Is@ 0 Posté(e) le 16 février 2009 Je vous propose que nous partagions des textes, poèmes,... qui nous ont touchés et qui parle du chat. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Is@ 0 Posté(e) le 16 février 2009 je commence par celui-ci :Au commencement, Dieu créa le chat à son image. Et bien entendu il trouva que c'était bien. Et c'était bien d'ailleurs. Mais le chat était paresseux. Il ne voulait rien faire. Alors plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l'homme. Uniquement dans le but de servir le chat, de lui servir d'esclave jusqu'à la fin des temps. Au chat, il avait donné l'indolence et la lucidité; à l'homme il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail. L'homme s'en donna à cœur joie. Au cours des siècles, il édifia toute une civilisation basée sur l'invention, la production et la consommation intensive. Civilisation qui n'avait en réalité qu'un seul but secret : offrir au chat le confort, le gîte et le couvert.C'est à dire que l'homme inventa des millions d'objets inutiles, généralement absurdes, tout cela pour produire, parallèlement, les quelques objets indispensables au bien-être du chat : le radiateur, le coussin, la moquette, le panier d'osier et aussi peut être la radio puisque les chats aiment la musique.Mais de tout cela les hommes ne savent rien. A leurs souhaits. Bénis soient-ils. Et ils croient l'être. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes des chats.Jacques Sternberg, Contes glacés Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Is@ 0 Posté(e) le 16 février 2009 Je ne connais rien de comparable au silence pensif des chats. Il emplit l'atmosphère d'une qualité très particulière. Pour peu que l'on veuille bien s'arrêter un moment pour être à l'unisson avec lui, ce silence devient contagieux. On le voit, lui, le chat, éveillé et ailleurs, son beau regard fixé devant lui. On s'assoit là, la main posée sur son dos. Le temps soudain suspendu, on se prend, l'œil perdu dans le vague, à laisser errer son esprit, doucement. Puis, tout à coup, un blanc, une bulle de néant vous à saisi et vous ne savez plus combien de minutes vous êtes resté là, et où vos pensées sont allées divaguer sans contrôle. Puis on revient à la réalité, celle du temps compté, de l'ordre, du raisonnement, on s'éveille comme d'un petit voyage. Où était-on ? On ne saura pas dans quelle part de soi informulée, inconnue, le rêve du chat nous a entraîné...Anny Duperey, Les chats de hasard.Merci à Oscar de m'entraîner souvent avec lui dans ces voyages hors du temps et du conscient. Merci à Anny Duperey, d'avoir si bien écrit un sentiment que j'ai souvent éprouvé au côté de mon chat. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 février 2009 ah.. les chats de hasard... qu'est-ce que j'ai adoré ce livre !! et qu'est-ce que j'ai pleuré aussi !!!!!!!! j'ai plusieurs beaux livres de textes sur les chats... c'est une bonne idée, ça, Isa !!! je vais essayer d'en mettre cette semaine !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites