Is@ 0 Posté(e) le 16 septembre 2008 Le charbon ou fièvre charbonneuse est l’une des plus anciennes maladies qu’a connues l’humanité. Il est causé par une bactérie, Bacillus anthracis. La maladie est habituellement fatale pour les bovins, les moutons, les chèvres et les chevaux. Même si les porcs et les chiens résistent mieux à la maladie aiguë causant la mort, ils développent un gonflement important dans la région du cou. Des foyers de maladies ont été observés dans des groupes particuliers de faune comme le bison dans le parc national Wood Buffalo.Les bactéries du charbon se multiplient en conditions anaérobies (absence d’oxygène) et sont capables de former des spores lorsqu’elles sont exposées à l’air et à la chaleur. L’ouverture d’une carcasse ou les écoulements d’animaux infectés peuvent activer la formation de spores. Les spores sont très résistantes à la destruction et peuvent survivre pendant des périodes extrêmement longues. Dépendant des conditions locales, les spores de charbon peuvent survivre pendant des années dans le sol et l’eau. Elles peuvent également être transportées par la laine, les cuirs ou d’autres produits animaux infectés. Une fois que le charbon a été signalé dans une région, il peut reparaître si les conditions environnementales sont adéquates. Il est possible de transmettre le charbon d’un animal à un autre, mais la plupart des cas sont associés à l’exposition à des spores résultant d’anciens foyers d’infection qui se manifestent de nouveau sous la forme de bactéries, à la suite de modifications environnementales comme l’érosion ou une inondation.SymptômesLe charbon évolue si rapidement qu’il peut être difficile à diagnostiquer chez les animaux vivants. Les symptômes qui peuvent se manifester immédiatement avant la mort sont une fièvre élevée, des écoulements sanguinolents et un gonflement des régions du cou et des épaules. Même si l’infection par le charbon peut réagir à une thérapie antibiotique, la mort soudaine est habituellement le signe caractéristique de la maladie chez le bétail. Des vaccins sont disponibles pour protéger le bétail.Précautions à prendreLa législation fédérale prescrit la déclaration obligatoire de tous les cas de charbon suspects. Si vous soupçonnez qu’un animal a succombé au charbon, communiquez immédiatement avec le bureau de district de santé des animaux de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) le plus près.Vous trouverez le numéro de téléphone de votre bureau local de l’ACIA dans les pages bleues de l’annuaire téléphonique sous gouvernement fédéral. Ne manipulez ni ne déplacez la carcasse. L’étape la plus importante de la lutte contre le charbon est la disposition adéquate des carcasses infectées conformément aux mesures officielles de lutte contre la maladie.L’ACIA applique un programme de lutte contre le charbon. Les troupeaux touchés sont vaccinés et mis en quarantaine pour une période qui prendra fin 30 jours après le dernier cas. Le gouvernement fédéral offre des indemnités, en vertu de la Loi sur la santé des animaux, aux propriétaires dont les animaux meurent du charbon, dans le cadre d’un programme officiel de lutte contre les maladies qui sont jugées présenter une menace pour le cheptel canadien et d’éradication de ces dernières.Incidence sur la santé humaineLe charbon est surtout une maladie du bétail, mais les gens qui sont exposés à une carcasse infectée ou à des spores de la bactérie provenant d’une autre source peuvent contracter les formes humaines de la maladie. Il existe trois modes de contamination par le charbon :inhalation - les spores de charbon sont aspirées par le nez ou la bouche; cutané - les spores pénètrent dans le corps par une plaie ouverte de la peau, comme une coupure ou une éraflure, lors de la manipulation de produits contaminés ou d’animaux infectés; intestinal - la maladie peut résulter de la consommation de viande contaminée. Le charbon ne peut se propager d’un humain à un autre et les antibiotiques peuvent servir à traiter la maladie chez les humains.Le charbon ne peut se propager d’un humain à un autre et les antibiotiques peuvent servir à traiter la maladie chez les humains.Source: Agence canadienne d’inspection des alimentshttp://www.santeanimale.ca/contents/content.asp?id=479&cat=ferme Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites