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Tony08

Quelles sont les traditions, les us et coutumes de la fête de Noël dans votre région?

Messages recommandés

Comme bon nombre d'entre vous connaissent mon attachement aux traditions.
Quelles sont les coutumes, la tradition dans votre famille, vos villes, vos villages, votre région et votre pays de la Noël
Cela serait intéressant de savoir comment se prépare Noël, chez vous.
Comment et où passerez vous  la fête de Noël?
Quelle menu aurez vous pour le réveillon  ainsi que le jour de Noël?
Décorez vous particulièrement votre maison pour les fêtes?

Le dialogue est ouvert.
Nous attendons vos nombreuses participations sur ce thème.

Barzoïement vôtre Tony.

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La fin d'année et ses fêtes s'annonçaient par la Saint Nicolas bien sûr, par le recherche de son sapin, par les décorations et la crèche de Noël.
Dans mon village et ma région natale, il y avait à la Sainte Ninon une tradition que les habitants du village ne voulaient pas manquer. Celui qui n'avait pas de cochon à tuer participait au rituel dans la ferme voisine ou dans la famille qui en avait un et pratiquait le rituel.
Il fallait tuer au environ du 15 décembre à la Sante Ninon,tuer le cochon.
                                                    " A la Sainte Ninon,
                                                     tues ton cochon,
                                                     et fumes tes jambons
                                                     qui nourriront toute la maison"
Joseph, le tueur attitré du village allait de fermes en fermes pour sacrifier le fameux animal que l'on avait préalablement nourrit avec de la farine de gland, d'orge d'épluchures de pommes de terres, d'avoine et de l'excédent de lait, de bas beurre ou de petit lait que notre famille et les petit veaux n'avait pas consommé.
Ce jour là , toute la famille était rassemblée dans la cour de la ferme autour du noble animal et nous récitions une petite prière que je n'ai jamais oublié.
                                      "Mon Dieu, merci de m'avoir permis d'engraisser ce cochon
                                       chez qui tout est bon.
                                       Que de sa chaire, nourrisse  les habitants de cette  maison
                                       Préserve nous de la famine.
                                       ainsi que de la vermine.
                                       Pardonne ne nous nos offenses ainsi que toutes nos fautes et bénit ce cochon.
                                       Amen "
Suite dans peu de temps.


Barzoïement vôtre Tony

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Suite de la Sainte Ninon et le cochon.

On brûlait les poils du cochon avec de la paille d'avoine car il est vrai que cela donnait un petit goût très fin à la viande.
Je me souviens qu'il fallait malaxer et triturer avec nos petits doigts le sang dans le pot de grès afin que celui-ci ne coagule pas pour que grand-mère réalise le fameux boudin de Noël aux raisins.
Que c'était chaud et que cela collait à nos petites mains
Il ne fallait pas oublier de laisser tremper dans la mixture du pot en grès, un bâton de noisetier fraîchement coupé par grand-père car, grand-mère disait que cela donnait du goût aux boudins et c'était vrai.

D'autres plats, grâce au sacrifice de ce cochon allaient être réalisé par les doigts de fée de grand-mère pour garnir les tablées de Noël, des fêtes de fin d'année et nous nourrir pendant tout l'hivers Boudins blancs aux raisins et au choux, boudins noirs aux raisins pour les fêtes et aux pommes pour les autres jours, tête pressée ,joues au petits légumes, pieds de cochon en gelée, langue de porc aux noix,aux marrons et à la confiture de groseilles, cervelle aux petits oignons et aux poireaux, filets purs au sirop de Liège et aux prunes, différentes terrines de pâtés, saucisses de campagne et saucissons au noix et noisettes et les jambons qu'il fallait accrocher à une certaine hauteur dans la cheminée afin qu'ils ne brûlent pas et soient parfaitement fumés par le bois de hêtre que l'on brûlait dans cette immense âtre.Que de souvenir précis et délicats que me rappelle les papilles de mon enfance.

Mais avant toutes ces réjouissances gustatives, il fallait pendre la carcasse du cochon dans le saloir 2 à 3 jours afin que la viande refroidisse et soit plus facile à découper.
Surtout la porte de la caverne d'Ali Baba devait toujours resté bien fermée afin que les chats ne se délectent avant nous du divin animal ou d'autres réserves alimentaires bien plus délicieuses les unes que les autres

La cérémonie terminée comme disait grand-père.
Les choses se poursuivaient au chaud, bien assis autour de la grande table en chêne de la cuisine avec les fameux verres "pèket" que grand-père distillait clandestinement et dont je n'ai jamais retrouver le goût si particulier de fruits des bois dont lui seul détenait le secret qui malheureusement ne m'a pas été transmis Du jambon fumé du dernier cochon , le "hoyeux" petit pot en terre cuite ou en grès servant de cendrier où l'on crachait les pépins de prunes au vinaigre et à la cassonade qui servaient comme on appelle aujourd'hui d'amuses gueules.
Souvent plusieurs bocaux y passaient et la fin du jambon aussi en écoutant les dernières histoires du village que racontaient les" grands".
A propos de " pèkèt" je me souviens que dans presque toutes les fermes et maisons du village, on distillait le "pèkèt" qui avait un goût différent car chaque maître de maison détenait son secret bien gardé et c'est par ce mystère et cette science que grand- mère parvenait à retracer le chemin de grand -père quand il partait en" ribotte" disait-elle.

Non, non, nos vieux n'étaient pas des alcooliques c'étaient des braves gens aux mains caleuses qui trimaient comme des bêtes et qui savaient faire la différence entre le travail et l'amusement.
Nos "vieux" étaient de bons vivants qui quand l'occasion se présentait, savaient faire la fête au grand damne des épouses qui souvent mettaient un "halte là" aux libations de leurs joyeux maris à coups de balai ou de pieds au cul.
Elles étaient braves ces épouses tolérantes car elles savaient combien leurs hommes travaillaient dur .
A cette époque à part les fêtes au village, Noël, la nouvelle année, la Sainte Ninon et le Noël des bûcherons, la Saint Eloi et la Saint Hubert et la Saint chasse, il n'y avait guère d'occupations festives pour meubler les moments de détentes.

Comme grand-père disait "Si tu as su boire et t'amuser, maintenant, il faut travailler".
Eh oui mon petit il y a un moment pour chaque choses.
Merci grand-père de m'avoir transmis ces valeurs et cette différence.
Revenons à notre cochon.
Je me suis toujours demandé, comment Joseph ne terminait pas la journée rond comme une queux de pelle avec toutes les fermes et maisons où il se rendait pour tuer le cochon et les nombreux verres de "pèket" qu'il ingurgitait ces jours là.
Et comme d'habitude grand- mère mettait un terme à ce rituel en disant " Allez Jules, les bêtes et la besogne attendent, tu n'entends pas? " et toi Joseph " Si tu continues, tu ne sauras plus abattre les autres cochons du village et on finira par te ramener chez toi en brouette"
Sans un mot des participants la séance était levée et souvent avec un coup dans le casque, chacun reprenait ses occupations et son travail .

Il paraît qu'une année, vu le nombre de cochons à tuer, la Sainte Ninon a duré 4 jours pour sacrifier 48 cochons.
Pauvre Joseph, il devait avoir un foie comme une casserole brûlée après ces jours de libations et d'ablutions.

Quand on tuait le cochon, dans toutes les fermes et maisons du village ainsi que dans la région toute entière, le repas de midi était constituer traditionnellement par du chou rouge aux pommes, de pommes de terre cuites au four et de saucisses au persil et aux oignons.
Le soir pour apaiser les estomacs et les foies surchargés, le menu était composé uniquement de lait écrémé et de pains perdus.

Bien longtemps après,en parlant avec Monsieur Le Curé, le maître d'école, et les "Vieux du village, j'ai essayer de savoir d'où remontait cette coutume, personne ne sait d'où remonte la tradition de la Sainte Ninon et la tuerie du cochon.
Aujourd'hui pour de raisons sanitaires, d'hygiènes et de commodité il ne reste plus que 3 couples de "Vieux" qui perpétueront la tradition , Mathieu et la Mimie, Hyacinte et la Lucie, Pierre et la Marie avec comme tueur attitré Joseph qui toujours vaillant malgré ses 86 ans pratiquera le rituel de Sainte Ninon
Cette année je passerais pour assister et participer à la tuerie du cochon chez Pierre et Marie où je ma ferais une joie d'écouter les vielles anecdotes et histoires du village
La suite au prochain épisode avec la Sainte chasse et le Noël des bûcherons

Barzoïement vôtre TONY.

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La Sainte Chasse.

4 jours avant la Noël , avait lieu traditionnellement dans ma région où j'ai grandit, La Sainte Chasse.
Aujourd'hui grâce au réfrigérateurs et frigos qui permettent de conserver le gibier au frais plus longtemps, cette chasse à toujours lieu avec toujours autant d'effervescence et d'affluence

Comme les gens du village travaillent souvent bien loin de chez eux et qu'ils sont de moins en moins disponibles pour consacrer du temps aux traditions.Comme métro, boulot, dodo oblige et comme les gens de maintenant ne prennent plus le temps de vivre les moments présents comme le faisaient si bien nos Vieux"", depuis les années 70-75 cette chasse à lieu le dimanche précédent Noêl.

Ce dimanche matin là,de bonne heure , alors que la veille, grand -père qui était le garde chasse de Monsieur le Conte et son équipe avaient battu bois et fourrés afin de faire le recensement des nobles animaux de la forêt, tout le village ou presque était rassemblé dans la cour du château, même Monsieur le Curé pour participer à ce fameux événement, la dernière chasse de l'année.
Monsieur le Conte accueillait les convives, échangeait quelques mots avec certains afin que lui aussi puisse se tenir au courant disait il des derniers cancans du village? lui qui vivait dans sa" tour d'ivoire" reculée du patelin

Les chiens étaient vaillants, prêts et donnant de la gorge. Les chevaux de plus riches notables du village scellés, chariots et charrettes attelées, les autres allaient enfourcher leurs vélos et certains même allaient partager une petite place sur la remorque d'un tracteur, le chariot ou la charrette de ceux qui en avaient un moyen de locomotion.
Déjà les premiers balbutiements du co- voiturage????

Mais avant le grand départ il nous fallait écouter le discourt de Monsieur Le Conte qui des hautes marches du parvis du château allait souhaiter la bienvenue et prononcer ses voeux de fin d'année à sa noble assemblée comme il nous appelait ce jours là, pour finir avec les recommandations et le déroulement de la journée tout en offrant le" tchau cafè" ( mélange de pèkèt et de cassonade)

Ensuite, Monsieur le Conte donnait la parole à Monsieur le Curé qui de son goupillon trempé dans l'eau bénite bénissait la foule les chiens et les chevaux pour que cette dernière chasse soit fructueuse et ne soit pas source d' accidents C'était un peu comme la Saint Hubert mais avec du retard par rapport au calendrier.

Assis avec quelques copains entre papa et grand-père qui conduisait la charrette tirée par la brave Fanette, le convoi s'ébranlait de la cour du château vers l'endroit de rendez- vous, c'était le grand départ pour la chasse vers la forêt du" Rond Chêne" domaine et propriété de Monsieur Le Conte.


Suite ce soir car le travail m'appelle et qu'il y a un temps pour chaque choses.

Barzoïement vôtre Tony.

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Suite de la Sainte Chasse.

Que c'était marrant  de voir les chiens suivre sans égarement notre charrette et de voir parler grand-père à ses chiens en disant" allez mes chiens, on y va, on va bientôt arriver, Jarek ici,  dans un instant, ce sera à vous de travailler, allez mes chiens, on y va" .
Grand-père  parlait à ses chiens comme à des grandes personnes
Comme il avait l'art de bouster, de gonfler à bloc ses chiens avant l'effort que la meute allait fournir afin de satisfaire les humains que nous sommes.
Que c'était comique de voir les gens se parler comme si, de rien n'était, oubliant toutes les petites querelles puériles des villageois imbus de leur personne.
Eux qui pendant toute l'année se disputaient pour une clôture mal mise, pour l'accès à une servitude, pour une coupe de bois ratée à la vente annuelle du village ( l'affouage) ,pour l'accès au ruisseau pour abreuver le bétail, pour l'achat ou la location manqué d'un lopin de terre, etc.... pour des queux de cerises comme grand-père disait.
La "trêve de Noël" était bien là.
Chacun avaient oublié ses petits problèmes de voisinages et autres pendant ces périodes de fêtes.
Cela me faisait chaud au coeur de voir ces grandes personnes  capables de pouvoir pardonner pour ces moments magiques de partages, de réunions, de convivialité, d'amitié et de fraternité que nous réservent la période des fêtes de fin d'année.
Arrivé à l'endroit de rendez-vous, au carrefour de "la pierre qui tourne" à l'orée de la forêt du "rond chêne" pour écouter les derniers blas- blas de Monsieur Le Conte et ce que l'on pouvait ou non chasser.
Les équipes de traqueurs étaient constituées, les chasseurs étaient postés, les chiens lâchés donnaient de la voix pour découvrir de la truffe les odeurs et effluves de quelques fraîches laissées de je ne sais quel gibier, la chasse venait de commencer.
La tradition de cette Sainte Chasse voulait que l'on prélève à Dame Nature, 3 gros cervidés, 3 sangliers, 3 petits gibiers à poils et 3 petits gibiers à plumes.
D'après Monsieur Le Curé le chiffre 3 représenterait Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Je n'ai jamais su si cela était vrai, ,car il est vrai que cette tradition était liée à la chrétienté par la bénédiction du Curé mais je crois que c'était surtout un rituel païen que les ancêtres de Monsieur Le Conte avaient mis sur pieds dans les années 1800 pour offrir de l'argent, de la viande et de la nourriture pour Noël aux moins nantis du village.
La Magie de cette tradition est et était que le tableau de chasse constitué  de 12 pièces de gibiers ( comme les 12 apôtres disait Monsieur Le Curé) allaient  être mises aux enchères ou les les plus riches du village allaient surenchérir les uns sur les autres pour venir remplir d'argent le chapeau qui allait être remis  à Monsieur Le Conte après la chasse.
Ensuite les gibiers étaient dépecés et découpés par le fameux Joseph, boucher du village.
Un morceau noble de gibier était offert par Monsieur Le Conte à chaque participants, qui pour certains allait constitué le repas de de réveillon de Noël
Les enfants étaient chargés d'aller offrir quelques très bons petits morceaux de viande aux domiciles des personnes qui pour raison d'âge, de maladies ou de mobilité n'avaient pu participer à cette Saint Chasse
La somme récoltée, produit juteux de la mise aux enchères le jour de la Sainte Chasse allait être partagée pour être distribuée par Monsieur Le Conte et Monsieur Le Curé aux gens nécessiteux du village.
Personne n'a jamais su chez qui allait cette argent, car le Conte et le Curé faisaient cela le soir en cachette de manière à ce que personne ne puisse identifier les quelques vrais malheureux du village.
Le soir après la chasse tous les habitants du village étaient conviés au château pour partager le repas traditionnel offert par le châtelain et préparé par le personnel du château .
C'était toujours le même menu , de la grosse soupe aux pois et aux lardons, du boudin noir aux raisins rissolé, de la purée de pomme de terre, de la compote de pommes à la cannelle accompagné de bière brune "Piedeboeuf"" et de beaucoup de pèkèt pour enfin terminer par un succulent morceau de bûche de Noël, c'est encore à l'heure actuelle le même menu car la tradition persiste encore aujourd'hui
Le souper se terminait souvent par quelques pas de danse lancés par les plus courageux.

Suite ce soir

Barzoïement vôtre TONY.

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Suite et fin de la Sainte Chasse.

Pour moi gamin à l'époque c'était merveilleux de voir les gens partager le casse-croûte de midi pendant la chasse,alors que le jours avant, ils se tapaient dessus.
De voir que l'instance suprême de la région était capable de faire enterrer la hache de guerre entre certaines familles du village , voir de calmer définitivement les disputes et réconcilier certains villageois au sang chaud.
C'est aussi cela la magie de Noël et des traditions.

Pour moi j'ai toujours compris que La Sainte Chasse était et est un tradition, mais surtout un symbole de partage et de pardon, peu importe la couche sociale dont on est issu, de l'argent que l'on a, de la profession que l'on exerce ou des titres de propriétés que l'on détient.

C'est cela que les ancêtres de Monsieur Le Conte ont voulu transmettre me semble-t-il.

Ce qui est dommage c'est qu'aujourd'hui les vrais "Vieux" du village ont disparu en emportant avec eux leurs histoires, leurs coutumes, leurs superstitions, leurs traditions et leurs croyances qui faisaient vivre un village et qui étaient le fondement et le ciment même de la société dans laquelle ils vivaient.

Beaucoup gens du village ayant une brillante carrière, une belle maison et qui gagne bien leur vie ont oublié leurs origines , leurs racines et les traditions souvent païennes mais liées de près ou de loin
à la religion chrétienne par peur de déplaire au Bon Dieu et son Eglise.

Ce qui est bien, c'est que certains nouveaux venus habitant le village dont ils ne sont pas originaires cherchent à savoir et connaître l'HISTOIRE de leur nouveau dortoir.
C'est ainsi que l'école du village qui avait fermé ses portes fautes d'écoliers renaît de ses propres cendres.
J'espère que cela sera comme avant où les enfants du village vont réapprendre à leurs parents à se connaître en venant les rechercher à l'école ou en les conduisant chez tel ou tel condisciple de classe

Ces traditions qui servaient à réunir et rassembler les gens se font de plus en plus rares fautes de participants, car les gens ne se connaissent plus ou de moins en moins , chacun vie dans son coin et ne se soucie guère de son voisin parce que on a pas LE TEMPS DE VOULOIR DE PRENDRE LE TEMPS DE VIVRE ET DE DONNER LES VRAIS VALEURS AUX CHOSES DE LA VIE.

Dimanche le petit-fils de Monsieur Le Conte va perpétuer la tradition de la Sainte Chasse, j'ai réservé ma participation , il paraît que nous seront 25 .
Le soir je mangerais du boudin noir aux raisins un verre de bière brune à la main en écoutant encore le Vieux Joseph qui m'a vu naître, l'âme vivante du village raconter SES HISTOIRES que jamais je ne me lasserais d'écouter .
Dommage que Grand-père n'est plus là pour lui aussi raconter ses HISTOIRES comme lui seul savait raconter.

FIN .

Barzoïement vôtre Tony.

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Merci TONY pour ce récit et ces anecdotes truculentes    
tu devrais écrire un livre ,je trouve que tu excelles dans l'art de narrer des faits     

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Le Noël des bûcherons.

Dans la région qui m'a vu grandir le 22 décembre était la Noël des bûcherons.
Comme la plupart des bûcherons trouvaient plus d'intérrets financiers à couper des sapins de Noël afin d'approvisionner les grandes villes et même d'exporter vers d'autres pays .

Nos hommes, coureurs des bois aux grosses mains caleuses délaissaient les forêts de géants aux pieds d'argile laissant de côte pour 1 gros mois et demi, haches cognées, merlins et tronçonneuses afin de se consacrer entièrement à la coupe, à l'emballage, au débardage et au chargement des sapins de Noêl.

Activité saisonnière chargée d'histoires, de bonne humeur, du travail bien fait d'anecdotes et de traditions hautes en couleur  bien plus lucrative que le métier de la forêt.

La journée pour nos coupeurs de sapins débutait souvent très tôt, car à cette époque, touts  ces hommes de bois au coeur tendre possédaient quelques bêtes à cornes, des cochons, des poules, des canards, des lapins et quelques lopins de terre pour nourrir la famille qui souvent était nombreuse et surtout des chevaux qui pour certains qui n'avaient pas encore de tracteur servaient de  la seule traction animal.
Donc avant de partir vers les plantations de sapins, il fallait nourrir les animaux de la ferme,traire les quelques vaches et harnacher les chevaux, car eux seul pouvaient accéder et débarder en cas de mauvais temps sans démolir la structure du sol de ces sapinières, qui contrairement aux tracteurs s'enlisaient dans la boue par conditions météo plus que médiocres.

Alors que toute la maisonnée dormait encore à point fermé, nos coupeurs habillés chaudement car à cette époque de l'année les matinée chez nous sont déjà très froides pour gagner par une nuit toujours noire la petite auberge de  "Chez Rosa" au petit carrefour de la route de Manhay et de La Baraque Fraîture pour prendre le petit déjeuner la fameuse "fricassée" que préparait avec amour dès 4 heures du matin notre chère Rosa.
C'était le rendez- vous quotidien bien avant le lever du jour et souvent avant le chant du coq de tous les coupeurs de sapins de la région.
Ce repas pantagruélique plus que matinal était  constitué de 4 oeufs , de 4 tranches de lard et de 4 grandes tranches de pain cuit au bois  fait maison garnies de beurre salé et de" sirop de Liège", d'un grand bol de café à volonté et pour finir avec
un "tchau- cafè" le tout pour la somme plus que dérisoire de 6,50 francs de l'époque cela représente la modique somme de 0,16 euro d'aujourd'hui.

Elle les aimait bien ces bûcherons coupeurs de sapins. Comme Rosa disait si bien "il faut bien donner du coeur au ventre et leur caler l'estomac à mes tchous des bois, car il vont travailler comme des bous( boeufs)"
C'était pour certains hommes des bois célibataires leur seconde Maman, qui rapiéçait un pantalon déchiré, recousait un bouton perdu,reprisait les chaussettes trouées par l'ongle mal couper du gros orteil, faisait la lessive, repassait le linge et tricotait même à ses moments perdus écharpes, bonnets et chandails.
Elle préparait aussi le casse-croûte de midi pour certains moins chanceux qui n'avaient pas d' épouse à la maison

La suite ce soir.

Barzoïement vôtre Tony.

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Suite du Noël des bûcherons.

Après une bonne demi- heure de repas plus que matinal, les patrons arrivent pour le briefing de leurs équipes ,pour la distribution des tâches et de l'endroit  de travail.
6 heures du matin sonnent déjà au clocher de l'église du village, annonçant le début d'une dur journée de labeur .
Les coqs des fermes voisines s'agitent à leurs tours en poussant quelques cocoricos  résonnant dans la nuit glaciale  ainsi que les aboiements des chiens des alentours et ROSA de dire
- Allez mes t'chou c'est l'heure, faut y aller
Il est vrai que la brave Rosa au coeur tendre veillait sur ses t'chou mais avait tout de même un petit aire de gendarme sous le duvet de son menton.

Nos coupeurs sans rouspéter  avalaient en vitesse le fond de " jatte" (tasse ou bol) la dernière gorgée de café tiédi tout en se levant de table et se couvrant chaudement en disant
-A t'a l'heure Rosa, tu me marques à l'ardoise.
-Merci, tu es bonne à marier, nous ont va" travailli" (travailler)
Et Rosa de leur réponde
-Allez, c'est ça, les t'chou foutez moi le camps, les sapins ne vous attendront pas,"LI Noyé sairai  vit
la" la Noël serra vite là.
-Bonne à marier, mais pour qui ils se prennent ces gamins là, je supporte déjà mon homme depuis
plus de 34 ans cela me suffit, à mon âge, non mais!!!!!!!!!!!!!!!!

Les hommes ont quitter l'auberge et se séparent pour prendre les chemins vers les différentes sapinières.
A l'arrivée, la première tâche était de recharger copieusement les feux de manière à pouvoir
s'éclairer car à cette heure là ,il fait encore nuit noire et c'est impossible de couper sans voir ce que l'on fait.

IL faut dire qu'a cette époque là, les groupes électrogènes alimentant de gros phares n'existaient pas encore et la seule façon de s'éclairer était la lueur des grands feux ainsi que les lampes tempête.
Il fallait bien prendre garde de ne pas bouter le feu involontairement au précieux chargement destiné aux gens de villes

Donc avant le lever du soleil, le travail consistait à charger  les camions de sapins coupés la veille qui une fois chargés se dirigeront pendant la matinée vers les différents point de ventes de grandes villes. Tous les hommes s'y mettaient ensemble pour charger souvent plus de 10 camions de 500 pièces ou plus avant l'aube, cela dépendait aussi de la taille du camion.
Les transporteurs et acheteurs étaient prudents car plus le camion était gros plus les problèmes d'enlisements étaient grands .

Dans certains cas et par conditions météo difficiles, souvent les coupeurs en cas d' enlisement  devaient laisser tomber le chargement pour tracter  le véhicule  avec les moyens du bords vers un sol plus dur afin  de libérer le charroi  des boues grasses de nos Hautes Ardennes Belges.

Je me rappelle que quand il fallait tirer un camion, les coupeurs faisaient grise mine car comme ils ne chargeaient pas et comme il étaient payés à la pièce, ils ne gagnaient pas d'argent, alors ils choisissait toujours des aires de chargements dont le sol était stable et dur mais malgré cela, la neige , la pluie et le mauvais temps, il y avait souvent des problèmes du à la gadoue.

Une fois le jour levé et les chargements terminés ,les coupeurs gagnaient leurs lignes de sapins et commençaient à couper à la "raquette"( petite scie spécialement conçue pour couper les sapins de Noël) sans arrêt jusque midi.
Tous les coupeurs, débardeurs, emballeurs travaillaient d'arrache pieds car disaient-ils:
- le travail perdu du matin ne se rattrape jamais l'après midi
 ou
- comme on n'est pas sûr du temps, ce qui est coupé n'est plus à faire.

Quand les 12 coups de midi sonnaient au loin à l'église du village, les t'chou arrêtaient le travail pour casser la croûte autour du feu assis sur une grosse bûche de bois chauffée par les braises ardentes du brasier. Que c'était agréable de s'asseoir  sur quelque chose de chaud.
Que mes petites fesses étaient contentes.
Que cela faisait du bien surtout quand on avait le pantalon mouillé et c'était marrant de voir tourner ces hommes sur eux même afin de soit de se réchauffer ou d'essayer de faire sécher les vêtements mouillés tout en discutant souvent la bouche pleine de choses et d'autres.

Le revers de manchette essuyant la bouche,  certains rots et même autre chose..... annonçaient la fin du repas.
Après une courte pause  du temps de midi, les hommes reprenaient sans perdre une minute le travail car les jours sont courts et la nuit tombe vite à cette époque de l'année.

Chacun comptait ses pièces qu'ils notaient soigneusement au crayon gras dans le petit calepin toilé afin de faire à la nuit  tombée bien au chaud dans l'auberge de chez "Rosa" ses comptes qu'ils devaient rendre au patron.
Le nombre de sapins coupés, débardés et emballés devait correspondre au nombre de sapins chargés sur les camions sinon le patron n'était pas content.

Certains qui n'avaient pas de bêtes à nourrir restaient un peu plus tard pour, à la lueur des feux réactivés, achever de préparer la commande du lendemain, ou de charger les petits camions du soir et ceux qui avaient encore de la besogne à la maison rentraient chez "Rosa" pour le rapport du soir disaient-ils.

C'était marrant de voir les patrons assis à des tables différentes et les hommes faisant la file comme devant un confessionnal et d'entendre certains se justifier de la chute de rendement par rapport aux autres jours.
-Aujourd'hui, il a beaucoup neigé et on a perdu du temps
ou
- Il a plu toute la journée patron, on a été moins vite
ou
-On a tiré 4 camions et pendant ce temps là, on a perdu beaucoup de temps
ou bien encore
-Il a fait très froid et on s'est réchauffé souvent devant les feux, etc..................

Alors une fois les comptes terminés et les justificatifs évoqués, le patron versait la "rolle" un et un seul verre de pèkèt.
Les patrons connaissaient bien leurs hommes et les soignaient aux petits oignons de manière à tirer le maximum de rendement de ces bêtes de somme que sont les coupeurs de sapins.

Notre brave Rosa tendait l'oreille grande comme un éléphant d'Afrique afin de noter sur le grand tableau noir accroché derrière le comptoir le score journalier de ses "t'chou" .
Et quand elle n'avait pas bien compris, elle criait au patron:
-"Quibin n'a t'y caupé a jourdu? combien en a-t-il coupé aujourd'hui?
Et le suivant passait à confesse comme disaient les patrons.

Les hommes des bois qui avaient des animaux ne s'attardaient guère en court de route car les ouvrages du soir les attendaient à la petite ferme familiale et la fatigue d'une dur journée les gagnait.

C'était la même routine, la même "fricassée" et les mêmes rituels des comptes de soir tous les jours, samedi dimanche compris  sauf certains jours de traditions et ce jusqu'au 22 décembre date à la quelle la saison de coupe des sapins de Noël était et devait être terminée, et ce 22 décembre après les comptes définitifs et la fameuse paye, commençaient dans l'après midi " Le Noël des Bûcherons"

La suite est pour demain

Barzoïement vôtre Tony

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Voila de biens belles histoires de noel qui mettent un peu d'ambiance
Merci Tony      et bravo pour tes talents de narrateur

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Pour ma part, Noel n'aura plus jamais la même saveur

Nous nous étions promis, avec mes Amis d'enfance, de nous retrouver chaque 24 décembre pour passer cette importante étape dans nos vies

chacun préparait quelque chose pour le repas (selon un thème de base donné par Mo) et aussi chacun mettait son point d'honneur a jouer une saynète, pousser la chansonnette, réciter un poème, faire de la magie, enfin faire l'ambiance quoi

Nous tirions au sort 'les petits papiers" à la Saint Nicolas, pour savoir à qui on devrait faire un cadeau
Ensuite, la liste arrivait
et comme chaque année, le pied du sapin disparaissait sous les rubans et boites de toutes sortes
car bien sur, impossible de résister à offrir "une petite bêtise" pour chacun.

A l'apéro, nous déballions les cadeaux : un tire au sort le cadeau pour un autre et cela continue pendant des heures

Le repas était toujours succulent,

Ensuite les plus vaillants d'entre nous, la bande de Frères, passions nuit blanche, à nous remémorer les souvenirs les plus rigolos, croustillants, tendres, complètement fous ou dangereux. Il faut dire que, dans notre jeune temps nous en avons fait, des vertes et des pas mûres

Nous nous étions promis .... jusqu'au dernier, de nous retrouver chaque année du 24 décembre

Ce fut sans compter avec la vie, qui éloigne, qui sépare, qui tranche,

Monique est toujours la, bon an, mal an et fidèle à elle même

Pascale, victime d'un homme malhonnête, n'aura pas assez de 100 vies pour rembourser les dettes qu'il lui a fait

Renaud nous a quitté depuis longtemps, victime du sida, contracté lors de ses premières vacances

Véronique, qu'on appelle maintenant Dominique a fait un extraordinaire parcours de vie, passant par les flammes, la peur, la chirurgie pour réparer la petite erreur de sexe faite à la naissance. Il s'est marié et a eu deux enfants avec sa femme, ensuite comme pour beaucoup, divorce etc ...

Benoît, on dit toujours en rigolant que c'est celui qui a mal tourné, s'est marié et a fait deux garçons... puis la roue a tourné pour lui aussi....

Et moi, loin de tout le monde. Ils sont tous à Bruxelles.

Alors cette belle bande de Frères ne se réunis plus, mais nous savons que jamais nous ne serons séparés, il reste le téléphone, l'internet et ce lien si particulier, véritable et unique, de coeur à coeur

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en recherchant une recette pour la revue du PDJ, je me suis rapellée aussi la tradition du petit déjeuner du matin de noel
c'était le panettone OBLIGE

j'ai accroché au mur de mon bureau, une photo qui ne me quitte pas, ... je ne sais pas si je vais avoir le courage de vous la scanner

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Merci, Merlin pour ton activité sur ce poste et ton histoire du 24 décembre.
Dommage qu'il n'ai pas plus de réactions de la part des autres forumeurs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Si tu veux une recette traditionnelle locale typique de Noël, j'en ai une succulente.
"Les bouquettes de Noël" de la région de Liège et nos Ardennes belges, faites uniquement pendant la période de Noël.
Farine de sarrasin
Oeufs
Saindoux et du lard très gras
Lait entier.
sel
Des petits raisins secs.
De la levure de bière
Un petit peu de bière blonde triple Piedeboeuf.
De la cassonade.
Du pèkèt
Le fameux sirop de Lège.
et beaucoup d'Amour qui est le secret de la réussite.

Demande les proportions à Catherine
Il existe même un petite récitation en " Wallon" que je connaît et que les enfants récitaient en attendant patiemment les premières "Bouquettes" bien chaudes que leurs mamans cuisaient sur fourneau brûlant de la cuisine.
C'était notre divin régal de nous enfants de l'époque.

Barzoïement vôtre Tony.

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Merci Tony pour ton travail pour bien expliquer. Pour moi c'est trop compliqué pour ecrire les traditions on allemagne. Mon francais est pas assez bien. Désolé  jet de fleurs 

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Le panettone est une brioche typique de Noël. Né à Milan, il est désormais présent dans toute l’Italie et durant toute la période des fêtes de fin d’année. De plus, sa forme caractéristique et son goût unique l’ont rendu célèbre dans le monde entier.

Les ingrédients du panettone sont d’une simplicité extrême, ce qui permet de le réaliser sans trop de difficulté. Cependant, il convient alors de prévoir au moins une journée entière, car la pousse de la pâte demande beaucoup de temps.

L’origine du panettone est liée à plusieurs légendes. Certains affirment que le gâteau serait né grâce à l’amour d’un jeune noble italien pour la fille d’un boulanger. En effet, le jeune homme se serait fait employé par le père de sa belle et aurait réalisé pour elle, et pour la première fois, cette délicieuse brioche sucrée.

Toutefois, selon l’histoire la plus célèbre, la naissance du panettone remonte à un repas de Noël à la cour du duc de Milan, Ludovic Sforza. Lors de ce repas, un panettone préparé par un simple domestique aurait été servi à la place du dessert que le cuisinier du noble milanais avait laissé brûler. Le domestique s’appelant Toni, la brioche pris le nom de panettone (« pan di toni », c’est-à-dire « pain de Toni).

Recette italienne panettone
Difficulté : Elaborée Préparation : 60 MIN. (ou presque) Cuisson : 60 MIN.
Ingrédients pour un panettone d’1,5kg

Farine – 500 g (250g de Manitoba et 250 g de 00)
Lait – 60 ml
Levure de bière – 12 g
Œufs – 4 entiers et 3 jaunes
Sucre – 160 g
Beurre – 160 g
Vanille – 1 gousse
Oranges – confites 40 g
Cédrat – confit 40 g
Citron – 1 zeste
Raisins secs – 120 g
Sel – 5 g
Malt (ou sucre) – 1 petite cuillère

Préparation du panettone

La préparation du panettone prévoit trois phases.

Pour commencer, mettez les raisins secs à tremper dans un peu d’eau, pour les faire ramollir. Dans un saladier, diluez 10 g de levure de bière et une cuillère à café de malt ou de sucre dans 60 ml de lait tiède, puis ajoutez 100 g farine et pétrissez jusqu’à obtention d’une pâte lisse et homogène. Couvrez le saladier avec du film alimentaire et faites lever la pâte à 30°C jusqu’à ce qu’elle double de volume (1h environ).

Ensuite, ajoutez à la pâte 2 œufs entiers, 2 g de levure de bière et 180 g de farine. Pétrissez le tout à la main, puis ajoutez 60 g de sucre, et enfin 60 g de beurre mou. Pétrissez jusqu’à obtention d’une pâte lisse et non collante. Disposez cette pâte dans un saladier, couvrez-la avec du film et, à nouveau, faites-la lever à 30°C jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume, soit deux heures environ.

Enfin, ajoutez à la pâte 2 œufs entiers, 3 jaunes d’œufs et 220 g de farine. Pétrissez pendant au moins 10 minutes, de sorte à ce que la pâte prenne une consistance bien élastique, puis ajoutez 100 g de sucre et 5 g de sel. Lorsque les ingrédients sont bien mélangés, ajoutez 100 g de beurre mou (en deux fois), les fruits confits, le zeste de citron, les raisins secs bien égouttés et la vanille. Comme précédemment, faites lever la pâte à 30°C dans un saladier couvert avec du film jusqu’à ce qu’elle double de volume (au moins 2h).

Beurrez alors un moule à panettone (un cylindre de 18 cm de diamètre et au moins 10 cm de hauteur) et recouvrez-le de papier sulfurisé. Quand la pâte a doublé de volume, repétrissez-la sur un plan de travail légèrement fariné, donnez-lui une forme sphérique et disposez-la dans le moule, surface lisse vers le haut. Couvrez le tout et laissez lever une dernière fois, jusqu’à ce que la pâte atteigne le bord du moule (encore 2h au moins). Lorsque la pâte a atteint le bord du moule, retirez le film et laissez-la s’aérer 10 à 15 minutes, de sorte à ce qu’une fine pellicule plus sèche que le reste de la pâte se forme à la surface. Enfin, formez une croix sur le sommet du panettone à l’aide d’un couteau et posez une noix de beurre en son centre.

Préchauffez le four à 200°C. Posez une plaque sur la partie inférieure du four, sur laquelle vous aurez posé un petit bol d’eau. Enfournez le panettone et faites-le cuire 10 à15 minutes, puis baissez la température à 190°C. Au bout de 10 à 15 minutes, la surface du panettone risque de se colorer. Pour éviter qu’elle ne brûle, baissez alors le four à 180°C et poursuivez la cuisson. En tout, le panettone doit cuire environ 1 heure. Une fois cuit, sortez-le du four, laissez-le refroidir et dégustez !
Conseils

Une fois refroidi, le panettone doit être conservé dans un sachet bien fermé ou dans du film alimentaire, car il a tendance à sécher rapidement. Aussi, nous vous conseillons de le consommer dans les trois jours à suivre.

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Tony tu sais nous faire vivre tes hisoires telle des contes

Chez nous quand j'étais trés petite en Algérie nous n'avions pas de cadeaux à Noel mais des oranges ou des clémentines
en arrivant en France je me souvient d'un super Noel chez mes parents ou tous les cadeaux étaient cachés dans la maison et on devait trouvé par égnimes
Chez mes beaux parents le Noel traditionnel aprés l'ouverture des cadeaux et un bon repas à23h45 nous partions tous à la messe de minuit, un super moment des chants même si mon filleul chantait faux, de bons souvenirs mais beaucoup ne sont plus la et en cette pèriode je pense beaucoup à eux

Nous essayons de continuer les traditions et je suis contente que mes petits enfants réclament de faire NOEL chez nous

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Suite et fin du Noël des Bûcherons.


Le 22 décembre était le dernier demi jour de travail pour nos coupeurs de sapins car la saison était terminée.
Donc après une grasse matinée les braves coureurs des bois se rendaient chez Rosa pour le dernier petit déjeuner des sapins .

Vers 9 heures les hommes se rendaient dans les différentes sapinières afin de faire un dernier rangement, brûler les branches de sapins qui recouvraient le sol par-ci, par-là, nettoyer de brûler le tout dernier sapin qui était sacrifier sur le bûcher car les coupeurs disaient que si on chargeait et vendait le dernier sapin de la saison, cela allait porter malheur tout une année durant à l'équipe et que l'un d'eux ne serrait plus là l'année prochaine.

Il fallait éteindre les feux qui avaient brûlé toute la campagne et recouvrir les cendres de terre pour éviter de propager le feu aux autres sapins restant qui eux aussi allaient attendre un an avant d'être coupé, nettoyer et surtout redonner pour la dernière fois de l'année de la voie ( aiguiser), graisser et l'emballer dans du papiers gras, la " raquette " pour qu'elle ne rouille pas pendant les 10 mois
d'inactivité et qui allait attendre elle aussi patiemment suspendue dans l'atelier au dessus de l'établi la prochaine ouverture du bal des sapins de Noël.

Quand tout ces petits travaux étaient achevés, les hommes en ôtant leurs casquettes saluaient pour la dernière fois de l'année et remerciaient la sapinière de leur avoir donné du travail pour la saison et les outils sur l'épaule, dans la charrette ou sur le devant du tracteur poussaient la chansonnette en traversant le village tout en étant salué par quelques passants qui les applaudissaient tout en leur disant
- Alors el est faite ( alors la saison est finie)
ou
-Ti va oyeu plin de sens, fé atinsion de nin to dispinsé, é n'va nin bure comme une trauille, tuse at famil ( tu va avoir plein de sous, fais attention de ne pas tout dépenser, penses à ta famille)
ou bien
- on s'a apowinti les berwèts sou li d'van( on a apprêté les brouettes sur le trottoir pour vous
ramener quand vous serez saoul et que vous ne saurez plus marcher droit)
ou encore
- etc.....................................................................................................................

Qu'ils étaient fiers nos papas,nos grands-pères, nos coupeurs de sapins, quand ils traversaient le village.
Le sourire jusqu'aux oreilles comme des soldats qui revenaient au quartier général de l'auberge de chez Rosa content de la guerre qu'ils avaient gagné, où les attendaient pour la dernière fois les
patrons afin de faire les derniers mais comptes de la saison et donner les" dringuelles" (récompense pour bon travail en plus de la paye) mais surtout pour savoir qui allait gagner le concours" du meilleur coupeur de sapins" de l'année.

La "dringuelle" était de 100 franc, d'une bouteille de pèket et d'une corde de bûches
de bois ( 2 stères) qui souvent allait servir de troc avec Rosa

Après la dernière confession comme disaient les patrons, c'était à Rosa de prendre la parole.
Elle qui pendant tout la saison de coupe et journellement tenait la comptabilité sur le grand tableau noir du nombre de sapins coupés par ses" t'chou ".
Pendant la proclamation des résultats on entendait les mouches voler dans l'auberge, ensuite c'était la distribution des prix .

Le premier avait droit à une nouvelle " Raquette" fabriquée par le chaudronnier du village, d'un jambon fumé d'Ardennes et d'une bouteille de "grisali" ( baie de cassis macérées dans de l'eau
de vie, d', un pain de 4 livres( 2 kg) un kg de sucre brun ( cassonade)et un kg de sel.
Le dernier avait un balai de sorcière fait de branches de genêt et une bouteilles de " grisali"

Une fois la remise des prix terminée, tant que les esprit étaient encore lucides, c'était le moment de régler à la brave Rosa l' "Ardoise " des petits déjeuners et autres boissons consommées à crédit pendant la saison.
Ensuite c'étaient les tournées générales offertes par les différents patrons et puis c'était le début de la grande fête du Noël des bûcherons, pleine d'histoires, d'anecdotes et de couleurs.

Le photographe du village venait faire une photo du valeureux vainqueur qui après développement allait être affichée au dessus du tableau noir.
Je ma rappelle étant gamin, en avoir compté trente six

En ce jour, seul les bûcherons coupeurs de sapins qui figuraient au tableau donc qui avaient travaillé la saison et qui étaient venus prendre le petit déjeuner chaque matin avaient le droit unique et le privilège de payer leurs verres avec non pas avec de l'argent mais avec une bûche de bois et là encore, notre Rosa tenait encore la comptabilité, il ne fallait pas la rouler, elle veillait au grain

Les brouettes servaient souvent à ramener nos géants qui eux aussi avaient les pieds d'argile grisé par la fatigue et par les nombres verres incalculables de "chouffe" ( bière locale) et de pèkèt ingurgités.

Les épouses venaient après les ouvrages de la ferme féliciter leurs hommes et rechercher les trophées gagnés par leurs maris car comme cela, elles étaient sûr que ces cadeaux gagnés à la sueur de leurs bûcherons rentraient à la maison pour être mis au garde- manger.

C'était le seul jour de l'année où les épouses ne bottaient pas le c.........l de leurs maris qui avaient
trimé comme des bêtes dans le froid , la neige , la pluie.
Elle comprenaient nos mamans, nos grands- mères, elles étaient tout de même gentilles avec leurs ours de maris en ces jours sacrés de coutumes et de traditions.

J'ai été affiché six fois au dessus du tableau noir et les deux derniers coupeurs décorés par Rosa ont été mes deux fils Thomas ( trois fois ) et Nicolas ( une fois) et je suis fier d'eux.

Voilà la coutume de notre village " du Noël des bûcherons" qui malheureusement n'existe plus car
notre veille Rosa aux cheveux devenus blancs est décédée il y a deux ans , que l'auberge a fermé.

Mais malgré cette perte de tradition ou de coutume locale, aujourd'hui on brûle encore le dernier sapin de la saison et on boit encore la "goutte" entre nous les coupeurs de sapins qui par tous les temps avons travaillés dur pour que vous ayez votre sapin à temps et à heure qui viendra trôner dans un coin de votre salon ou à coté de votre cheminée représentant la persistance, le renouveau

Barzoïement vôtre Tony

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Je suis né et élevée loin des terres de mes ancêtres.....
Mes grands pères je n'ai connues , je vais questionner ma maman, peut-être elle pourrait me raconter quelques histoires ....
a +

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Le Noël de pére Noël

C’était un jour à ne pas mettre un Lévrier dehors.

La neige tombait dru depuis de longues heures. Des flocons s’infiltraient sous la porte et le vent passait par les châssis qui n’étaient plus de première jeunesse.

Le Père Noël boutonna sa chemise jusqu’au dernier bouton en faisant une grimace car avec l’âge, son cou s’était quelque peu ratatiné. Il passa un chaud tricot de laine et ajouta par-dessus un gilet qu’il boutonna également. Il enfila des chaussettes bien épaisses et chaussa ses bottes fourrées. Enfin, il se drapa dans son ample manteau de drap rouge et noua soigneusement son écharpe. Il prit sa paire de gants fourrés et pareillement harnaché, il se regarda dans le miroir accroché dans l’entrée.

- " Tout le monde dit que je suis gros, pas étonnant avec autant de couches - je ressemble à un oignon " Au lieu de le faire rire, cette réflexion eut le don de l’agacer un peu plus.
- " Quelle nuit atroce ! Je serais bien mieux confortablement installé près de ma cheminée et buvant un chocolat chaud fumant ... " Là encore, cette pensée le rembrunit un peu plus et son front se plissa.

Le Père Noël sortit de sa maison. Son renne Ferdinand l’attendait depuis de longues minutes. Il avait les naseaux gelés et ses yeux pleuraient. Le froid était si vif que les patins du traîneau ne voulaient pas se décoller du sol. Après une vérification sommaire de tous les paquets, l’équipage se mit en route.

Bien que de fort méchante humeur, le père Noël entonna son cri " Oh, oh, oh ! " et les clochettes se mirent à tintinnabuler. Il s’adressa à Ferdinand :
- " Pourquoi Noël est-il en hiver ? Ce n’est pas un temps pour voyager, il fait si froid, il fait si noir ... Eh ! puis, je ne suis plus de première jeunesse. Il faut changer tout ça. Rien que pour toi, tu risques de te rompre le cou à tout moment. Je crois que je n’ai vraiment pas envie de distribuer mes cadeauxcette année. "

Il avait à peine prononcé cette dernière phrase qu’il arriva à la première maison de sa tournée. Les parois du toit étaient particulièrement abruptes et la glace les avait rendues aussi brillantes qu’un miroir. La cheminée n’était pas très large et Ferdinand se demandait comment le Père Noël allait pouvoir pénétrer à l’intérieur. Timidement, il se hasarda :
- " Si vous ne descendiez pas cette année Père Noël ? "
Le Père Noël lui lança un regard très noir.
- " Mais tu n’y est pas mon pauvre Ferdinand ! Tu ne voudrais pas que je demande que l’on m’ouvre la porte tout de même ... "

Le Père Noël enjamba le rebord et commença à descendre. Il ne put pénétrer que jusqu’à la taille car avec un gilet en plus, le conduit était bien trop étroit pour lui. Il essaya en vain de respirer, de ne pas respirer, de se tirer, de se tordre dans tous les sens ... Rien. Il ne bougea pas d’un millimètre. Déjà des braises atteignaient la semelle de ses bottes. Elles se mirent à roussir en dégageant une épaisse fumée qui le fit tousser. Ferdinand s’approcha et poussa tellement fort que le père Noël et ses cadeauxfurent propulsés vers le bas tels un boulet de canon. Le Père Noël se retrouva dans le salon couché sur le dos au beau milieu des cadeaux. En bougonnant, il remplit les souliers des enfants de tous les présents qu’ils avaient demandés et remonta avec beaucoup d’effort le long du conduit en se disant que l’an prochain Noël devra véritablement être à un autre moment. Arrivé sur le toit près de Ferdinand, il lui dit :
-" L’an prochain, nous avancerons la fête de Noël "
Vaguement inquiet, le renne lui demanda entre deux rafales de neige :
-" Ce sera beaucoup plus tôt ? "
-" En juillet, je pense que ce sera la bonne époque juste au moment où la nuit est si douce, si lumineuse... "

Les mois passèrent bien vite et le mois de juillet pointa son nez. Le Père Noël plus affairé que d’ordinaire ne vit pas les jours passer. Le Père Noël avait fait en six mois le travail qu’il effectue d’ordinaire en une année entière et il n’avait pas pris beaucoup de repos.

Le soir du 24 juillet, il demanda à Ferdinand de sortir le chariot à roues. Il ne pouvait pas utiliser son traîneau puisqu’il n’y avait pas de neige... Il rentra pour se préparer. Tout d’abord, il entreprit de se raser. La barbe, c’est bien l’hiver pour avoir chaud mais l’été, rien de tel qu’un bon rasage de frais. Il enfila un jeans, prit dans son armoire son plus beau tee-shirt et chaussa une paire de sandales en cuir. En passant devant le miroir de l’entrée, il ne put s’empêcher de se trouver très bien. Il était très à la mode, très mince et d’une humeur excellente. C’était pensait-il une excellente idée d’avoir changé la date de la fête de Noël.

Il sortit de sa maison. Son renne Ferdinand l’attendait depuis de longues minutes. Après une vérification sommaire de tous les paquets, l’équipage se mit en route. Le père Noël entonna son cri " Oh, oh, oh ! " Ils arrivèrent sans encombre à la première maison de la tournée. La cheminée était toujours aussi étroite mais il s’y engouffra sans aucun effort. Il se mit bien vite à éternuer à cause de la suie restée dans le conduit et aussi de ses narines qui n’étaient plus protégées par sa moustache. Une fois dans la pièce, il resta très étonné. Rien n’était comme d’habitude. Pas de petits souliers alignés devant la cheminée, pas de sapin de Noël, pas de décoration et surtout pas de petit verre de goutte ni de morceau de bûche de Noël à son intention. La maison était déserte, comme abandonnée. " Mais ce n’est pas possible, pensa le Père Noël, ils n’ont pas pu me faire ça ! à moi ! Ils sont partis en vacances ". Il reprit ses cadeauxet remonta sur le toit où le renne l’attendait.

Il n’était pas en très bonne compagnie, le renne Ferdinand. Des moustiques tournaient tout autour de lui, s’arrêtant de ci, de là pour le piquer un peu. Il n’était pas de très bonne humeur et lorsque le Père Noël apparut, il se mit à se plaindre :
-" L’hiver au moins, il n’y a pas toutes ces bestioles. Regardez comme elles m’ont piqué ! " Son œil était déjà tout enflé et sa queue allait et venait en tous sens pour essayer de les chasser.

Ils firent le tour des maisons mais c’était partout la même chose. Soit, les gens étaient en vacances, soit les enfants ne dormaient pas à cause de la chaleur. Par trois fois, le Père Noël faillit être vu et même la dernière fois, les parents crurent qu’un voleur était entré dans la maison et appelèrent la police. Le Père Noël grimpa sur son chariot à roues et s’enfuit en direction de sa maison. Il allait tellement vite que les cadeauxtombèrent les uns après les autres. Furieux de cette mésaventure, le Père Noël jura qu’on ne l’y reprendrait plus.

Le soir du 24 décembre, il sortit comme d’habitude dans la nuit glacée. Il avait pris ses gants, son gros gilet, sa chemise boutonnée jusqu’au dernier bouton et son ample manteau de drap rouge. Bien qu’il fasse plus froid que d’habitude, le Père Noël n’émit aucune plainte. Le toit de la première maison était toujours aussi pointu et aussi lisse, la cheminée aussi étroite. Il eut bien des difficultés à se laisser glisser jusqu’en bas mais il y parvint. Les petits chaussons étaient alignés devant la cheminée. Un sapin magnifique éclairait la pièce et une multitude de décorations rendaient ce lieu féerique. Il y avait sur la table un petit carton avec écrit en grosses lettres dorées : " POUR LE PERE NOËL " et juste à côté, un belle portion de bûche de Noël et un petit verre de goutte. Il trouva également une lettre tellement gentille qu’en la lisant, il sentit les larmes lui monter aux yeux.

" Mon cher petit papa Noël,
Je sais que je ne suis pas toujours très sage.
Je voulais te dire que tu es formidable.
Que malgré la neige et le froid tu viens toujours à la même date.
Je te fais un gros bisou.
Zoe "

La remontée lui parut facile. La suie n’entra pas dans ses narines car sa moustache avait repoussé Arrivé sur le toit, Ferdinand ne le vit pas arriver. Il fixait une étoile brillante en rêvant...

-" Tu sais, dit-il à son renne, c’est merveilleux un Noël en décembre. Jamais je ne voudrais distribuer mes cadeauxà un autre moment." Et comme pour lui dire qu’il avait raison, toutes les cloches des environs se mirent à carillonner et une étoile filante passa au-dessus de la cheminée étroite.

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Merci Merlin pour cette magnifique histoire de Noël.
Je crois que malgré notre âge d'adulte sommeille encore au fond de chacun une âme d'enfants et c'est cela en cette période qui est magique et mystérieux.

Barzoëment vôtre Tony

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Petits compléments d'informations au sujet du "Noël des bûcherons".

Aujourd'hui les journées commencent tout aussi tôt vers 5 heures du matin. pour se terminer vers 21 ou 22 heures grâce aux groupes électrogènes et aux phares puissants qui nous permettent de travailler la nuit

On ne coupe plus les sapins de Noël à la "raquette" mais à la débroussailleuse et que toute l'exploitation est presque entièrement mécanisée débardage, emballage sous filets, manutentions et les chargements par contre la coupe reste encore manuelle.

Un homme bien habitué coupe souvent plus de 1000 à 2000 pièces par jour cela dépend de la taille des sapins, c'est le double voir le triple voir le quadruple de coupeurs  d'il y a 40 ou 50 ans et gagne + ou moins entre 15 et 22 euros de l'heure cela dépend du poste que l'on occupe.
Les coupeurs ont toujours gagnés plus car le travail est dur, lourd et fatiguant

La saison commence vers la fin octobre et la Belgique produit pas loin de 2.5 millions à 3,5 millions de sapins de Noël dont plus de 80% sont exportés jusque même l'Afrique et le Moyen Orient.
La Belgique est le 4 ème pays européens producteurs de sapins de Noël devant l'Allemagne, la France et  la Pologne
La coupe des sapins restent toujours une activité très lucrative pour beaucoup de saisonniers qui sont bien payés mais on ne trouve plus facilement de gens courageux assez pour ce genre d'activité
La saison se termine toujours aux environs du 20 ou  22 décembre.
On fait toujours des concours entre nous à celui qui coupera le plus de sapins.
Cette activité saisonnière reste toujours chargée d'anecdotes et d'histoires et les équipes se rassemblent toujours autour d'un feu pendant le temps de midi car on travaille par touts les temps.
Je suis heureux d'avoir communiquer le virus des sapins de Noël à mes 2 fils qui ont repris le flambeau,
dommage que Rosa n'est plus là pour les  chouchouter ses 2 " t'chou à Tony' elle qui les aimait tant et qui les a si peu connu.


Barzoëment vôtre Tony

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heureusement qu'il nous reste encore cela
Notre ame d'enfant il n'y a personne qui pourra nous la voler

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La joie et la beauté déployée en cette saison sont d'excellentes raisons
d'offrir des voeux chaleureux aux êtres merveilleux que l'on côtoie!


Puisse ce Noël accomplir les plus beaux désirs, revêtir toutes les couleurs du vrai bonheur
et vous accompagner de cette belle énergie tout le long de cette année 2014

Joyeux Noël & Bonne année

Merlin Khouli,Minka et Djinoût

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Dernier complément d'informations sur le "Noël des bûcherons.

Entre Noël et la nouvelle année, les bûcherons ne vont plus dans la forêt, car cela porte malheur pour tout l'année à venir et de plus, un grave accident surviendra disait la tradition.

Par contre le soir de Noël donc la nuit du réveillon avant minuit, il faut mettre dans une assiette bien exposée, quelques pièces de monnaie que l'on gardera précieusement toute l'année au fond de son porte-monnaie en prenant garde de ne pas les mélanger avec d'autres pièces et surtout ne les dépenser qu'après le Noël suivant, une tranche de pain que l'on conservera aussi soigneusement jusqu'au Noël suivant, ainsi qu'une bûche de bois de chêne que l'on brûlera au prochain réveillon de Noël avant minuit.

Les pièces représentent un signe d'argent pendant toute l'année.
Le pain va nous empêcher d'avoir faim jusqu'au prochain réveillon de Noël
La bûche de chêne nous donnera de la chaleur et nous préservera du froid un an durant.


Chez mes Grand parents il y avait une coutume bien particulière.
Pour le réveillon, Grand-mère dressait toujours une place en plus que le nombre de convives prévus.
Cette coutume familiale remonte à la guerre de 45 où le soir du réveillon un soldat américain est venu frapper à la porte à l'improviste pour offrir du café, du thé, du chocolat, des oranges et des cigarettes. La guerre finie ce soldat a toujours envoyé une carte postal pour présenter ses voeux pour Noël et ce jusqu'à son décès en 1976.
Depuis ce réveillon là, Grand- Mère à toujours ajouter un couvert, même si la place restait vide, mais elle disait toujours:
- " on ne sait jamais que quelqu'un viendrait sans prévenir et quand il y en a pour 6, il y en a pour 7 "


Barzoïement vôtre Tony.

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