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Tsuki-tsuki

Cacatoès de Leadbeater

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Le cacatoès de Leadbeater possède une spectaculaire crête composé de 16 longues plumes incurvées vers l'avant. Ces plumes ont une large base rouge rosâtre avec une partie centrale légèrement tachée de jaune. Les extrémités supérieures de la crête sont blanches. Une autre série de plumes plus arrondies se développent au dessus de l'œil, donnant une impression de base blanche à la huppe lorsque celle-ci est érigée. Le front est traversé par une fine bande rougeâtre. La face, le cou et les parties inférieures sont rose- saumon, virant au blanc au niveau des sous-caudales. Le dos, les couvertures alaires et la queue sont blancs avec des infiltrations de rose-saumon sur le dessous des ailes et de la queue. Le bec est couleur corne. Les iris sont brun sombre, les pattes grises.
La femelle ressemble à son partenaire mais le rose-saumon de la tête et des parties inférieures est plus pâle. La bande jaune qui orne la crête est plus éclatante et plus large. La partie supérieure du ventre est blanchâtre au lieu de rose-saumon. Les iris sont rose rougeâtre clair. Les juvéniles sont identiques aux femelles avec avec une tête et un dessous plus pâles. La bande frontale est rouge-orange clair, les iris brun pâle.

Chant : En vol, le cacatoès de Leadbeater émet un "creek-ery-cree" trisyllabique et chevrotant qu'il répète à intervalle régulier d'environ une minute. Cet appel est assez semblable à celui du cacatoès corella, quoique moins rauque. Quand il est alarmé, il produit des cris stridents et rapides qu'il répète sans discontinuer. Lorsqu'ils réclament leur pitance, les petits oisillons respirent constamment de façon sifflante.

Habitat : Le cacatoès de Leadbeater fréquente une grande variété d'habitats boisés dans les zones arides ou semi-arides. L'espèce est étroitement associée aux zones de mallee. On la trouve plus particulièrement dans les boisements de cyprès et d'eucalyptus, dans les parcelles mixtes d'eucalyptus et de filaos ou à proximité d'escarpements rocheux. Sa présence dans un lieu dépend également en grande partie de l'existence d'une source d'eau. Le cacatoès de Leadbeater ne supporte pas l'interférence de plusieurs types d'habitats, il s'éloigne généralement à grande distance des habitats qui ont été éclaircis. D'autre part, il montre un très faible attachement pour les habitats morcelés dans lesquels il ne séjourne pas très longtemps.

Distribution : Le cacatoès de Leabeater est endémique d'Australie. Ses bastions principaux sont constitués par le sud-ouest du Queensland où il est assez répandu et l'Australie Méridionale où il est localement commun. Ailleurs, c'est à dire, à l'intérieur du continent, il est assez rare et clairsemé, remontant dans le Territoire du Nord jusqu'aux environs du lac Woods et effectuant une incursion dans l'Australie Occidentale. Deux sous-espèces sont officiellement reconnues : C.l. leadbeateri, la race nominale (est et centre de l'Australie) - C.l. mollis (Australie Occidentale, mais aire de délimitation avec la race nominale peu précise).

Comportements : Le couple constitue l'unité sociale de base, mais le contact avec les autres couples et les non-nicheurs est maintenu grâce à l'établissement de groupes. En dehors de la période de reproduction, on rencontre principalement de petites bandes comprenant de 10 à 50 oiseaux. Les rassemblements plus importants ne s'effectuent que pendant les périodes de sècheresse ou lorsque les sources de nourriture sont abondantes. Dans ce cas-là, il peut y avoir quelques centaines d'individus, y compris des cacatoès rosalbins de des cacatoès corellas. Les dortoirs communs sont occupés exclusivement en dehors de la saison de nidification et les oiseaux les quittent tôt à l'aube.

Les cacatoès de Leadbeater recherchent leur nourriture à la fois dans les arbres et à terre. Toutefois, cette espèce est plus arboricole que les rosalbins ou les corellas. Quand elle se déplace sur le sol, elle marche doucement et évite les herbes hautes. Dans la bande, un oiseau joue toujours le rôle de sentinelle. Il adopte une attitude très attentive, dresse partiellement sa crête et marque régulièrement une pause au cours de laquelle il se tient très verticalement pour inspecter les environs. Pendant la canicule de la mi-journée, le cacatoès de Leabeater trouve un abri dans le feuillage des arbres. Pendant l'été, la période de repos est plus longue. Les oiseaux appariés restent toujours à proximité l'un de l'autre. Pendant les périodes de forte chaleur, cet oiseau visite les points d'eau même pendant la journée. Au crépuscule, ils regagne son dortoir.

Le cacatoès de Leadbeater est habituellement très prudent et il accepte rarement qu'on l'approche. Néanmoins, lorsqu'il est dérangé, il ne s'envole jamais très loin et il est réticent à quitter le feuillage des arbres. La plupart du temps c'est un oiseau sédentaire. Cependant, lorsque la nourriture et l'eau commencent à manquer, il n'hésite pas à se joindre aux bandes erratiques d'immatures.

Vol : Le cacatoès de Leadbeater ne peut pas être classé dans la catégorie des grands voiliers. Son vol lent comprend des battements de faible amplitude entrecoupés de courtes glissades, les ailes étant légèrement incurvées vers le bas et dévoilant leur belle tache saumon. Cet oiseau ne vole jamais à très grande hauteur. Il peut parcourir de longues distances, mais son trajet est divisé en brèves étapes, d'un bouquet d'arbres à un autre.

Nidification : A partir du début août, les cacatoès retournent à leurs sites traditionnels de nichage. La période de nidification s'étale du mois d'août au mois de décembre. La cavité reçoit de nouveaux aménagements : l'entrée est élargie et machouillée sur les côtés de façon à procurer une couche de copeaux frais qui sont placés au fond du nid. Les nids sont presque toujours éloignés à une distance de 2 kilomètres les uns des autres. La ponte comprend entre 2 et 5 oeufs qui sont déposés à 2 ou 3 jours d'intervalle. L'incubation, assurée par les deux parents, commence après le dépôt du 3ème œuf et dure de 23 à 24 jours. Les poussins naissent avec un duvet rudimentaire de couleur blanc chamoisé. Ils restent au fond de la cavité pendant une moyenne de 57 jours et ils sont nourris par les deux partenaires. La famille reste à proximité du nid jusqu'à ce que l'ensemble des juvéniles ait pris son envol, puis elle se joint à d'autres groupes familiaux dans un endroit où les ressources alimentaires sont convenables. En de rares occasions , le cacatoès de Leadbeater est obligé d'expulser un couple de cacatoès rosalbins qui a commencé à pondre dans son nid, mais il peut arriver également que cette forme de parasitisme ait quelque succès. Dans ce cas, le couple de cacatoès de Leadbeater s'occupe de tous les oeufs et les couve. Quand ils naissent, les jeunes rosalbins se comportent exactement comme leurs hôtes, ignorant leur différence d'origine.

Régime : Les cacatoès de Leabeater se nourrissent principalement de graines, celles des herbes et des céréales mais également celles des melons (Cucumis myiocarpus) qui ont éclaté au soleil et dont ils sont particulièrement friants. Ils consomment également les fruits des figuiers locaux, les cônes des pins, les graines d'eucalyptus, les bulbes, les noix, les racines et les larves d'insectes. Pendant et après leur repas, ces oiseaux mordillent les brindilles et les morceaux d'écorce, faisant pleuvoir des débris au pied des troncs. Les cacatoès de Leadbeater se désaltèrent habituellement à l'aube et en fin d'après-midi, mais pendant les périodes de forte chaleur, ils augmentent la fréquence de leurs visites aux points d'eau.

Protection / Menaces : Les cacatoès de Leadbeater ont une répartition très irrégulière, mais il n'y a vraiment que dans le centre-est et le sud-est qu'ils sont répandus. Dans les autres parties de l'Australie, cette espèce est en déclin à cause de l'éclaircissage de son habitat et de sa commercialisation comme oiseau de cage. La compétition avec les cacatoès rosalbins pour l'obtention de cavités de nidification peut s'avérer un problème crucial dans l'avenir si cette dernière espèce continue à progresser. La population mondiale de cacatoès de Leadbeater est estimée à un peu moins de 20 000 oiseaux. Elle est classée comme presque menacée. (NT - Near Threatened).

Sources :

◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw
◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
◦Avibase, Lepage Denis
◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia

http://www.oiseaux.net/
Photo : lesoiseauxdufaucigny.l.e.pic.centerblog.net

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Oui comme toi Oma il est magnifique ,je dirais que c'est le grand frére du rosalbin !

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