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Merlin111

Comment faire son compost ?

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Pourquoi faire son compost ?

Produire soi-même son compost a plusieurs avantages. D'abord d'ordre écologique, en effet composter permet d'abord de recycler vos déchets organiques, au lieu de les jeter aux ordures classiques, où ils finiraient enterrés ou incinérés (transporter et brûler des produits contenant 80 % d'eau, c'est contribuer inutilement aux émissions de gaz à effet de serre). Aussi, un compost bien fait, à partir de produits non pollués vous donnera un terreau équivalent à un terreau «certifié biologique», d'une qualité supérieure à bien des terreaux du commerce, pour un prix bien moindre.

Le compost remplace très avantageusement les engrais chimiques couteux et polluants, il contient tous les éléments nutritifs dont vos plantes ont besoin. C'est enfin un moyen d'économiser des sacs poubelles puisque vous placerez dans votre cuisine un seau dans lequel vous jetterez les produits que vous irez ensuite mettre au composteur. En outre lors de sa décomposition, il va nourrir de nombreux invertébrés qui sont une source de nourriture appréciable pour les oiseaux et de nombreux animaux. De plus la matière humique ainsi produite améliore beaucoup la capacité de rétention hydrique du sol.

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Que faut il mettre dedans ?

Il faut premièrement noter que plus les éléments mis à composter seront de taille réduite, plus le compostage sera rapide. Ainsi quand on met des coquilles d’œufs par exemple, il est bon de les réduire en miette avant. On peut mettre tous les déchets ménagers (épluchures de fruits et légumes sans pesticides, cendres de cheminée si elles proviennent de bois propres et non traités, etc.) les déchets du jardin (feuilles mortes, mauvaises herbes fauchées), le papier non teinté et les imprimés aux encres biodégradables, (papier journal (aujourd'hui les encres noires sont végétales, huile de soja et noir de carbone, et les encres de couleur ne contiennent plus de métaux lourds toxiques (décret de 1998), papier-craft, essuie-tout, filtre et café)...
Les déchets de viandes et poissons sont à éviter, afin de ne pas attirer les rats, chats et chiens, pour des raisons sanitaires.

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Que ne faut il pas mettre dedans ?

Les végétaux cuits s'ils sont nombreux ou riches en eau, ils se décomposent en anaérobie en dégageant de mauvaises odeurs (il vaut mieux les méthaniser par la production de biogaz en digesteur, mais ceci nécessite une installation plus complexe), les épluchures et déchets crus sont préférables.
Les branches d'arbres trop épaisses sont difficiles à composter, sauf si elles sont passées par un broyeur ou un déchiqueteur. On peut les laisser se décomposer sur le côté où elles finiront par produire un excellent terreau. Si le tas de compost est petit, il est possible que certaines graines de "mauvaises herbes" survivent au processus. On peut brûler ces herbes.
Il va de soi que le compost ne doit pas contenir de plastiques, ni de métaux, ni de substances polluantes (ex : sciures ou copeaux de bois traité ou peint).
Il ne faut pas y mettre des résidus médicaux ou vétérinaires souillés (ex : coton ayant servi à désinfecter une plaie) car ils pourraient entrer en contact avec des animaux susceptibles d'être infectés par ces pathogènes ou de les transporter.
Il est recommandé d'éviter les écorces d'agrumes (orange, citron, pamplemousse) qui contiennent un insecticide naturel (toxique pour de nombreux invertébrés) et qui se décomposent lentement (on peut aussi les couper en petits morceaux qu'on laisse sécher à l'air avant de les intégrer dans le compost).

Les excréments animaux (chiens, chats, volaille) et humains peuvent également être compostés, avec quelques précautions supplémentaires. Le compost doit alors être éloigné de la maison, ne pas pouvoir être inondé, être enclos (inaccessible aux enfants), et les matières à composter (issues de toilettes sèches par exemple) doivent avoir été préalablement enrichies d'une matière organique sèche (la sciure est idéale, des copeaux de bois ou de la paille, peuvent améliorer le compostage de ces matières qui ne dégagent alors pas de mauvaise odeur). S'il y a risque de grippe aviaire ou de maladie transmissible ou que les animaux sont malades, il vaut mieux enterrer les excréments ou prendre conseil auprès des autorités compétentes. Il est conseillé pour des raisons d'hygiène de ne pas utiliser ce compost avant deux ans et de le réserver aux fleurs, arbres et arbustes, et légumes hauts, en évitant les plantes produisant des fruits au sol (ex : fraisiers). Les apports peuvent être protégés des oiseaux en les enfouissant sous une couche de végétaux ou de compost déjà mûr.

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Comment réaliser le compostage ?

Plusieurs techniques sont possibles, à adapter ou choisir selon l'espace disponible et la quantité de déchets à composter :

Le compostage industriel est réalisé sur un socle étanche de manière à pouvoir récupérer les lixiviats en cas de fortes pluies.
Le compostage familial se fait sur le sol, de manière à permettre aux vers de terre de monter dans le compost.

Le plus simple est d'entasser basiquement, si possible à l'abri de la pluie. Il suffit d'arroser le compost pour l'activer, et de le retourner de temps en temps pour l'aérer.
On peut aussi réaliser une cuve de compostage, avec les matériaux dont on dispose (parpaings, bois, bambous, grillage, palettes ... en évitant les traverses de voies ferrées traitées à la créosote ou le bois traité à l'arsenic ou avec d'autres toxiques). Dans tous les cas, il faut bien aérer le compost, éventuellement en enfonçant dans celui ci des tuyaux percés (ou des branchages de taille moyenne). Des cuves ou bacs de compostage sont disponibles dans le commerce, mais il est plus intéressant de la construire soi-même.
Certaines collectivités (parcs naturels régionaux ou Régions (ex Conseil Régional Charente-Poitou en France en 2006) aident à l'achat de composteurs ou en offrent aux habitants qui le demandent).

Il existe également des kits de compostage d'appartement, appelés lombricomposteurs ou vermicomposteurs, qui fonctionnent avec des vers de fumier de type Eisenia Foetida ou Andreï. Ils permettent de recycler les épluchures ou autres déchets verts rapidement et sans odeurs.
Pour que le fonctionnement soit correct, l'utilisateur doit connaître certains principes et les respecter (humidité, température, apports de carbone sous forme de carton, papier journal). En saison chaude ce procédé n'est pas à l’abri d'une invasion de drosophiles, petites mouches à vinaigre, inoffensives mais envahissantes. Quelques précautions simples permettent cependant d'en limiter les risques.
Un lombricomposteur peut rester sans aucun problème plusieurs semaines sans apports pendant les vacances.

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Comment utiliser le compost ?

Compost jeune : de 3 (fin d'été) à 6-8 mois. Il n'est pas décomposé, juste hygiénisé, et il convient en utilisation comme paillage aux pieds des arbres, des haies, il continuera à se décomposer progressivement et protégera les racines de la sécheresse.

Compost intermédiaire : de 6-8 à 9-10 mois. Il est partiellement décomposé, il peut être étalé dans le jardin et/ou enfoui dans la terre par bêchage ou roto-binage. Il apportera les éléments nécessaires aux cultures exigeantes en nutriments (tomates, choux, courges par exemple, ou gazon dépérissant sous les arbres notamment).

Compost complètement décomposé : plus de 9-12 mois. Il est complètement décomposé, il a une structure grumeleuse, étalé dans le jardin, il améliore la qualité de la terre et la nourrit. Vous pouvez aussi l'utiliser pour le rempotage et les semis. ATTENTION ne pas utiliser du compost pur pour le rempotage et les semis (sauf graines de courge), le mélanger à 50% de terre ou terreau avant utilisation.

Les chiffres donnés en mois ci-dessus sont relatifs.

Dans les régions chaudes et non arides, le compostage est plus rapide.
Dans les régions très froides ou très arides (si on ne l'arrose pas), il est ralenti.

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Nous, nous rajoutons du fumier de cheval. Mes chevaux ne mange que de l'herbe non traitée.

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Chez nous, bac de 600 litres, adossé à l'auvent, côté ouest.
Quasiment tous les déchets verts y vont, sauf les feuilles et les brous de noix. Le mulot participe activement à la manoeuvre et venant gaillardement grignoter les restes de fruits et légumes. J'ai renforcé les côtés du bac parce qu'un greyhound bringé venait régulièrement démonter l'installation en cas de fringale intempestive... (voire choper le mulot et venir le déguster sur le canapé du salon)
Je rajoute également les déjections de ces messieurs-dames, en prenant soin de mettre un activateur spécial pour limiter les risques de contamination (listeria plus particulièrement).
J'ai commencé à remplir mon bac en février. Les couches les plus anciennes sont quasiment prêtes à l'emploi

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Chez nous le composteur est au fond du Jardin et on y met un peu de tout , il existe chez un producteur de végètaux chez nous des stages pour faire son compost la taille des abres rosiers ect...... et c'est trés interressant c'est comme cela que je me suis lancée

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