même longueur d'onde.

Sur ce point, je dévie un peu. Si on s'est dégagé du formatage, de la mise en forme venue de l'extérieur ; si donc on a réussi à acquérir sa liberté d'être, on ne dépend plus de l'autre (au sens général : autrui, société, etc.) et on n'a plus le besoin de se situer par rapport à l'autre donc on n'a plus le besoin d'être entendu. Cela dit si on est entendu c'est bien, si on n'est pas entendu tant pis et alors on agit en conséquence et en accord avec son être.

3° - besoin d'être reconnu tel que je suis, pas comme les autres voudraient que je sois.

Sur ce point, je dévie encore. Car suite à mes écrits du point 2, j'ajoute qu'ayant réussi à acquérir sa liberté d'être l'on est déjà reconnu à soi-même donc nul besoin d'être reconnu par autrui ! De plus si on s'est donc dégagé du formatage on est de par ce fait indifférents à ce que les autres voudraient que l'on soit.

4°- besoin d'être valorisé, avoir le sentiment que j'ai une valeur.

Sur ce point, je dévie toujours. Notre valeur et le sentiment de notre valeur ne dépendent pas d'autrui. De plus si on s'est dégagé du formatage, si on a acquis sa liberté d'être (être toujours dans son sens le plus fort : être au monde) alors la valeur que nous avons de nous-même est une valeur qui nous est propre (l'ensemble de ce qui nous constitue libéré des diktats) et il n'y a plus lieu qu'elle passe par l'approbation d'autrui. Notre propre valeur dépend uniquement de nous-même et ne vaut que vis à vis de nous-même et par nous-même.

5° - derrière ce besoin il y a "est-ce que j'ai une place dans cette famille, dans cette société ?".

Sur ce point, encore je dévie. Suite à mes écrits aux points 2, 3 et 4 ; être au monde signifie que je suis dans et avec le monde donc la question d'avoir ou non une place ne se pose pas. On n'a pas besoin du regard de l'autre pour être ce que l'on est réellement. En prendre conscience et le vivre est une force d'état. Pour moi, tous ces besoins sautent et n'existent pas de fait !

6° - besoin de rêver, que demain soit meilleur qu'aujourd'hui et qu'après-demain sera meilleur que demain.

Sur ce point, je dérive totalement. En effet être au monde c'est aussi co-naître au monde (co-naître c'est au présent à chaque instant et ce la permet d'être dans le réel) donc il n'y a pas lieu de rêver car le présent, le monde, le réel sont pleins ici et maintenant dans le mouvement et la continuité tout en naissant à chaque instant. Il n'y a pas à espérer mais à vivre maintenant. Le bonheur, le bien-être, la plénitude sont là. Chaque jour, chaque instant, l'immanence du présent et du réel est indépassable.

Conclusion
Les besoins relationnels sont donc un faux problème, c'est reconnaître son incapacité à être au monde, c'est ne pas faire le travail de sortir des formes, c'est resté biaisé par l'extérieur et ne pas connaître ce que l'on est réellement mais subir et réagir avec de fausses bases, donc se mourir à soi-même. Pas étonnant que chacun court pour se remplir d'artifices en tout genre et les faux besoins envahissant et diminuant l'humain dans son humanité avec ses rancœurs, sa violence, ses déceptions, ses frustrations, ses colères, ses envies, sa rage destructrices !

Ah, j'ai un bon livre à vous conseiller (bientôt Noël), facile à lire, très très libérateur :

Le bonheur est le chemin du docteur Thomas BIEN, Ixelles éditions.
Thomas BIEN est psychologue clinicien, aussi diplômé de l'université de Princeton, il enseigne la méditation de pleine conscience à des professionnels de santé et au grand public.

"Le bonheur n'est pas tant une question d' "avoir" qu'une capacité à "être". Le bonheur c'est savoir s'ouvrir, recevoir, apprendre se détendre, laisser notre petite bouche et notre petite gorge s'élargir pour profiter pleinement.Le bonheur c'est s'imprégner de la vie."
page 40

"La pleine conscience est la pratique du bonheur dans l'instant présent. Elle consiste en une attention juste à l'expérience présente dans une attitude d'acceptation et non de rejet, afin de rester connecté à son environnement. La force, l'austérité ou l'acharnement ne vous seront d'aucune utilité : c'est l'expérience la plus simple, la plus directe et la plus intense du bonheur"
page 56

Quelques titres de chapitre :
Se détacher des concepts
Contrer l'énergie d'habitude
Transformer ses pensées et ses émotions
Prendre soin de soi

Un cadeau à vous faire pour être et trouver votre liberté d'être !!!

[AWAL 0]

bel ami a écrit:

Conclusion
Les besoins relationnels sont donc un faux problème, c'est reconnaître son incapacité à être au monde, c'est ne pas faire le travail de sortir des formes, c'est resté biaisé par l'extérieur et ne pas connaître ce que l'on est réellement mais subir et réagir avec de fausses bases, donc se mourir à soi-même.

Je suis en grande partie d'accord avec toi Bel ami, sauf que j'ai mis 30 ans à me connaître, m'accepter et ne pas avoir besoin des autres pour être reconnue ...
J'ai donc bien peur que les "besoins relationnels" sont bien réels pour un grand nombre d'entre nous...

[bel ami 0]

Et oui AWAL, c'est un travail à faire que de se connaître réellement. Souvent on croit se connaître car on se jauge avec les étalons des autres et on s'enferre en fait encore plus ! le tout est de commencer à se poser les bonnes questions du genre :
Qu'est ce que je ressens là maintenant ?
puis ensuite
(par exemple) J'ai des angoisses ou j'ai peur ou je suis en colère
puis
Accepter le fait (pas le nier et sans jugement d'aucune sorte style "tu dois pas")
donc le prendre en compte
puis
réaliser qu'on n'est pas cette angoisse ou cette peur ou cette colère
arriver à
Qu'est ce que je veux ?
mais surtout comprendre que la vie c'est maintenant et que notre bonheur ne passe pas par les autres que l'angoisse ou la peur ou la colère que l'on ressent ne vient pas des autres ; que même la colère d'autrui n'est pas notre colère et ne vient pas de nous - même si autrui se met en colère face à nous ! Il faut apprendre à gérer ses émotions et voir à quel point elles nous font souffrir car nous pensons n'être que dans ces émotions ! Il faut donc apprendre à avoir un regard juste et non dévié.

Une fois la prise de vue commencée sous un autre angle, cela va plutôt rapidement pour arriver à se connaître.
J'ai passé pas mal d'années sans me connaître avec tout de même au fond de moi un malaise et des actions/réactions qui me faisaient souffrir et des manques/besoins ( comme beaucoup d'entre nous car personne ne nous apprend cela jusqu'au jour où on rencontre un livre, jusqu'au jour où une autre personne vous montre le chemin) ; j'ai pris depuis peu ce chemin et c'est un vrai miracle car de plus en plus je goûte le réel et suis en accord avec moi-même et libre d'être ... de plus en plus libre d'être. J'ai enfin compris que cela ne dépendait que de moi et qu'il me fallait quitter les ancrages inculqués. Le regard est désormais au présent. J'ai bien entendu commencé le chemin avec comme bagage mon histoire et mon passé mais je ne cherche plus à nier ce passé ou à le regretter (regretter qu'il n'ait pas été autre), je ne cherche plus à combler un quelconque manque par l'autre ni à me fuir ni à changer ce qui (ou ceux qui) m'entoure mais j'apprend à être.
C'est en étant au monde, en co-naissant au monde que l'on peut vraiment s'ouvrir aux autres et donc vivre avec (ni pour ni contre) !

Ce que je n'apprécie pas dans les explications de Jacques Salomé c'est que ses analyses laissent à penser qu'il n'y a pas d'autres chemins et que cela donne l'impression de conforter ces besoins comme essentiels ; or tant que l'on reste avec cette méthode et que l'on se persuade que ces besoins sont bien réels on ne peut avancer et on s'enferre encore et encore. Jamais nous ne seront comblés par les autres, jamais reconnus, jamais valorisés, etc. C'est un jeu infernal ! C'est une exigence impossible où l'on se dit que l'autre nous doit. Personne ne doit à quiconque sauf à soi-même ! On ne peut aller vers l'autre que si on est d’abord allé vers soi ! C'est pas du marchandage ! ce n'est pas un contrat marchand !

Voilà pourquoi je conseille déjà le livre de Thomas BIEN qui est un bon début pour voir, regarder la vie, le monde autrement.
J'ai eu la chance que quelqu'un me montre le chemin, si je peux à mon tour le montrer ...
Il y a aussi un autre auteur mais qui écrit en anglais qui va dans ce sens c'est Eckhart TOLLE , il y en a d'autres encore.

[Merlin111 1]

Merci à toutes et à tous pour vos interventions sur ce post.
Vous êtes formidables !!!!

[AWAL 0]

bel ami a écrit:

Ce que je n'apprécie pas dans les explications de Jacques Salomé c'est que ses analyses laissent à penser qu'il n'y a pas d'autres chemins et que cela donne l'impression de conforter ces besoins comme essentiels ; or tant que l'on reste avec cette méthode et que l'on se persuade que ces besoins sont bien réels on ne peut avancer et on s'enferre encore et encore. Jamais nous ne seront comblés par les autres, jamais reconnus, jamais valorisés, etc. C'est un jeu infernal ! C'est une exigence impossible où l'on se dit que l'autre nous doit. Personne ne doit à quiconque sauf à soi-même ! On ne peut aller vers l'autre que si on est d’abord allé vers soi ! C'est pas du marchandage ! ce n'est pas un contrat marchand !

Je ne pense pas qu'on puisse malgré tout totalement les nier, juste savoir les "utiliser" pour avancer, pour aller vers soi même. Ils ne doivent pas être des besoins impératifs mais juste des outils que l'on décide d'utiliser ou pas. A partir du moment où tu as une certaine connaissance de toi, tu as accompli une grande partie du chemin vers la sérénité...

[Gersende 0]

Merlin a écrit:

J'en connais qui ont la peau qui hurle, de manque de tendresse.. une peau qui se craquelle, qui se fissure....

[Gersende 0]

quel beau post que je n'avais encore vu..
Je vais lire et relire et réécouter encore et encore

[bel ami 0]

Gersende a écrit:

Merlin a écrit:

J'en connais qui ont la peau qui hurle, de manque de tendresse.. une peau qui se craquelle, qui se fissure....

Oui, ça c'est terrible ! Il faut avoir de l'amour et de la compassion pour soi car si on attend en premier cela d'autrui ou des autres et si l'on se persuade (ou que l'on a été persuadé éducation/culture) que l'amour et la compassion ne peuvent venir que de l'extérieur, d'autrui et des autres alors on souffre et on se fait souffrir ; et quand cela ne vient pas alors qu'on espérait alors oui on a la peau qui hurle, qui se fissure, qui se craquelle ! Ne jamais espérer ainsi, c'est déstructurant d'espérer ainsi !
D'ailleurs, combien étant certains de ne pas "valoir" ou encore "mériter" n'arrivent même pas à percevoir ou recevoir quoiqu'offre autrui ! Alors en premier, tout premier, "se valoir" à soi-même," se mériter" à soi-même constituent la base afin de pouvoir recevoir, afin aussi de pouvoir offrir. Et pour "se valoir" à soi-même, "se mériter" à soi-même il nous faut détricoter tous nos concepts, nos formatages inculqués par l'éducation ou au fil de nos expériences, il nous faut relativiser nos émotions et apprendre à penser par nous-même.

[fashion whippet 0]

je n'ai pas lu tous les livres de Salomé mais je suis restée marquée par le premier que j'ai lu ... le tu qui tue .. ce livre parlait de la relation de couple

il expliquait quand dans une relation chacun est responsable de sa moitié ... qui si nous portions chacun un bout d'une écharpe et chacun est responsable de son bout d'écharpe qui fait malgré tout un tout

et il disait que dans toute conversation que nous avions , nous devions parler en je et nous en tu

parler en je cela implique une réflexion, une introspection, se demander ce que l'on ressent, ce qui nous dérange et ensuite nous pouvons le dire clairement et de façon "entendable" pour l'autre personne

et j'avoue qu'en pratiquant cette façon de faire, je me suis découverte, j'ai découvert mon conjoint et nous avons pu avancer en mettant les difficultés à plat sans jamais se crier dessus

il y a aussi la communication non violente qui m'a aidée et l'analyse transactionnelle ... tout cela sont des outils à notre disposition pour nous permettre d'aller à l'essentiel et de vivre des relations harmonieuses ...même si il y a quelques fois des conflits

[Loukoum11 0]

fashion whippet a écrit:

je n'ai pas lu tous les livres de Salomé mais je suis restée marquée par le premier que j'ai lu ... le tu qui tue .. ce livre parlait de la relation de couple

il expliquait quand dans une relation chacun est responsable de sa moitié ... qui si nous portions chacun un bout d'une écharpe et chacun est responsable de son bout d'écharpe qui fait malgré tout un tout

et il disait que dans toute conversation que nous avions , nous devions parler en je et nous en tu

parler en je cela implique une réflexion, une introspection, se demander ce que l'on ressent, ce qui nous dérange et ensuite nous pouvons le dire clairement et de façon "entendable" pour l'autre personne

et j'avoue qu'en pratiquant cette façon de faire, je me suis découverte, j'ai découvert mon conjoint et nous avons pu avancer en mettant les difficultés à plat sans jamais se crier dessus




il y a aussi la communication non violente qui m'a aidée et l'analyse transactionnelle ... tout cela sont des outils à notre disposition pour nous permettre d'aller à l'essentiel et de vivre des relations harmonieuses ...même si il y a quelques fois des conflits

Je rejoins ce qui est dit 'le tu' est agressif le 'je'ouvre la porte au dialogue...permet d'avancer sans se creper le chignon!!

[jumalouet 0]

Je trouve très juste tout ce que dit ce Monsieur.

Ce qui l'est aussi, c'est que sans les autres, nous ne sommes RIEN.

Nous avons avons besoin de nos semblables et ils ont besoin de nous. Pour autant, chacun garde son libre arbitre et son entière liberté.

Mais il me parait irréaliste de penser que nous sommes capables de grandir seuls en humanité.

[Merlin111 1]

à toutes et à tous pour vos interventions très judicieuse
Ce post est un véritable régal

[fashion whippet 0]

jumalouet a écrit:

Je trouve très juste tout ce que dit ce Monsieur.

Ce qui l'est aussi, c'est que sans les autres, nous ne sommes RIEN.

Nous avons avons besoin de nos semblables et ils ont besoin de nous. Pour autant, chacun garde son libre arbitre et son entière liberté.

Mais il me parait irréaliste de penser que nous sommes capables de grandir seuls en humanité.

je suis tout à fait d'accord avec toi ... c'est dans notre relation avec autrui que nous voyons si nous avons progressé, si nous sommes encore dans tel ou tel schéma ... et on avance petit à petit

mais sans les autres nous ne sommes rien car dans notre monde tout est interdépendant et en y regardant de plus près , je pense que chaque choix que nous faisons va modifier la donne que ce soit au niveau de notre environnement ou des gens que nous côtoyons

mis tout cela est passionnant et vivant

[Merlin111 1]

[Gersende 0]

fashion whippet a écrit:

jumalouet a écrit:

Je trouve très juste tout ce que dit ce Monsieur.

Ce qui l'est aussi, c'est que sans les autres, nous ne sommes RIEN.

Nous avons avons besoin de nos semblables et ils ont besoin de nous. Pour autant, chacun garde son libre arbitre et son entière liberté.

Mais il me parait irréaliste de penser que nous sommes capables de grandir seuls en humanité.

je suis tout à fait d'accord avec toi ... c'est dans notre relation avec autrui que nous voyons si nous avons progressé, si nous sommes encore dans tel ou tel schéma ... et on avance petit à petit

mais sans les autres nous ne sommes rien car dans notre monde tout est interdépendant et en y regardant de plus près , je pense que chaque choix que nous faisons va modifier la donne que ce soit au niveau de notre environnement ou des gens que nous côtoyons

mis tout cela est passionnant et vivant

[bel ami 0]

Mais oui AWAL, fashion whippet, Loukoum, jumalouet vos écrits sont fort justes !
Hors, tout de même, la phrase de jumalet suivante : "sans les autres nous ne sommes RIEN."

Déjà concernant l'utilisation du "je" et non du "tu" au sein d'un couple cela fonctionne aussi lors de toute relation humaine (parent/enfant y compris).
"parler en je cela implique une réflexion, une introspection, se demander ce que l'on ressent, ce qui nous dérange et ensuite nous pouvons le dire clairement et de façon "entendable" pour l'autre personne" ainsi que le dit fashion whippet ...
... "parler à l'autre et non parler sur l'autre" comme le dit fort justement Jacques Salomé dans une de ses vidéos.

Concernant les besoins, je ne mets pas du tout en cause les besoins relationnels permettant en effet de grandir en humanité, d'échanger, de partager ! Je ne remets pas en cause le fait que dans le monde tout soit interdépendant et en effet chaque choix que nous faisons, le fait même d'être-soi clairement, modifie notre environnement et ceux que nous côtoyons.

Ce que je remets en cause ce sont les besoins bien spécifiques énoncés par Jacques Salomé et qu'il détermine comme essentiels, ces besoins étant comme "pris en otage" par autrui. C'est un peu se retrouver dans la situation d'un petit enfant qui attend tout de sa maman (ce qui est bien normal car c'est un petit être fragile, incapable de survivre sans l'attention et l'amour, et qui doit se construire petit à petit physiquement et mentalement).
L'humanité (altruisme, bienveillance, compassion, etc.) ne peut s'épanouir qu'avec la maturité. La maturité ne vient réellement que quand on a acquis sa "liberté d'être" et contrebalance l'instinct égoïste de survie (moi contre les autres).
Ne pas rester la bouche ouverte à brailler attendant qu'on (qu'autrui) nous remplisse désespérément d'amour, de reconnaissance, de valorisation et de rêves tel un nourrisson insatiable, colérique, frustré et despote !
Etre réellement adulte, c'est aussi être capable d' "être" sans les autres ce qui ne veut pas dire non plus qu'il faille nier les autres ou ne plus vivre "avec" les autres ! C'est même l'opposé ! C'est parce que l'on "est pleinement" que l'on peut "être avec" ! C'est parce que l'on "est pleinement" que l'on peut être altruiste, bienveillant, avoir de la compassion pour autrui !

On "est" avec les autres car/et on "est" aussi sans les autres ... ce n'est pas on n'est RIEN !

[Merlin111 1]

[AWAL 0]

Sacré travail sur soi que tu décris, Bel Ami. Je pense que bon nombre n'y arrive pas d'où le mal être de la plupart des gens...

[Merlin111 1]

oui exactement cela.

[Dominobonbon 0]

Je ne vois pas la vidéo :(

[bel ami 0]

Ah je vous place une petite réflexion d' Eckhart Tolle :

Esprits lucides, sages et attentifs, vous sentez la joie de l'attention.
Etre attentif c'est sentir votre être au monde (qui est la conscience elle-même) même lorsque vous pensez et êtes engagés dans le quotidien.
C'est une joie de le sentir.
Sans cela, vous confondez votre esprit conditionné avec qui vous êtes.
Jésus aussi a dit cela :
"Et ce que je vous enseigne, je l'enseigne à tous : Soyez attentifs"

[bel ami 0]

Dominobonbon a écrit:

Je ne vois pas la vidéo :(

Je ne sais comment t'aider .... Merlin peut-elle mettre un lien vers la source de la vidéo qu'elle nous a fait partager ?

[bel ami 0]

Ah essaie ça (tu cliques sur la ligne d'écritures) :

[Gersende 0]

bel ami a écrit:

Ah je vous place une petite réflexion d' Eckhart Tolle :

Esprits lucides, sages et attentifs, vous sentez la joie de l'attention.
Etre attentif c'est sentir votre être au monde (qui est la conscience elle-même) même lorsque vous pensez et êtes engagés dans le quotidien.
C'est une joie de le sentir.
Sans cela, vous confondez votre esprit conditionné avec qui vous êtes.
Jésus aussi a dit cela :
"Et ce que je vous enseigne, je l'enseigne à tous : Soyez attentifs"

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Sentez et ressentez la différence