Toufou 0 Posté(e) le 11 septembre 2012 La période néonatale :Elle a été définie comme allant de la naissance à l’âge de 14 jours (ouverture des yeux).Les chiots naissent sourds et aveugles.L’essentiel de l’activité des chiots nouveau nés est constitué par le sommeil. Ils dorment près de 90% du temps, dont 95% représentent du sommeil paradoxal. Pendant le sommeil paradoxal, les chiots présentent des mouvements incessants de la face, des oreilles, des paupières, des lèvres mais aussi des membres, du tronc et des muscles. Ils sont entassés les uns sur les autres et il est probable que leur sens tactile se perfectionne notamment au cours des siestes rapprochées. Quelques périodes de sommeil profond surviennent parfois (5% des cycles) et sont caractérisés par un état de repos total apparent.Le temps de veille est presque totalement occupé par la tétée. Les prises de nourriture apparaissent régulièrement, toutes les 3-4 heures. Les chiots possèdent le reflexe de fouissement, qui leur permet de trouver la mamelle et de s’y accrocher. Le réflexe labial ou de succion qui leur permet de déclencher l’émission du lait.À cet âge on ne note pas d’attachement d’un chiot à une mamelle précise comme cela a été décrit chez le chaton.Les compétences motrice du chiot sont encore très limitée et c’est la reptation ((contraction des muscles du tronc) qui constitue le seul mode de locomotion possible. Les membres antérieurs acquièrent les premiers un tonus suffisant, vers le 10 è jour, tandis que les postérieurs doivent attendre la fin de la 2è semaine.La chienne, durant les deux premières semaines, passe l’essentiel de son temps avec les chiots couchés contre elle. Ce contact semble mutuellement apaisant. Les chiots sont incapables d’excréter seuls. La mère les retourne et les toilette. Durant ses soins, elle stimule la région périnéale de ses petits, déclenchant ainsi l’émission des selles et des urines qu’elle ingère. Ce réflexe primaire indispensable en l’absence d’autonomie neurovégétative est le réflexe périnéal.La sensibilité tactile du chiot est bien développée. Il est cependant totalement incapable de maintenir sa température, les centres bulbaires sont encore immatures.Le sens gustatif est déjà bien développé à la naissance, notamment aux gouts de sucré et d’amer. Cette période de la vie du chiot semble dominée par l’acquisition progressive de nouvelles possibilités sensorielles et motrices. Cette maturation de la vie de relation est l’expression du développement neurologique.La période néonatale est, pour la maman, le moment durant lequel se développe pleinement l’attachement aux chiots. Cet attachement est immédiat de la part de la maman. Il se réalise par l’intermédiaire de facteurs neuroendocriniens, mécaniques et olfactifs.Cela implique que tout ce qui limite le contact entre la maman et les chiots déclenche un état de détresse profonde. A ce moment, l’attachement n’est pas encore réciproque. Les chiots cherchent simplement un objet chaud, mou, contenant du lait.Les relations entre les chiots et leur mère vont pouvoir se développer totalement à partir du moment où ils auront complété leur équipement sensoriel.La période de transition (entre 14 et 21 jours environ) :Cette période débute plus ou moins avec l’ouverture des paupières et se termine au moment des premières perceptions auditives. Bien que les chiots commencent à voir et que les premiers sursauts aux bruits se manifestent, leur orientation visuelle et auditive reste très aléatoire. Au cours de ce stade, les coordinations motrices s’améliorent. Même si leur démarche n’est pas encore complètement assurée, ils se déplacent de mieux en mieux et de plus en plus vite. Ils deviennent capables de ramper en marche avant et en marche arrière et tentent de faire leurs premiers « vrais » pas.Ils restent éveillés plus longtemps qu’au cours du stade précédent ; les phases de sommeil paradoxal diminuent pour faire place à des phases de sommeil calme. Ils ont dorénavant la capacité de régulariser leur température corporelle et n’ont plus besoin des léchages maternels pour pouvoir éliminer ; ils commencent même à quitter leur couche pour faire leurs besoins à l’extérieur (mais ce n’est pas une règle absolue).Les premières dents de lait font leur apparition, les chiens commencent à laper et à manger un peu de nourriture solide. Chez les canidés sauvages, c’est l’époque où les adultes, au retour de la chasse, régurgitent de la nourriture pour les jeunes (cela est rarement observé chez nos canidés domestiques, puisque, les humains fournissant la nourriture, ce comportement n’a plus été soumis à la sélection naturelle).Nous assistons aux premières relations actives dans la fratrie : premiers léchages réciproques, premiers rudiments de jeux ; il s’agit plus souvent de mordillements d’oreilles et de pattes accompagnés de petits grognements et de quelques battements timides de la queue.Grâce à tous ces progrès, la découverte du vaste monde peut commencer.Grâce aux progrès des stades précédents, le chiot est maintenant prêt pour établir des relations de plus en plus complexes avec ses pairs et d’autres espèces animales et pour découvrir activement son environnement. La période de socialisation (entre la 3e et 12e semaine) :Grâce au développement de la myéline (la myélinisation se termine entre la 6e et 7e semaine), les chiots deviennent de plus en plus agiles. Ils se montrent déjà capables d’une bonne orientation auditive et visuelle (bien que leur vision reste encore floue jusque vers 4 mois). L’allongement du museau et le contrôle plus précis des muscles leur permettent d’exprimer de multiples mimiques. Des observations montrent que, chez certains sujets tout au moins, 80% des comportements adultes sont acquis à 6 semaines.Au début de cette période, le chiot préfère encore rester auprès de ses frères et sœurs ; l’exploration des environs se fait timidement, souvent en groupe, et le moindre bruit insolite le ramène vite au bercail. Certaines expériences sont cruciales pour qu’il devienne un adulte bien dans ses poils. Attention cependant : autour de la 8e semaine, il semble y avoir une période sensible au cours de laquelle les mauvaises expériences peuvent avoir des effets négatifs à long terme.Au cours de ce stade, quatre processus se mettent en place.a) La socialisation intraspécifique :A sa naissance, le chiot ne sait pas qu’il appartient à l’espèce canine ; il doit donc l’apprendre. Diverses recherches éthologiques ont mis en évidence le rôle prépondérant des jeux pour faire cette acquisition, d’où l’importance de la fratrie puisque c’est surtout avec ses frères et sœurs que les jeux sont les plus intenses. Au cours des jeux, les diverses postures et mimiques peuvent s’exercer : on poursuit ses frères et soeurs, on les attaque, on se soumet à eux, on essaie de leur « voler » leurs jouets, on aboie contre eux, on défend sa « proie », on mime les postures sexuelles… Bref, le chiot apprend à se comporter en chien et à acquérir les bonnes manières canines indispensables si l’on veut mener une vie sociale. C’est grâce à ces jeux que le chiot va prendre conscience de la force de ses mâchoires ; la réaction de ses vis-à-vis va petit à petit l’amener à acquérir l’inhibition de la morsure, inhibition qui devra, bien entendu, être renforcée par les humains.L’une des caractéristiques de la socialisation intraspécifique est de ne retenir des congénères que les traits communs : le chiot va reconnaître un chien quelle que soit sa race, avec néanmoins quelques ajustements nécessaires (un berger allemand doit, par exemple, apprendre que les plis sur le museau d’un boxer ne signifient pas forcément que ce dernier est de mauvaise humeur). Vu les modifications physiques apportées par les humains, la fréquentation des représentants de diverses races est fortement recommandée, d’où l’importance des classes de jeux.Elevé sans contact canin, un chiot a de fortes chances de devenir asocial ; en fonction de son tempérament, il va ignorer les autres chiens, se montrer extrêmement soumis ou, au contraire, agressif envers eux. Il pourra donc difficilement établir de vraies relations avec ses conspécifiques, d’autant plus qu’il peut susciter lui-même des réactions extrêmes de la part des autres canidés : rejet, agression, voire chasse, comme si, ayant des comportements mal ajustés, le sujet n’était plus reconnu comme un congénère.b) La socialisation interspécifique :C’est également au cours de ce stade que le chiot va se familiariser avec d’autres espèces animales et apprendre à décoder leurs mimiques et comportements. Si ces expériences sont positives, il établira des liens amicaux avec les représentants de ces diverses espèces.Contrairement à ce qui se passe pour la socialisation à sa propre espèce, la socialisation interspécifique, du moins celle qui concerne les humains, semble être beaucoup plus individualisée. Dans le cas où le chiot n’a de contacts qu’avec un certain type de personnes, il risque d’éprouver plus tard une certaine crainte à l’égard d’individus présentant des caractéristiques physiques ou comportementales différentes. Il est donc extrêmement important de s’assurer que cette socialisation a été bien faite à l’élevage. Il est, par exemple, indispensable que le chiot soit mis dès son plus jeune âge en contact avec des adolescents, des hommes et des femmes adultes, des personnes âgées, des enfants de différents âges. Les contacts avec ces derniers sont primordiaux ; en effet, c’est bien souvent le comportement même des enfants -notamment leurs cris, leurs gestes, leur brusquerie, voire leur manifestation de tendresse intempestive- qui provoque des morsures.La période s’étendant de la 3e à la 7e semaine semble être celle au cours de laquelle les chiots se montrent les plus réceptifs à de tels contacts. Passé la 7e semaine, des réactions de peur face à la nouveauté deviennent de plus en plus fréquentes, réactions pouvant déboucher sur des comportements agressifs. Il vaut donc mieux « prévenir que guérir ». Sachez que des chiots complètement isolés jusqu’à la 14e semaine sont difficilement socialisables.c) L’imprégnation à l’environnement :Petit à petit, en explorant son environnement, notre petit canidé va apprendre à identifier tout ce qui l’entoure, et ceci pour chacun de ses sens (audition, olfaction, vision, toucher, goût). Il va ainsi se construire un cadre de référence lui servant de modèle pour comparer les situations nouvelles qu’il devra affronter tout au long de sa vie. Si le niveau de stimulation est très bas, ce qui est le cas pour des chiots élevés en isolement ou dans des enclos au fond du jardin, le degré de stimulation pour maintenir son équilibre sensoriel est bas et l’animal ne se sent à l’aise que dans un milieu peu stimulant. Une augmentation des stimuli, en nombre ou en intensité, va provoquer une attention accrue, suivie, selon les cas, de réactions de peur pouvant se transformer en panique. Parfois, lorsque la fuite n’est pas possible, on peut observer des comportements dirigés sur le corps (mordillements, léchages et parfois même automutilations) qui permettent de faire diminuer la tension.Dans les cas extrêmes, il est souvent préférable, afin de retrouver un comportement normal, de replacer l’animal dans un milieu semblable à son milieu d’origine. L’inverse, c’est-à-dire le déplacement d’un milieu riche dans un milieu peu stimulant, peut également provoquer diverses perturbations comportementales, par exemple, des stéréotypies ou de l’agitation.Il est donc indispensable que le futur propriétaire visite différents élevages avant de faire son choix. Même en pleine campagne, il y a différents moyens d’augmenter les stimulations : nombreux jouets, bruits du trafic diffusés par haut-parleur, promenades en voiture, etc…L’imprégnation à l’environnement peut expliquer également certaines difficultés que l’on rencontre avec le chiot comme la recherche d’un certain substrat pour éliminer ou le refus de certains aliments.d) L’acquisition de la notion de hiérarchie :Vers la 4e semaine, un grand nombre de chiennes commencent à se montrer moins tolérantes lors des tétées (durées de plus en plus réduites, position debout…). Elles quittent de plus en plus souvent les chiots, pour des périodes de plus en plus longues, et les repoussent activement quand elles désirent avoir la paix. Certaines mères sont très sévères, d’autres beaucoup plus laxistes. Quand ils en ont la possibilité, certains pères –voire d’autres adultes de la meute- participent activement à l’éducation de leurs rejetons alors que d’autres s’en désintéressent complètement.Les chiots vont ainsi apprendre petit à petit à respecter leurs aînés et s’ils ne le font pas spontanément, ils sont vite rappelés à l’ordre. On observe également des chamailleries au sein de la fratrie avec l’instauration d’une hiérarchie rudimentaire et souvent labile.Grâce à ces apprentissages, les chiots commencent à comprendre les règles hiérarchiques qui leur permettront bientôt de s’intégrer dans la meute des adultes, ce qu’ils vont faire peu à peu au cours des stades suivants.La pré-puberté (de 3 mois jusqu’à la maturité sexuelle) :Au cours de cette période, également appelée période juvénile, les chiots deviennent de plus en plus adroits dans leurs mouvements et réagissent de manière de plus en plus nuancée en adoptant les comportements adéquats à chaque situation. S’ils continuent à vivre avec leur fratrie, on observe une stabilisation du rang social ; chacun ayant trouvé une place dans la hiérarchie et l’acceptant, les bagarres se font rares. Les remises en question se terminent le plus souvent par l’adoption de mouvements ritualisés exprimant domination ou soumission. Ceux qui occupent un rang élevé ne se distinguent pas par leur force physique, mais surtout par la confiance qu’ils ont en eux et leur intelligence. Les parents, reconnus comme chefs de meute incontestés, continuent à exercer leur autorité. Le groupe parental se transforme peu à peu en meute dans laquelle les jeunes ont un rôle à jouer. Ils prennent notamment part à la défense territoriale et, sous la conduite de leurs aînés, ils chassent les intrus. Dans les conditions naturelles, le père organise beaucoup de jeux permettant ainsi à ses rejetons de parfaire leurs coordinations motrices (de nombreux jeux miment, par exemple, la chasse). Suite à la sélection artificielle, certains de nos chiens mâles ont perdu leur savoir faire avec les jeunes et s’en désintéressent ; d’autres continuent à remplir leur tâche.Contrairement aux louveteaux qui ne quittent la meute que vers 17-20 mois (certains y restent toute leur vie), les chiens retournés à l’état sauvage peuvent devenir indépendants déjà vers l’âge de 4 mois, mais peu d’entre eux parviennent à l’âge adulte.Selon certains auteurs, entre 4 et 6 mois, le chien traverserait une nouvelle période sensible au cours de laquelle il serait fortement influencé par des événements traumatisants. Il en serait de même, selon Fox, pour les louveteaux qui, au même âge deviennent tout à coup très peureux face à de nouveaux stimuli et des personnes étrangères ; cette crainte a pour corollaire le renforcement de l’attachement envers les membres de la meute. L’intensité et la durée de ces réactions semblent dépendre du lieu : elles sont, par exemple, plus importantes dans un milieu familier que dans un environnement non familier.Dans la famille humaine, le chiot commence donc à s’attacher à des personnes particulières et à montrer ses premières réactions de peur à l’égard de certains étrangers.Bien que les capacités d’apprentissage des chiots soient rapides, il est totalement déconseillé de leur faire exécuter des tâches difficiles car ils ont encore tendance à s’exciter pour un rien et ont de la peine à maintenir une attention soutenue pendant de longues périodes.La puberté :Il est encore plus difficile de fixer les dates limites de ce stade, car l’âge de la puberté diffère grandement en fonction des races et des individus ; en général, plus les races sont de grande taille, plus la puberté apparaît tardivement. Elle coïncide avec les premières chaleurs des femelles et se décèle chez les mâles au moment où ils commencent à lever la patte. Chez ces derniers, elle est associée à la sécrétion de la testostérone qui atteint son pic maximum vers l’âge de 10 mois, avant de se stabiliser à un niveau inférieur.Au cours de cette période (quelquefois déjà au cours du stade précédent), divers changements comportementaux dus aux modifications hormonales deviennent évidents. Tout comme chez nos adolescents, certains sujets y sont plus sensibles que d’autres. C’est une période difficile pour les propriétaires : certains chiens ont tendance à désobéir, à devenir sourds aux ordres et capricieux ; d’autres sont très agités et prennent la poudre d’escampette à la moindre occasion. Quelques mâles semblent perdre toute notion de propreté et se mettent à lever la patte dans la maison. Les fortes têtes essayent même parfois de se rebiffer en grognant ou montrant les dents envers leurs maîtres bien aimés.Notre chien qui se montrait si amical envers ses congénères de même sexe se met soudain à les grogner et se trouve lui-même parfois confronté à l’agressivité de ces derniers qui le considèrent désormais comme un rival potentiel. Diverses observations montrent qu’il en est de même dans la meute : les adultes se montrent de plus en plus sévères envers les jeunes et cherchent souvent à les repousser en marge du groupe. Les leaders réaffirment leur autorité en soumettant sans cesse les adolescents, et plus particulièrement les « petits chefs ». En cas de conflit, ils attendent que ces derniers utilisent les rituels d’apaisement et de soumission. C’est leur manière de leur inculquer les lois hiérarchiques et de leur montrer qu’ils ne sont pas encore prêts à les supplanter. C’est également un processus qui permet aux chiots d’acquérir une certaine indépendance, de se détacher de leurs parents et de devenir des adultes à part entière.Ces modifications comportementales -qui pourraient faire penser que notre chien a perdu toutes les bonnes manières que nous lui avons inculquées- disparaissent généralement aussi vite qu’elles sont apparues, pour autant que les humains sachent y répondre correctement, c’est-à-dire se montrent de réels chefs de meute, seule manière de stabiliser l’animal. Dans des conditions naturelles, les jeunes peuvent évacuer leur trop plein d’énergie en participant pleinement à la vie de la meute : chasses, déplacements, défense territoriale... Essayons d’imiter cette manière de faire en faisant participer nos ados canins à diverses activités, de grandes promenades, des jeux… Cela ne peut que les aider à traverser cette difficile période.L’âge adulte :L’atteinte de l’âge adulte ne signifie aucunement que tout est joué ; de nombreuses observations montrent que le tempérament de notre compagnon à quatre pattes peut encore se modifier, principalement chez les grandes races dont le développement est lent.En prenant de l’âge, nos chiens acquièrent de plus en plus de maturité et deviennent de moins en moins excitables. Tous continuent à apprendre plein de choses -ils le feront tout au long de leur vie- et à s’adapter aux changements environnementaux. Il n’est, par exemple, pas rare que le transfert dans un milieu différent puisse modifier totalement le comportement de l’animal et fasse disparaître comme par magie les problèmes de comportement qui semblaient impossibles à résoudre.C’est au cours de ce stade, généralement entre 18 et 36 mois, que le chien atteint sa maturité sociale (correspondant à 25-30 ans chez les humains), âge auquel il pourrait éventuellement « songer » à prendre la tête de la meute dans des conditions naturelles.Si le chien a acquis un haut rang dans le hiérarchie familiale, il est possible et même normal en fonction des codes canins, différents des codes humains, qu’il se montre agressif lorsqu’il revendique l’un de ses droits qui n’a pas été respecté. Rappelez-vous qu’un chef ne reçoit d’ordres de personne et qu’il considère ces derniers comme des remises en question de son autorité. Dans la nature, un chien ayant du tempérament, mais n’arrivant pas à détrôner le chef va quitter la meute pour en fonder ne nouvelle, ce qu’il lui est impossible de faire dans un environnement humain. Cependant, il est rassurant de savoir que dans la meute, le chef peut perdre le pouvoir à tout moment : il suffit qu’il se trouve confronté à un animal plus déterminé que lui ; aussi, votre chien peut-il dégringoler les échelons dès que vous lui aurez montré que vous êtes pleinement capable d’assumer le premier rôle. Et heureusement pour nous, mais il est utile de le rappeler pour certains, être chef ne signifie pas s’imposer par la force, « casser le caractère du chien », mais plutôt se montrer sûr de soi, prendre toutes les décisions, en un mot : diriger. Le vieil âge :Malheureusement, le chien vieillit plus vite que nous; les chiens de grande race plus vite que ceux de petite race. Déjà vers l'âge de 8 ans, certains sujets peuvent présenter des signes de vieillesse. Bien que certains perdent peu à peu le vue, l'ouïe ou l'odorat, ils peuvent cependant continuer à mener une vie agréable pour autant que l'on prenne certaines précautions. Pour un chien aveugle, il faudrait éviter de faire trop de modifications dans l'environnement; comme déplacer les meubles. En cas de surdité, apprenez à votre chien à obéir à vos gestes et éviter de vous approcher brusquement de lui quand il est endormi, surpris, il pourrait vous mordre sans savoir à qui il a à faire.En vieillissant, certains animaux souffrent de troubles ressemblant à la maladie d'Alzheimer: ils modifient leur rythme de sommeil, semblent perdu dans l'espace, n'arrivent plus à enregistrer de nouvelles données... Parlez-en à votre vétérinaire, il existe des médicaments ainsi que des compléments alimentaires qui peuvent les aider. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
drine111 0 Posté(e) le 12 septembre 2012 merci beaucoup ...fort intéressant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites