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Johanne Vaillancourt

EAM - le choc

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Long texte... désolée...

Les comportements aberrants du perroquet EAM sont avec le temps (et un excellent lobbying des éleveurs) devenus la norme, on s’attend à ce qu’un perroquet nous agresse (mordre) et on considère même ça normal ; on s’attend à ce qu’il nous choisisse comme partenaire « amoureux » et on trouve aussi ça normal ; on s’attend à ce qu’il soit jaloux et possessif, on s’attend à ce qu’il soit parcimonieux avec la nourriture que nous lui offrons ; on s’attend à ce qu’il soit peureux devant à une nouvelle situation ou accessoire dans son environnement ; on s’attend à ce qu’il hurle à nous rendre dingo ; on s’attend à ce qu’il « n’aime pas » certains types de personnes (homme, femmes, blonde, brunette à lunette, etc) ; on s’attend à ce qu’il demeure dans sa cage ou sur son perchoir bien sagement… etc., etc., etc.

On s’attend à ce genre de comportements de la part de notre perroquet parce que c’est devenu normal à nos yeux que cet oiseau agisse de la sorte… et si je vous disais qu’aucun de ces comportements n’est « normal », qu’ils sont tous créés de toutes pièces par nos éleveurs et leur méthode barbaresque du EAM… et que ces derniers tentent de nous faire avaler que ce sont des attitudes normales d’un perroquet (ils n’ont d’ailleurs pas avantages à dire le contraire, ça ruinerait leur très lucrative petite affaire).


QU’EST-CE QU’UN COMPORTEMENT NORMAL?

. C’est un comportement qui fait partie de l’éthogramme de l’oiseau
. C’est un comportement qui sait s’adapter aux exigences de la situation

Un comportement inné est identique chez tous les représentants de l’espèce, mais adaptable sous certaines conditions

Par habituation on assiste à la disparition de la réponse innée sous certaines conditions.
i.e. Disparition de la réponse innée à un stimulus donné après que l'animal a été, de façon répétée ou prolongée, mis en présence du stimulus sans que ce dernier ait été associé à... où renforcé par une stimulation favorable ou défavorable. La réponse devient donc acquise. Mais la réponse peut disparaître, le comportement inné est toujours présent et peut réapparaître très rapidement si ces conditions sont brisées.
La déshabituation se produit lorsqu'un stimulus nouveau, appelé stimulus parasite est introduit.
La récupération spontanée peut restaurer une réponse disparue par habituation lorsque le stimulus n'est pas présenté durant une période d'une certaine durée.



QU’EST-CE QU’UN RÉEL TROUBLE DU COMPORTEMENT

Normalement, un individu doit s’adapter sans cesse à un environnement en perpétuel changement afin d’essayer de maintenir un équilibre. L’adaptation est indispensable à la survie de l’espèce.
Un comportement pathologique est un comportement qui ne permet plus l'adaptation adéquate aux variations de l'environnement. L'individu reste bloqué dans une réponse immuable et inadaptée qui ne variera pas quelle que soit l'intensité du stimulus initial.

L’homéostasie sensorielle est brisée (Stasis – état / homoios – égal)

En d'autres termes, le comportement a perdu de sa plasticité et ce dérèglement intervient soit :
Dans la difficulté à revenir à l'état d'équilibre initial Ex : Le perroquet qui s’arrache des plumes suite à un stress intense et qui continue par la suite à la moindre contrariété et dans une dérégulation ou même une destruction de la séquence comportementale.

C’est un comportement qui ne s’inscrit pas dans l’éthogramme de l’oiseau.
Normalement, un comportement devrait évoluer parce qu’il avantage l’animal (Darwin)

C’est un comportement qui va à l’encontre de l’adaptation.

C’est un comportement qui ne rapporte rien ou carrément nuit à l’oiseau.

C’est un comportement de substitution


Pour faire bref et clair :
Si le comportement rapporte quelque chose à l’oiseau, le maintien du comportement est normal, on parle alors de problème de la communication. Si le comportement ne rapporte rien à l’oiseau, ou quelque chose de désagréable, où que la dépense d’énergie est plus grande que la résultante, le maintient du comportement indique probablement un problème de comportement.




LES RACINES DU MAL DE DÉVELOPPENT DANS LE JEUNE ÂGE.

Troubles précoces : Pendant la 1ière socialisation
.
2 à 3 semaines : Choc séparation de la mère et souvent de la friterie

Nourris à la main = imprégnation hétérospécifique à l’humain = Dyssocialisation primaire .

Manipulé et interaction seulement lors des béquées = Syndrome d’isolement

Comportement exploratoire nil dans les premiers mois = Syndrome de privation sensorielle = Développement d’une détresse / résignation acquise (apprise)

Phobies ontogéniques :
Misonéisme (déteste la nouveauté dans l’environnement)
Néophobie (peur de la nouveauté dans l’environnement)

Anxiété
Stress


L’homéostasie (équilibre) est brisée à plusieurs niveaux, et ce, à partir de sa 3e semaine de vie. Et tout ça, de façon systématisée…


Ce qui entraîne :

Troubles retardés : Pendant ou après la 2ième socialisation (puberté)
Les conséquences
. Désocialisation (s’attache à une seule personne)
. Hyper-attachement /hyper-dépendance /anxiété de séparation
. Comportement d’agression envers l’humain
. Anxiété chronique / Phobies/ hyper-vocalisation
. Territorialité (il n’est pas normal qu’un perroquet soit territorial)
. Dépression
. Stéréotypies diverses allant de la simple manie, au rituel, aux troubles compulsifs jusqu’à l’automutilation
. Et autres comportements idiopathiques



QU’EST-CE QUI CRÉE CE GENRE DE COMPORTEMENT CHEZ NOS PERROQUETS DE COMPAGNIE?

Pour y voir clair, il nous faut commencer par le tout début, par la période néo-natale l’ontogenèse.

La technique du nourrissage à la main est une TECHNIQUE DE SAUVETAGE de bébés animaux.

Chez toutes nos autres espèces domestiques, elle n’est utilisée que dans le cas ou les parents naturels du petit sont dans l’incapacité d’en prendre soins ou subvenir à ses besoins.

Ainsi, on nourrira à la main le chiot, le chaton ou même l’agneau que dans les rares cas ou la mère ne produit pas de lait ou en quantité insuffisante ou encore, si celle-ci démontre des comportements qui mettent à risque la sécurité ou la survie du bébé.

Jamais il ne viendrait à l’idée d’un éleveur de chien ou de chat de séparer les chiots de la mère pour nourrir lui-même les rejetons d’une portée sous prétexter que le chiot sera « apprivoisé » à l’humain ou plus facile à « éduquer ». C’est complètement grotesque.

Tout le monde sait très bien que des chiots ou chatons ainsi nourris, sevrés et socialisés par l’humain seront des animaux imprégnés à l’homme et qu’ils développeront de très lourds problèmes de comportement.

Tout animal ayant subi une imprégnation hétérospécifique (à une autre espèce que la sienne) développera divers problèmes de comportement, et ce, à différents niveaux, selon le tempérament et la capacité de résilience de l’individu.

Alors, ne faites jamais l’erreur de croire qu’il en est autrement pour nos perroquets nés en captivité.


LE CONTRE-EFFET DU NOURRISSAGE À LA MAIN

Choc brutal de la séparation de la mère

Séparation précoce de la mère = Perte d’équilibre avec le milieu.
L’homéostasie sensorielle est détruite.

Impossibilité de créer l’attachement et l’identification aux parents. Lien et empreinte de la mère devaient s’extrapoler à l’espèce = Dyssocialisation primaire .

Système immunitaire affaiblit

Apparition du syndrome d’hypersensibilité = Les systèmes inhibiteurs des comportements ne sont pas activés.

Dépressions de détachement précoce = Anxiété de séparation


Pour un chiot, un minimum de 5 semaines est nécessaire (c’est connu) pour éviter le syndrome HS/HA (hypersensibilité/hyperactivité). Pour un perroquet, c’est selon l’espèce



IMPRÉGNATION HÉTÉROSPÉCIFIQUE À L’HUMAIN

Durant les premiers mois de sa vie, le jeune perroquet va vivre sa phase d’imprégnation.

Elle est découpée en deux périodes qui se chevauchent :

1. l’empreinte intra spécifique (approximativement les 4-6 premiers mois pour un perroquet de taille moyenne (non pas 2 ou 3 semaines) ) : l’oiseau s’imprègne de ses congénères, il apprend les codes comportementaux spécifiques à sa propre espèce. En effet, à la naissance, l’oisillon n'a pas une compréhension innée des codes sociaux de son espèce. Il doit apprendre à se comporter en tant que perroquet, avec des usages précis en matière de communication et de comportement propres aux psittacidés.

2. l’empreinte inter spécifique (ou extra spécifique) qui serait la phase d’empreinte à l’homme : l’oiseau apprend qu’il existe d’autres espèces que la sienne (humaine et autres), découvre des sons, des objets, tout un environnement. Cette phase débute vers l’âge de 1 à 3 mois selon l’espèce.

C’est durant cette période d’imprégnation que le jeune va acquérir les connaissances lui permettant d’avoir des comportements normaux face à toutes les situations de sa future vie sociale (de groupe) : contrôle de son bec (inhibition de la morsure) , communication, organisation en système, attachement/détachement (comment devenir autonome).


C’est la mise en place définitive d’un lien entre :

Un déclencheur extérieur et un comportement instinctif.

Cette mise en place n'est pas commandée par un déterminisme biologique très spécifique (comme un lien de parenté, une odeur) mais au contraire par des circonstances.

L’imprégnation aura lieu avec l’être qui sera là au moment ou celle-ci se passera (parent ou autre espèce).

L’empreinte désigne la PERSISTANCE et la STABILITÉ EXTRÊME…

… Qui caractérisent les préférences acquises au cours de la phase sensible.

L’empreinte protège les INFORMATIONS BIOLOGIQUES importantes relatives au caractère de l’espèce…

… Et son IRRÉVERSIBILITÉ protège les acquis de la phase sensible

Afin qu’elle ne soit pas occultée par des expériences ultérieures inadéquates pour la survie de l’espèce

Impression filiale induit l’empreinte sexuelle de l’oiseau (caractéristique du parent, de l’espèce).

C’est un phénomène qui fait partie de l’instinct de survie des animaux.

L’EMPREINTE EST IRRÉVERSIBLE


L’imprégnassions à l’humain entraîne :


DYSSOCIALISATION PRIMAIRE

C’est le défaut d’acquisition des conduites sociales propres à l’espèce qui se développent normalement en très bas âge dans les premiers mois de la vie (selon l’espèce) et qui sont indispensables à la vie de groupe. Absence d’apprentissage des règles sociales, des codes ou rituels de communication par vocalisation ou par postures. Le perroquet dyssocialisé n’a pas acquis lors de son développement les mécanismes primaires d’inhibition sociale, il ne sait donc pas comment se comporter avec ses congénères, ne sait pas comment résoudre un conflit
Ce trouble du développement résulte d’une hypostimulation sensorielle durant les 10 à 12 premières semaines de la vie, pendant la période sensible de l’établissement de l’homéostasie sensorielle. Cette pathologie touche donc les oiseaux séparés trop tôt de leur mère (le maternage doit se faire jusqu’à 14 à 50 semaines de vie selon les espèces) et pris en charge par des personnes incompétentes.

Cette dyssocialisation n’apparaîtra pas tout de suite (pas avant 6 à 12 mois selon l’espèce) et chez les oiseaux, plus sensibles et moins résilients que d’autres, nous sommes devant un très haut risque de réels problèmes de comportements précoces.
1. Syndrome d’hypersensibilité (HS) (absence de phase d’arrêt)
2. Dépression de détachement précoce
3. Syndrome de privation sensorielle
4. Hyper-vigilance / Seuil de réactivité (émotionnel) très bas (répondent de façon disproportionnée à des stimuli extrêmement faibles qu’il s’agisse de stimuli visuels, tactiles ou auditifs)
5. Des activités substitutives stéréotypées tels les rituels, le picage, et l’automutilation (pas de phase d’arrêt).
6. À la puberté, l’oiseau démontrera des comportements sexuels aberrants (à l’humain) et maladroits, allant jusqu’à l’agressivité et on observera dans ses relations, des confusions entre jeu et agression (amusement et dominance).
7. Le jeune adulte aura de la difficulté à entrer en relation agréable avec un autre individu ce qui sera pour lui très anxiogène et risque conduire chez cet animal social à de l’agressivité envers les membres de sa colonie (humains ou avec d’autres oiseaux) dont il ne sera pas capable de tirer un enseignement et une attitude adulte construite.
8. La fréquence des agressions par irritation produites lors de contrainte ou dans un contexte émotionnel fort rend l’oiseau dangereux car imprévisible

Cette socialisation mal faite est ce qui est le plus problématique puisque l’oiseau agira (instinctivement) avec l’humain de la même façon qu’il l’aurait fait avec un congénère et de plus, de cet état découle toujours une énorme dysfonction de la communication qui souvent tourne au réel problème de comportements.

La pathologie va se manifester par des troubles du comportement tels l’agression, l’intolérance aux restrictions ou toute opposition risque de générer une agression et comme l’humain n’est pas fait de bois, il va riposter souvent de manière tout à fait inappropriée ce qui engendrera une escalade de laquelle découlera une grande insécurité et une terrible anxiété de la part de l’oiseau qui se fait constamment réprimander…. sans en connaître ni reconnaître la raison.

L’anxiété ne voyageant jamais seule, d’autres problèmes surgiront à divers degrés au fur et à mesure que l’oiseau vieillira, risquant même de devenir permanents si aucune intervention n’est faite.


Symptômes :

Un perroquet dyssocialisé ne saura pas comment réagir de manière appropriée face aux sollicitations des autres oiseaux, il ne reconnaîtra pas les signaux de communication.

Chez l’EAM, non seulement le perroquet n’aura pas appris à communiquer avec sa propre espèce, mais il n’aura pas appris non plus avec l’espèce d’adoption, soit l’humain.

La plupart de EAM sont vendus, souvent avant même la période critique du sevrage alimentaire, à des gens inexpérimentés qui ne connaissent ni ne reconnaissent les besoins spécifiques de l’oiseau et qui plus est, tentent de « l’éduquer » selon des schémas bien établis de relation homme / animal :
. Dominance totale
. Avec des percepts d’animal prédateur (chiens chats)
. Anthropomorphisant les actions de l’oiseau sous prétexte qu’il devrait comprendre –
Attentes hautement irréalistes
. En ne tenant absolument pas compte de la maturation des comportements de l’oiseau
. Bref, en ayant pas ou peu de connaissance de l’oiseau.

L’oiseau dyssocialisé n’ayant aucun point de repère réagira selon son tempérament par des réactions plutôt instinctives:
. D’extrême timidité
. De peur et de fuite et d’agressivité (s’il n’a pas la possibilité de s’enfuir)
. C’est l’oiseau agresseur sans contrôle d’intensité de l’agression et de la morsure (n’a pas
appris la morsure inhibée) – Cet oiseau mord très fort
. D’absence de contrôle de l’agression (avec humain, un autre perroquet et même le chien et chat de la maison) – Ce qui souvent met sa
vie en danger –

Avec l’âge, on assistera à l’apparition de comportements d’hyper-attachement envers une personne en particulier…

…de comportements sexuels envers l’humain et de violent comportement d’agression avec ceux que l’oiseau considérera tels des rivaux (conjoint, enfant, autre perroquet, chien, chats, etc.) et souvent même, envers l’humain d’attachement.

Cet hyper-attachement commandera une surveillance constante et de tous les instants envers l’humain chouchou, ce qui créera beaucoup d’anxiété à l’oiseau :
. Anxiété de séparation
. Phobie sociale s’exacerbant avec le temps
. Et la foutue relation « love and hate » - l’oiseau n’est satisfait que lorsqu’il a toute l’attention de l’humain. À ce moment il est des plus attentionné et des plus charmant. Le comportement de l’oiseau envers l’humain chouchou change du tout au tout lorsqu’il est en présence d’autres personnes ou que l’humain est occupé ailleurs. À ce moment, le perroquet devient vindicatif, voire violent avec son humain d’attachement (violence conjugale), ce qui, vous en conviendrait, devient extrêmement dangereux pour l’humain en question.

Le perroquet dyssocialisé ou mal socialisé devient en vieillissant un réel fardeau pour l’humain, surtout lorsqu’arrive la période de puberté (stade d’indépendance) et que les comportements sexuels commencent à émerger.

C’est à cette période de développement de l’oiseau qu’il y a le plus d’abandons.


PRÉVENTION

Dépends de la bonne volonté de l’éleveur

Il faut éviter de séparer les oisillons des parents trop précocement et laisser le sevrage s’établir naturellement.

Le jeune perroquet doit grandir auprès de ses parents et d’autres oisillons afin qu’il puisse acquérir les auto-contrôles et rituels sociaux nécessaires à la vie sociale.
Il faut veiller, au niveau de l’élevage, à placer les très jeunes perroquets dans un environnement riche en stimulations variées et dont l’intensité correspond à celle qui est rencontrée dans la vie quotidienne dans un environnement domestique sinon…


SYNDROME D’ISOLEMENT et S. DE PRIVATION SENSORIELLE

Manipulé et interaction seulement lors des béquées

Terme générique pour toutes les anomalies du comportement qui résultent d’un isolement social à un stade précoce de la vie. (Privation d’expérience)
. Apathie
. Agitation
. Anxiété
. Sociopathie (Incapacité à exprimer un comportement social normal)
. Phobies ontogéniques
. Stéréotypies

Le syndrome d’isolement est particulièrement prononcé chez les animaux (sociaux et de contact) qui ont grandit séparé de leur mère, cette séparation a des conséquences graves et surtout, persistantes. Les périodes de sensibilité maximales recoupent celles de l’empreinte et dépends des espèces.

Ce qu’on en dit sur le chien :
Chaque chiot doit bénéficier dès la 4e semaine, d'environ 150 m2 de terrain librement accessible. Au-delà il peut rester trop réservé. En dessous, et notamment s'il est élevé en cage, petit local, chenil, etc... il ne pourra plus jamais faire son apprentissage d'une vie normale. Il sera doux, affectueux, ou non, selon sa socialisation, mais il sera sujet à des paniques soudaines, à des crises de refus déconcertantes, et il aura des difficultés d'apprentissage. Nous aurons un adulte intelligent et pourtant peu capable de comprendre les ordres. Dans les cas limites, on a une maladie mentale franche : le « syndrome d'isolement de chenil », qui rend le sujet impropre à la compagnie et est un motif d'annulation de la vente.



SYNDROME DE PRIVATION SENSORIELLE

Privation d’expérience

Jusqu’à sa période d’émancipation (sevrage alimentaire) le jeune perroquet est en mode « apprendre à apprendre » et pendant cette période il est excessivement réceptif… et il apprend vite… trop vite, ce qu’il apprend à cette période restera gravé à jamais dans son esprit.

Le jeune perroquet élevé dans un milieu peu stimulant risque de présenter cette affection, qui se caractérise en début d’évolution par des phobies vis-à-vis certains stimuli qui lui sont inconnus.

Dans les méthodes d’élevage actuelles, ... parfois, certains bébés perroquets ne sont exposés à rien. Et de ce fait, ils deviennent incapables de gérer leur environnement.
Ils restent en alerte permanente, tout les effraient : le bruit d'un papier que l'on froisse, une cuillère qui tombe par terre, le passage d'une voiture, une personne inconnue... tout, absolument tout est source de terreur.
L’oiseau est tout simplement inadapté à son environnement et semble incapable de s'y faire...

Le syndrome de privation sensoriel possède 3 niveaux :

Stade 1 : L’oiseau est effrayé par certains stimuli. Il essaie de fuir, de se cacher et peut devenir agressif.

Stade 2 : Une anxiété de privation s'est installée.
L’oiseau est anxieux et inhibé. Tout changement dans ses habitudes provoque une réaction anxieuse, une réaction de crainte et un repli sur lui-même. Il refuse d'explorer son environnement.

Stade 3 : C'est le stade le plus grave. L’oiseau peut présenter une dépression. Il ne joue plus, n'explore plus et il dort de moins en moins.


L'évolution est variable selon les stades.

Lors de stade 1, l’oiseau peut guérir si on intervient rapidement (encore faut-il savoir le reconnaître).

Par contre, les autres stades peuvent se compliquer par :
. Une anxiété intermittente
. Une hyper agressivité secondaire
. Une anxiété de séparation et hyper attachement
. Phobies diverses



DÉTRESSE / RÉSIGNATION ACQUISE (apprise)
Inhibition d’action

H. LABORIT a mis en évidence l’existence dans le système nerveux, d’un circuit inhibiteur ou activateur de l’action. En cas d’agression un rat choisit comme première solution la fuite. Si la fuite est rendue impossible, il se bat. Dans les deux cas, il reste en bonne santé. Si on l’empêche de fuir ou de se battre, il met en jeu le système inhibiteur de l’action qui le conduit à la “dépression” et à la mort.

P. KARLI (neuro-biologiste) dans “L’homme agressif” pousse plus loin ces travaux. Il remarque qu’un rat dominant est capable plus que les autres, de retenir les trajets menant à la nourriture. Il empêche artificiellement ces rats de résister victorieusement aux agressions de leurs congénères et leur fait perdre leur statut de dominants. Ces rats dès lors, se révèlent incapables d’apprendre de nouveaux trajets. Il identifie dans leur cerveau la présence d’une hormone qui bloque les apprentissages. Cette faculté leur revient si KARLI en favorisant artificiellement le rapport de force dans les combats pour la suprématie, leur permet de vaincre. Il nomme ce phénomène: l’impuissance apprise.
L’impuissance apprise c’est quand un individu apprend par l’expérience qu’il est incapable d’agir sur son environnement pour le transformer en sa faveur il devient incapable, physiologiquement, d’apprendre.
C’est une pathologie assez courante chez les perroquets mal socialisés ou qui ont vécu des évènements agressants à répétition et contre lesquels ils ne pouvaient pas se défendre ni même se prémunir. Les perroquets qui font de longs séjours en animalerie et qui subissent le harcèlement de la clientèle présentent souvent cette pathologie. L’oiseau a appris qu’il ne pouvait absolument rien faire pour changer sa situation et il s’est résigné à subir sans réagir.

Bon voilà, j’arrête ici pour l’instant je ne veux pas vous rendre dingos, mais gardez en tête que ceci n’est qu’un tout petit aperçu de ce qui attend le perroquet EAM. Alors, si vous avez envie de vous procurer un bébé perroquet, pourquoi ne pas imprimer ce post et le faire lire à l’éleveur… peut-être n’est-il tout simplement pas au courant des dommages qu’il cause à ses petits… on peut toujours espérer !


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Waouh comme vous dite Johanne un long texte mais tellement explicite et comme je suis contente que mon Cocodamour soit un EPP dans toute sa splendeur !

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amplement d'accord avec vous mais comment trouver un éléveur qui veuille bien laisser ses bb avec leurs parents??????

pour exemple concret
j'ai téléphoné il y a 1 mois à un éléveur...........lui expliquant que j'aimerai "adopter" un bb mais que je souhaitais que ses parents le nourrissent
complétement étonné il me demande pourquoi...............et moi de lui faire une breve explication de mon choix.............( je vous avais beaucoup lu à ce sujet avant aujourd'hui Very Happy )........je souhaitais que le jeune soit nourri par ses parent le temps necessaire , que je n'étais pas du tout pressée, et que quand il le jugerait bon qu'il commence les contacts s'il le voulait mais je ne voulais pas d EAM
alors ça va être difficile me dit il;parce que
soit je sors les bb du nid à la naissance pour les nourrir
soit je les laisse avec les parents et là je ne peux plus avoir de contacts' car les parents défendent leur progéniture et il s deviennent sauvages et je ne peux plus les vendrent......HIC HIC Alors

effrayé

tout cela pour dire que les éléveurs ont une grande part de responsabilité sur le problème mais nous là dedans???????
je pense qu'on entretien le phénoméne avec nos demandes sans forcément penser à mal

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très long texte mais ô combien intéressant...c'ets vraai que le marché des NAC est très lucratifs et les gens veulent des perroquets très manipulables tout de suite...mais il est bon de rappeller les troubles qui apparaissent suite à cette pratique...merci pour cette lecture très instructive....maintenant mon meeko est à la maison..je ne vais pas le ramener..hihi, par chance pour le moment il ne rpésente pas ce genre de trouble pour le moment, il faut dire que depuis son arrivée à la amison, son environnement n'a cessé de changé, je lui ai souvent changé de jouets, d'endroit à la cage, on a déménagé recemment et il se plait toujours tout le temps dans n'importe quelle situation....pourvu que ça dure

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Eh oui j'ai souvent pensé comme toi Loki à force de demanderdes perroquets"non mordeurs" et "dociles" voilà le résultats les éleveurs ont sauté sur l'occassion ,moins longtemps de surveillance ,d'immobilisation de matériel ,et des parents remis plus vite à la repro ! Et le sacro saint sentiment que l'on repart avec un bébé perrock qui deviendra un beau ,doux et docile perroquet gris !

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merci pour toutes ces explications qui sont bien utile et peuvent aider a choisir sont perroquet et en meme temps de fait tres logique ShockedShocked mais c'est vrai avoir un eleveur en epp pas evident scratchscratch

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noelle a écrit:
comme je suis contente que mon Cocodamour soit un EPP dans toute sa splendeur !


Et moi donc ... comme je suis heureuse que Tsuki soit EPP cheers


Long texte ... oui .... mais tellement instructif
J'ai des frissons en lisant tous les dégats que cette pratique occasionne

On peut toujours espérer, oui, mais je crois que malheureusement ce qui motive la grande majorité des éleveurs, c'est l'appat du gain et rien d'autre, c'est un constat bien triste

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[bun long texte très intéressent et passionnant
c'est vrais qu'il est dommage qu'on ne trouve pratiquement pas d'éleveur qui vende de jeune epp

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Aie.... THE sujet....

Malheureusement, je ne vous apprendrais rien en vous disant que trouver un perroquet élevé par les parents s'apparente à la recherche du "graal".
Certains perroquets cassent leurs oeufs ou tuent leurs petits alors pour les gros élevages, il leur est plus facile de retirer les oeufs du nid directement afin d'éviter les pertes et d'assurer la rentabilité.

C'est pourquoi je fais vraiment la différence entre deux maux...
Ceux qui prélèvent les oeufs directement et ceux qui laissent les bébés pendant un mois ou un mois et demi aux parents avant de les prélever.
Dans cette catégorie, il faut encore la diviser en deux.
A savoir ceux qui nourrissent juste les bébés et les remettent illico presto dans la couveuse et ceux qui les nourrissent et passent des heures auprès des petits. A jouer, leur parler, les caresser, les laisser découvrir leur environnemenet,....
Bref, ceux qui les élèvent avec amour et patience.
Et c'est donc chez ces derniers que je prendrais le petit.

Car à choisir entre toutes ces mauvaises solutions, c'est de mon point de vue "le meilleur du pire".

C'est vraiment un problème complexe car je pense que cela implique beaucoup plus de chose encore.
Je pense notamment au prélèvement d'oiseaux dans leur habitat naturel.
Peut être suis je naive mais je me dis que si la demande devient plus forte que l'offre, cela incitera des personnes mal intentionnées à aller les chercher afin de remplir leur poche.
Et j'ai vu des vidéos de ces chasses au gris et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps tellement la scène était violente.
J'avais des envies de meurtre à l'encontre de ces monstres sans coeur.

Oui, parce que comme je le disais plus haut, des bébés élevés par les parents produit moins de bébés sur l'année. Donc l'offre sera moins élevée.
Cela jouera sur le prix de vente aussi. Moins de bébés donc prix plus élevé encore.
Et tout ce qui est cher, provoque de la contrebande.... C'est notre société qui veut cà....

J'ai connu un cas récemment d'un collègue qui a perdu son gris, il s'est avéré après autopsie que lorsqu'il tombait de son perchoir; il faisait effectivement des crises d'épilepsie car la personne qui lui a vendu, a fait de la consanguinité.
Le vendeur n'a rien voulu entendre malgré les preuves qu'avaient apporté l'autopsie.
Je suis effarée de voir combien certains pseudos "éleveurs" peuvent être obtus et tétus et combien il est impossible de discuter avec eux.
Un autre cas récemment sur ce forum où l'éleveur coupe l'aile de ses bébés et ne laisse pas le choix à l'acquéreur. Colère
Personnellement, il aurait pu se le garder et j'aurais été ailleurs mais nous avons eu là un bel exemple d'une personne qui se dit "éleveur" et a sorti de telles inepties et y croyant dur comme fer.
Exemple, il ne fallait surtout pas lui mettre de jouet dans sa cage afin de ne pas l'effrayer! affraid
Dès que le membre de ce forum (dont je ne me souviens plus du nom) tentait de discuter avec le monsieur, ce dernier s'énervait!
Du coup, elle n'osait plus trop le contrarier car elle le voulait ce petit.

Il y a tant de choses à changer dans les mentalités et les humains sont si butés...
Nous le constatons souvent qu'il n'y a qu'ici que nous nous sentons bien car nous nous comprenons tous.
A l'extérieur, personne ne comprend l'amour inconditionnel qui nous lie à nos oiseaux.

Beaucoup de propriétaires (qui ne sont pas sur ce forum) ne donnent pas de fruits et légumes à leurs oiseaux! affraid
Certains ne les sortent jamais de leur cage! affraid
Leur donne des cacahuètes (bien trop grasses) à tout bout de champ,....
Lorsque je tente de les informer, j'ai vraiment l'impression de parler à un mur.
Dernièrement, une animalerie où j'achète mes souris pour mes serpents, débutent la vente de perroquet.
Mon dieu!!!! affraidaffraidaffraid
J'ai discuté avec la petite jeune fille qui était en charge des oiseaux et j'ai découvert qu'elle n'y connaissait rien!
Pire encore, elle devait terminer le sevrage du ara qui était en couveuse! affraid
Elle me disait que l'éleveur lui avait dit de le passer à deux seringues.
Je regarde dans la couveuse, et là, pas de graines ou de P15, pas d'eau, pas de fruits ou de légumes....
Je lui explique que lorsque l'on retire une seringue c'est pour l'inciter à manger par lui même mais là, il n'avait rien!
Il me paraissait tellement affamé et criait pour réclamer sa pitance et ou de l'attention.
Je lui ai donc dit de lui rendre ses trois seringues et de se renseigner pour les températures car n'ayant pas la science infuse il me semble que tant qu'il est en couveuse, on doit le nourrir (enfin je m'exprime mal mais je n'ai plus trop le temps là il va falloir que j'aille me préparer pour le boulot Smile )
Que soit, j'ai tenté de tout lui expliquer au mieux, j'y suis restée une heure trente environ, elle a pris plein de note car elle semblait vraiment vouloir faire au mieux.
Je lui ai même conseillé d'acheter vos livres car elle me semblait vraiment motivée.
Et bien vous savez quoi ?
Cela fait plusieurs fois que je me rends dans cette animalerie et bizarrement plus de jeune fille, et l'accès aux oiseaux est maintenant bloqué par des chaines.
On peut les regarder mais de loin!!!!
Toujours pas de fruits et légumes dans les cages, une simple balancoire dans les cages pour les plus chanceux....
Les autres n'ont rien!
La dernière fois que j'y suis allée, j'ai vu un ara couché dans le fond de sa cage (à mon humble avis, il doit avoir un problème).
J'ai cherché à qui me plaindre mais visiblement le mot est passé...
Je suis une indésirable là bas. Une emmerdeuse quoi!
Mais bon... Le résultat est le même... Des oiseaux qui ne sont pas heureux et ne le seront probablement jamais. Crying or Very sad




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Le premier travail de l’éleveur consciencieux devrait être d’apprivoiser les perroquets adultes avant de penser à les placer dans un programme de reproduction (ce n’est quand même pas si compliqué que ça). A-t-on déjà vu un éleveur de chiens (même s’il est moyen) ne pas avoir de relation avec la mère des chiots… c’est même impensable… ça produirait des chiots sauvages. Les petits ont besoin d’avoir des contacts avec l’homme puisqu’ils sont destinés à vivre avec l’homme et pour ce faire, l’éleveur doit pouvoir approcher les petits sans que la mère ne l’agresse.

A-t-on déjà vu un éleveur de chiens ne pas connaître l’espèce qu’il élève, ne pas connaître les stades de maturations des petits, ne pas connaître leurs besoins et l’âge exact du sevrage et de la séparation de la mère. Les (bons) éleveurs de chiens sont soigneux de leur élevage et fiers de leurs chiots, fiers de leur socialisation, de leur pedigree, fiers de produire des chiots équilibrés qui ne représentent aucun danger pour l’humain.

Les éleveurs de perroquets ne sont même pas au courant des besoins des différentes espèces qu’ils élèvent (ils n'ont pas de fierté). Ils vont sevrer un jeune perroquet selon la taille du dit perroquet. Les petits à tel âge, les moyens et les grands, à peu près à tel âge (tout est approximatif dans leur monde).

Ainsi, chez le jeune amazone (espèce plurispécifique), le choc du sevrage sera presque nul, puisqu’en nature, les parents se détachent rapidement de leurs jeunes et le sevrage alimentaire se passe vers l’âge de 4 à 5 mois selon l’espèce.

Par contre, chez le gris d’Afrique (espèce monospécifique), le sevrage alimentaire et la séparation des parents se passent beaucoup plus tard, on a répertorié des jeunes qui demeuraient auprès de leur parent jusqu’à l’âge de 1.5 an. Pourtant, le gris a à peu près la même taille que l’amazone, mais ses besoins sont fort différents et je ne connais aucun éleveur qui en tient compte… allez, tous sevrés à 3 mois. Alors, vous venez de comprendre pourquoi on rencontre si souvent de gris d’Afrique avec de très sévères troubles comportementaux tels le picage et autres stéréotypies, mais que ces pathologies dramatiques ne se rencontrent que rarement chez l’amazone.

Les éleveurs ne connaissent pas leur élevage et n’ont aucune raison d’apprendre puisque le système qu’ils ont établi fonctionne à merveille. Pourtant, ce n’est pas compliqué de laisser les oisillons aux parents. S’ils sont un peu sauvages par la suite (parce que les parents perroquets ne sont pas apprivoisés), ce n’est pas bien grave, il est très facile d’apprivoiser un jeune perroquet d’un an, ça demandera certes un peu plus de travail sur le moment, mais au moins, on aura l’assurance qu’après l’apprivoisement (qui devrait prendre d’une à deux semaines tout au plus), on aura le plaisir de vivre avec un oiseau équilibré, bien dans ses plumes, avec une identité bien à lui (celle de perroquet) et avec lequel on pourra développer une superbe relation d’amitié qui ne sera pas bâtie sur un hyper attachement morbide.

Ya encore du travail à faire… on n’est pas sorti de l’auberge j’en conviens, mais si tout un chacun refusons d’acquérir un jeune perroquet dyssocialisé, au bout d’un moment, l’éleveur va commencer à compter chaque euro qu’il perd et peut-être alors, changera-t-il sa façon de faire ; l’argent change le monde paraît-il, alors, servons-nous en!



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et bien voilà un texte bien instructif.... bien que j'ai lu votre article concernant l'eam sur votre site...

voilà que bien des questions se posent à moi et que je retrouve certain comportement de mes plumeaux.... je pense que j'ai la chance ou plutot qu'ils l'ont eux d'être tous avec un congénère de leur espèce mais il est vrai cependant que certains comportement que vous décrivez sont présent chez certains...

j'espère qu'il n'est pas trop tard pour mes bébés vu qu'ils ont moins d'un an (sauf mes gris qui ont un an) mais il est vrai que j'ai des soucis de comportement que j'espère voir se résoudre....

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en lisant le texte de Johanne, je comprend un peu mieux les divers comportements de nos gris et les raisons du piquages et autres problèmes lié à leur soit disant sevrage à 3 mois

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Fort intéressant ce texte , c'est vrai qu'en ce moment je lis beaucoup de choses contre l'élevage à la main .

à l'époque que j'ai pris titou mon insé , je ne connaissais pas toutes ces choses ( dont la chose la plus répandue chez les insé , une mauvaise manipulation ) , heureusement je suis tombé sur une éleveuse relativement sérieuse et mon titou est " équilibré " : sociable , peu bruyant , adaptable , sait s'occuper tout seul ... bref j'ai eu beaucoup de chance , car quand je lis la plupart des personnes qui parlent de leur insé , ils parlent de pitbulls qui n'aiment pas être caliné ou qui au contraire ne savent rester seul ...

Quand je vois des gris ou des cacatoes vendu a 3/4 mois ( et encore sa c'est agé comparé a certains cas ..alors que comme l'a dit Johanne Vaillancourt ils ont besoin de prendre le temps pour quitter leur parents) , je comprend pourquoi ces oiseaux ont des problèmes de comportements

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Invité

long texte mais une source d'informations ! comme laurence, je retrouve chez dilane quelques symptômes décrits... Neutral son côté exclusif envers moi, surtout....
l'éleveur chez qui j'ai acheté ma louloute, me l'a vendue non sevrée... m'assurant que le nourissage était "un jeu d'enfants" et que ça renforçait le lien entre le proprio et l'oiseau.. et moi, naïve, pressée et mal ou nullement informée, je me suis précipitée chez lui avec une confiance aveugle ! c'est le forum de tsuki qui m'a fait réaliser la bévue !

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j'ai peut etre eu de la chance ,je pense plutôt que j'ai eu des éleveurs très sérieux ,mes 5 perrocs ont été elevé a la main par 3 eleveurs différents ,dont 2 qui sont sur le forum Marie Joe et yago ,mes bébés ont été elevé par les parents puis par les eleveurs jusqu'au sevrage ,ils ont surtout ete manipulés ,aimés ,Marie Joe comme yago ont prit leur temps ,moi j'ai continué aussitot rentré a la maison la petite seringue du soir et bien sur comme je suis a la retraite j'ai beaucoup de temps a leur donné ,ils sont tres bien dans leur plumes on peu voir les videos ,mon youyou a 6ans ,mon lori 5 ans ,mon aras 2ans ,mon grisous 11mois et mon petit dernier une amazone bientot 4 mois ,je dit que j'ai eu la chance de rencontrer de bons eleveurs pour qui le fric n'est pas la priorité ,bien sur quand les bébés s'en vont dans de bonnes familles et qu'ils sont heureux c'est une joie, l'argent il en faut pour payer la nourriture le confort des oiseaux( les volieres les cages le materiel d'elevage ex....ex..)pour moi il y a les bons eleveurs ,et les autres pour moi ne sont pas des eleveurs ,voila je voulais dire qu'il y a encore des gens serieux qui font bien leur travaille ,je pense aussi a titine et ses youyous qui ont été les vedettes sur le fofo ,encore une eleveuse serieuse

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Invité

tout à fait d'accord avec toi Melnou ! Wink

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Voilà, je pense également qu'il y a deux types d'éleveurs... En fait, il y a les "éleveurs" et les "eNleveurs". Les éleveurs prennent leurs temps et font les choses bien afin que les oiseaux soit sociabilisés en quelqeus sortes. Les enleveurs, eux, ne pensent qu'à sortir du nid afin de vendre au plus vite et de remettre le couverts au plus vite!!!

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Il y a deux types d'éleveurs.-1 Ceux qui font cela par passion, par amour et pour sauver certaines espèces aussi comme Jean-Pierre Crochon, Marie Joe et d'autre aussi mais ces éleveurs ce font très très rare.
-2 Ceux qui comme Johanne le dit qui font cela pour le fick.
Içi en Belgique, il n'y a malheureusement aucune règlementation et n'importe qui peu avoir n'importe quoi.
Certain éleveur retire les oeufs du nid pour favoriser une nouvelle ponte, place les oeufs en incubateur et tout est contrôler via des cameras web sur un ordinateur. C'est incroyable mais je l'ai vue en personne. une véritable usine à baby-parrots.
L'orsque je vois ces deux vidéo Melnou, ont sais tout de suite d'ou ils viennent Very Happy et puis avoir une tel harmonie entre 5 perroquets d'espèces d'ifférentes alors là, chapeau-bas sunnysunnysunny

Johanne tu vas adorer ces vidéo WinkWink



Wouaaaaaa j'suis passer pekkoquet d'or mdrmdrmdr

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Absolument d'accord avec toi Melnou...
Gros bisous à Marie Joe, Yago et Titine que nous aimons tant....
Bisou

Je ne me lasse pas de regarder ces vidéos. Elles sont vraiment magnifiques. I love you

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Tout à fait d'accord avec tout ce qui a était dit plus haut !
la preuve je vous donne un exemple de BONS éleveur ,comme vous savez j'ai aussi comme compagnon ,un mainate de 20 ans Léon ,et je suis donc reguliérement un site sur les mainates et il y a 2 ans super la repro a marché voiçi ce qu' ils ont posté en debut d'année !


Nous sommes, pour notre part, des éleveurs amateurs soucieux de participer à la protection des espèces en les faisant reproduire en captivité.

Nous aimons partager nos expériences d'élevage pour permettre à d'autres personnes de se lancer à leur tour dans l'élevage d'oiseaux difficiles avec de bonnes chances de réussite.

Nous savons qu'actuellement, les importations d'oiseaux sauvages se raréfient, et qu'il est urgent d'établir des souches captives d'oiseaux nés en volière, avant que l'on ne trouve plus aucun reproducteur sauvage dans le commerce.

Une souche captive, c'est (par exemple) une collection de plusieurs couples reproducteurs de Mainates appartenant à un même amateur, produisant chaque année quelques jeunes oiseaux élevés, dans la mesure du possible, par les parents, pour qu'ils ne soient pas imprégnés par l'homme et continuent à exprimer leur instinct en essayant à leur tour de se reproduire chaque année avec un partenaire issu d'élevage ou de la nature, et soigné dans la même intention.

Si jamais les conditions d'élevage ne conviennent pas parfaitement aux oiseaux reproducteurs (l'éleveur ne peut pas maîtriser pas tous les facteurs : météo, caractère de chaque oiseau...), il se peut que l'éleveur soit obligé de nourrir lui-même les oisillons à la main, pour les sauver d'une mort certaine si les parents les abandonnent ou les agressent. Dès que le jeune oiseau est indépendant, il est alors remis, si l'éleveur a la place de le faire, avec des oiseaux de son espèce, pour éviter qu'il s'attache à un "partenaire" humain et qu'il refuse alors de s'intéresser à un autre Mainate quand vient la saison de reproduction.

Si le jeune oiseau ne peut pas être socialisé avec sa propre espèce, il va devenir un oiseau "apprivoisé", souvent perdu pour la reproduction.

En tant qu'éleveurs responsables, nous ne pouvons pas encourager cette pratique à grande échelle, tant que les Mainates demeurent aussi rares en élevage. Un article de J.-M. Gimenez publié dans le numéro de juillet-août 2003 de la revue "Les Oiseaux" (Editions Prin) indique qu'il existe en France seulement 3 éleveurs déclarés qui élèvent très régulièrement des Mainates : ce chiffre est dramatiquement faible quand on sait à quel point les Mainates sont appréciés comme oiseaux d'agrément, et quand on sait que des milliers de Mainates sont arrachés à leur milieu naturel chaque année pour satisfaire la demande dans les pays occidentaux. Pour nous, il est urgent que de nombreux éleveurs se lancent sérieusement dans l'élevage du Mainate (et de bien d'autres oiseaux), pour renverser cette tendance, et, dans le meilleur des cas, pouvoir fournir dans plusieurs années des Mainates d'élevage à toutes les personnes qui le souhaitent, sans avoir recours aux importations pour trouver des reproducteurs. Mais nous en sommes très loin, aujourd'hui ! Nous espérons que ce modeste site donnera envie à d'autres personnes de se lancer dans cet élevage : il a été conçu dans cet objectif.

Or, les messages que nous avons reçus suite à cet article sont d'un ton généralement différent de ceux dont nous avons l'habitude : un grand nombre d'internautes nous écrivent pour nous demander comment éduquer leur Mainate de compagnie, ou pour essayer d'acheter un jeune Mainate d'élevage pour en faire un oiseau de compagnie, autrement dit un oiseau qui vivra toute sa vie dans une cage de petites dimensions, et restera célibataire. Un "oiseau parleur" dont la vocation sera de faire plaisir à son maître, comme un animal domestique "ordinaire".

Notre intention n'est pas de renier le plaisir que l'on peut avoir au contact d'un oiseau aussi intelligent que le Mainate religieux, qui devient vite familier quand il est traité convenablement, et possède des dons d'imitation étonnants. Simplement, notre objectif est totalement différent. Nous préférons garder les oiseaux tels que les a faits la nature, parfois sauvages, parfois curieux, parfois agressifs, épanouis dans de grandes volières où ils peuvent mener une vraie vie d'oiseau avec leurs semblables. Si un de nos oiseaux devient familier et manifeste de l'affection pour son soigneur, tant mieux : dans ce cas, cet oiseau aura choisi lui-même de venir vers un humain qu'il trouve sympathique, il n'aura pas été conditionné à cela dès son plus jeune âge.

Nous espérons que cet "avertissement" vous aura permis de mieux comprendre notre intention quand nous avons décidé de publier cet article.

Comme quoi ,le probléme se répete !

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moi non je ne me lasse pas de voir les vidéos qui sont un vrai régale et la fierté d'avoir Aladin qui viendra de chez Jean Pierre Crochon

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Tout ce que je viens de lire m'interpelle vraiment dans la mesure où je suis éleveur amateur à très petite échelle. Je fais cela depuis une dizaine d'années et je pensais en toute bonne foi m'y prendre correctement; mais après lecture de ces articles je me remets franchement en question et je m'interroge.
Ce que j'élève ce n'est pas des perroquets comme des aras ou gris du Gabon mais des conures, calopsittes et petites perruches.
Lorsque je dis éleveur à petite échelle, j'entends par là que je ne mets jamais plus d'un voire deux nids en même temps ceci afin d'être plus disponible pour bien éduquer si je puis dire les oisillons.
Mes couples ne connaissent qu'une reproduction par an, sauf très rare exception liée à leur propre comportement.
Je suis une adepte de l'élevage à la main que je commence généralement vers 15 jours. Je manipule énormément mes oisillons mon but étant d'en faire des oiseaux heureux tant envers leurs congénères qu'avec les humain.
Mais la question que je me pose après lecture de vos messages est "Finalement est-il possible d'obtenir un oiseau EAM bien dans sa tête ou est-ce une pure illusion de ma part?";
La manière dont on manipule l'oisillon peut-elle lui garantir une socialisation efficace ou y aura-t-il forcément des conséquences négatives chez l'oiseau?
Comment connaître les différentes étapes de socialisation chez les différentes espèces d'oiseaux élevé? Est-ce uniquement le comportement de l'oiseau qui nous l'indique ou y a-t-il quand même un shéma théorique à respecter?

D'autres questions me viennent alors en tête :
La pratique de la manipulation au nid ne serait-elle pas plus appropriée? mais ne risque-t-elle pas de stresser les parents qui par leurs propres réactions pourraient eux-mêmes stresser les oisillons?

Ce ne sont là qu'un petit échantillon de questions que je me pose maintenant après lecture et réflexion au sujet de vos articles et il est bien dommage que l'on ne puisse se rencontrer pour discuter de vive voix sur ce sujet si passionnant.
J'en reste sur ma faim.

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Personnellement je pense que manipuler les petits au nid est un bon compromis et donne de bons résultats

Tsuki est EPP, mais pour les couvées suivantes les petits ont été élevés par les parents et manipulés au nid
Les résultats sont très bons, je connais plusieurs petits frères et soeurs de Tsuki, qui tout comme elle sont très bien dans leurs plumes et équilibrés.

Avec ce couple là, pas de soucis, ils ne sont pas du tout stressés par les manipulations de leurs petits, maintenant je pense que celà n'est pas le cas pour tous les couples

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personnellement, vu les écrits de Johanne, je pense qu'il est vrai qu'un EPP manipulé au nid doit devenir un oiseau plus "équilibré"... ceci dit je pense et j'espère aussi que certains EAM deviendront des oiseaux très équilibrés

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sultane a écrit:

La pratique de la manipulation au nid ne serait-elle pas plus appropriée? mais ne risque-t-elle pas de stresser les parents qui par leurs propres réactions pourraient eux-mêmes stresser les oisillons?



L'idéal pour l'équilibre des oiseaux, c'est "Manipulés au nid".
Johanne dit dans l'un de ses précédents messages qu'il faut prendre le temps d'apprivoiser les parents afin de pouvoir manipuler leurs petits par la suite.
Et que même si il n'est pas manipulé.... L'apprivoisement par l'Homme d'un bébé EPP ne prend que quelques mois. Smile

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Quand Philippe aura fini de me préparer mon petit espace Internet, j’entamerai une série d’articles sur les méthodes d’élevage actuelles en prenant le temps de bien décrire et en détail, chacun des « dommages » causés à l’oiseau, à partir du choc de séparation de la mère précoce jusqu’à l’irréversibilité de la maturité. Sur ce forum c’est trop limité et peu d’éleveurs y sont inscrit, je préfère écrire ces articles sur une plateforme ouverte à tous afin que les éleveurs puissent venir y lire les textes de façon anonyme et qu’ils prennent le temps de réfléchir à chacun des énoncés (il y en aura beaucoup) sans se sentir jugés (ils se jugeront tout seul).

Ce sera fait sous une forme de blogue et tous pourront y laisser des commentaires (ce qui n’est pas possible sur mon blogue actuel…. c’est trop compliqué de s’y inscrire et à modérer pour moi…. j’ai donc laissé tomber les commentaires). Je crois que ce sera pas mal intéressant et enrichissant pour tous.

Plusieurs éleveurs ne connaissent pas les répercussions de l’élevage à la main (eam), ils font ainsi parce que c’est ce qu’on leur a dit de faire. Pourtant, le modèle a beaucoup été étudié avec les chiots, chatons, agneau, oiseaux de proie, etc. (choc, traumatismes et dommages permanents). Je ne sais pas pourquoi les éleveurs agissent différemment avec les perroquets.

J’essaierai d’y voir plus clair quand j’aurai mon nouveau « blogue »… Wink


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Excellente idée ce nouveau blog, ainsi tout un chacun sera informé.

Ces articles permettront, je le souhaite de tout coeur, une prise de conscience de la part des éleveurs

Ceux qui pensent bien faire et continuent dans cette voie pensant bien faire, auront matière à réfléchir et, je le souhaite, changeront leur fusil d'épaule

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je m'enrichis de jours en jours sur ce forum mais ça fout la troullie aussi : mon César est un gris que j'ai eu à 4 mois; il mangeais déjà tout seul des graines et bien sûr ne connaissait pas le P15 et l'éleveur faisait du nourrissage à la main, il n'a pas connu ses parents aie aie aie affraidaffraid pour l'instant tout va bien il a 19 mois et aucun problème à l'horizon mais je dois m'attendre au pire!!!!!c'est de ma faute je ne savais pas tout ça!!!!

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Invité
fabienne, dis toi que tu n'es pas la seule dans ce cas.... idem pour moi !!!

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j avais lu déjà votre oppinion sur les oiseaux eam ! et qd on m a cédé scarlette(amazone) c était en tant que epp ! quelle n a pas étée ma "mauvaise surprise" d apprendre qu elle était eam ! mais bon je l avais !
c est un oiseau "détendu" et pas specialement inquiet ! j espère donc que sa première enfance c est pas trop mal passée pour ma part je fais attention qu elle aille indifférement sur tout les membres de la famille et meme sur des inconnus qd l occase se présente (meme si je dois avouer que j aime bien qu elle ai une petite préférence pour moi , ce qui je pense pour le moment est normal car c est moi qui travail le plus avec elle !) mais il est important pour moi qu elle ai des rapports amicauc avec tous les membres de la famille!
j espère que cela reste envisageable !?

mme vaillancourt merci pour vos ecris ils m aident beaucoup ! Smile

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Bonjour à tous,

le sujet des EAM est un sujet grave, car les conséquences sur la vie de l'oiseau sont définitives, elles détermineront hélas le triste trajet des oiseaux qui ont des troubles de la communication et/ou du comportement...

@ Johanne: existe t-il, parmi ces oiseaux, des individus qui tireront leur épingle du jeu? Par exemple, chez les chatons privés précocément de leur mère, certains présenteront des troubles (certainement la majorité) et quelques-uns s'en tireront bien et auront une vie normale. cela est-il transposable aux perroquets? Enfin, la résilience existe-elle chez les EAM?

Par avance, merci,

Marie

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Oui Marie il y en a qui s’en sortent pas trop mal, et même plusieurs, ça dépends en grande partie des interactions sociales avec la famille d’adoption (nous) + le tempérament de l’oiseau et sa capacité de résilience. C’est un sujet très important de mon séminaire, le plus important d’ailleurs.

Il y a moyen de bien vivre avec l’imprégnation filiale de l’oiseau, mais il faut savoir y mettre les formes, comprendre son perroquet et tel un joueur d’échec, prévoir 2 coups à l’avance ses réactions, nos réactions et le comportement final qui en résultera.

C’est moins compliqué que ça en a l’air, mais il faut ce qu’il faut, c’est-à-dire, avoir (minimalement) une connaissance de l’éthogramme de notre oiseau l’oiseau (le catalogue de ses comportements innés), ce qui, en définitive, est la base même de l’acceptation que certains comportements seront immuables… mais qu’on peut aider notre perroquet à les adapter afin qu’ils deviennent socialement acceptables (de notre point de vue à nous).

On verra tout ça au séminaire Very Happy

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J'essaie d'aller dans tous les sujets pour attirer l'attention des personnes :
cf:santé /vente des bébés non sevrés sur le bon coin /à lire et agir merci

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Grrrrça m\'énerve il faut faire la différence entre les éleveurs!!!!!comme le dit certaines filles que je remercies!!quand nous lisons ça avec monsieur grochon nos poils se dressent désoléAmicalement

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@ Johanne: Bonsoir Johanne,

Un grand merci pour votre article qui est infiniment enrichissant et m'a permis d'ouvrir les yeux.
En effet, je suis actuellement à la recherche d'un bébé gris du Gabon et les effets néfastes de l'élevage eam me dissuadent totalement de m'orienter dans cette voie.

Toutefois, je me demande si je parviendrai à apprivoiser un bébé gris du Gabon epp...
En effet, un éleveur (de gris du Gabon epp) m'a dit que pour une néophyte (j'ai des calopsittes depuis de nombreuses années mais pas de gris du Gabon), apprivoiser un gris du Gabon epp était presque impossible... Sad

Je me demande aussi si la nature de l'origine des parents sera plus ou moins déterminants dans l'apprivoisement et le caractère futur d'un bébé gris du Gabon? Est-ce que le bébé gris du Gabon sera plus ou moins réceptif à l'apprivoisement selon que ses parents sont d'élevage (la mère serait eam) ou importés? scratch

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en lisant ce texte, c'est vrai qu'on peut se poser des questions. Jaco a été elevé main, au début il était super, je pouvais faire beaucoup de choses avec lui, puis à jour il a changé. Il ne monte plus sur la main je peux juste lui caresser la tête (dans la cage), il est très attaché aux personnes de la maison mais c'est tout. Peut-on encore le prendre en main en refaisant son "éducation". J'ai lu votre livre "touchers et manipulations au moins 3 fois mais je ne sais pas trop par quoi commencé. Merci de me donner une piste.

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Un grand merci à Reve pour ton MP. Je ne suis malheureusement pas encore autorisée à répondre par MP...
Je viens d'aller regarder ton blog et je suis impressionnée par ces magnifiques photos!!! Very Happy

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