Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Merlin111

LES FRUITS ROUGES : airelle, fraise, cerise, framboise, cassis....

Messages recommandés

AIRELLE

Vaccinium vitis idacea L..
________________________________________________________________

Nom français :airelle, vigne du Mont Ida.
Famille : Ericacées
Partie employée : jeune pousse de printemps, fraîche
Habitat : plante vivace des landes acides, tourbières en voie d’assèchement, moins fréquents que la myrtille commune. Sa présence dénote une certaine dégradation du sol, insuffisamment protégé, pauvre en humus.

Propriétés

L’airelle appartient au genre des myrtilles dont la myrtille commune est proche et certainement intéressante à étudier.
L’airelle est un petit sous-arbrisseau qui de développe sur des sols dégradés, souvent tourbeux, sous forme de plaques fortement enracinées et ramifiées. C’est une espèce vivace, toujours verte, fréquente en montagne. L’airelle est une plante de la lande acide (curieusement, elle facilite l’assimilation du calcium par son action sur le colon), de terrains dégradés et pauvres.
L’airelle est une plante principalement à orientation féminine, qui agit comme remède du vieillissement prématuré dans de nombreux stades de décompensation biologique (agit sur l’hyalinose conjonctive).
Elle est également recommandée dans la ménopause (elle agit comme œstrogène like), comme antispasmodique, dans les bouffées de chaleur, les fibromes utérins, l’hyalinose ovarienne (postménopause), certaines tumeurs bénignes hyalinisées (adénome thyroïdien).
Le macérat de Vaccinium vitis-idacea contribue à éliminer l’acide urique, l’urée, le cholestérol.
Il facilite l’assimilation du calcium et donc est utile dans l’ostéoporose. C’est un désinfectant urinaire efficace. Il désobstrue efficacement les glomérules rénaux, élimine les pierres aux reins (lithiase oxalo-calcique), agit dans les néphrites et sur la prostate.
L’airelle empêche la sclérose des artères et artérioles, et la dégénérescence de la paroi.
Elle possède une action diurétique et est utile dans les cystites récidivantes et comme draineur de la vessie.
Au niveau digestif, le macérat de bourgeon d’airelle est recommandé dans la constipation chronique, les colites spasmodiques (action régulatrice sur la motricité du colon), les diarrhées (surtout post antibiotiques), il constitue un remarquable draineur et désinfectant intestinal.
Au niveau pulmonaire, ce macérat agit sur la fibrose pulmonaire, les suites d’embolies pulmonaires anciennes.
En résumé, le macérat glycériné d’airelle est un remède polyvalent, anti-âge recommandé aux personnes du troisième âge. Il constitue également l’un des remèdes de la polyarthrite évolutive.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Propriétés thérapeutiques du Vaccinium vitis-idacea surculi recentes.

Système circulatoire :

Dégénérescence de la paroi vasculaire - Péricardite virale – Athérosclérose hyaline – Hyalinose artérielle.

Articulation :

Ostéoporose – Facilite l’assimilation du Calcium – Polyarthrite chronique évolutive.

Système digestif :

Constipation – Désinfectant intestinal – Régule le colon – Diarrhée post-antibiotiques – Draineur de l’intestin – Colite spasmodique


Système pulmonaire :

Embolie pulmonaire ancienne – Actif sur les artérioles

Système uro-génital :

Action sur l’ovaire – Fibrome utérin – Sénescence féminine – Draineur de la vessie – Réactive l’ovaire hyalinisé – Désinfectant urinaire – Néphrite – Cystite récidivante – Prostatisme.

Système sanguin

Normalise les phosphatases acides.

Système nerveux

Antispasmodique – Remède de post-ménopause – Ménopause – Bouffée de chaleur.

Peau :

Trouble trophique cutané (dermatomyosite)

Divers :

Adénome thyroïdien – Action diphasique – Gangrène sénile – Gangrène diabétique Remède polyvalent.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
CASSIS

Ribes nigrum L..
________________________________________________________________

Nom français : Cassis, groseillier noir.
Famille : Grossulariacées
Partie employée : bourgeons frais
Habitat : bois humides, adaptés au terres tourbeuses et à l’aulnaie-frênaie. Le cassis est l’un des rares bourgeons obtenus à partir de culture. Les cassissiers sont taillés au printemps.

Propriétés

Les propriétés médicinales du cassis sont déjà connues de Sainte Hidegarde, au XIIème siècle qui, dans son ouvrage sur les Arbres, le mentionne sous le titre « L’arbre aux goutteux ». Nous reprenons ci-dessous le texte intégral de ce passage :

« Ch. LV : L’arbre aux goutteux (le Cassis ?)
Le cassis est tout a fait chaud : sa verdeur et sa verdure et sa sève n’ont pas grande valeur, sauf si on les ajoute à d’autres plantes ou à d’autres condiments, car si on les ajoute à d’autres plantes ou à d’autres condiments, ceux-ci seront bien meilleurs pour la médecine. Grâce à sa moelle, les artères reverdissent, comme les hommes. Et si la moelle de cet arbre a été blessée, il en est affaibli ».
Physia. Le livre des subtilités des créatures divines – Ch.LV

Les remarques de Sainte Hildegarde sont surprenantes car elles confirment certaines données actuelles : notamment le fait que le cassis soit considéré à l’heure actuelle comme un adaptogène et possède un effet synergique sur les autres bourgeons.
Curieusement, Sainte Hildegarde nous indique que le cassis favorise l’action des « autres plantes et autres condiments » qui lui sont associés. Voilà une donnée extrêmement intéressante qui montre toute l’importance des associations de bourgeons et l’utilité du cassis comme « catalyseur », amplificateur thérapeutique, un peu comme l’est un turbo pour un moteur de voiture.
Une autre remarque étonnante concerne la moelle du cassis, partie de la plante qui n’est absolument pas utilisée ni mentionnée dans les ouvrages classiques de phytothérapie. Il s’agit probablement de la partie ligneuse de la plante, constituée par de jeunes rameaux d’un an avec leurs bourgeons, que l’on peut couper en morceaux et faire infuser dans du vin blanc ou cuire en tisane. Curieusement, Sainte Hildegarde ne fait pas mention des fruits. Le terme « verdeur » est proche de celui de « viridité », ces deux termes sont utilisés par Sainte Hildegarde pour décrire l’aspect « énergétique » (non matériel) d’une plante médicinale.
Le fait que la moelle du cassis exerce une action médicinale sur les artères qui « reverdissent » n’est pas mentionné à l’heure actuelle dans les propriétés du bourgeon, bien que ceux-ci agissent comme anti-arthrosique, anti-inflammatoire et éliminent l’acide urique.
Par contre, l’allusion à la verdeur des hommes « qui reverdissent comme les artères » est confirmée en gemmothérapie par l’effet tonique du cassis sur les glandes surrénales et le manque d’ardeur.
Il y a donc là une valorisation possible en herboristerie traditionnelle des jeunes branches de cassis après ébourgeonnage, voire des déchets de taille. Coupées menues, ces parties ligneuses pourraient s’associer par exemple, à l’aubier de tilleul, la racine de patience et la réglisse.
Une enquête ethnobotanique que nous avons effectuée en Alsace nous a permis d’apprendre qu’on utilisait toujours ces branches de cassis, mais préparée en tisane, pour dormir.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
HISTORIQUE THERAPEUTIQUE : « LES TRAITES DU CASSIS »

Le 18ième siècle voit l’apparition de plusieurs ouvrages sur le cassis. Nous possédons des copies de quelques un de ces traités :
Le premier traité est imprimé à Bordeaux en 1724 chez Pierre Albespy et s’intitule « Les propriétés admirables du Cassis qui a la vertu de guérir plusieurs sortes de maux ».
Le deuxième traité est imprimé à Paris en 1753 chez Valleyse et porte le titre de « Propriétés, usages et qualités merveilleuses du Cassis pour l’utilité publique ».
Il s’agit d’un petit opuscule de 8 pages qui condense les ouvrages déjà parus sur le Cassis.
Le troisième traité est imprimé à Rouen en 1768 chez Bonaventure. Il porte le titre de « Traité du Cassis, contenant ses vertus et qualités, sa culture, sa composition, son usage, et les effets merveilleux qu’il produit dans une infinité de Maladies, et de Maux, tant pour les hommes que pour les animaux. » La plupart de ces ouvrages ne sont que des recopiages fréquents à l’époque. Ils mentionnent néanmoins de nombreuses indications thérapeutiques, telles que :

« Antidotes, contrepoison contre toutes sortes de venin, les piqûres d’insectes, les fièvres, la peste, chasse les vers tant des enfants que des grandes personnes, réveille un apoplectique, contre le sommeil léthargique, assoupissement qui précède les vapeurs des femmes, redonne du mouvement à quelques parties du corps qui l’aurait perdue depuis peu par l’abondance de quelques humeurs froides comme celle de la goutte, plante céphalique et cordiale, guérit l’érésipèle, les coupures d’instruments, fortifie l’estomac et en fait cesser la douleur, donne grand appétit, guérit la jaunisse, les pâles couleurs, désopile la rate (contre la dureté de la rate), et le foie, guérit les enflures du visage, de l’estomac, de l’hydropisie.
Il a une vertu particulière de guérir le sable, il dissout les pierres et fait couler la gravelle de la vessie et fait même fondre les pierres.
Il tempère les fougues de la bile, et guérit la colique qu’elle cause.
Il fortifie le cœur et le réjouit, et par ce moyen il abat les vapeurs, fâcheuses de la mélancolie.
En usage externe, il sert à guérir le panaris, les maux de tête.
Il fait sortir la petite vérole, la rougeole et toutes les maladies où il y a du venin. Il prévient les maux de la goutte et purifie merveilleusement le sang.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Extrait bibliographique du premier traité

« On a feulement deffein d’expofer dans cet écrit les Propriétez Admirables du CASSIS, qui a la vertu de guerir plufieurs fortes de maux, fi on fçait en ufer comme il faut, fans que jamais fon usage puiffe faire du mal à ceux qui s’en fervent… » (page 2).
« Des qualités du Cassis.
De tous les Antidotes ou Contrepoifons que les Medecins ont connu jusqu'à l’heure qu’il eft, l’expérience fait voir que le Caffis eft le plus prompt &le plus efficace en fon opération contre toute forte de venin… (page 4).
« Le CASSIS eft une plante également cephalique &cordiale, tenu dans le nez, il purge le cerveau, il le réjouit & le fortifie, empêche de s’enrumer,& préferve du venin qui fe communique par la Contagion… » (page 9)
Le CASSIS eft encore une excellent prefervatif pour guerir le venin le prenant par le nez, lors qu’on eft obligé d’aller dans les maifons infestées, ou de s’aprocher de quelque malade couvert de venin… » (page 12).
« Enfin, on peut à coup feur dans toutes les maladies commencer les remèdes par le cassis, il ne fera jamais mal à perfonne. & on a fujet d’efpérer qu’après tant d’expérience il fera du bien à tout » (page 12).
« S’il y a des bleffures ou piqueures venimeufes des Moucherons, Frelons, Guefpes, il faut faire infufer tant foit peu quelques feuilles feiches dans du vin blanc & après fait feignez la playe appliquer deffus les feuilles ; vous ferez le même avec les boutons & l’écorce du CASSIS, pillée avec du vin blanc, & donné au malade. Si on n’a ni feuille, ni boutons, ni écorfe de Caffis, le Sirop de Caffis, quel venin qu’on ait dans le corps, le tirera, pourvù qu’on en donne une ou deux bonnes cuillèrées au malade… » (page 14).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Extrait bibliographique du deuxième traité

« Un Gentilhomme du Poitou a affuré que les Payfans dans fon Pays le fervent de l’écorce verte du Caffis, pour guérir leurs beftiaux enflés par quelque venin ; ils prennent fur une branche de Caffis, dont ils ont levé l’écorce, la pellicule verte quii fuit, font une incifion à la peau d’un Bœuf, Vache ou Cheval fur le dos, d’environ un pouce de long, & mettent entre cuire & chair un peu de cette pellicule, qu’ils affujétiffent avec un linge en forme de compresse. Ce Topique attire tout le venin, & forme un gros abfcès qui s’écoule par l’incifion, de forte qu’en fix heures l’animal eft guéri ». (page 29)

Extrait bibliographique du troisième traité

« … Nous avons parmi nous un Antidote fouverain & un préfervatif certain contre une infinité de maladies aufquelles l ‘humanité eft fujette, & qui opère des effets qui tiennent du prodige par le peu de temps qu’il demande pour faire éclater fes vertus miraculeuses… C’est une plante céphalique & cordiale, c’eft un élixir qui entretient la fanté, & qui fait que les perfonnes âgées paroiffent plus jeunes qu’elles ne le font ». (page 4-5)
« Les femmes y trouveront un foulagement, & un remède fouverain contre toutes les maladies de leur fexe. Celles qui font en couche, ou en danger pour elle ou pour leur fruit, fentiront une diminution confidérable des douleurs,… »(page 6).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le bourgeons de cassis comme adaptogène

Un adaptogène (terme créé par le professeur russe Brekkman, à propos du ginseng), répond à trois conditions :
- Il est dénué de tout effet iatrogène et peut se donner pendant une longue période.
- Son action est non spécifique : augmentation de la résistance globale de l’organisme.
- Son action est normalisante.

Grâce à son action endocrinienne sur l’activité hypophyso-cortico-surrénale, le cassis régularise le syndrome d’adaptation notamment par la relance de l’activité glucocorticoïde ; Il stimule le métabolisme général, joue un rôle d’immuno-régulateur, exerce une activité anti-dégénératrice et possède un effet synergique sur la thérapeutique principale. Il facilite l’action des remèdes qui lui sont associés.

Le bourgeon de cassis et le système nerveux :

Réputé dans les hypoendocrinies, son action sur l’hypophyse explique notamment le fait que le cassis influence la thermorégularisation de l’organisme puisqu’il augmente la résistance au froid.
Grand remède du manque d’ardeur, de la fatigue, il combat la somnolence.
En raison de son action stimulante sur le cortisol sanguin, il intervient dans le choc anaphylactique comme anti-histaminique.
Certaines migraines chroniques sont solutionnées par la prise de bourgeons de cassis.

Le bourgeon de cassis et le système rénal :

Il exerce une action tonique sur les glandes surrénales, ce qui a pour conséquence d’augmenter le cortisol sanguin, et de lutter contre les fatigues par épuisement surrénalien (« je suis vidé »).
Comme diurétique, il s’agit dans les insuffisances rénales, et présente une activité anti-oedémateuse notamment l’œdème de Quincke.
Le cassis est également recommandé dans les traitements de la prostatite chronique et de la goutte.

Le bourgeon de cassis et les affections cutanées

Puisqu’il intervient dans les chocs anaphylactique, le bourgeons de cassis neutralise l’effet des piqûres d’insectes tant par voie interne (3 gouttes toutes les 20 minutes) qu’externe (quelques gouttes de macérat concentré sur la piqûre).
Il agit par voie interne dans les urticaires aigus et chroniques, l’acné, le psoriasis et les eczémas secs et infectés.
Le bourgeon de cassis et le système circulatoire

Bien connu pour son action anti-inflammatoire, le cassis exerce une action phlébotonique, vasculo-protectrice au niveau sanguin.
Légèrement hypotenseur (en agissant sur le rein, il contrôle l’énergie du cœur), il possède des propriétés vaso-constrictrices sur les capillaires veineux. Il régule la coagulation et est hématogène et donc lutte contre l’anémie.
Considéré comme anti-infectieux, le bourgeons de cassis intervient dans la mononucléose et dans les suites d’antibiothérapie.
Le cassis stimule touts les catabolismes, en particulier celui de l’urée, du cholestérol et de l’acide urique.

Le bourgeon de cassis et le système respiratoire

Il intervient efficacement dans toute manifestation allergique aiguë et, en particulier, les allergies aux médicaments.
Actif dans les états grippaux, il exerce une action dans les bronchites chroniques et l’emphysème/
C’est également un remède important de la sphère ORL, puisqu’il est donné dans les sinusites, rhinopharyngites chroniques et les rhinites allergiques (ex : rhume des foins).

Le bourgeon de cassis et les articulations

Il est considéré comme anti-rhumatismal de premier ordre, en raison de son activité anti-inflammatoire. Il peut remplacer efficacement la cortisone chimique puisqu’il stimule naturellement sa synthèse dans l’organisme.
Le cassis constitue le remède principal des arthroses (gonarthrose, ,coxarthrose et petites articulations).
Il améliore la souplesse des ligaments et des tendons et lutte contre l’ostéoporose tout en contribuant à la consolidation des fractures

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le bourgeon de cassis comme chimio-protecteur

Le cassis permet à l’organisme de lutter contre les effets secondaires de molécules présentant une certaine toxicité, tels que les agents anti-mitotiques : citons le Taxol, le Cis-platyl, le Taxotère, l’Adriamicyne, la Farmorubicine. Le cassis exerce une action de régulation au niveau des organes agressés par ces molécules « toxiques » dont certaines peuvent être piégées dans le sang. On retrouve d’ailleurs cette propriété mentionnée anciennement sous la dénomination « contre-poison ». Ces propriétés anti-iatrogène du cassis au niveau de la chimiothérapie, peuvent se manifester pour toutes molécules étrangères à l’organisme, dont notamment les médicaments de synthèse et leur cortège d’effets secondaires.
Ce bourgeons intervient directement en améliorant le rendement métabolique d’un certain nombre d’organes, ce qui contribue à améliorer leur résistance à l’agression chimique tout en potentialisant l’action de ces mêmes molécules chimiques. Cet effet chimio-protecteur s’explique entre autre par le tropisme rhéologique du cassis. Le cassis est donc tout indiqué pendant et après un traitement de chimiothérapie. Dans son effet chimio-protecteur, il sera utilement associé à Séquoia gigantea.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Propriétés thérapeutiques du Rubes nigrum gemmae.

Système rénal :

Diurétique – Anti-oedémateux – Œdème de Quincke – Goutte – Insuffisance rénale – Prostatite chronique – Tonique des surrénales – Epuisement surrénalien – Augmente le cortisol sanguin – Hypercorticosurrénale.

Système nerveux

Syndrome adynamique aigu – Choc anaphylactique – Hypoendocrinie – Combat la somnolence – Résistance au froid – Migraine chronique – Manque d’ardeur, fatigue.

Système respiratoire :

Rhinite allergiques – Rhino-pharyngites chroniques – Sinusite – Emphysème – Bronchite chronique – Allergies aiguës – Allergies au médicaments – Etats grippaux.

Articulations :
Anti-inflammatoire sur tendons et ligaments – Ostéoporose – Améliore la souplesse des ligaments – Consolide les fractures – Rhumatismes – Arthrose – Gonarthrose, Coxarthrose – Petites articulations.

Système sanguin :

Vasculo protecteur – Constricteur veineux capillaire – Régule la coagulation – Activité vasculo-adaptative – Phlébotonique – Anti-infectieux – Hématogène – Détoxifiant sanguin – Anti-anémique.
Chimioprotecteur et effets secondaires : (vasculaire, ophtalmique, urinaire, utérin, cutané, gastro-intestinal, sphère oto-rhino-laryngologique). Taxol, Gis-platyl, Taxotère, Adriamycine.
Catabolisme de l’acide urique, du cholestérol, de l’urée – Suite d’antibiothérapie – Hypotenseur – Mononucléose – Anti-inflammatoire.

Adaptogène

Régularise le syndrome d’adaptation : activité hypophyso-cortico-surrénalienne.
Relance le syndrome d’adaptation : activité gluco-corticoïde.
Activité anti-dégénératrice – Activité anti-iatrogène – Activité endocrine – Renforce le syndrome d’adaptation : stimule le métabolisme global.

Peau :
Eczéma sec et infecté – Acné – Psoriasis – Piqûre d’insecte – Urticaire aigus et chronique.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LA CERISE

CERASUS VULGARIS

Rosacées

LE FRUIT

Principaux constituants connus : vitamine A (0,40 mg pour 100 gr), vitamine B, C, Minéraux : fer, calcium, phosphore, chlore, soufre, magnésium, sodium, potassium. Oligo-éléments : zinc, cuivre, manganèse, cobalt. Sucre : lévulose

La cerise étant, sauf en ce qui concerne les sucres, un fruit relativement pauvre en principes nutritifs, on peut en permettre un usage copieux. C’est un « trompe la faim », salutaire pour les pléthoriques et les obèses, même diabétique.

Pour les dyspeptiques, les organismes délicats, les vieillards, les enfants, la cerise cuite (compotes, confitures) sera plus indiquée que le fruit cru.

L’huile extraite de l’amande du noyau serait active contre les algies rhumatismales, les verrues, les taches cutanées.

Propriétés :

dépuratif puissant, détoxiquant
reminéralisant
énergétique musculaire et nervin
anti-infectieux
augmente les réactions naturelles de défense
rafraîchissant
sédatif nervin
régulateur hépatique et gastrique
diurétique
antirhumatismal, antiarthritique
laxatif
rajeunissant cellulaire

Indications :

pléthore, artériosclérose, obésité
déminéralisation, retards de croissance
hépatisme
rhumatisme, goutte
arthritisme
lithiases urinaire et biliaire
fermentations intestinales
constipation
prévention du vieillissement.

Mode d’emploi :

Usage interne :
une ou deux journées de cure de cerises, exclusivement, constitue une excellente dépuration organique, tout en favorisant l’élimination des déchets et des toxines. On peut également faire une cure de jus de cerise.

Usage externe :
emplâtres de cerises écrasées sur le front contre les migraines, sur le visage et sur le cour pour soins de la peau. (tonifiant des téguments fatigués).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LA FRAISE

FRAGARIA VESCA

Rosacées

LE FRUIT


Principaux constituants connus : eau : 89,500 ; sels solubles : 1,146 ;
chaux et fer : 0.137 ; substances protéiques : 0,800 ; sucre : 5,800 ; cellulose et graisse : 2,463 ; matière huileuse : 0,152 ; acide salicylique : 0,01 par kilo.

Les sels minéraux : fer, sodium, phosphore, magnésium, potassium, souffre, calcium, silice, iode, brome

Les vitamines : b, c, (60 à 80 mg p.100 g), E, K.

Le sucre de la fraise est du lévulose, ce qui en fait un fruit permis aux diabétiques.

Propriétés :

Usage interne :
nutritif
tonique
reminéralisant
rafraîchissant
diurétique
antigoutteux (éliminateur urique)
hypotenseur
dépuratif, détoxiquant
favorise les défenses naturelles
laxatif
régulateur hépatique, du système nerveux, des glandes endocrines
bactéricide.

Usage externe :
astringent, revitalisant

NB : la fraise peut, pour certains, être indigeste. Elle est déconseillée en cas de dermatoses et peut provoquer de l’urticaire.


Indications :
Usage interne :
asthénie
déminéralisation (tuberculose)
arthritisme, rhumatismes, goutte (Linné)
lithiase urinaire
athérosclérose, pléthore, hypertension (Gley)
auto-intoxication
constipation
hépatisme, lithiase biliaire
tempéraments bilieux et sanguins

Usage externe :
soins du visage.

Mode d’emploi :

Usage interne :
Les fraises doivent être mangées à jeun, à l’apéritif. Pendant la saison, il est recommandé d’en consommer 250 à 500 gr par jour (Fontenelle, qui mourrut centenaire, attribuait sa longévité à sa grande consommation de fraises).
Le suc de la fraise est bactéricide : avec une partie de suc pour 19 de bouillon de culture, le bacille de la typhoïde ne pousse pas. Le bacille d’Eberth, versé dans le suc de fraise dilué au ¼ disparaît en quelques heures. Pour stériliser les fraises, il suffit de les laver et de les faire tremper dans du vin rouge pendant une heure. Le vin lui même peut être consommé sans danger (expérience d’E. Sacquépée).
Contre les oxyures : manger 500 g de fraises, le matin à jeun. Ne rien absorber d’autre jusqu'à midi.
Les feuilles et la racine du fraisier sont également pourvues de propriétés utiles sous formes d’infusions (astringente, antirhumatismales et goutteuse, indiquées en cas d’insuffisance hépatique).

Usage externe :
Entretien de la peau du visage : 1 : écraser le soir au cocher, quelques fraises sur le visage et s’en barbouiller abondamment. Laisser sécher pendant la nuit et laver, le lendemain matin à l’eau de cerfeuil. Repose les traits, s’oppose aux rides et éclaircit le teint.
2 : exprimer le jus de cinq grosses fraises à travers un linge fin et mélanger à un blanc d’œuf battu en neige. Ajouter 20 gouttes d’eau de roses et 10 gouttes de teinture de benjoin. Remuer. Appliquer sur le visage à l’aide d’un pinceau ou d’un tampon de coton. Conserver une heure et laver à l’eau bicarbonatée (15 g de bicarbonate de soude pour 1 litre d’eau).

Cuisine
Recette de la marmelade des quatre fruits : prendre 1 kilo de fraises, 1 kg de cerises, 1 kg de groseilles, 1 kg de framboise et 5 kilos de sucre en poudre. Ebullition à feu doux de cinq à six minutes. Emplir des pots et les couvrir. Les placer dans une étuve ou un four doux pendant trois à quatre heures. Ranger dans un endroit sec.
On peut encore remplacer le sucre par les sucres contenant déjà de la pectine. Cela donne un produit plus au goût du jour, avec un temps de cuisson moins long. Néanmoins, la confiture se conserve au frais lorsque le pot est ouvert. Vu le goût délicieux de cette préparation, elle n’a généralement pas le temps de s’altérer !!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LA FRAMBOISE

RUBUS IDOEUS

Rosacées

LE FRUIT


Principaux constituants connus : Eau : 84,50 ; matières azotées : 1,07 ; matières grasses : 1,12 ; matières extractives = sucre : 4,98 + divers : 5,70 ; cellulose : 3,30 ; cendres : 0,34 (A. Balland), acide citrique, malique, salicylique, fragarine, vitamine C.
Son sucre, le lévulose, fait de la framboise un fruit autorisé aux diabétiques.

Propriétés :

stomachique
tonique
apéritif
dépuratif
laxatif
sudorifique
rafraîchissant


Indications :

asthénie
embarras gastro-intestinaux
dermatoses
arthritisme, rhumatismes, goutte
constipation
insuffisance de la transpiration
affections fébriles
tempéraments bilieux

Mode d’emploi :

Le fruit tel quel. Peu nutritif, il est favorable aux diabétiques, azotémiques, dyspeptiques, rhumatisants (comme groseille, cerise, myrtille).
Le suc de framboise + suc de groseille donnent un sirop que l’on peut couper d’eau, très rafraîchissant dans les pyrexies, rougeoles, scarlatine, embarras gastro- intestinaux, inflammations urinaires, fièvres bilieuses


Cuisine
La macédoine de framboises, fraises et groseilles : sucrée, champagnisée et frappée.
Recette due à Huysmans : beurrer deux fines tranches de pain d’épices, y étendre de la gelée de framboise et appliquer les faces garnies l’une contre l’autre.
Harmonieuse alliance de la pourpre et de la bure….

LES FEUILLES

Les feuilles de framboisier sont douées de propriétés astringentes, diurétiques, emménagogues et laxatives. En Grande Bretagne, on en fait une infusion qu’on donne au moment de l’accouchement.
Pour certains auteurs, l’infusion des feuilles serait favorable aux prostatiques.
Par voie externe, elles peuvent rendre des services en cas d’angine, stomatites et certaines affections oculaires.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LES BOURGEONS

FRAMBOISIER

Rubus Idaeus L..
________________________________________________________________

Nom français : Framboisier.
Famille : Rosacées
Partie employée : jeune pousse fermée, fraîche
Habitat : taillis, coupes et lisières forestières. Le framboisier indique une certaine dégradation du sol riche en matières organiques, mais acide et donc peu minéralisées. On le rencontre jusque dans la forêt de chêne et la hêtraie acidophile. Elle peut être considérée comme plante pionnière améliorant le sol.

Propriétés

Ce sous-arbrisseau de la famille des rosacées est surtout connu du grand public pour ses fruits comestibles. Il se développe sur terrain dégradé riche en matières organiques non dégradées (acides) comme dans les coupes et éclaircies forestières. La phytothérapie traditionnelle utilise les feuilles pour les affections respiratoires. Sa richesse en acide ellagique aurait des propriétés anti-cancéreuses. La gemmothérapie emploie la jeune pousse, avant l’étalement de la première feuille, principalement au niveau du système hormonal féminin. Son action est remarquable dans la sénescence féminine, l’hyalinose ovarienne, les dysménorrhées, les aménorrhées.
Grand régulateur et stimulant de la fonction ovarienne, dont il stimule la sécrétion, à la fois des oestrogènes et de la progestérone, le framboisier agit efficacement dans les retards de règles et l’hypogonadisme féminin à la puberté. C’est un antispasmodique utérin qui sera actif également dans les métrorragies, les hématuries et les règles douloureuses.
Il est recommandé en post-ménopause ou en ménopause précoce, particulièrement dans les ménorragies. Par son action hormonale, le framboisier contribue à diminuer une pilosité excessive chez la femme, propriétés amplifiées par la prise simultanée d’Achemilla vulgaris (progestérone-like).
Il serait intéressant de vérifier si le framboisier présente des propriétés oestrogène-like, ce qui en ferait un complément utile après la ménopause.
Au niveau respiratoire, le framboisier intervient dans les allergies et au niveau circulatoire, dans les athéroscléroses. Il agit dans les états anatomo-pathologiques caractérisés par la fibro-sclérose.
Au niveau du système nerveux, le framboisier exerce une action anti-spasmodique et décontracturante. Il intervient dans les déséquilibres neuro-végétatifs, les dysendocrinies et il agit dans les inflammations chroniques comme par exemple, les entéro-colites.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Propriétés thérapeutiques du Rubus Iddaeus L.surculi recentes.

Système circulatoire :

Athérosclérose

Système digestif :

Entérocolites

Système uro-génital :

Stimule la sécrétion de la progestérone – Dysménorrhée – Règles douloureuses – Aménorrhées – Ménorragie de la ménopause – Hématurie – Régule la fonction ovarienne – Ménorragie de la ménopause - Métrorragies – Hyalinose ovarienne – Post- ménopause précoce – Antispasmodique utérin – Hypogonadisme féminin à la puberté – Pilosité – Sénescence féminine – Stimule la sécrétion d’œstrogène.

Système nerveux

Déséquilibres neuro-végétatifs – Action décontracturante – Dysendocrinie – Antispasmodique – Inflammation chronique..


Système respiratoire :
Allergies

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

Des fraises... jet de fleurs cela me rapelle quelque chose....

Non sans rire, notre alimentation est notre premier médicament

Merci pour ce partage Merlinette

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...