noelle11 0 Posté(e) le 11 février 2008 La biologie du Rossignol du Japon . Classification scientifique ; Ordre : Passériformes Sous-ordre : Passereaux Famille : Timaliidés Genre et espèce : Liothrix luteus Nom commun : Rossignol du Japon, Habitat et distributions. Introuvable au Japon, il provient de Chine ! Il vit à l’état sauvage dans les régions montagneuses de l’Asie sud-orientale, du sud de l’Himalaya jusqu’au nord de l’Indochine et dans le sud. Réintroduit à Hawaï, mais aussi en France dans le Béarn sur les bords du gave de Pau, il est presque introuvable en commerce. Il a une préférence pour les zones boisées. Description. Le rossignol du japon mesure entre 13 et 15 cm. Son corps est légèrement trapu, le dessus est vert-gris. Sa tête assez ronde a la même couleur. Ses yeux sont noirs et ronds. La gorge est de couleur jaune vif et devient orange à la poitrine. Les pattes courtes et fortes sont de couleur brun-jaune, le bec orangé est fin et résistant. Les ailes sont courtes et fortes, arrondies aux extrémités ; les petites rémiges sont gris-vert, les grandes rouges, barrées de jaune et de noir, la queue de couleur bleu nuit. Dimorphisme. Le dimorphisme sexuel n’est pas évident, la certitude est acquise par le chant, bien que la couleur de la poitrine de la femelle est généralement moins intense. Autre petite différence que l’on m’a signalée, le mâle a 1,5 cm de noir au bout de la queue sur toute la largeur, la femelle 0,5 cm. La femelle ne chante pas, elle pousse de petits bruits aigus. Particularités. C’est un oiseau robuste, qui supporte les climats très rudes. Il a une bonne longévité s’il vit dans de bonnes conditions. Doté d’une vue perçante, il repère les insectes avec rapidité et efficacité. Il possède beaucoup de qualités ; il a un chant mélodieux et agréable, sans oublié un plumage très coloré. C’est un acrobate qui ne tient pas une seconde en place, il est vif et a un vol rapide. Il se déplace au sol par petits bonds, il parcourt en général de petites distances. Ils vivent en groupes, sauf pendant la saison des amours où il a besoin d’espace et se montre assez territorial. En volière il cohabite sans problème avec d’autres espèces ; chez moi il cohabite sans problème avec canaris, petits exotiques, pinsons et bouvreuils. Je n’ai jamais observé d’agressivité entre eux. L’alimentation. Le rossignol a un régime assez varié. C’est d’abord un insectivore ; il a une préférence pour les insectes, mollusques et petits escargots. Il aime les pousses tendres et les œufs de fourmi. Il est aussi friand de fruits (sucrés) ; agrumes coupés en deux , pommes, poires, baies…. Il mange aussi des graines ; alpiste, avoine, niger, sans oublier de la pâtée pour insectivores et des vers de farine. Nidification. Il conquit sa femelle grâce au chant et aux parades. Ils construisent le nid à 2, à la bifurcation d’une branche, en forme de coupe. Comme matériaux, il utilise des bambous, du lichens, des écorces, des brins d’herbes, de la mousse, des brindilles et des radicelles. La ponte est de 3 ou 4 œufs blanchâtres, tachetés de brun jaunâtre. La couvaison commence au 3ème œuf ; elle est assurée par la femelle, aidée quelque peu par le mâle. L’incubation dure de 13 à 14 jours. Les petits quittent le nid vers l’âge de 18 jours ; les parents continuent à les nourrir jusqu’à l’âge de 6 semaines environ. Ils auront leur livrée adulte à partir de la 12ème semaine de vie. La reproduction en captivité. L’élevage du rossignol de japon en captivité n’est pas facile. Il faut tenir un couple par volière si on veut avoir des chances de reproduction, et ainsi, éviter à cette période des bagarres. Si on élève en cage, les dimensions minimales devront être de 75x45x65 cm. On utilise principalement des nids tressés de canaris dans des nichoirs semi-ouverts entourés de végétation. Il faut proposer plusieurs sortes de nids dans des endroits cachés, mais qui devront rester accessible à l’éleveur pour l’observation et la surveillance du nid pendant la couvaison et après. Pour facilité l’accouplement, il faut aménager la batterie ou la volière avec des branches ou des plantes pour se rapprocher au plus de l’habitat naturel. Il faudra veiller à apporter une alimentation riche en protéines animales et des vitamines pour inciter la reproduction. Pendant l’élevage, il faut fournir une pâtée pour insectivore mélangées avec une pâtée aux œufs, et veiller à un apport en protéines animales ; œufs de fourmis, pinkies, buffalos et vers de farines. Sources : * « Le rossignol du japon » G. Ravazzi Editions de Vecchi. * « Le rossignol du japon, maintenant aussi en mutations » Danny Roels, revue A.O.B. n°5 - mai 2001. * « Le rossignol du japon un pensionnaire de valeur de nos volières » André Bruggeman, revue A.O.B. n°6 – juin 2003. * « Les oiseaux de cage et de volière » Matthew M. Vriends éditions Solar. * « Oiseaux de cage et de volière » Grund S. Chvapil * « Le grand livre des oiseaux de cage et de volière » E.Gismondi Editions de Vecchi. * http://www.oisellerieleniddamour.com/rossignol_du_japon.htm. * http://www.aquadesign.be/news/article-4749.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Chris82800 0 Posté(e) le 11 février 2008 Bonjour et merci pour la fiche trés instructive sur ce mésia. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
janick1 0 Posté(e) le 11 février 2008 ouha merci pour la fiche janick Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites