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Duvallon

PEAU. Principales dermatoses :1) dues aux allergies puis 2) diverses maladies de peau

Messages recommandés

1)

Tout d'abord un exemple vécu de problème de peau : la démodécie





QU'EST CE QUE LA DEMODECIE ? A QUOI EST-ELLE DUE ?
La démodécie est une maladie de peau touchant le chien, qui est due à l'infestation des follicules pileux par un parasite. Ce parasite est un acarien microscopique, appelé Demodex canis. Celui-ci a une forme particulière allongée (forme en cigare).

Cette maladie touche principalement les jeunes chiens, qui sont contaminés, pendant les premiers mois de leur vie, par contact avec la mère lors de l'allaitement (les chiots nouveaux-nés ne sont en effet pas infestés).
Beaucoup de chiens sont infestés par ce parasite sans exprimer de signes cliniques. Il existe en effet 85% de chiens porteurs sains de ce parasite. Seuls quelques chiens porteurs expriment des signes cliniques : ceci est dû au fait que ces chiens ont un système immunitaire peu performant ou déficient. La maladie survient alors chez des chiots qui ont entre trois et douze mois.

Il arrive toutefois que des chiens âgés expriment la maladie soit à la suite d'une immunodéficience, soit secondairement à une autre maladie (dysendocrinie, atteinte tumorale).

Enfin, certaines races sont prédisposées à cette maladie : Shar-peï, Beagle, Boxer, Westie, Scottish terrier, Teckel, Chow-Chow, Colley, Dalmatien, Dogue Allemand, Berger Allemand et Braque de Weimar.


LES SYMPTOMES DE LA MALADIE :
Les lésions dermatologiques principales lors de démodécie sont des pertes de poils circonscrites ou étendues. On observe aussi souvent des squames (pellicules). Parfois, la démodécie est compliquée par l'apparition d'une surinfection bactérienne de la peau (on parle alors de pyodémodécie) ou par une réaction inflammatoire cutanée importante.


IL EXISTE PLUSIEURS FORMES DE DEMODECIE :
La démodécie sèche :
Celle-ci se divise elle-même en une forme localisée (lésions sur les membres, au niveau des espaces inter-digités notamment, et sur la face, principalement autour des yeux) et une forme disséminée (dépilations diffuses, séborrhée, forte odeur cutanée…). En général, on n'observe pas de démangeaisons.

La démodécie suppurée ou pyodémodécie :
Cette forme grave survient lorsque la démodécie sèche se complique d'une infection cutanée bactérienne très importante. On note alors la présence d'une pyodermite profonde, ayant pour origine principale une infection par des staphylocoques. La peau devient suintante et se couvre de croûtes. On observe aussi des démangeaisons importantes et une hyperkératose. Il arrive que la maladie soit tellement grave qu'elle se répercute sur l'état général de l'animal. Le chien devient alors abattu, amaigri et déshydraté. Parfois, la mort survient.


LE DIAGNOSTIC DE LA DEMODECIE :
Celui-ci est assez simple. Il repose, en effet, sur la réalisation de raclages cutanés au niveau des lésions (on prélève un peu de peau en raclant celle-ci jusqu'aux follicules pileux, avec une lame de scalpel par exemple) et sur l'observation au microscope du parasite. Le parasite est aussi visible sur des biopsies cutanées.


LE TRAITEMENT DE LA DEMODECIE :
Le traitement peut être réalisé de diverses façons :
Pour se débarrasser complètement du parasite, il faut soit donner des comprimés actifs contre le Demodex, soit réaliser des bains acaricides détruisant le Demodex (avec une lotion à diluer dans de l'eau). Les bains doivent être donnés une fois tous les quinze jours jusqu'à la guérison. Il est recommandé de porter des gants lors des applications.

Quel que soit le type de traitement effectué, la durée de celui-ci est toujours très longue. En effet, il faut compter entre 2 et 4 mois pour obtenir une guérison complète.
Un contrôle régulier devra être réalisé en effectuant des raclages cutanés. Le traitement pourra être arrêté si on n'observe plus de parasites sur deux raclages réalisés à une semaine d'intervalle. De plus, des contrôles réguliers devront être effectués dans les mois qui suivent l'arrêt du traitement afin de vérifier que la guérison est bien complète.

Les récidives sont peu fréquentes (10% des cas). Il faut alors traiter à nouveau. Les chiennes en chaleurs ou gestantes peuvent présenter une récidive. Il convient de toutes façons de les retirer de la reproduction pour éviter qu'elles ne transmettent le parasite aux chiots.

En cas de forte infection cutanée lors de pyodémodécie, il faut réaliser une antibiothérapie par voie générale (si possible après avoir effectué un antibiogramme : recherche des bactéries et des antibiotiques auxquels elles sont sensibles).

Source : Wanimo.com

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study


Et maintenant plus généralement :

les chiens qui présentent des pbs de peau :

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Les allergies
Les chiens peuvent être victimes d’allergies, tout comme les humains.


L’incidence des allergies chez les animaux de compagnie semble augmenter, tout comme chez les humains. Les personnes allergiques vont, le plus souvent, éternuer, avoir une respiration sifflante ou même souffrir de graves problèmes respiratoires;

chez les animaux de compagnie, les réactions allergiques sont caractérisées par des problèmes de peau, exacerbés par leurs principaux symptômes : la démangeaison et le grattage.

Les allergies des chiens se classent en trois catégories principales :
- la dermatite par allergie aux piqûres de puces,
- l’atopie
- et l’allergie alimentaire.

De nombreux animaux de compagnie peuvent souffrir d’une ou de plusieurs allergies.





Allergie alimentaire

Qu’est-ce qu’une allergie alimentaire et quels en sont les symptômes ?
L’allergie alimentaire est une réaction allergique à un ou à plusieurs ingrédients de la nourriture de l’animal. Les allergènes les plus fréquents sont les produits à base de lait et de bœuf, les céréales (blé, maïs, soja), le poulet et les œufs. La cause exacte de l’allergie alimentaire n’est pas connue. Il est possible qu’un changement dans le système immunitaire de l’animal soit la raison pour laquelle certains ingrédients sont perçus comme des « étrangers », ce qui déclenche des processus inflammatoires pour combattre le présumé « intrus ».

Les symptômes les plus fréquents de l’allergie alimentaire sont la démangeaison, le léchage ou le mordillement. L’otite externe (infection de l’oreille) ainsi que certains problèmes de peau sont aussi couramment associés à une allergie alimentaire. Certains animaux de compagnie peuvent également souffrir de diarrhée ou d’autres problèmes digestifs. Les symptômes peuvent apparaître à tout âge, que l’animal ait adopté depuis peu une nouvelle alimentation ou qu’il mange la même chose depuis plusieurs années.

Comment diagnostiquer une allergie alimentaire ?
La seule façon efficace de diagnostiquer une allergie alimentaire est de soumettre l’animal à un régime « hypoallergénique » ou « d’exclusion », pour au moins 8 à 12 semaines. Ce type de régime alimentaire comprend des ingrédients auxquels l’animal n’a jamais été exposé. Les sources de protéines étant la principale cause des allergies, les régimes d’exclusion comprennent des protéines — le plus souvent de gibier, de poisson ou de canard — que l’on ne trouve pas normalement dans la nourriture des animaux de compagnie. Un régime d’exclusion peut se composer d’aliments préparés à la maison ou de produits commerciaux hypoallergéniques. Demandez à votre vétérinaire ce qu’il recommande.

Après avoir suivi le régime d’exclusion pendant la période recommandée, votre animal de compagnie devrait voir ses symptômes d’allergie s’atténuer considérablement s’il n’est pas allergique aux nouveaux ingrédients. Afin d’identifier tous les allergènes alimentaires, ajoutez un seul type de protéine à la fois, pendant 1 à 2 semaines, et vérifiez si les symptômes réapparaissent ou s’aggravent. Si tel est le cas, retirez du régime alimentaire l’ingrédient en cause. Consultez votre vétérinaire pour connaître la bonne marche à suivre.

Comment traiter une allergie alimentaire ?
La meilleure façon de traiter l’allergie alimentaire de votre animal de compagnie est de surveiller attentivement ce qu’il mange, afin d’éviter une rechute. Dans de rares cas, le vétérinaire peut également prescrire des antihistaminiques et des stéroïdes.




Dermatite par allergie aux piqûres de puces


Qu’est-ce que la dermatite par allergie aux piqûres de puces et quels en sont les symptômes ?
La dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP), appelée également « allergie aux piqûres de puces », est une maladie de la peau causée par une réaction allergique à la salive de puce. Une seule piqûre de puce peut déclencher les démangeaisons intenses qui caractérisent cette affection. Les chiens atteints de DAPP se mâchouillent et se mordent le dos, les pattes arrières, le ventre ou la queue, ce qui occasionne la plupart du temps une chute des poils. La DAPP est souvent la cause d’une dermatite pyotraumatique (hot spot), c’est-à-dire d’infections localisées de la peau. Vous pouvez trouver des puces et des excréments de puces (qui ressemblent à des points noirs) sur votre animal de compagnie, quoique de nombreux chiens atteints de DAPP ont très peu de puces, car ils se lèchent et se mordillent constamment.

Comment diagnostiquer la dermatite par allergie aux piqûres de puces ?
Le vétérinaire recherche les signes habituels (grattage, lésions de la peau, présence de puces ou d’excréments de puces). Il peut également prescrire un test cutané ou par injection intradermique, car les symptômes de la DAPP peuvent ressembler à ceux d’autres affections, y compris des infestations par parasites externes (acariens, poux), des infections et d’autres allergies causant d’intenses démangeaisons.

Comment traiter la dermatite par allergie aux piqûres de puces ?
La meilleure façon de traiter la DAPP est d’éviter que votre animal de compagnie soit envahi par des puces. Il existe de nombreux insecticides et régulateurs de croissance d'insectes qui éliminent les infestations de puces. Le vétérinaire peut vous recommander le produit qui conviendra à votre animal. L’usage quotidien de l’aspirateur et le nettoyage fréquent de l’endroit où se couche votre animal peuvent également réduire la population de puces de la maison.

Pour briser le cycle « démangeaisons – grattage » qui engendre des infections de la peau, le vétérinaire peut prescrire des stéroïdes, des antihistaminiques et des acides gras essentiels qui soulageront l’irritation. Des bains à l’eau tiède ainsi que des shampooings et des revitalisants anti-démangeaisons peuvent également être utiles.

Ce qu’il est important de comprendre, c’est qu’il n’existe pas de remède pour la DAPP : votre animal de compagnie sera toujours allergique aux piqûres de puces et vous devrez continuellement être sur vos gardes afin d’éviter des problèmes supplémentaires.



Atopie
Qu’est-ce que l’atopie et quels en sont les symptômes ?


L’atopie est une réaction allergique à des substances en suspension dans l’air comme le pollen, les moisissures, les acariens de la poussière et les squames animales (fragments de peau ou de poils).
Ce type d’allergie est plus courant chez les chiens, mais certains chats en sont également atteints. L’incidence de l’atopie dépend autant de la prédisposition génétique de l’animal que de l’exposition à l’allergène même. (Un allergène est l’agent qui cause la réaction allergique.)
Les Terriers, les Setters, les Retrievers, les Dalmatiens et les Shar-Pei chinois sont les races de chiens les plus prédisposées à l’atopie.

Le principal symptôme de l’atopie demeure la démangeaison, généralement de la tête, des pieds, de la partie inférieure du thorax et du ventre. Selon l’agent en cause, cette allergie peut être saisonnière (si elle est due au pollen) ou durer toute l'année (si elle est due aux moisissures, aux acariens de la poussière et aux squames). La dermatite pyotraumatique, d’autres infections de la peau et des troubles d’oreilles peuvent également survenir. Un animal qui se gratte souvent en raison d’une irritation chronique peut perdre des poils. Ces symptômes peuvent survenir entre l’âge de 4 mois et 7 ans, mais on les détecte généralement entre l’âge de 1 et 3 ans.

Comment diagnostiquer l’atopie ?
Pour confirmer le diagnostic d’atopie, on procède par élimination. D’autres causes de démangeaisons, telles que les puces, les acariens, les poux, les infections causées par des bactéries et des levures ainsi que les allergies alimentaires doivent être exclus en premier. Le vétérinaire vous demandera un historique détaillé des problèmes de démangeaison de votre animal de compagnie.

Des tests cutanés et sérologiques (sanguins) peuvent alors être effectués pour détecter différents allergènes, afin de définir la cause exacte du problème.

Comment traiter l’atopie ?
L’atopie est une maladie chronique pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif.
Cependant, il y a de nombreuses façons de prendre en charge ce problème :
Utiliser des traitements anti-démangeaisons tels que des médica ments ainsi que des shampooings et revitalisants médicamentés.
Dans la mesure du possible, supprimer la source de l’allergie de l’environnement de l’animal.
L’immunothérapie (désensibilisation) : on donne une série
d’injections afin d’habituer graduellement l’organisme de l’animal aux allergènes qui causent le problème. Quoique l’efficacité de ce traitement soit variable, il offre un certain soulagement à environ 75 % des animaux de compagnie atopiques.
Si les symptômes d’atopie sont plutôt légers (par exemple, des démangeaisons sporadiques pendant la saison du pollen), vous pouvez mettre à l’animal des colliers de style élisabéthain, des t-shirts et des chaussettes afin de réduire l’irritation et de l’empêcher de se gratter ou de se mordre.

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lu sur http://www.infovet.ca/ilejesus/showPage.do?itemId=2553

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-Lu sur http://www.medisite.fr/medisite/Dermatologie-des-carnivores.html


LES PROBLEMES DE PEAU :






1. Dermatoses Bactériennes : Les Pyodermites

1.1. Définition
Les pyodermites sont des infections bactériennes pyogènes de la peau. Elles apparaissent à la faveur d’une rupture de l’équilibre écologique cutané provoqué par un défaut d’entretien, un excès de corticoïdes, une dermatose sous-jacente (gale, démodécie, D.A.P.P., atopie) ou encore secondaire à une maladie générale sous-jacente.

1.2. Ecologie cutanée
La peau normale est occupée par un écosystème cutané équilibré évitant une colonisation par des germes envahisseurs.

1.3. Etiologie (origine)
La flore pathogène est principalement représentée par Staphylococcus intermedius (70 à 80 % des cas), puis viennent Proteus, Pseudomonas, E. Coli.

1.4. Classification
Les pyodermites superficielles intéressent uniquement l’épiderme et le follicule pileux (pas de cicatrices). - intertrigo - impétigo - folliculite
Les pyodermites profondes se traduisent par la rupture de la membrane basale et du follicule pileux. On note un envahissement du derme, un pus sagneux, une altération de l’état général du patient. - Furonculose - Cellulite
Les pseudo pyodermites - Dermatites pyotraumatiques (Hot spot).

1.5. Tableau clinique - Traitement
1.5.1. Intertrigo : pyodermite des plis de la peau
Les frottements, une mauvaise aération associés à un environnement chaud et humide favorisent la prolifération bactérienne.
Les manifestations cliniques se traduisent par des lésions érythémateuses, exsudatives, nauséabondes et prurigineuses.
Localisation - Pyodermite des plis labiaux (Cocker, Setter, Berger allemand, Epagneul), - Pyodermite des plis de la face chez les races brachycéphales (qui ont la face "écrasée" tels le Pékinois ou le Bull-dog), - Pyodermite des plis du corps (Shar-peï).
Traitement - Palliatif : antiseptiques locaux - Curatif : chirurgie des plis.

1.5.2. Impétigo : dermatite pustuleuse juvénile
C’est la pyodermite du chiot caractérisée par des micro-abcès sous-cornés ou folliculaires.
L’impétigo est fréquent mais bénin chez les chiots de 2 à 12 mois.
Localisation - Région abdominale glabre et face interne des cuisses et des ars.
Traitement - Shampooings antiseptiques associés à une antibiothérapie par voie générale pendant 3 semaines.

1.5.3. La folliculite
Définition
Infection bactérienne localisée au niveau des follicules pileux.
Cette définition simple cache en réalité un diagnostic difficile car il existe un grand polymorphisme des manifestations cliniques : pustules, croûtes, dépilations en mouchetures, collerettes épidermiques, prurit variable... Il faut particulièrement faire attention aux causes sous-jacentes (parasites, teignes, hypersensibilité, troubles hormonaux).
Traitement
Shampooing antiseptique et antibiothérapie par voie générale au moins pendant 3 semaines.

1.5.4. La furonculose
Définition
Complication de folliculite par rupture de la paroi du follicule pileux avec extension de l’infection au derme. Présence manifeste de pus.
Toujours penser aux causes sous-jacentes.
Localisation
- Acné canine : menton et babines chez les jeunes chiens, - Folliculite des points de pression : coudes, - Pyodermites inter digitées : extrémités des pattes gonflées avec léchage et écoulement de pus.
Les facteurs sous-jacents sont très nombreux : atopie, Maladie AUTO-IMMUNE (M.A.I.), parasites, facteurs psychogènes.
Traitement
Bains antiseptiques et antibiothérapie par voie générale prolongée (au moins 6 à 8 semaines).

1.5.5. Les cellulites
Définition
Pyodermite profonde avec inflammation suppurée diffuse (extension d’une furonculose). ex : cellulite du Berger allemand
Traitement
Bains antiseptiques et antibiothérapie par voie générale à long terme (2, 3 voire 6 mois).

1.5.6. Les pseudo pyodermites
Définition
- Dermite pyotraumatiques (Hot spot) très fréquente, surtout en été. - Etiologie inconnue. - Cycle vicieux infernal : prurit/grattage... - Lésions circonscrites, alopéciques, érythémateuses, suintantes, d’apparition brutale.
Traitement - Antiseptiques locaux, dermocorticoïdes, corticothérapie orale de 3 jours.





2. Les Dermatoses Parasitaires

2.1. La cheyletiellose, "pellicules mobiles"
Etiologie (origine) - Cheyletiella : acariens de grande taille (0,4 mm), vivant sur la couche cornée parmi les squames.
Epidémiologie - Maladie très contagieuse chez les jeunes animaux provenant de chenils ou de chatteries. - Transmissions humaines fréquentes.
Clinique - Prurit et présence de squames abondantes. - Mise en évidence facile du parasite par "scotch test" (ruban adhésif transparent appliqué sur la peau puis lu au microscope).
Traitement - Poudres acaricides : carbamates de type propoxur ou carbaryl, pyréthrinoïdes (perméthrine).

2.2. Trombiculose (Aoûtats)
Etiologie - Trombicula autumnalis : seule la larve hexapode est un parasite hématophage du chien, du chat et aussi de l’homme.
Epidémiologie - Eté, automne, jardins (sols crayeux).
Clinique - Eruption papulo-croûteuse en régions podale (principalement), faciale, auriculaire (chats). - Mise en évidence de larves orangées visibles à l’oeil nu.
Traitement - L’application locale et renouvelée d’un acaricide permet de les éliminer.

2.3. Phtiriose (Poux)
Etiologie - Spécificité d’hôte, cycle parasitaire entièrement sur l’hôte. - Poux mordeurs ou broyeurs (mallophages) : Trichodectes canis (chien), Felicola subrostratus (chat). - Poux piqueurs (anophoures) : Linognathus setosus (chien).
Clinique - Localisation au niveau de la face, prurit et état kérato-séborrhéique. - Mise en évidence des poux et des lentes.
Traitement - Poudre ou spray acaricide : carbamates (propoxur, carbaryl) ou pyréthrinoïdes (perméthrine) 1 à 2 fois par semaine pendant 6 semaines.

2.4. Tiques
Etiologie - Tiques dures, en France : Ixodes ricinus, Dermacentor reticulatus, Rhipicephalus sanguineus.
Epidémiologie - Cycle classique : Les oeufs sont pondus au sol, l’éclosion des larves se fait en 2 à 7 semaines. Puis les larves grimpent sur l’hôte et se nourrissent (3 à 12 j). Les larves quittent alors leur hôte et restent sur le sol pendant 6 à 90 jours avant de muer en nymphe. Les nymphes montent et se nourrissent sur l’hôte (3 à 12 j) puis tombent, restent sur le sol (17 à 100 j) et muent enfin en adulte. Les adultes peuvent vivre 3 ans. La femelle peut pondre entre 2000 et 8000 oeufs.
Clinique - Asymptomatique, mais attention au risque de transmission de la piroplasmose et de l’erhlichiose.
Traitement - Shampooings insecticide - Lotions d’application locale et générale - Colliers : amitraz (Biocanitique)

2.5. Gale sarcoptique
Etiologie - Sarcoptes scabei chez le chien et parfois le chat. - Les adultes s’accouplent à la surface de la peau, puis les femelles creusent des galeries dans la couche cornée de l’épiderme pour y pondre des oeufs d’où sortent des larves qui retournent à la surface de la peau pour donner des nymphes puis des adultes.
Epidémiologie - Dermato-zoonose : papules prurigineuses (tronc, bras) qui disparaissent spontanément 8 jours après le dernier contact avec le chien galeux.
Clinique - Prurit démentiel (souvent non contrôlé par les corticoïdes). - Localisation des lésions : zones peu velues comme le ventre, la poitrine, les membres, les coudes et les oreilles. La ligne du cou est épargnée.
Les lésions (boutons de gale) sont des papules érythémateuses, croûteuses, très prurigineuses qui ne doivent pas être confondues avec celles des dermatoses allergiques telles que l’atopie ou la D.A.P.P.
Mise en évidence des sarcoptes par raclage cutané (parfois impossible).
Importance du diagnostic thérapeutique.
Traitement - Tonte - Bains et shampooings pour retirer les croûtes - Bains acaricides : organophosphorés ou organochlorés (lindane). 1 bain par semaine pendant 4 à 8 semaines - Traitement systémique (pas d’AMM) : ivermectine 0,2 à 0,4 mg/kg. 2 injections à 15 jours d’intervalle (à proscrire chez les Bobtails et le Colley). - Corticoïdes (5 jours maximum) : prednisolone 0,5 à 1 mg/kg/jour. Rappelons que dans la mesure du possible, il est toujours préférable d’éviter le recours aux corticoïdes.

2.6. La gale otodectique (Otacariose)
C’est l’acariose la plus fréquente chez le chat (25 % des motifs de consultations dermatologiques).
Etiologie
Multiplication dans le conduit auditif externe d’Otodectes cynotis (cause n° 1 des otites du chat). Elle peut éventuellement s’étendre à la face.
Epidémiologie
Très contagieuse. Atteinte possible des chiens.
Clinique
Otite bilatérale avec cérumen sec et brun noirâtre. Prurit intense (lésions de self-trauma). Le diagnostic est facile par écouvillonnage auriculaire puis examen microscopique.
Traitement
Nettoyage avec Lait Auriculaire - Topiques auriculaires au lindane. - Attention à ne pas faire couler les produits sur la joue. - Traitement 2 fois par semaine pendant 6 à 8 semaines.

2.7. La démodécie canine
Etiologie
Demodex canis : acarien commensal des follicules pileux et des glandes sébacées (hôte normal de la peau du chien).
Epidémiologie
Transmission par contact direct entre la mère et les petits dans les premiers jours de la vie (le cycle de Demodex se fait entièrement sur l’animal).
Il existe deux types de démodécie : - Démodécie localisée : une ou plusieurs lésions alopéciques ; évolution bénigne et rémission spontanée (90 % des cas). - Démodécie généralisée : juvénile (extension d’une forme localisée chez des chiots de 3 à 12 mois), adulte (chez les animaux de plus de 5 ans, suite à une immuno-dépression), podo-démodécie (atteintes des pieds).
Clinique
- Démodécie localisée : zones d’alopécies à bords diffus, érythémateux et squameux ; absence de prurit (animaux de 3 à 6 mois). - Démodécie généralisée : pronostic réservé ; coalescence des lésions localisées avec pyodermite secondaire fréquemment associée. A différencier des dermatophyties.
Dans tous les cas de pyodermites, séborrhée et pododermatite, on doit rechercher des Demodex. Le diagnostic se fait par raclage cutané.
Traitement
- Démodécie localisée : régression spontanée. - Démodécie généralisée : - Tonte et bains antiseptiques (peroxyde de benzoyle). - Amitraze : solution de 0,05 à 0,1%, à appliquer avec des gants. On doit baigner l’ensemble du corps 1 fois par semaine jusqu’à guérison (= 2 raclages négatifs réalisés à un mois d’intervalle). - Acaricides systémiques (pas d’AMM) : ivermectine (Ivomec injectable) à la posologie de 0,6mg/kg/jour par voie orale jusqu’à guérison. - Antibiothérapie si pyodermite secondaire. - JAMAIS DE CORTICOIDES.



2.8. Pulicose (chiens et chats)
Définition
Infestation (modérée ou massive) par les puces Ctenocephalides felis avec action irritative (non allergisante normalement) qui se traduit par un prurit discret, quelques papules et un léger squamosis.
Mais dans de nombreux cas, les propriétaires sont amenés à consulter pour des réactions allergiques : il s’agit d’une Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces (D.A.P.P.).





3. LA D.A.P.P. eczéma

La Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces est le motif de consultation le plus fréquent en France.
Etiologie
L’agent responsable est la puce du chat Ctenocephalides felis. Les allergènes sont théoriquement contenus dans la salive de la puce. Importance de l’exposition intermittente.

Epidémiologie
Age : exceptionnel avant 6 mois, très fréquent de 1 à 6 ans. Saison : classiquement pendant l’été et l’automne mais désormais toute l’année.

Clinique
Chien : - Prurit, démangeaison à la base de la queue, en région dorso-lombaire, périnée, cuisse, abdomen, - Lésions : papules, croûtes, alopécie, érythème, lichénification, - Très souvent, la DAPP est associée à de l’atopie et à une folliculite bactérienne. Chat : - Après 3 ans, - Dermatite miliaire, alopécie extensive, plaques éosinophiliques.

Diagnostic - Localisation caractéristique des lésions (triangle dorso-lombaire), - Prurit, - L’isolement de puces ou de déjections n’est pas toujours facile (30% des cas sont indécelables) car ils sont éliminés par les animaux qui se lèchent ou se mordillent plus fréquemment que les animaux sains.
A différencier de toutes les autres parasitoses externes et de l’alopécie.
Diagnostic de certitude : test cutané allergique (skin test). La lecture se fait à 15 mn et 48 h.

Traitement
Symptomatique : corticoïdes par voie générale (injection ou per os) de courte durée. Etiologique : éviction des causes de l’allergie c’est-à-dire des puces. L’objectif est "zéro puce" (un "zéro piqûre" est illusoire).




BIOLOGIE DE LA PUCE
La connaissance de la biologie de la puce est la base d’une bonne conduite de traitement anti-puce des animaux et de leur environnement.
Puce adulte
Ctenocephalides felis, parasite hématophage, vit en permanence sur l’animal sauf s’il est chassé par grattage, léchage ou mordillement. La femelle peut absorber du sang jusqu’à 15 fois son propre poids par jour, soit 13,6 ?l/puce/jour ou autrement dit 1ml/75 puces/jour. Ce prélèvement est indispensable à la reproduction. La ponte des oeufs se fait dans le pelage à partir de la 48ème heure après l’accouplement des mâles et femelles. L’optimum de ponte est de 60 oeufs par jours, soit 2000 oeufs pondus par puce. Le nombre de puces présentes sur un chien ou un chat dépend avant tout de son activité de toilettage.
Les oeufs
Ils tombent du pelage dans l’environnement.
Les larves
Elles mesurent 5 mm et se nourrissent de débris organiques et des excréments de puces adultes.
Elles sont photophobes et girophiles. On les trouve donc au fond des moquettes, des tapis, des parquets ou sous les meubles. Les pupes (nymphes ou cocons) sont un stade très résistant. Elles représentent une forme de diapause. L’éclosion est déclenchée par divers stimuli : chaleur, vibrations, CO2, et on assiste à l’émergence de jeunes adultes.
Jeunes adultes
Ce sont ces jeunes puces que l’on trouve dans l’environnement. Elle ont un besoin avide de sang. Elles sautent sur l’animal ou sur l’homme où elles se nourrissent en quelques minutes.

BILAN
L’environnement est un réservoir considérable de puces donc son traitement est impératif dans tout plan d’éradication : - recenser les points chauds (lieux privilégiés de l’animal), - élimination difficile des pupes.

METHODES DE LUTTE
Les différentes familles d’insecticides adulticides - Organochlorés : le lindane, grande rémanence mais formellement contre-indiqué chez le chat. - Organophosphorés et Carbamates : inhibiteurs des cholinestérases ; - Pyréthrinoïdes : modification des flux de sodium/potassium des axones ; perméthrine, tétraméthrine. - Phénylpyrazolés : blocage des canaux chlorés du GABA ; fipronil - Chloronicotinyl-nitroguanidines : fixation aux récepteurs nicotiniques post-synaptiques ; imidaclopride.
Les différentes familles d’insecticides larvicides : Insect Growth Regulator (IGR) - Analogues de l’hormone juvénile : fénoxycarb, méthoprène et pyriproxyfène. - Inhibiteurs de synthèse de la chitine : lufénuron, flufénoxuron
Galénique des insecticides 1°) sur l’animal - Colliers - Poudres - Aérosols - Pulvérisateurs manuels - Lotions - Shampooings - "Pour on" à effet de surface (pipettes) - "Spot on" à effet systémique (pipettes) - Produits administrés per os (solution ou comprimés)
Pour l’environnement - Pulvérisateurs - Diffus
eurs

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4. La Dermatite atopique

C’est la pathologie la plus fréquente après la DAPP.

Définition
Réactions d’hypersensibilité immédiate (allergie grave) persistantes vis-à-vis d’antigènes (allergènes : ce qui provoque l’allergie) présents dans l’environnement. C’est une dermite prurigineuse chronique localisée à la face et aux membres.

Etiologie
Allergènes les plus fréquents : acariens (Dermatophagoïdes farinae), pollens.

Clinique
- Prurit localisé à la face, aux extrémités des membres et aux plis, - Lésions de grattage et de léchage : alopécie, pelage ocracé, - DAPP associée (75 % des cas), - Otites bilatérales (50 % des cas), - Intradermo-réactions positives (injection dans le derme de toutes petites quantités de l’agent allergisant suspecté. Si l’on obtient des lésions érythémateuses, l’animal est allergique au produit testé).

Traitement
- Corticoïdes - Topiques à base de colloïde d’avoine, - Désensibilisation : injections sous-cutanées hebdomadaires pendant 6 mois, puis tous les 15 jours, puis tous les mois.



5. Les Mycoses Cutanées

5.1. Les teignes (dermatophytes)
Etiologie
Microsporum, Trichophyton envahissent le poil (fracture) et la couche cornée.
Epidémiologie
- 40 % des chats sont porteurs (et sans symptôme pour la moitié d’entre eux). - Zoonose : herpès circiné de l’homme par contact avec un chat porteur. - 10 % des chiens sont porteurs.
Clinique
- Grand polymorphisme - Lésions typiques : lésions rondes (1 à 8 cm de diamètre) d’évolution centrifuge avec alopécie, squames. Le prurit est très faible. - Diagnostic différentiel : démodécie, folliculite bactérienne. - Confirmation par examen complémentaire : lampe de Wood, examen direct des poils, histologie, mise en culture.
Traitement
- Voie locale : énilconazole 2 fois par semaine. - Voie générale : griséofulvine (50 mg/kg/jour) ou kétoconazole (10 mg/kg/jour), à prolonger jusqu’à 5 semaines après le dernier prélèvement négatif.

5.2. Dermites à Malassezia (levure)
Etiologie - Malassezia pachydermatis (ex : Pityrosporum canis). - Dermatose de sortie suite à un emploi de corticoïdes.
Clinique - Prurit, - Etat kérato-séborrhéique gras et malodorant, - Localisation : conduit auditif externe, pieds, face ou généralisé, - Calque cutané : "bouteilles de Perrier".
Traitement - Voie locale : énilconazole, - Voie orale : kétoconazole 10 mg/kg/jour.




6. Les Dermatoses Endocriniennes

6.1. Le syndrome de Cushing
Définition
Manifestations cliniques liées à une élévation du cortisol de l’organisme provoquée par des glucocorticoïdes d’origine endogène (hypophyse, surrénales) ou exogène (iatrogène : induit par le vétérinaire = corticoïdes).
Clinique - Polyuro- polydypsie, - Polyphagie, - Ptose abdominale (le ventre "pend" car il n’y a plus de muscles abdominaux) - Peau fine (papier à cigarette), - Alopécie du tronc symétrique et non prurigineuse, - Hyperpigmentation cutanée.
Traitement - Hypercorticisme hypophysaire (dérèglement hormonal interne) : OP’DDD (Mitotane) : 50 mg/kg/jour en 2 prises pendant 10 jours en moyenne. - Tumeur des glandes surrénales : exérèse chirurgicale. - Iatrogène (induit par les corticoïdes) : aucun traitement, réduire progressivement les doses de corticoïdes.

6.2. Hyperthyroïdie canine
Etiologie
Thyroïdite auto-immune : inflammation de la glande thyroïde du fait d’une anomalie du système immunitaire.
Clinique
Alopécie non prurigineuse et symétrique au niveau du tronc ; "queue de rat".
Traitement
Supplémentation thyroïdienne à vie : lévothyroxine sodique (Levothyrox) 10 à 20 ?g/kg 2 fois par jour. Les états kératoséborrhéiques sont à l’origine d’une odeur désagréable, associée au développement de squames de petites ou de grandes tailles. Ces troubles résultent d’anomalies du processus de kératinisation : - augmentation de l’activité de multiplication des cellules de la couche germinative de l’épiderme, - migration anormale des kératinocytes, - anomalies de la synthèse de la kératine, - anomalies dans la composition et/ou dans la production des lipides intercellulaires, - mauvais fonctionnement des glandes sébacées. Ils peuvent aussi résulter d’une mauvaise hydratation cutanée.
Ils sont le plus souvent secondaires à d’autres dermatoses (allergies, parasites, troubles hormonaux) ou, moins fréquemment, primitifs (séborrhée idiopatique, dermatoses répondant à l’administration de vitamine A, de zinc...).
Le traitement fait appel à l’identification et à la suppression de la cause lorsque cela est possible et aux shampooings antiséborrhéiques afin d’éliminer les squames en excès et de régulariser l’activité cellulaire. Dans les cas d’EKS primaires, le traitement topique est essentiel, car c’est souvent le seul disponible. La plupart des cas de séborrhée idiopathique peut être contrôlée efficacement avec une thérapie locale seule.




7. Les Etats Kérato-séborrhéiques

7.1. Définition
- Troubles de la production et de la composition des lipides cutanés de surface qu’ils soient d’origine sébacée ou épidermique, et qui s’accumulent sur la peau et les poils, - Troubles de la kératinisation avec production excessive de squames par l’épiderme.
Ces deux aspects sont plus ou moins prépondérants selon les cas, mais ils sont toujours associés. Selon l’importance de ces deux composantes, ils sont responsables des diverses formes cliniques observées. Notons également que ce syndrome peut se compliquer éventuellement de surinfections bactériennes et fongiques (Staphylocoques et Malassezia).
1°) Altération du film lipidique de surface Composition du film lipidique superficiel normal : Stérols, Cires, Acides gras libres. Altération lors d’état kérato-séborrhéique : diminution des cires, augmentation des acides gras libres, production en quantité anormalement élevée.
2°) production excessive de squames : le Squamosis La présence d’une desquamation excessive (trop rapide donc trop importante) représente le second aspect des dermatoses kérato-séborrhéiques. Les squames sont des pellicules blanchâtre et grisâtres correspondant à une perte plus ou moins importante d’éléments de la couche cornée. On décrit plusieurs types de squames selon leur taille et leur épaisseur.
3°) Existence de prurit Il est variable selon l’origine de la séborrhée. Prurit très important : gale sarcoptique, cheyletiellose, dermatites allergiques. Prurit peu important ou inexistant : maladies hormonales, troubles primaires de la kératinisation.

7.2. Aspects cliniques
On distingue deux types d’état kératoséborrhéique : - la séborrhée grasse : peau et squames grasses, odeur de rance, prurit fréquent, - la séborrhée sèche : peau et squames sèches, prurit plus ou moins prononcé. Ces séborrhées sont souvent associées à d’autres selon l’origine de la dermatose (parasites, troubles hormonaux...). On trouvera dans le tableau ci-dessous les prédispositions raciales aux 2 types de séborrhée.

PREDISPOSITIONS RACIALES
Séborrhée sèche
- Berger allemand - Doberman - Setter irlandais - Teckel - Labrador - Chow-Chow - Braque allemand
Séborrhée grasse
- Cocker spaniel - Springer spaniel - Basset hound - Teckel - Chow-Chow

7.3. Diagnostic
Les origines de la séborrhée sont nombreuses.
cf. Introduction à la dermatologie clinique des carnivores. cf. Supplément technique de la dépêche vétérinaire "Les états kérato-séborrhéiques du chien et du chat". - Anamnèse - Examen clinique - Examens complémentaires - Pronostic : variable

7.4. Traitement
Traitement spécifique : Le traitement spécifique ou étiologique sera utilisé le plus souvent possible (correction des troubles hormonaux ou des carences alimentaires par exemple).
Traitement symptomatique Par voie générale (selon la cause) : - Les acides gras essentiels - Les corticoïdes (contre-indiqués en général) - Les antibiotiques - Le kétoconazole (contre les champignons)
Traitement topique : Emploi de shampooings aux propriétés kérato-modulatrices, antiseptiques (si nécessaire) et hydratantes.




8. Les Otites Externes des Carnivores

Etiologie
- Causes primaires (facteurs déclenchants) : corps étrangers, parasites (Otodectes cynotis), hypersensibilité, Maladie Auto-Immune. - Causes prédisposantes (favorisantes) : anatomie de l’oreille, poils trop nombreux dans le pavillon auriculaire, tumeurs, endocrinopathies (maladies hormonales), Malassezia (levure).
Clinique
- Port d’oreille anormal, frottements, grattage, mouvements de tête, - Modification de l’aspect du pavillon, - Othématome (une cavité contenant du sang se forme dans le pavillon de l’oreille).
2 formes : - Erythémato-cérumineuse (inflammation et cérumen), - Suppurée.
Traitement
- Chirurgical (épillets, tumeur, othématomes). - Médical :
Nettoyage avec une solution adaptée


pris sur http://www.medisite.fr/medisite/Dermatologie-des-carnivores.html

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