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Mes Chis et moi

Histoires canines d'1 dimanche matin !

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Bien avant d'acquérir ce statut d'animal populaire, le chien a été le compagnon des avant-gardistes et des plus riches. C'est dans le faste des salons et des cours royales qu'il a gagné ses lettres de noblesse.

Les aristochiens
Avant de devenir la coqueluche des VIP et de figurer dans nos tabloïds préférés, les chiens de petite taille étaient les favoris de la gente aristocratique et vivaient dans les fastes des cours royales. Appelés "chiens de salon", ils ont séduit les plus riches et les victimes de la mode, car ils étaient utilisés comme de véritables accessoires vivants.


Le Bichon à poil frisé était l'animal favori des rois François Ier et Henri III, tandis que son parent éloigné, le Bichon boulonais, faisait le bonheur de la célèbre famille des Médicis. Le Bichon maltais avait les faveurs de la reine Elisabeth I, tandis que l'infortunée Marie-Antoinette faisait des portraits en porcelaine de son Epagneul japonais. La reine Victoria et le duc de Windsor ne voyageaient jamais sans leur Carlin, tout comme Guillaume d'Orange, qui fut sauvé par son petit Schipperke. Le Chien nu du Pérou accompagnait la noblesse inca, le Lhassa Apso était éduqué dans les temples du Dalaï Lama, le Pékinois était l'objet d'une grande vénération au palais impérial chinois. Les chiens miniatures, considérés comme des jouets, menaient un train de vie souvent exceptionnel, rythmé par des repas somptueux.

Les dangers de la miniaturisation
Les petits chiens ont aussi eu la vie dure : au XIXème siècle, le Bedlington était utilisé pour dératiser les mines de charbon, tout comme le Yorkshire.


La mode de la miniaturisation, très prisée à partir des années 1850, a pourtant eu de graves conséquences : la recherche du chien le plus petit possible a parfois été poussée à l'extrême, et les liens consanguins se sont multipliés.

Quelques temps plus tard, le Yorkshire devint l'accessoire indispensable des bourgeois de la capitale londonnienne. La miniaturisation a alors abouti à la création de chiens qui pesaient moins d'1 kg et affectés de maladies, comme l'épilepsie ; elle a aussi entraîné un taux de mortalité élevé dans les portées de chiots.

Les chiens de fiction
La fiction a rendu certaines races très célèbres : Milou, le Fox Terrier arachnophobe et inséparable compagnon de Tintin, Bill, le cocker anglais qui critique les humains avec son amie Caroline la tortue et son tout aussi célèbre maître Boule, Idéfix, la miniature gauloise de race indéterminée, ou encore Snoopy, le héros philosophe créé par Charlie Brown. Tous sont de petite taille, mais grands par leur courage et leur intelligence.


Objets d'un engouement frénétique, les petits chiens ont paradoxalement été tournés en dérision, notamment par les médias audiovisuels : la fiction, loin de les traiter en héros, comme elle l'a souvent fait pour les chiens de grande taille, a souvent associé ces petites boules de poils à des caractères teigneux.

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Ah bon je le svait pas moi jamais attendu ça mais interessant a savoir mais un peu bisar a l époque ShockedConfusedSmile

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