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elaphe361

scaleless

Messages recommandés

voici un petit article fort sympathique a propos de cette phase . l'eleveur est super sympa et vraiment passionné .


Le phénomène "scaleless"





Le terme "scaleless" signifie "sans écailles."

Un Serpent sans écailles, est ce possible ? Comment peut-on immaginer
tel handicap pour un Animal dont de fait de posséder des écailles sur
tout le corps a permis qu'il partage notre planète depuis environ 140
millions d'années ?

Pendant tout ce temps,
ses écailles lui ont permis de se déplacer efficacement dans tout type
de milieu et même dans l'eau (ce qui, sans membre ou nageoire n'était
pas une évidence.)

Elles sont aussi un précieux bouclier contre les blessures, morsures et autres attaques de parasites.

Enfin, que dire du rôle des écailles dans l'organisation de la livrée garantissant le camouflage chez beaucoup d'espèces ?

Finalement, sans ses précieuses écailles, notre Serpent n'aurait peut
être pas su trouver sa place et la garder au sein de l'évolution des
espècs !

Et pourtant, et pourtant...

Un évènement bouleversant.

Passionné par les Animaux et en particulier les Serpents depuis
l'enfance, j'ai découvert la Terrariophilie à la fin des années quatre
vingts. Je n'avais alors aucune intention de reproduire mes
pensionnaires qui étaient des "coups de coeur" achetés en animalerie.
Il faut dire aussi que, à cette époque, pour un simple amateur, le
simple fait de parvenir à garder en captivité des Reptiles en bonne
santé sur un long terme constituait déjà un beau défi.

Mes premières naissances ne vinrent que bien plus tard, en 1998, avec
une reproduction de Pythons royaux obtenue par hasard. A ce moment là
je maintenais entre autres Pantherophis guttatus et Pantherophis emoryi
qui étaient encore classées en sous-espèces du Serpent des blés. (On
les nommait à l'époque "Elaphe guttata guttata" et "Elaphe guttata
emoryi".)

De l'union de deux de ces Couleuvres, une "guttata" et une "emoryi"
vint une ponte dont beaucoup d'oeufs ne se développèrent pas. Rappelons
que, à cette époque, mes Animaux n'étaient pas du tout préparés à la
reproduction, tant sur le plan du nourrissage que de celui de
l'hibernation, ce qui pouvait expliquer le résultat médiocre.

Sur les trois seuls oeufs vivants en fin d'incubation, de bébés de type
"emoryi" sortirent. Il restait donc un oeuf à eclore. Quatre jours
passèrent. Puis, le soir du quatrième jour, jetant un rapide coup
d'oeil à ma couveuse, je vis mon oeuf percé et une étrange tête qui en
dépassait.
Sur le moment, je n'y prétais que peu d'attention ; c'est le lendemain que j'allais avoir la surprise de ma vie...

Lorsque, le lendemain matin, ce fameux 4 octobre 2002, je revins à ma
couveuse, le Serpent n'était pas toujours sorti de son oeuf. Je
l'observai de plus près et il me semblait étrange, avec son drôle de
museau pâle. Je préssentais quelque chose de vraiment anormal mais il
m'était impossible de savoir de quoi il s'agissait.
Ce n'est qu'en fin d'après midi que, tenaillé par l'impatience, je
craquai et décidai de le sortir de son oeuf. Je savais qu'il était
déconseillé de le faire mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais
plus attendre.

A l'aide d'une paire de ciseaux à
ongles, j'agrandis la fissure faite par le Serpent, puis je fendis la
coquille parcheminée sur presque toute sa longueur. Je me rendis compte
que quelquechose clochait : le Serpent avait un aspect bizzare, comme
s'il n'avait pas achevé son développement. Pourtant, il était bel et
bien vivant et prêt à sortir !

Avec une infinie précaution, je le sortis de l'oeuf et j'eus un premier
choc : ses couleurs et ses motifs étaient inhabituels. C'était
difficile à décrire. Il y avait du jaune, du violet, du gris plus ou
moins clair et tout cela avait tendance à se mélanger. Les tâches aussi
étaient surprenantes : elles se rejoignaient entre elles, zigzaguaient
et formaient parfois des lignes sur les flancs. Mais ce fut surtout ce
museau bleu-ciel vif qui éveilla mon attention. La tête, elle, avait
une teinte vert-bleuté avec des nuances violettes. J'étais fou de joie
: comment pouvait-on espérer de telles couleurs sur une simple "Gutt" ?

J'installai mon trésor dans une petite boîte plastique de type "Fauna
box", valeureux ancètre de me actuelles boîtes d'élevage, avec du
papier essuie tout et un petit ramequin d'eau.

Un heure plus tard, je revins voir mon Serpent qui semblait s'être
parfaitement remis de cette intervention. Il faisait très beau ce jour
là et la luminosité de ma pièce était optimale. Je décidai de le
manipuler une seconde fois. Je le pris délicatement dans mes mains et
je me rendis près de la fenêtre afin de lieux en profiter. J'eus à ce
moment précis le choc de ma vie : ce Serpent avait la peau nue.







Erreur d'incubation ou mutation génétique ?


Une
fois mon calme retrouvé, je me mis en quête d'informations sur les
Serpents nus. Beaucoup de questions me venaient à l'esprit. Ce
Serpenteau était-il viable ? Y avait-il d'autres cas de Serpents nus
dans le monde ? Etait-ce dû à une erreur d'incubation ou bien
s'agissait-il d'une particuliarité d'origine génétique ? Et pourquoi
pas les deux raisons combinées ?

Curieusement, j'obtins assez rapidement certaines réponses. N'étant pas
encore connecté à Internet à ce moment, je me tournais vers les
quelques ouvrages que je possédais alors. Seul l'un d'entre eux,
"Serpents" des Editions Artemis parlait de ce phénomène dans un
chapitre nommé "Tératologie", écrit par Gilbert Matz.

J'y appris que le phénomène "scaleless" était une mutation génétique
récessive et qu'il avait déjà été rencontré chez différentes espèces
comme Lampropeltis calligaster, Thamnophis SSP, Pantherophis obsoletus
lindheimeri et ...Pantherophis guttatus.

Par la suite, au cours de mes recherches sur Internet, je trouvai
quelques rares photos montrant des Serpents nus appartenant à certaines
des espèces précitées, ainsi que d'autres espèces, mais aucun Serpent
des blés.

Mes recherches s'orientèrent
aussi sur des rapports scientifiques américains relativement complexes
sur cette mutation. J'y appris que les premières "scaleless" avaient
été trouvées dans le milieu naturel. Il s'agissait d'individus en
nombre très limité des espèces Pituophis melanoleucus catenifer et
Nerodia sipedon. Ces Animaux firent l'objet d'études scientifiques sur
leur métabolisme. Selon ce qui m'avait été donné de comprendre,
l'absence partielle d'écailles n'influait que très légèrement sur
celui-ci, notamment en matière d'évaproration d'eau et d'échanges
thermiques.

Ainsi, l'absence d'écailles n'était aucunement incompatible à leur
survie, même si cela devait les rendre plus fragiles et surtout plus
repérables par les prédateurs.

Il est d'ailleurs plus approprié de parler de "manque d'écailles"
plutôt que d'absence proprement dite. En effet, à ce jour, toute
"scaleless" possède un minimum d'écailles :

- les écailles ventrales,
- les écailles labiales et oculaires.

De plus, des écailles sont souvent présentes (en nombre limité, parfois
à l'état de traces) au milieu du dos et au niveau de la queue.

Ces dernières sont d'ailleurs fort utiles pour l'heureux possésseur
d'un Serpent nu car elles sont le plus souvent le seul lien visuel
fiable avec l'espèce correspondante.

*Remarque : les "scaleless" changent de peau comme n'importe quel autre
Serpent. C'est tout logiquement une exuvie sans écailles que l'on
retrouve à côté de l'Animal fraîchement mué. De même, les individus
"scaleless" ont une peau "normale" constituée de couches externes et
internes. En ce sens, certaines affirmations fantaisistes selon
lesquelles ces Animaux souffrent d'avoir la peau "à vif" n'ont pas de
sens. En un mot, la peau des "scaleless" est comparable à celle du
Gecko Léopard dont le biotope originel et la facilité de maintenance
tendent à montrer qu'un Reptile peut avoir la peau lisse sans que ce
soit pour lui un handicap.

Un avenir génétique ?

Une fois mes premières craintes évaporées, notament en ce qui concerne
la mue, je réalisai peu à peu la chance que j'avais eue, ainsi que le
potentiel d'un tel Serpent (un petit mâle de surcroît.) Comblé par
cette découverte, et assez fier il faut bien l'avouer, il m'était
impensable de ne pas vouloir aller plus loin.

L'année suivante, en reproduisant les mêmes parents, j'eus la joie de
récolter deux autres "bébés scaleless" dans des conditions de
reproduction mieux maîtrisées. Ils étaient de couleur différente. La
femelle avait des tons gris-foncé et blancs (un peu à la manière d'une
"anerythristic") avec le nez bleuté, tandis que le mâle possédait des
teintes noires et jaune-orangé. Avec l'âge, la femelle devint
brun-orangé avec des motif gris-foncé, toujours avec le museau bleuté.
Le mâle, lui, devint totalement orange-vif et noir. Quant à mon premier
spécimen, après être passé par différentes nuances, il finit par
arborer une robe rose-orangé avec des tâches d'un noir soutenu.

L'année 2004 fut un échec, probablement dû à un déménagement en début
de saison de reproduction ou bien d'une mauvaise incubation.

En 2005, je fus bien plus chanceux avec sept nouveaux bébés sans
écailles dont la plupart possédait une robe rouge-clair avec des tâches
plus ou moins cerclées de noir.

En 2006, quatre autres virent le jour.

En 2007, une quinzaine de bébés aux couleurs allant de l'ocre-jaune au
rouge presque foncé en passant par diverses nuances de orange, et
toujours avec des motifs variés.

Et ainsi de suite les années suivantes...

Ces naissances successives au sein d'une même lignée, puis, sur des
lignées différentes attestent du caractère résolument génétique de ce
phénomène. Il s'agirait bien là aussi d'un gène récessif puisqu'il y a
des individus "scaleless" et "hétérozygotes scaleless."

Même si le taux de fécondité de mes Serpents nus semble amoindri
comparativement à d'autres phases (observations personnelles restant à
confirmer), il n'en demeure que les indivdus "scaleless" produits au
sein de mon élevage sont bien l'oeuvre de la génétique, vivent en
parfaite santé apparente et sont tout à fait capables de donner
descendance ! Si le nombre d'oeufs pondus semble inférieur à celui d'un
classique Serpent des blés, c'est peut être tout naturellement la
conséquence du croisement de ce dernier avec son proche cousin
Pantherophis emoryi, bien moins prolifique.

Il m'est à ce jour difficile d'établir des
règles précises et durables quant aux modalités de fonctionnement du
gène "scaleless" car, même après sept ans de vécu, j'estime ne pas
avoir le recul nécessaire.

A cet égard, je ne peux qu'émettre des hypothèses et des conclusions basées sur l'expérience sur cette espèce:

- l'absence (ou plutôt le manque) d'écailles est le résultat
d'un gène récessif ; il y a donc des "scaleless" et des "hétérozygotes
scaleless" ;

- les bébés "scaleless" n'ont apparament pas plus de problèmes de santé que les autres Serpents ;

- cette mutation se rencontre chez les deux sexes ;

- les deux sexes sont fertiles ;

- cette mutation se transmet sur différentes lignées ;

- ce gène peut se combiner avec d'autres gènes (l'avenir nous
dira si tous les gènes connus à ce jour peuvent se conjuguer avec lui) ;

- tous mes Serpents nus sont issus d'accouplment "scaleless X
hétéro scaleless" ou bien "hétéro scaleless X hétéro scaleless". Les
premières pontes "scaleless X scaleless" ont eu lieu cette année.
Placées en couveuse elles devraient éclore dans quelques semaines...

- le nom officiel des Serpents nus issus de mon élevage est
"Pantherophis guttatus SP scaleless" car la souche première est le
fruit du croisement entre Pantherophis guttatus et Pantherophis emoryi.
Ce ne sont donc pas de "purs" Serpents des bés mais on ne peut pas tout
à fat les considérer comme des hybrides "purs et durs" à l'image des
"Jungle corn" (Pantherophis guttatus X Lampropeltis SSP.) Il serait
vrissemblablement plus appropriés des les considérer comme des
"ex-intergrades", à l'instar des phases "creamsicle", "rootbeer" et
autres "cinamon".

Néanmoins, si certains "puristes"
tiennent à classer ces Serpents et leur descendance "guttisée" au rang
des hybrides, cela se respecte au vu de l'actuelle taxonomie qui
définit Pantherophis guttatus et Pantherophis emoryi en deux espèces
distinctes. Laissons leur ainsi cette liberté.




Conclusion

Non seulement les Serpents nus existent, mais certains d'entre eux sont
parfaitement capables de vivre et de se reproduire en captivité. Avec
l'arrivée de tels Animaux dans les bacs des passionnés, l'élevage du
Serpent des blés pourrait bien pendre une nouvelle dimension car ce
gène révolutionnaire est encore bien loin de nous avoir livré tous ses
secrets.




"Parions que dans l'immense casino de la génétique, cette mutation
aussi surprenante que fabuleuse constitue une nouvelle donne, où chaque
carte tirée mènera assurément son joueur au coup de poker."


















































































source : http://colubia.over-blog.com/

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Merci pour l'info Very Happy
Personnellement, j'ai un peu de mal avec ça, mais c'est vrai que les résultat ne sont pas moche, loin de là. Peu etre qu'a force d'en voir...

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Perso je suis franchement contre (ca as deja fais l'objet d'un sujet il y as quelques mois, ne revennons pas dessus) et je trouve surtout que les prix sont vraiment abusés, remarque tant mieux au moins on en verra pas souvent a ce prix la !!!!!

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kev019 a écrit:
Perso je suis franchement contre (ca as deja fais l'objet d'un sujet il y as quelques mois, ne revennons pas dessus) et je trouve surtout que les prix sont vraiment abusés, remarque tant mieux au moins on en verra pas souvent a ce prix la !!!!!


je ne comptais pas rouvrir le debat si pour ou contre , mais seulement raconté l'histoire de cette phase par le biais de l'elevage colubia .

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Salut toujours sans vouloir réouvrir le débat, euh de quel débat s'agit il??? ouuuuups (désolé mais j'ai cherché sur le forum et je n'ai pas trouvé dons je ne sais rien sur ce fameux débat...)

Si quelqu'un aurait un lien ou quelque choses je suis preneur...

Merci beaucoup Very Happy

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LoDjO a écrit:
Salut toujours sans vouloir réouvrir le débat, euh de quel débat s'agit il??? ouuuuups (désolé mais j'ai cherché sur le forum et je n'ai pas trouvé dons je ne sais rien sur ce fameux débat...)

Si quelqu'un aurait un lien ou quelque choses je suis preneur...

Merci beaucoup Very Happy



Voila /genetique-f4/la-genetique-pas-encore-a-bout-de-surprise-t887.htm

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Y'as qu'a demander !!!!


Par contre, c'est etrange, tu est beaucoup plus présent sur le forum pendant tes heures de travail que pendant tes vacances.............. coincidence ?????

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mince , j'avais oublier que le sujet avait deja ete ouvert presque de la meme maniere . il me semblais qu'on en avait juste parler comme ça ouuuuups

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perso je reste sur mon opinion, les couleurs sont sympas mais c'est tout, j'accroche pas et je ne pense franchement pas en acquérir un jour beurkk

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kev019 a écrit:
Y'as qu'a demander !!!!


Par contre, c'est etrange, tu est beaucoup plus présent sur le forum pendant tes heures de travail que pendant tes vacances.............. coincidence ?????


MAIS LOOOOOOOOOOOOOOOOOL

Et bien euh non pas COÏNCIDENCE c'est que durant les vacances bien nous n'avions pas internet et puis quand je suis au taff c'est bien plus simple d'aller sur le FoFo, que durant une séance de Bronzette sur la plage.... tocoto

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