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Invité Cyn

Félins

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Invité Cyn

L'Ocelot :





L'ocelot est un petit félin d'Amérique du Nord et du Sud. On dit que sa fourrure tachetée qui le camoufle dans les forêts sombres, est la plus belle de tous les félins.

Ordre : carnivore.
Famille : félidés.
Genre et espèce : félis pardolis
Longévité : 17 ans en captivité, inconnu dans la nature.
Couleurs : varient du jaune orangé au gris selon le biotope ; ventre blanc tacheté, queue annelée.
Dimensions :
Longueur du corps : 65 à 97 cm
Longueur de la queue : 27 - 40 cm
Poids : 11 - 16 kg
Reproduction :
Maturité sexuelle : à 6 - 8 mois.
Accouplement : un ou deux fois par an selon la région.
Gestation : 70 jours.
Portée : 2 à 4 jeunes.
Mode de vie :

Mœurs : Solitaire ; peut vivre en couple.
Espèces proches :

Il y a environ 26 espèces de petits félins sauvages qui vivent dans le monde entier à l'exception de l'Australie et des régions polaires.

L'ocelot est un animal de la forêt et de la brousse. Dans la forêt, sa fourrure est d'une chaude couleur dorée, ce qui lui fournit un excellent camouflage sur le brun-or des arbres. Dans la brousse, le pelage prend une teinte plus terne, grisâtre, qui est le meilleur des camouflages.

C'est un bon grimpeur, comme le margay, plus petit, avec lequel il partage la majorité de son aire de répartition. Les deux espèces dorment dans les arbres, mais, si le margay peut descendre tête en avant, l'ocelot descend à reculons.

La plupart des félins sont territoriaux et l'ocelot ne fait pas exception à la règle : il marque ses frontières en arrosant les arbres d'urine. La plupart sont solitaires mais certains vivent en couple.

On ne sait pas exactement quand, ni avec quelle fréquence, l'ocelot se reproduit, mais il est possible que, dans des conditions favorables, il le fasse 2 fois par an, en été et en hivers. Cela dépend de la région : en Arizona et en Argentine, la reproduction peut être saisonnière.

Pendant la saison de reproduction, l'ocelot quitte son territoire pour trouver un partenaire. C'est la femelle qui fait le premier pas en lançant des appels bruyants pour attirer un mâle lorsqu'elle est en chaleur. Pendant l'accouplement, le mâle tient la femelle par la nuque. Dès que l'acte est accompli, la femelle repousse violemment le mâle, mais l'invite à reprendre l'accouplement.

Les jeunes naîtront deux mois plus tard dans un nid bien caché et arrangé par la femelle. Elle le tapisse parfois de fin duvet arraché à son ventre. La femelle met bas deux ou quatre petits et perce le sac au fur et à mesure que chacun se présente. Elle coupe le cordon ombilical et lèche le nouveau-né jusqu'à ce qu'il soit propre et sec ; ensuite ; elle mange la délivre.

Les petits naissent velus, mais restent aveugles et vulnérables pendant quelques jours. La mère ne les abandonne que lorsque c'est absolument nécessaire. Pendant les premières semaines, ils sont nourris exclusivement du lait de leur mère et, pendant ce temps, celle-ci mange leurs excréments pour garder le nid tout à fait propre. Lorsque les petits sont un peu plus âgés, la mère leur apporte de petites proies vivantes pour leur apprendre à tuer. Plus tard, ils la suivent à la chasse. Lorsqu'ils sont devenus bons chasseurs, la mère les expulse du nid s'ils ne partent pas d'eux-mêmes.

L'odorat de l'ocelot est très développé, mais il compte d'avantage sur l'ouïe et ses yeux pour trouver ses proies dans ses expéditions nocturnes. Les petits félins ont une ouïe plus développée que les gros et savent mieux repérer les couinements aigus d'une proie.

Les moustaches jouent également un rôle important à la chasse. Elles sont si sensibles qu'elles permettent au félin de se déplacer dans les espaces réduits.

Son régime alimentaire comprend lièvres, souris, singes et oiseaux. En fait l'ocelot mange tout ce qu'il peut tuer. S'il passe beaucoup de temps dans les arbres, il chasse toujours au sol, marchant légèrement sur les orteils.

Lorsqu'il a repéré sa proie, l'ocelot s'aplatit sur le ventre. Il rampe d'abord patiemment puis se précipite en avant et poursuit sa proie sur une courte distance, avant de rebondir et de l'attraper dans ses griffes. C'est en lacérant les troncs que l'ocelot maintient ses griffes bien acérées. La proie est rapidement mise à mort par une morsure au cou.

Les petites proies sont dévorées par la tête, mais les plus grosses attaquées par une partie plus molle.

Lorsque les ocelots chassent en couple, ils communiquent leur position par des cris.

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Invité Cyn

La panthère nébuleuse, panthère longibande.


Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Carnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Neofelis
• Espèce : Nebulosa

Répartition :

Géographie :

Il est rare de pouvoir l’observer mais l’aire de répartition de la panthère nébuleuse couvre une vaste région d’Asie tropicale, du Népal au nord-est de l’Inde jusqu’au Myanmar, passant à travers toute l’Asie du Sud-est et la Chine méridional. On la trouve dans les îles de Sumatra et de Bornéo mais elle semble avoir disparu de Taiwan. La panthère nébuleuse nage bien et on l’a observée sur des petites îles au large du Sabah, en Malaisie, et du Viet Nam. Récemment, quatre panthères nébuleuses ont été signalées dans différentes régions de l’est du Népal pour la première fois depuis un siècle. Deux de ces observations repoussaient les limites de l’aire de répartition connue de la panthère nébuleuse jusqu’au Népal central.

Habitat :

La panthère nébuleuse vit habituellement dans les forêts tropicales sempervirentes primaires, jusqu’à 1500mètres d’altitude mais on l’a déjà signalée dans des forêts exploitées, des prairies, des broussailles et des marécages à mangroves.





Mensuration :

Longueur :

Tête et corps :

Longueur tête et corps du mâle et de la femelle : 80 à 105cm
Longueur de la queue du mâle et de la femelle : 70 à 90cm

Hauteur :

53cm

Poids :

16 à 23kg

Caractéristiques physiques :

Le pelage :

La panthère nébuleuse à un pelage ocre clair à gris ou brun foncé, marqué sur les flancs de sept à huit grandes taches rectangulaires rappelant des nuages, plus foncées que le fond et cernées de noir.

Le corps :

Le ventre et la face intérieure des membres sont de couleur crème avec de grandes taches noirs ovales. Ses pattes courtes et ses larges pieds lui donnent un centre de gravité placé bas et une bonne tenue sur les branches.

Alimentation et comportement :

Chassant principalement la nuit ou à l’aube et au crépuscule, tant dans les arbres qu’au sol, la panthère nébuleuse reste un animal extrêmement discret pour sa taille. Elle se nourrit fréquemment de singes mais aussi d’oiseaux, notamment de faisans. On a déjà observé des panthères nébuleuses chasser des macaques à queue de cochon et des gibbons en Thaïlande, ainsi que des nasiques à Bornéo. Il n’en reste pas moins que la structure massive et les longues canines de ce félin lui permettent de s’attaquer à des proies plus lourdes telles que de petits cerfs, des sangliers et des porcs-épics. Généralement, elle assomme sa proie de sa patte avant puis la tue d’une morsure de ses très longues canines. Avant de la manger, elle retire la fourrure ou les plumes avec sa langue râpeuse.

Reproduction :

Maturité sexuelle :

La maturité sexuelle pour le mâle et la femelle et de 26 mois.

Accouplement :

Début printemps.

Gestation :

87 à 99jours

Nombres de petits :

1 à 5 petits mais en moyenne c’est 3 petits.

Longévité :

Dans la nature : 11 ans

En captivité : jusqu’à 17 ans

Conservation :

Dans le milieu naturel :

Il n’y a guère de chance de voir la panthère nébuleuse en dehors des aires protégées et, même dans les parcs nationaux, c’est extrêmement difficile. En Inde, on en trouve dans la Réserve des Tigres de Manas, à la frontière du Bhouton.

Annexe de la CITES :

La panthère nébuleuse est inscrite à l’Annexe I de la CITES qui interdit tout commerce international de l’espèce. Elle est également protégée contre la chasse par la législation locale dans presque toute son aire de répartition. Sa vaste distribution et le choix relativement varié des habitats jouent en sa faveur.

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Invité Cyn

Lion d’Afrique.

Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Carnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Panthera
• Espèce : Leo

Autre sous-espèce : Lion d’Asie Panthera leo persica Meyer

Répartition

Géographie :

Il n’y a plus de Lions en Afrique du Nord. On ne les trouve plus qu’au sud du Sahara où leur aire de répartition s’étend du Sénégal à l’Ethiopie, sur toute l’Afrique de l’Est et jusqu’à la pointe méridionale du continent. Les lions sont encore relativement répandus en Afrique du Sud, au Botswana, en Ethiopie, au Kenya, en Namibie, en République centrafricaine, en Tanzanie, au Zaïre, en Zambie et au Zimbabwe, et peut-être même en Angola et au Mozambique.

Habitat :

On trouve surtout de lions dans la plaine herbeuse parsemée d’acacias ou la savane sans arbres, mais aussi dans les forêts claires, la brousse et les broussailles sèches. Il n’est pas présent ni dans la forêt pluviale ni dans les autres forêts denses. Au Kenya, on a signalé des lions jusqu’à 3600mètres d’altitudes et, en Ethiopie, jusqu’à 4240mètres.







Mensuration

Longueur :

Tête et corps

Longueur Tête et corps du mâle : 1.70 à 2.80mètres
Longueur Tête et corps de la femelle : 1.40 à 1.75mètres
Longueur de la queue du mâle : 90 à 105cm
Longueur de la queue de la femelle : 70 à 100cm

Hauteur :

80 à 110cm

Poids :

Poids du mâle : 172 à 181kg
Poids de la femelle : 120 à 185kg

Caractéristiques physiques

Le pelage :

C’est le grand félin d’Afrique à avoir un pelage un et le seul au monde dont la queue se termine par un pinceau de poils et donc les mâles portent une crinière luxuriante. Son pelage est court et varie de chamois clair ou gris à roux orangé et brun ocre.

La tête :

Le lion a une tête massive, une large face, des yeux ambre ou jaunes et une truffe noire.

Les oreilles :

Des oreilles arrondies portant une tache noire visible au revers





Le corps :

Le ventre est plus clair, chamoisé chez le mâle, presque blanc chez la femelle. Le corps est long et très musclé, en particulier aux épaules, ce qui lui permet en prenant appui sur ses pattes postérieures de se projeter d’un bond sur sa proie, de la saisir et de la terrasser. Le pinceau de poils qui termine la queue est toujours noir.


Vie Sociale

Certains lions sont solitaires et nomades mais la plupart vivent en clans pouvant comprendre jusqu’à 30 individus. On pense que la vie en clan augmente les chances de réussite de la chasse pratiquée en collaboration ; permet d’abattre conjointement de grande proie ; aide à protéger et élever les lionceaux ; et facilite la protection du territoire. En outre, le clan mange entièrement la proie ce qui élimine la nécessité de monter la garde pour protéger les restes contre les hyènes en maraude.

Prédateurs et moyens de défenses

Les lionceaux sont parfois tués par les hyènes, les lycaons et les léopards mais aussi par d’autres lions, en particulier par des mâles qui viennent de conquérir la tribu et qui veulent assurer leur propre descendance. Les lions adultes sont aussi la proie de tiques, puces et autres parasites comme le ténia qui peuvent les affaiblir considérablement. En 1994, au cours d’une grave épidémie causé par le virus de la maladie de Carré, plusieurs centaines du Serengeti, en Tanzanie, sont morts ou ont disparu.

Alimentation et comportement

Le lion est principalement un chasseur nocturne mais il lui arrive de chasser au grand jour dans des régions où il peut se dissimuler dans la végétation. Prédateur dominant de la savane africaine, il s’attaque à des plus grands animaux que les autres félins, léopard et guépard. Ses proies favorites sont les gnous, les kobs, les zèbres, les impalas et les hippotragues noirs, parfois les buffles et les girafes. Il lui arrive aussi de s’en prendre aux autruches, phacochères, potamochère, phytons et porcs-épics et même à des jeunes hippopotames ou à des éléphanteaux. En général, il préfère des animaux de 100 à 300kg car des proies plus petites ne suffisent pas à nourrir le clan et des proies plus grosses sont difficiles à terrasser. Toutefois, en période de disette, on sait que le lion mange tout ce qu’il trouve, y compris des rats, des gerbilles, des sauterelles, des termites, des carcasses et même des déchets. Si l’occasion se présente, il s’attaque au bétail domestique et se fait volontiers charognards, profitant du butin des hyènes, des guépards et des léopards.

Technique de chasse, d’alimentation ou de pêche

Le lion chasse à l’affût, guettant près d’un trou d’eau les troupeaux qui viennent se désaltérer. Il traque aussi ses proies, se déplaçant lentement à couvert, s’immobilisant et s’aplatissant au sol chaque fois que la proie tourne sa tête vers lui, jusqu’à ce qu’il soit assez près pour s’élancer brusquement et sauter. Si la victime est petite, un coup de la patte avant suffit à la jeter au sol où elle succombe à une morsure à la nuque. Si elle est de grande taille, le lion la saisit d’une patte sur le dos et de l’autre sur le museau ou la poitrine afin de la faire tomber sous le poids pour la saisir à la gorge et l’étouffer.

Reproduction

Maturité sexuelle

Pour le mâle c’est à 30 mois et pour la femelle c’est à 24 mois.

Parade nuptiale :

La lionne en chaleur émet une odeur forte et arrose les arbres ou les buissons avec son urine et des sécrétions odorantes produites par ses glandes anales.

Accouplement :

Toute l’année.

Gestation :

100 à 114 jours.

Nombre de petits :

1 à 6 petits, en général 1 à 4 petits.




Longévité

Dans la nature : de 12 à 14 ans
En captivité : jusqu’à 29 ans

Conservation

Dans le milieu naturel :

Il n’existe pas de chiffres précis mais au début du siècle il pouvait y avoir 100000 lions en Afrique. Au début des années 1990, il n’en restait plus que 30000 et ils se faisaient de plus en plus rare en dehors des aires protégées.


Annexe de la CITES :

Le lion est protégé au titre de l’Annexe II de la CITES qui règlemente le commerce international. Sur la majeure partie de son aire de répartition, la législation nationale limite la chasse aux « animaux à problèmes » tueurs de bétail ou mangeur d’homme. Toutefois, la chasse au trophée est autorisée en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.

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Invité Cyn

Le Guépard.

Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Carnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Acinonyx
• Espèce : Jubatus


Répartition :

Géographie :

Au sud du Sahara, on trouve le guépard dans les régions les plus sèches d’Afrique, notamment en Afrique de l’Est et en Afrique australe (Namibie). Il vit ni dans les forêts pluviales équatoriales ni dans les montagnes. En Afrique du Nord, il survit en petits nombres dans la région du Sahara, au Mali, au Niger, au Tchad, au sud du Maroc, dans le sud-est de l’Algérie et dans le désert occidental d’Egypte. On a même rencontré des guépards dans les montagnes d’Ethiopie, jusqu’à 2000mètres d’altitudes.

Habitat :

Le guépard est, essentiellement, un animal des grands espaces. En Afrique subsaharienne, il vit dans les savanes herbeuses et les zones légèrement boisées, les fourrés à acacias ou branche aride. On ne le trouve pas dans les forêts denses. Dans la région du Sahara, il cherche refuge dans les vallées rocailleuses ou le lit asséché des rivières et chasse plus bas, dans les plaines caillouteuses et sableuses.






Mensuration :

Longueur :

Tête et corps :

Longueur tête et corps du mâle et de la femelle : 1.2 à 1.5mètres
Longueur de la queue du mâle et de la femelle : 65 à 85cm

Hauteur :

74 à 90cm

Poids :

36 à 65kg, mais en moyenne le mâle pèse 43kg et la femelle pèse 38kg.

Caractéristiques physiques :

Le pelage :

Le pelage du guépard va de l’or pâle à l’ocre, voire au brun fauve. Il est couvert de taches noires pleines, équidistances.

La tête :

Le guépard a une petite tête.

Le corps :

Il a le corps aérodynamique et musclé du lévrier, la taille fine, les jambes longues et minces et les hanches puissantes. La longue queue du guépard sert de contrepoids et lui permet de changer brusquement de direction dans sa course.

Vie Sociale :

Le guépard est plus sociable que la plupart des félins. Mâles et femelles nés d’une même portée ont tendance à rester ensemble environ six mois après leur émancipation. Dans la région du Sahara, on a observé cinq guépards qui chassaient en collaboration, poursuivant chacun son tour la même gazelle jusqu’à ce que l’un des cinq l’abatte et que tous partagent le festin. Des mâles non apparentés forment parfois des associations de longue durée.

Prédateurs et moyens de défenses :

Les lions, les léopards et les hyènes tuent et dévorent les petits guépards et même les jeunes adultes. Ils s’approprient fréquemment le butin du guépard qui ne s’aventure jamais à lutter contre un lion ou un léopard. En effet, la plus légère blessure serait un handicap pour un guépard qui chasse en comptant sur sa vitesse à la poursuite. Il arrive aussi que des aigles se saisissent de jeunes guépards.

Alimentation et comportement :

Doté d’une vision acérée, le guépard chasse à vue sur terrain ouvert et dans les bois clairs, recherchant souvent une petite colline, un rocher en surplomb ou un buisson épineux pour observer la situation. Il chasse toujours le jours, la plupart du temps au petit matin. Ses proies principales sont les gazelles de Thompson et de Gant, les impalas, les kobs et les gnous mais il prend aussi les petits animaux : lièvres, rongeurs et porcs-épics. Au Kenya, il s’attaque aux koudous, aux gazelles de Waller et aux dik-dik ; en Afrique australe, aux springboks, aux jeunes koudous, aux phacochères et aux impalas ; au Sahara, aux gazelles dorcas et dama, aux mouflons à manchettes, aux autruches et aux outardes.

Technique de chasse, d’alimentation ou de pêche :

Le guépard chasse à l’affût ou en traquant sa proie, approchant sans bruit dans les hautes herbes ou à découvert, observant fixement et s’immobilisant si l’animal tourne la tête dans sa direction. Arrivé à moins de 30mètres de la victime, le guépard s’élance brusquement à grande vitesse, vire et se contorsionne pour suivre la proie. Il la renverse en la frappant aux hanches d’un coup de patte ou la tire au sol en s’agrippant à ses flancs par l’ergot acéré de sa patte antérieure, équivalant du pouce.

Reproduction :

Maturité sexuelle :

Pour le mâle c’est de 2 à 5 ans et la femelle c’est de 2 à 3 ans.

Accouplement :

Toute l’année

Gestation :

C’est entre 90 à 98 jours

Nombres de petits :

1 à 8 petits mais en général il y a 3 à 4 petits.

Longévité :

Dans la nature : de 12 à 14 ans

En captivité : jusqu’à 21 ans

Conservation :

Dans le milieu naturel :

En Afrique, on évalue le nombre des guépards entre 9000 et 12000. Dans la région du Sahara, il n’en resterait que 300 à 500. En Afrique de l’Est, les plus grandes populations se trouvent au Kenya et en Tanzanie et, en Afrique australe, essentiellement en Namibie, mais aussi au Botswana, en Zambie et au Zimbabwe.

Annexe de la CITES :

Le guépard est protégé par son inscription à l’Annexe I de la CITES, qui interdit tout commerce international, et par les législations nationales, qui interdisant la chasse dans la majeure partie de l’aire de répartition. Une chasse non commerciale limitée est autorisée en Afrique australe, notamment pour les trophées car on espère encourager ainsi les agriculteurs à tolérer la présence des guépards sur leurs ranchs. En 1995, le quota était de 150 guépards pour la Namibie, 50 pour le Zimbabwe et 5 pour le Botswana.

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Invité Cyn

Le lynx commun, lynx boréal.


Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Carnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Lynx
• Espèce : Lynx

Autre sous-espèce : Lynx Pardelle, Lynx d’Espagne Lynx pardinus
Lynx roux, Lynx Bai Lynx rufus
Lynx du Canada Lynx canadensis

Répartition :

Géographie :

Le lynx commun à l’une des distributions les plus étendues de toutes les espèces de félins : elle va de la Scandinavie et de l’Europe occidentale à la Sibérie orientale, s’étendant jusqu’à l’Himalaya et à la Chine. C’est en Russie que l’on trouve le plus grand nombre de Lynx où ils forment une population continue, d’Est en Ouest. La population russe a des ramifications au Bélarus, en Estonie, en Lettonie, en Pologne et rejoint la population de Finlande, de Suède et de Norvège. Il existe trois autres groupes distincts en Europe orientale : une population caucasienne en Géorgie ; une population carpatique en République tchèque, en Slovaquie, en Pologne, en Roumanie et peut-être même en Hongrie et en Ukraine ; enfin, une population balkanique en Albanie, en Macédoine et au Monténégro.

Habitat :

Le lynx préfère les forêts boréales et tempérées au sous étages assez danse pour lui servir d’abri. On le trouve néanmoins aussi dans des forêts plus claires et dans des régions rocailleuses. Il a été observé, parfois, au-delà de la limite des arbres, dans les Alpes et dans l’Himalaya et on le rencontre régulièrement dans la steppe (région de forêt claire) en Asie centrale (Mongolie et Chine).

Mensuration :

Longueur :

Tête et corps :

Longueur tête et corps du mâle et de la femelle : 80 à 130cm
Longueur de la queue du mâle et de la femelle : 11 à 24.5cm

Hauteur :

60 à 75cm

Poids :

En moyenne le mâle pèse 21kg et la femelle 18kg.

Caractéristiques physiques :

Le pelage :

Son pelage, long et épais, varie du gris argenté au brun jaunâtre. Il est parsemé de taches brun foncé ou noires qui, parfois, se fondent en rayures. Les taches sont plus ou moins nettes et tendent à s’estomper en hiver, lorsque la fourrure s’épaissit.

La tête :

Le front est barré de deux rayures verticales.

Les oreilles :

Au revers des oreilles, dont le bout est noir et prolongé par des pinceaux de poils noirs dressés de 4.5cm de long, il porte une tache blanche.

Le corps :

Le ventre est de couleur claire mais abondamment tachetée. Les grosses pattes, couvertes d’une fourrure d’hiver épaisse ont, dans les régions septentrionales, la même fonction que des raquettes : elle lui permette de se déplacer, sans s’enfoncer, sur la neige et sur la glace. Sa queue tronquée se termine par un manchon noir. Les longs poils qui ornent son cou forment souvent une sorte de collerette, en particulier en hiver, lorsqu’ils s’étalent autour des joues et sous le menton.

Vie Sociale :

Le lynx est un animal solitaire et très discret que l’on rencontre rarement.

Prédateurs et moyens de défenses :

Grand prédateurs, le lynx n’a pratiquement pas d’ennemis à part l’homme mais, en de rares occasions, des loups, des ours ou des gloutons peuvent tuer des lynx.

Alimentation et comportement :

Le lynx chasse le soir et au petit matin, se reposant durant le jour et au milieu de la nuit. Il chasse surtout des petits ongulés tels que le chevreuil (sa proie principale dans toute son aire de répartition), le chamois, le porte musc et le renne. Il s’attaque parfois aussi à des cerfs de plus grandes tailles ou à des petits animaux tels que le lièvre, les lapins, les écureuils et les marmottes et, à l’occasion, aux moutons et aux chèvres domestiques. Le lynx est capable de tuer une proie trois à quatre fois plus grande que lui, notamment le cerf d’Europe. La proie optimale pèse deux fois son propre poids.

Reproduction :

Maturité sexuelle :

Pour les mâles c’est à partir de 30 mois et pour la femelle 20 à 24 mois.

Accouplement :

C’est de Février à Avril.

Gestation :

C’est entre 63 à 68 jours et en moyenne c’est 69 jours.



Nombres de petits :

1 à 4 petits et habituellement c’est 2 petits.

Longévité :

Dans la nature : jusqu’à 17 ans

En captivité : jusqu’à 24 ans

Conservation :

Dans le milieu naturel :

En Europe orientale, le nombre de lynx augmente parallèlement au nombre d’ongulés sauvages mais il n’est nul par abondant, même dans les régions de Pologne où il y a énormément de chevreuils. Dans certaines régions de Russie où les lièvres sont leur proie principale, on estime qu’il y a moins de quatre lynx pour 100km². En République tchèque et en Slovaquie, il y a, en tout, entre 500 et 900 Lynx. Ils se sont répandus en Finlande, à partir des pays scandinaves voisins et de l’ex-Union Soviétique et l’on en trouve aujourd’hui plus de 500.

Annexe de la CITES :

Le lynx est protégé par son inscription à l’Annexe II de la CITES qui réglemente et surveille le commerce international des espèces sauvages. Il est chassé légèrement en Russie et dans d’autres pays de l’ex-Union Soviétique ainsi qu’en Norvège, en Finlande, en Pologne, en Slovaquie, en Roumanie et en Turquie. Ailleurs, il est protégé contre la chasse sauf lorsqu’il est considéré comme animal « à problème » qui s’en prend au bétail domestique.

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Invité Cyn

Le puma, couguar.


Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Omnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Puma
• Espèce : Concolor

Répartition :

Géographie :

C’est le plus largement répandu de tous les félins du Nouveau Monde. On trouve le puma dans l’ouest du Canada et aux Etats-Unis et dans chaque pays continental d’Amérique du Sud et centrale à l’exception, sans doute, de l’Uruguay. Il a été éliminé de la majeure partie de l’est du Canada et, à part les quelques individus dispersés en Floride, du centre et de l’est des Etats-Unis mais il n’a pas encore été possible d’établir s’il s’agit d’animaux captifs échappés ou libérés ou des survivants des pumas de l’est.

Habitat :

Les pumas vivent dans les habitats très divers : semi désert, forêt pluviales tropicales, forêts de pins, jungle marécageuse, prairies et brousse ; on les trouves du niveau de la mer jusqu’à 59000mètres d’altitude dans les Andes, altitude la plus élevée jamais atteinte par un félin. Ils préfèrent la végétation dense mais peuvent vivre dans des régions à la végétation plus éparse où les possibilités de s’abriter sont plus rares. On en a même signalé dans des régions d’agriculture intensive.





Mensuration :

Longueur :

Tête et corps :

Longueur tête et corps du mâle : 1.05 à 2.30mètres.
Longueur tête et corps de la femelle : 0.95 à 2.10mètres.
Longueur de la queue du mâle : 66 à 78cm.
Longueur de la queue de la femelle : 53 à 81cm.

Hauteur :

60 à 76cm

Poids :

Le poids du mâle : 53 à 72kg
Le poids de la femelle : 36 à 60kg.

Caractéristiques physiques :

Le pelage :

Son pelage varie du gris argenté au fauve et au brun roux.

La tête :

La petite tête ronde du puma est reliée par un long cou au corps fin et étroit. Les côtés du museau sont noirs, le menton et la gorge blanchâtres. Le nez est rose.

Les oreilles :

Les oreilles sont courtes, arrondies et très écartées.

Le corps :

Le postérieur, surélevé par les longues pattes arrière, est plus haut que les épaules. La queue est longue et fine, plus foncée vers l’extrémité.


Prédateurs et moyens de défenses :

Les jaguars attaquent et dévorent peut-être même les jeunes Pumas.

Alimentation et comportement :

Le puma est naturellement secret et chasse la nuit de préférence au jour, en particulier à la tombé de la nuit et à l’aube. Il est omnivore, attrapant tout ce qu’il peut et repérant ses proies essentiellement à la vue. En Amérique du nord, il se nourrit de cerfs de Virginie, de cerf mulets, de jeunes élans (ou orignaux), d’antilopes d’Amérique, de chèvres des montagnes et de mouflons, d’oursons, de souris, de lièvres, de coyotes, de martres, de mouffettes, de dindons sauvages, de poissons, de limaces et de Sauterelles.

Reproduction :

Maturité sexuelle :

C’est à partir de 24 mois.

Accouplement :

Toute l’année

Gestation :

88 à 96 jours

Nombres de petits :

1 à 6 petits et en moyenne 2 à 3 petits.

Longévité :

Dans la nature : de 8 à 10 ans

En captivité : jusqu’à 21 ans.



Conservation :

Dans le milieu naturel :

A travers toute leur aire de répartition, les pumas sont menacés par les éleveurs qui les considèrent comme un danger pour leur troupeaux, capables de s’attaquer aux bovins, aux cochons, aux moutons, aux chevaux, et aux ânes.


Annexe de la CITES :

Le puma est inscrit à l’Annexe II de la CITES qui autorise le commerce international sous licence seulement mais les sous-espèces les plus menacées de l’est des Etats-Unis et d’Amérique centrale sont inscrites dans l’Annexe I qui interdit toute forme de commerce international. Il est protégé par la législation nationale contre la chasse dans tout les pays à l’exception du Brésil, de l’Equateur, du Salvador et du Guyana.




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Invité Cyn

La panthère ou le léopard.

Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Carnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Panthera
• Espèce : Pardus

Autre sous-espèce : Panthère noire panthera pardus
Panthère des neiges uncia uncia
Panthère nébuleuse neofelis nebulosa

Sous-espèces menacées : Panthère d’Anotolie
Panthère d’Amour

Répartition :

Géographie :

De tous les félins d’Afrique et d’Asie, c’est le léopard qui a l’aire de répartition la plus vaste. En Afrique, on le trouvait, à l’origine, du littoral méditerranéen au Cap de Bonne-Espérance. Il en reste très peu voir pas du tout en Afrique du Nord où leurs derniers bastions étaient dans les monts Atlas du Maroc, en Algérie et peut-être en Tunisie. Il pourrait en rester quelques-uns en Egypte. Il n’en reste que quelques-uns en Turquie (où ils sont au bord de l’extinction) ainsi qu’en Israël et dans la péninsule Arabique. En Afrique subsaharienne, ils sont encore communs et présents dans tous les pays mais se raréfient en Afrique de l’Ouest.

Habitat :

A l’exception des régions très sèches, les léopards habitent tous les types d’habitats : les forêts sempervirentes et décidues, les bois, la savane, les herbages, à acacias, les collines rocheuses, la végétation marécageuse tropicale, les buissons épineux et les terres arides du Kalahari. Au Kenya, on a trouvé une carcasse de léopard à 5700mètres d’altitudes, sur le mont Kilimanjaro. Souvent, ce qu’ils préfèrent, c’est la zone de transition entre deux types d’habitats, vivant dans la brousse, au bord d’une plaine herbeuse riche en gibier ou dans une région de buissons et de rochers au milieu de la savane.


Mensuration :

Longueur :

Tête et corps :

Longueur tête et corps du mâle : 1 à 1.60mètres
Longueur tête et corps de la femelle : 0.95 à 1.24mètres
Longueur de la queue du mâle : 52 à 90cm
Longueur de la queue de la femelle : 52 à 90cm

Hauteur :

45 à 78cm

Poids :

Poids du mâle : en moyenne 58kg il peut aller jusqu’à 91kg
Poids de la femelle : 37kg

Caractéristiques physiques :

Le pelage :

Le léopard avec son manteau doré orné de rosettes noires, est le type parfait du grand félin tacheté. Le pelage est court et brillant ; sous climat froid, il est long et soyeux, doté d’une « doublure » laineuse.

La tête :

Il a une tête et des mâchoires puissantes pour saisir les proies.

Les oreilles :

Les oreilles, au revers noir, portent une tache blanche centrale et proéminente.



Le corps :

Son corps, long et musclé, est bien proportionné, ses membres sont solides et ses pattes larges. La gorge, la poitrine, le ventre et la face intérieure des pattes sont blancs.

Prédateurs et moyens de défenses :

Il arrive que les léopards soient tués par des lions, des crocodiles, des lycaons ou même par une troupe de babouins s’ils s’en sont pris, sans succès, à un individu de la troupe. Parfois, un léopard tue les petits engendrés par un autre mâle. Dans la forêt de Taï, en Côte d’Ivoire, il arrive que des léopards soient attaqués par des chimpanzés.

Alimentation et comportement :

Le léopard est silencieux, secret et solitaire, très adaptable aux conditions du milieu. Généralement, il chasse la nuit, se reposant la journée sous des buissons épais, parmi, les rochers ou dans un arbre. Mais s’il se sent en sécurité, notamment dans la forêt pluviale, il chasse le jour.

Technique de chasse, d’alimentation ou de pêche :

Le léopard chasse à la vue et à l’ouïe, capturant tout ce qu’il peut attraper. Ses proies principales sont l’impala, le cobe des roseaux, les gazelles de Thompson et de Gant, les céphalophes et les jeunes gnous et topis. Il prend aussi de plus petites proies, babouins, chacals, genettes, lionceaux, damans, phytons, cigognes et petits rongeurs, poissons et scarabées. Dans la forêt ombrophile, les singes sont une de ses proies favorites.

Reproduction :

Maturité sexuelle :

Pour le mâle c’est de 2 à 3 ans et pour la femelle c’est de 30 à 36 mois.

Parade nuptiale :





Accouplement :

Probablement toute l’année en région tropicale et au printemps en région subtropicale.

Gestation :

90 à 105 jours

Nombre de petits :

1 à 4 petits mais en général c’est 2 petits

Longévité :

Dans la nature : de 10 à 15 ans

En captivité : jusqu’à 23 ans.

Conversation :

Dans le milieu naturel :

Les chiffres varient énormément. On a, par exemple estimé la densité des léopards, dans une zone de la forêt de Taï, en Côte d’ Ivoire, à 6 animaux pour 100km². Dans la forêt d’Ituri, au Zaïre, cette estimation est de 8 à 12 pour 100km². On est bien loin du chiffre de 40 léopards au kilomètre carré donné pour la forêt ombrophile dans le modèle informatique.

Annexe de la CITES :

L’espèce a été inscrite à l’Annexe I de la CITES qui interdit son commerce international tout en autorisant l’exportation d’un nombre limité de trophées par plusieurs pays : Afrique du Sud (75), Botswana (130), Ethiopie (500), Kenya (80), Malawi (50), Mozambique (60), Tanzanie (250), Zambie (300), Zimbabwe (500). Le léopard est protégé contre la chasse illicite sur la majeure partie de son aire de répartition.

La Panthère :



La Panthère noire :

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Invité Cyn

La panthère des neiges,once et léopard.


Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Carnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Uncia
• Espèce : Uncia

Répartition :

Géographie :

Les onces sont dispersées sur 3000000 de km² dans les montagnes d’Asie centrale. Le cœur de leur aire de répartition s’étend, en forme de « C », dans les chaînes de montagnes qui frangent les déserts et les plateaux d’Asie centrale. L’aire de répartition commence en Mongolie, traverse les monts Tien Shan vers le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan puis descend en direction du sud, à travers les monts du Pamir, vers l’Afghanistan. De là, l’aire de répartition se prolonge vers le sud-est à travers l’Hindu Khush et les monts Karakorums au Pakistan, jusqu’à l’Himalaya en Inde, au Népal et au Bhoutan et bifurque à travers les montagnes, sur le plateau tibétain, jusqu’aux pentes de Gongga Shan, dans la province du Sichuan, en Chine.

Habitat :

L’once occupe des terrains escarpés et accidentés, avec des broussailles steppiques alpines et des forêts claires de conifères, de 900mètres jusqu’après la limite des arbres, à 5500mètres d’altitude ou plus. Elle préfère généralement un terrain rocheux, rompu par des falaises, des ravins et des affleurements. Habituellement, elle suit ses proies, descendant, en hiver, vers les vallées et les forêts de conifères de plus basse altitude, et retournant vers les hauteurs en été.



Mensuration :

Longueur :

Tête et corps :

Longueur tête et corps du mâle : 1.3mètre
Longueur tête et corps de la femelle : 1mètre
Longueur de la queue du mâle : 90 à 105cm
Longueur de la queue de la femelle : 80 à 90cm

Hauteur :

60cm

Poids :

Le poids moyen du mâle et de 45 à 55kg
Le poids moyen de la femelle et de 35 à 40kg

Caractéristiques physiques :

Le pelage :

Elle a un pelage luxuriant, gris fumé, teinté de jaune sur les flancs et parsemé de rosettes ouvertes, gris foncé, entremêlées de rangées de taches ; le ventre et crème

La tête :

La tête ronde et large pourvue de petites oreilles. Le front et les joues sont tachetés et les yeux sont gris verts.

Le corps :

Sachant garder profil bas lorsqu’elle chasse à l’approche, l’once a des pattes courtes et solides et des muscles pectoraux bien développés pour pouvoir grimper. Les pattes, larges et couvertes de fourrure épaisse, remplissent la même fonction que des raquettes. La queue porte des rosettes qui deviennent des barres pleines vers l’extrémité.

Alimentation et comportement :

Chassant aussi bien la nuit que le jour, mais en étant particulièrement active au petit matin et tard le soir, l’once s’attaque principalement aux moutons et aux chèvres sauvages, notamment le bharal, l’ibex, le markhor et l’argali ainsi qu’aux marmottes. Elle peut s’attaquer à des animaux qui pèsent trois fois son propre poids. Ses autres proies sont le porte musc et des animaux plus petits tels que les picas ainsi que des oiseaux de taille des perdrix choukar. Elle s’en prend aussi aux moutons, aux chèvres, aux chevaux aux yacks domestiques. On estime que l’once a besoin de l’équivalent de 20 à 30 bharals par an pour se nourrir. Dans une études sur des onces pourvues de collier radio, on a découvert qu’une once adulte tuait une proie pendant au moins trois à quatre jours.

Reproduction :

Maturité sexuelle :

Pour le mâle c’est de 3 à 4 ans et pour la femelle c’est de 2 à 3 ans.

Accouplement :

C’est entre Janvier et Mars

Gestation :

De 97 à 105 jours

Nombres de petits :

1 à 5 petits.

Longévité :

La longévité de l’once peut aller jusqu’à 21 ans.


Conservation :

Dans le milieu naturel :

Les estimations faites dans l’aire de répartition principale de l’once et qui sont basées sur les traces de griffures, les excréments et les jets odorants laissé en route, font état de 5 à 7 animaux pour 100km² au Népal, 4 à 5 pour 100km² en Mongolie, environ 1 pour 100km² en Russie et 0.5 à 4 pour 100km² en Chine.


Annexe de la CITES :

L’once est rare dans toute son aire de répartition et, dans certaines régions, à été beaucoup chassée pour sa fourrure durant les années 1970. Malgré l’étendu de la distribution, on estime le nombre total d’onces entre 3300 et 7000. Elle est aujourd’hui protégé contre le commerce international par son inscription à l’Annexe I de la CITES et contre la chasse locale par la législation nationale, dans la majeure partie de son aire de répartition.

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Invité Cyn

Le Jaguar.


Classification :

• Règne : Animal
• Embranchement : Vertébré
• Classe : Mammifère
• Ordre : Carnivore
• Famille : Félidés
• Genre : Panthera
• Espèce : Onca

Répartition :

Géographie :

On trouve le jaguar dans tous les pays continentaux d’Amérique centrale et du Sud, du Mexique à l’Argentine, à l’exception de l’Uruguay (où il a été exterminé au XIXe siècle) et du Chili. Il n’est pas commun en Amérique centrale, sauf au Belize. Sa place forte est le bassin de l’Amazone, au Brésil et au venezuela. Autrefois, on le trouvait dans les Etats les plus méridionaux des Etats-Unis, l’Arizona, le Nouveau-Mexique, et le Texas, mais il a été exterminé. Les fossiles montrent qu’il y a entre 100000 et 1.6 million d’années, une forme de jaguar de grande taille existait dans la majeure partie de la région qui correspond aujourd’hui aux Etats-Unis.

Habitat :

Le jaguar vit dans toutes sortes d’habitats à l’exception du vrai désert, du niveau de la mer jusqu’à 1000mètres en général, mais jusqu’à 2700mètres dans les Andes et même 3800mètres au Costa Rica. Bon nageur, il préfère les régions où il y a suffisamment d’eau telles que les forêts qui bordent les cours d’eau, les rivières et les bacs, les mangroves ou les plaines inondables du Pantanal Brésilien et des llanos vénézuéliens. Son habitat préféré est la savane marécageuse et les collines rocheuses boisées, près d’une rivière ou d’un lac, où le gibier abonde.


Mensuration :

Longueur :

Tête et corps :

Longueur tête et corps du mâle : 1.4 à 1.8mètres
Longueur tête et corps de la femelle : 1.2 à 1.7mètres.
Longueur de la queue du mâle : 55 à 65cm
Longueur de la queue de la femelle : 43 à 60cm

Hauteur :

68 à 76cm

Poids :

En moyenne dans les forêts tropicales humides d’Amérique centrale : pour un mâle c’est 57kg et pour une femelle c’est 42kg ; dans le Pantanal brésilien pour le mâle c’est 87kg et pour la femelle c’est 76kg.

Caractéristiques physiques :

Le pelage :

Le jaguar a un pelage d’or pâle ou roussâtre, présentant sur le dos et sur les flancs des rosettes noires qui ressemble encore à des fleurs que celle du léopard car elles possèdent une à deux taches sombres centrales.

La tête :

Il a la tête large. La face est fortement tachetée a l’exception du nez. Les yeux sont jaune doré.

Le corps :

Les pattes portent des tachent des taches noires pleines, les pieds sont larges et la queue relativement courte et épaisse, cernée d’anneaux noirs ou de marbrures jusqu’à l’extrémité qui est noire. La poitrine, le ventre, la face interne des membres et les pieds aux grands coussinets sont blanchâtres avec des points qui deviennent des lignes au niveau du cou.

Alimentation et comportement :

Le jaguar est solitaire et chasse principalement de nuit, notamment à l’aube et au crépuscule. Il chasse parfois de jour dans les régions où il n’est pas persécuté par les humains. Généralement, il se repose la journée dans l’ombre épaisse, parfois dans une grotte, ou s’allonge sur une branche. Il passe environ la moitié de son temps à chasser et mange presque tout mais a une préférence pour les grands mammifères. Parmi ses proies on peut trouver les tapirs, les pécaris, les capybaras, les cerfs et les petits mammifères, ainsi que les tatous, les lézards, les serpents, les poissons et les reptiles tels que des tortues aquatiques, les tortues terrestres et les caïmans. D’un bond, il s’abat sur sa proie, sur le dos ou sur les flancs, saisissant la tête d’une patte pour la faire tomber l’animal. Il tue d’une morsure à la tête, à l’aide de ses puissantes canines (notamment lorsqu’il s’attaque aux capybaras) à la différence d’autres grands félins qui mordent généralement à la nuque ou à la gorge. Comme le Tigre et le Léopard, il lui arrive de traîner la carcasse sur une centaine distance pour la cacher. Il extrait la chair des grandes tortues avec sa patte et croque la carapace des plus petite avec ses dents. Certains jaguars deviennent de sérieux prédateurs du bétail domestique.

Reproduction :

Maturité sexuelle :

Pour le mâle c’est entre 3 et 4 ans et pour la femelle c’est entre 2 et 3 ans.

Accouplement :

Toute l’année

Gestation :

91 à 111jours.

Nombres de petits :

1 à 4 petits.

Longévité :

Dans la nature : de 11 à 12 ans

En captivité : jusqu’à 22 ans.



Conservation :

Dans le milieu naturel :

Dans la forêt pluviale brésilienne, les jaguars sont encore nombreux et leur densité peut s’élever à un individu pour 15km². Mais partout ailleurs, le jaguar est en déclin et son habitat diminue. Dans le nord, son aire de répartition a régressé d’environ 1000km en direction du sud et, dans le sud, elle a régressé de plus de 2000km vers le nord. Ainsi, le jaguar a perdu 28 pour cent de son ancienne aire de répartition.

Annexe de la CITES :

Le jaguar est protégé par son inscription à l’Annexe I de la CITES qui interdit le commerce international. Il est protégé contre la chasse par la législation nationale dans la plupart des pays, sauf lorsqu’il est considéré comme « animal à problème » qui s’en prend au bétail. La Bolivie autorise la chasse aux trophées.

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Invité Cyn

C'est une espèce assez rare. Si la robe de cette panthère est noire, c'est à cause de l'accumulation dans la peau et dans les poils d'un pigment très sombre c'est-à-dire que sa peau et ses poils sont composés d'une couleur foncée. Mais, mis à part sa couleur, le bébé panthère noire est absolument identique aux autres petits et il ne s'agit pas d'une espèce particulière !

La panthère noire peut avoir de deux à six bébés. Elle porte dans son ventre ses bébés pendant 90jours.
Elle pèse environ 70 kilogrammes et mesure environ 2 mètres.


Quand elle mange :

Pour éviter que des charognards ne lui mangent sa proie (les charognards sont d' autres animaux qui volent la nourriture des autres), elle hisse sa victime jusqu'à la fourche d'un arbre en s'aidant de ses griffes.


Sa force prodigieuse lui permet de soulever des animaux plus lourds qu 'elle ! Ainsi , la panthère se nourrira en toute tranquillité . Même les gibbons pourtant très agiles , ne sont pas à l'abri de ses attaques ! La panthère ne craint pas les acrobaties !

Quand elle se cache :
un camouflage parfait ! La panthère noire vit principalement dans les forêts sombres d'Asie en

Birmanie et dans les iles de Java et de Sumatra.

Elle est beaucoup plus rare en Afrique. Grâce à sa couleur noire elle se dissimule dans l'ombre de la nuit. Silencieuse, souple, elle chasse de manière très efficace .

Pour manger , la panthère n'est pas difficile... et n'a peur de rien ! Elle capture et dévore toutes sortes d'animaux, des plus petits aux gros : insectes , poissons , rongeurs ,reptiles oiseaux , primates , sans oublier les cerfs. Elle s'attaque même aux chiens domestiques autour des villages d'Inde ou d'Afrique.

Mais elle a des ennemis comme le python réticulé qui étouffe la panthère comme sur l'image, mais
aussi le grand sanglier à moustaches qui se débarrasse d'elle grâce à ses terribles défenses.


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Oh Cynthia, c'est merveilleux...
Fabuleux
J'en ai plein les yeux. :chaud:
Tes dossiers sont magnifiques, merchi beaucoup

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Invité Cyn

Tigre de Sibérie

Classification

Règne : Animal

Embranchement : Vertébré

Classe : Mammifère

Ordre : carnivore

Famille : félidés

Genre : panthera

Espèce : tigris

Sous-Espèce : altaica
Autres sous-espèces : tigre du Bengale panthera tigris tigris 6 000
Tigre de Sumatra panthera tigris sumatrae 1 250
Tigre d’Indochine panthera tigris corbetti 2 800
Tigre de Chine du Sud panthera tigris amoyensis 110
Sous-espèces disparues : Tigre de Bali panthera tigris balica 1940
Tigre de Caspienne panthera tigris virgata 1970
Tigre de Java panthera tigris sondaica 1980

Répartition

Géographie
Est de l’Asie : Extrême orient de la Russie, Corée du Nord, Nord de la Chine

Habitat
Forêts de conifères en montagnes enneigées

Mensurations

Le tigre de Sibérie est le plus grand des tigres, et donc de tous les félins.
Longueur
Longueur tête et corps du mâle : de 1.8 m à 2.5 m
Longueur tête et corps de la femelle : 1.5 m
Longueur de la queue du mâle : de 1 m à 1.10 m
Longueur de la queue de la femelle : 80 cm

Hauteur au garrot
Hauteur du mâle : de 70 cm à parfois 110 cm
Hauteur de la femelle : de 60 cm à parfois 105 cm

Poids
Poids du mâle : 280 kg, pouvant atteindre 320 kg
Poids de la femelle : 160 kg, pouvant atteindre 250 kg.

Caractéristiques physiques

Le pelage
Son pelage est plus clair que celui du bengale. Sa fourrure, plus longue et plus épaisse, est composée de poils laineux, qui lui permettent de résister à des températures atteignant les – 45°C. Son pelage est jaunâtre à rougeâtre et rayé. Ses rayures, brun foncé à noir, lui permettent de mieux se dissimuler parmi la végétation et la pénombre mêlée de lumière. Il porte une fourrure blanche partant des joues, en passant par le menton, les moustaches, le ventre, les pattes postérieures et la queue, ainsi que les que des taches au-dessus des yeux. Le pelage du tigre s’éclaircit pendant l’hiver ce qui lui permet de se fondre dans le paysage enneigé.

La tête
Odorat et ouïe très développés. Il a une excellente vision binoculaire et perception des couleurs. La nuit, il voit 5 fois mieux que l’homme. La tête mesure environ 35 cm de long. Sa mâchoire puissante, armée de longues canines de 10 cm, lui sert à attaquer et à tuer ses victimes.

Les oreilles
Les taches blanches derrière les oreilles servent aux tigres à se reconnaître dans la pénombre.

Le corps
Pour supporter le froid rigoureux, le vent et la neige, il a une couche de graisse de 5 cm d’épaisseur sur les flancs et le ventre, pouvant atteindre parfois 8 mm. Avec leurs épaules et leurs pattes avant fortement musclées, ils terrassent aisément leur proie. Ses pattes arrières musclées lui permettent de faire de grands bonds. Les pattes antérieures sont plus développées que les postérieures, elles sont déterminées par 5 griffes rétractiles mesurant environ 6 c m, tandis que les postérieures n’en ont que 4. d’épais coussinets amortissent les chocs quand il bondit et lui permettent de se mouvoir silencieusement, mais ils sont très sensible aux aspérités et à la chaleur.

Déplacement
Il peut faire des sauts de plus de 6 m de et 2 m de haut. Excellent nageur.

Vie Sociale

C’est un animal solitaire, car ses proies sont en nombre trop faible pour permettre à plusieurs animaux de vivre ensemble au même endroit. Un mâle se repose parfois avec une femelle et ses petits. Il lui arrive parfois de se déplacer en groupe.
Les mâles habitent un immense territoire, à végétation dense et aux proies de grandes tailles, qui dépassent souvent 4 000 km², pouvant atteindre 10 500 km². Ce dernier englobe souvent ceux, plus petits, de plusieurs femelles. Mais l’accès en est interdit à tout autre mâle, sauf s’ils ne sont que de passage très rapide. Pour marquer son domaine, mâle et femelle laisse des marques olfactives et visuelles : urines, fèces, touffes de poils, coups de griffes. Ses signes, qui délimitent son territoire, renseignent les autre tigres sur sa corpulence et son sexe. Mais seul le mâle le défend contre l’intrusion d’autres mâles. Les femelles peuvent parfois former des groupes familiaux (sans mâle) pour chasser ensemble. Si l’approvisionnement est stable dans la région, le tigre occupe le territoire pendant plusieurs années. Quand les proies sont rares, il effectue de longues migrations et parcours des centaines de kilomètres.
Le jour, les tigres se prélassent au soleil, à l’abri dans un coin tranquille entre les hautes broussailles.
Comme tous les grands carnivores, le tigre consacre l’essentiel de son temps au repos et au sommeil. Puis à l’aube ou au crépuscule, il procède soigneusement à sa toilette avant de s’activer, léchant sa fourrure comme un chat.
C’est un animal nocturne. La nuit, ils parcourent de nombreux kilomètres dans son domaine à la recherche de nourriture.

Communication

Le tigre communique par des feulements et des gémissements.
Il fait entendre sa voie uniquement après une chasse fructueuse ou pour menacer l’adversaire.
Lorsqu’il prend la fuite, on peut l’entendre pousser des cris de peur.
En outre, les tigres peuvent, s’ils se sentent heureux, produire des sortes de miaulements ronronnant.
Les petits félins (pas les tigres), grâce à l’os hyoïde situé au-dessus de son larynx, peut ronronner continuellement sans toute fois parvenir à rugir. Un petit cartilage placé à la base de la langue des grands félins, dont le tigre, leur permet de rugir à l’expiration.

Prédateurs et moyens de défenses

Sa force incroyable le rend pratiquement inattaquable, sauf par l’homme et ses fusils.
Lorsqu’un tigre est surpris, il trouve son salut dans la fuite.

Alimentation

Carnivore : Grands mammifères (sangliers, cerfs, chevreuils, wapitis, sangliers, élans, lynx, ours, lapins, lièvres, singes, oiseaux, grenouilles, lézards, reptiles…), petits insectes, parfois du poisson et volontiers de charognes.
Un tigre en bonne santé mange de 9 à 10 kg de viande par jour pour résister au froid. Mais son appétit est redoutable, il est capable d’engloutir 50 kg de viande en un repas et revient sur sa proie pendant 3 à 6 jours.
Il semble bien que ces grands félins n’attaquent pas naturellement l’homme, mais, dans la plupart des cas, ont eu auparavant à subir les attaques de ce dernier, que la mémoire du tigre place alors parmi ses ennemis et ses proies. Il arrive que de vieux animaux, incapables de poursuivre une proie bondissante, se rabattent sur des hommes ou enfants isolés. De même les femelles ayant leur portée à nourrir peuvent, faute de rencontrer un gibier, s’attaquer à un être humain.


Techniques de chasse, d’alimentation ou de pêche

Le tigre n’attrape sa proie qu’une fois sur 15. le tigre chasse à l’affût pendant la nuit. Malgré les cris des singes et des oiseaux qui alertent les autres mammifères de sa silencieuse progression. Lorsque la faim se fait sentir, il peut aussi chasser le jour. Ses énormes pattes peuvent tuer une proie d’un seul coup. Son ouïe et sa vue excellente l’aident à pister ses victimes dans l’obscurité. Ayant repéré une proie, le tigre de Sibérie s’en approche au plus près ( 10 à 25 m ) à pas feutrés, puis se rue brusquement sur sa victime et la mort à la gorge ou la nuque. Si l’approche et l’attaque de la proie échoue, le tigre abandonne sa poursuite après 100 ou 200 mètres. Les petites proies sont tuées par la morsure sur la nuque. Le tigre n’hésite pas à attaquer une proie dans l’eau. Les grosses proies sont renversées au sol et étouffées par morsure à la gorge. Lorsqu’il a tué sa proie, il produit un rugissement audible à des kilomètres à la ronde. La carcasse est ensuite traînée à couvert près d’un point d’eau. Les tigres peuvent traîner au sol des proies, sur plusieurs centaines de mètres, que plusieurs hommes ne suffiraient à les mouvoir. Il commence son repas par la croupe et les cuisseaux, après les avoir dépouillés de la peau à l’aide de sa langue rugueuse et de ses canines. Le tigre mange et boit avant de recouvrir les restes et d’aller dormir. Il revient ensuite vers la carcasse et chasse les charognards attirés par l’odeur.
Il arrive que les tigres chassent en couple. Dans ce cas, ils rabattent leur proie vers leur partenaire. Il arrive que les tigres s’associent le temps d’une chasse nocturne pour venir à bout d’une proie très grosse, comme un gaur ou un éléphant.
Les tigres sont d’excellents pêcheurs. Lorsque l’animal se rafraîchit dans un ruisseau, de sa patte il s’empare des poissons avec une grande habileté.
Il ne craint pas de s’attaquer aux ours. Mais ces combats titanesques se soldent parfois par la mort du félin, car le plantigrade défend chèrement sa peau. Il arrive aussi que le tigre puisse être encorné par un buffle, ou éventré par un sanglier, par exemple.
Le tigre du bengale attaque des jeunes rhinocéros et des éléphants.


Hydratation

Il lui faut de l’eau sur son domaine, de façon à se rafraîchir pendant les heures chaudes.
Dans la journée, au plus fort de la chaleur, le tigre aime se baigner ou se rafraîchir dans les fleuves et les mares.

Reproduction

Maturité sexuelle
Rarement à partir de 2 ½ ans, pour la femelle de 3 à 4 ans, pour le mâle de 4 à 5 ans. Il commence à se reproduire vers la 4ème ou 5ème année. Une tigresse ne peut avoir une portée que tous les 2 à 3 ans.

Parade nuptiale
Lorsqu’elle est en chaleur, la femelle marque les arbres d’urine et de griffures. La tigresse n’est réceptive que 3 à 7 jours.

Accouplement
Mâle et femelle s’accouple pendant 2 ou 3 jours et passent ensemble toute la période des chaleurs ( décembre – janvier). Les tigres s’accouplent souvent dans l’eau pour éviter d’être dérangés par les mouches. Puis le mâle part et s’accouplera avec une autre femelle si l’occasion se présente.

Gestation
105 à 109 jours, soit environ 3.5 mois.

Nombre de petits
2 à 5 jeunes, rarement 6.

Période des naissances
La tigresse met au monde ses petits dans une tanière, éloignée de ses congénères, car les mâles adultes s’attaquent aux jeunes.

Les tigrons
Les tigrons naissent aveugles. Ils pèsent de 785 g à 1.5 kg. Ils ouvrent les yeux entre le 5ème et le 12ème jour. Les dents commencent à pousser à la 2ème semaine. La femelle élève seul ses petits. Elle les surveille de près et les change régulièrement de cachette en les portant un à un dans sa gueule. Les tigrons commencent à marcher à 20 jours. Ils mangent de la viande à 8 semaines et commencent à sortir de la tanière accompagnés de leur mère qui leur apporte encore de la viande. Au fur et à mesure de leur croissance, cette dernière doit chasser plus souvent sans jamais trop s’éloigner. Les jeunes sont allaités pendant 5 à 6 mois. Mais ils ont déjà un régime carnivore composé de petits mammifères qu’ils sont déjà capables de chasser et que la mère leur a appris à dépecer. Les jeunes sont capables de chasser à l’âge d’un an, car leur mère les entraîne à tuer les proies, qu’elle leurs ramène blessées ou qu’elle leurs rabat. C’est à cet âge, qu’ils sont dotés de leur dentition définitive. A 2 ans, les jeunes savent tuer des grosses proies et n’ont plus besoin d’enseignement de la part de leur mère. Ils pratiquent alors l’encerclement lors de la chasse, afin que cette dernière soit plus fructueuse. Mais ils ne quittent définitivement leur mère qu’entre 2 et 4 ans, parfois à 5 ans, pour partir à la recherche d’un territoire propre. Généralement, cette séparation correspond au moment où la mère est à nouveau réceptive par un mâle (2 à 4 ans après la dernière naissance). Pendant 3 ans, les frères et sœurs demeurent ensemble, chassant en équipe. A 5 ans, la portée atteint sa pleine maturité sexuelle et c’est la dispersion. Quelques soit le nombre de petits, un seul ou deux atteindrons l’âge adulte. Tous les petits malades ou trop faibles sont éliminés par la mère. Bien que le taux de mortalité chez les petits tigres soit élevé, une tigresse peut laisser derrière elle jusqu’à 20 petits.

Longévité
Dans la nature : de 8 à 10 ans, parfois 15 ans.
En captivité : jusqu’à 26 ans.

Anecdote(s)

En orient, le tigre est le symbole du courage, de la force et du pouvoir royal. Dans la religion indou, la déesse Durga se déplace sur un tigre et le dieu Shiva est vêtu d’une peau de l’animal.
Dans les médecines traditionnelles chinoises, sa graisse bouillie est un remède contre les rhumatismes et un aphrodisiaque. Ces clavicules servent de fétiches comme ses griffes. Le lait de tigresse est souverain contre les maladies des yeux. Manger le foie d’un tigre donne du courage. En revanche, ses moustaches hachées sont un poison efficace.





Conservation

Dans le milieu naturel
Au début du siècle, il y avait plus de 100 000 tigres. Ils ne sont plus que quelques milliers (toutes sous-espèces confondues) actuellement vivant en quelques populations dispersées. De nombreuses menaces pèsent sur lui :
 Dégradation et disparition de la forêt
 Le manque de proies
 Braconnage (l’utilisation de leurs organes dans la Médecine asiatique traditionnelle)
Pour la sous-espèce de Sibérie, menacée de disparition, on estime les effectifs à 300 individus dans la nature.
Il existe différents projets (le Chitwan National Parc au Népal) pour évaluer les populations de tigres et définir les mesures de protection nécessaire. Des gardes spécialisés contre le braconnage sont mis en place, ainsi qu’une campagne internationale d’éducation aux utilisateurs des remèdes chinois et leur impact sur le déclin du tigre. Le commerce des peaux a été interdit dans de nombreux pays. Des colliers émetteurs sont posés sur les tigres, pour permettre de les localiser dans la nature. Grâce aux différents projets, « opération tigre » par exemple, menés pour sa sauvegarde, en 17 ans, le nombre de tigres est passé de 1 800 à 4 300 individus, toutes sous-espèces confondues.
De plus, dans certaines régions, les destructions massives de tigres ont eu pour les cultures des conséquences fâcheuses. Les cerfs, dont le félin régularisait la population, les ont en effet envahis et dévastées.

En captivité
Ils sont probablement aussi nombreux dans les zoos qu’en liberté.
En captivité, les accouplements sont moins espacés, car les petits n’ont pas besoin d’être élevés et guidés aussi longtemps que dans la nature.

Annexe de la CITES
On compte 8 sous espèces. 3 ont disparues depuis les années 1950 et 5 restent menacées et sont classées en Annexe I.

Tigre de Sibérie :



Tigre de Sumatra :

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Invité Cyn

Mais de rien c'est normal, j'ai rajouter le tigre car je l'avais oubliée

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Invité Cyn

Comme ça je fais connaître des animaux super beaux, et si ça peut les aidée à les connaître set bien tant mieux

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