Au royaume des sens

[Guillie 0]

Les animaux actifs dans l'obscurité comme les lapins ont besoin de performances sensorielles particulières pour pouvoir s'orienter malgré les mauvaises conditions d'éclairage.
Apprenez ici quels sont les sens qui fonctionnent le mieux chez nos amis aux oreilles longues.

Ce que l'on remarque sans doute le plus chez les lapins, ce sont leurs grandes oreilles. Celles-ci servent bien principalement comme un moyen d'expression et de régulation de la température, mais en tant que pavillons immenses, ils contribuent aussi d'une manière essentielle à l'excellente ouïe des lapins.

Les yeux sont grands et saillants – une bonne adaptation à la vie dans la pénombre. Le bon sens de la vue des lapins s'exprime aussi par le fait que les lapins sont très intéressés par la vie autour d'eux et qu'ils perçoivent tout ce qui se passe.

Tout comme le sens de la vue, le sens de l'odorat est également très développé chez les lapins. Ce sens de l'odorat ne les aide pas seulement dans la recherche de nourriture et de partenaires pour l'accouplement, mais également dans l'orientation et lors du classement dans la hiérarchie sociale des congénères (lire aussi "Tout sur leur comportement") et la reconnaissance des amis et des ennemis.

Comme chez un chat, les moustaches du lapin lui servent à tâtonner. Cela les aide surtout à s'orienter dans les couloirs souterrains où ils se déplacent dans l'obscurité. Des poils de tâtonnement sont également disposés au-dessus des yeux pour avertir cet animal relativement grand quand il doit rentrer sa tête pour ne pas se heurter sur des racines ou d'autres obstacles.

Leur sens du goût très bien développé est également indispensable pour survivre dans la nature. Grâce à ce dernier, les aliments contenant des substances toxiques peuvent être enregistrés et évités. Même les plus infimes altérations de l'odeur ou du goût d'un grumeau de nourriture sont suffisantes pour être qualifiées par le lapin comme extrêmement dangereuses. Cela permet surtout aux lapins d'éviter à l'avenir les substances qui leur ont déjà causé une mauvaise expérience au cours de leur existence de rongeur.