hors-série n°1 : Le guide de Laura

[dinou 0]

Titre Original : Amy\'s Journal
sortie en France : Février 2003

Résumé:

Les chevaux? Laura Flemming connaît. C'est même sa passion. Grâce à sa mère, elle sait tout ce qu'il faut faire pour les soigner et les comprendre : la technique du lien, les massages circulaires, l'aromathérapie, l'utilisation des herbes... Laura dit tout sur sa vie et ses chevaux préférés.
Le guide IN-DIs-PEN-SA-BLE pour mieux connaître Laura et être incollable sur Heartland.

[elrosette 0]

Génial , merci

[dinou 0]

voilà le prologue!

Spoiler:

 

Une lettre de Laura

Salut!
La plupart d'entre vous me connaissent déjà. Pour les autres sachez que je m'appelle Laura Fleming. Je vis à Heartland, un ranch situé tout près de Meadowville, en Viginie du Nord.
C'est maman qui a fondé cette écurie de dix-huit box, il y a douze ans. J'avais quatre ans à l'époque.
Nous y hébergeons des chevaux qui souffrent physiquement ou psychologiquement. Nous utilisons des méthodes douces pour aider nos pensionnaires à se remettre d'aplomb. Ensuite, nous leur cherchons de nouveaux propriétaires.
Nous accueillons aussi des chevaux qui présentent des problèmes de comportement. Leurs propriétaires nous paient pour que nous les soignions. L'argent que nous gagnons ainsi nous permet d'aider d'autres chevaux.
Mes parents étaient tous deux champions de saut d'obstacles. Mais papa a eu un accident de cheval. Cet événement terrible a brisé sa carrière… et son mariage. Ma mère est retournée en Virginie (quand elle était avec papa, elle vivait en Angleterre). Un an plus tard, elle a créé Heartland.
Tout de suite, le succès a été au rendez-vous. Mais, comme le dit une poésie :

« Le bonheur est une chose légère :
S'il vient le jour, il part la nuit ;
Il s'envole sitôt à terre ;
On croit le tenir, il s'enfuit.»

Il y a un an, maman a trouvé la mort dans un accident de la route.
Depuis, c'est moi qui ai repris Heartland, aidée de mon grand-père, de ma grande sœur de vingt-trois ans, Lou, et des deux palefreniers, John et Ted. Grand-père est responsable de la maison et des terres : il est propriétaire de l'écurie. Lou se charge du côté commercial et administratif. Ted, John et moi nous occupons des chevaux.
John travaille à Heartland depuis un an. Il adore le saut d'obstacles. Rainbow, son cheval, est un excellent sauteur.
Ted est employé ici depuis quatre ans. Au début, il ne donnait un coup de main que pendant les week-ends et les vacances scolaires. Mais, après le lycée, voilà deux ans, il a décidé de se consacrer à Heartland à plein temps. Ted est super fort avec les chevaux… et il est trop mignon (d'ailleurs, c'est mon petit copain!).
Notre spécialité, à Heartland, ce sont les méthodes douces. Maman comprenait à la perfection le comportement des chevaux. Elle disait que la plupart des chevaux se conduisent bizarrement parce qu'ils ont peur ou mal quelque part. Elle m'a appris qu'il ne faut jamais frapper un cheval indocile; il vaut mieux essayer de saisir pourquoi il agit ainsi. En soignant le problème, on soigne le cheval! Neuf fois sur dix, ça marche… Et quel plaisir, alors, de voir qu'on a réussi à construire avec l'animal une relation de confiance et de tendresse réciproque!
Dans ce livre, j'ai pensé que je pourrais partager avec vous mes aventures, ainsi que quelques-unes des techniques que maman m'a ensiegnées. Pour en apprendre davantage que le cheval en général, vous pouvez toujours consulter des livres spécialisés : on n'en sait jamais assez sur eux, n'est-ce pas?
Si, vous aussi, vous pensez qu'il faut aimer les chevaux de tout son cœur et les traiter avec une infinie douceur, nous sommes faits pour nous entendre.
Bonne lecture!

Laura

P.-S. : À Heartland, nous utilisons des méthodes douces. Mais la première chose que nous faisons − et que vous devez faire si le comportement de votre cheval vous semble bizarre −, c'est toujours d'appeler un vétérinaire!

[elrosette 0]

Merci !!

[dinou 0]

de rien, j'ai rien d'autre de particulier à faire^^ et puis je le trouve vraiment bien ce hors-série mais il est assez long, donc ça va prendre un peu de temps de le mettre en entier^^
et après je passe au deuxième hors-série! j'espère finir ça pour dimanche!

[elrosette 0]

Ok c'est génial , merci ^^

[Laptitana 0]

Super ! Merci !

[Kaline0795 0]

Super, merci ^^

[Jeanne1111 0]

Oh, trop bien, merci !

[Laptitana 0]

[Maxime//Kalinka 0]

C'est super de le mettre, moi je le cherche, j'ai jamais lu les livres mais celui là m'interesse pas mal. Sinon si tu veux pas non plus te gonfler à tout taper tu peux aussi créer un genre d'Ebook à partir de scans si t'as les trucs necésaires.

[dinou 0]

voici le chapitre 1!!

Spoiler:

 

Comment j'ai découvert la « technique du consentement »



À Heartland, nous utilisons une méthode d'entraînement appelée « technique du consentement ». Maman s'est inspirée pour cela d'un spécialiste des chevaux : Monty Roberts.

Je me souviens de la première fois qu'elle a appliqué cette méthode devant moi. J'avais dix ans et je n'avais jamais rien vu de tel.



Maman a conduit Sacha au manège. C'est une superbe pouliche de trois ans. J'ai refermé la porte derrière elles.

Il devait être à peine neuf heures du matin, et pourtant, le soleil était déjà haut dans le ciel. Aucun doute : une longue et chaude journée d'été nous attendait.

Sacha a regardé autour d'elle, la tête haute, le regard un peu inquiet. Jusqu'à présent, elle avait pratiquement toujours vécu en liberté avec d'autres jeunes chevaux. Mais ses propriétaires l'avaient envoyée à Heartland pour qu'elle soit dressée, ou plutôt «élevée», comme préférait dire maman.

− Qu'est-ce que tu vas faire pour commencer? Ai-je demandé en m'appuyant contre la porte.

Maman était rentrée dans la nuit, après une visite de quelques jours à un éleveur réputé, Monty Roberts. Monty lui avait montré comment mettre en œuvre la « technique du consentement ». Le but est de gagner la confiance d'un cheval soit pour l'éduquer s'il est encore jeune, soit pour le soigner s'il présente des troubles du comportement.

Aujourd'hui, maman allait essayer cette méthode avec Sacha.

− La première chose à faire, c'est de libérer le cheval, m'a-t-elle expliqué.

− Le… libérer? Ai-je répété, hésitante.

Je n'avais jamais vu une séance de dressage débuter ainsi! En général, maman commençait par faire avancer le cheval en le tenant par le licou. Puis, lorsqu'elle sentait qu'il était détendu, elle essayait progressivement de l'habituer à être bridé et sellé. Sa règle d'or : ne jamais brusquer l'animal. Ce qui lui prenait beaucoup de temps avant d'obtenir des résultats probants : parfois, elle mettait six semaines avant d'essayer de monter! Attendre ne la dérangeait pas car, quand un cheval lui accordait sa confiance, il progressait de manière spectaculaire.

− Patience est mère de tous les succès, affirmait-elle.

Mais ce jour-là, elle avait décidé de changer son approche. Elle a emmené Sacha à un bout du manège, a détaché la longe du licou, puis elle s'est écartée de la pouliche. Celle-ci l'a scrutée avec de grands yeux étonnés, avant de renifler le sable et de faire le tour de son nouvel enclos. Soudain, maman a levé les bras en lançant la longe vers Sacha. Surprise, Sacha est partie au petit galop du côté opposé.

− Qu'est-ce que tu fabriques? Ai-je demandé.

− J'utilise le langage de mon corps pour communiquer avec elle, m'a répondu maman. Exactement comme si j'étais un cheval dans un troupeau.

Elle s'est mise au milieu du manège, les yeux fixés sur la pouliche qui l'observait, immobile. Puis maman a de nouveau lancé la longe vers l'animal. Sacha a renâclé avant de repartir au petit galop, la tête haute. Tout en l'incitant à continuer, maman a dit :

− Les chevaux utilisent sans cesse leur corps pour se faire comprendre. Ainsi, lorsqu'une jument veut éduquer son poulain, elle le met à l'écart des autres chevaux, et elle le dissuade d'approcher en adoptant une attitude agressive. Quand le poulain montre qu'il est amical et se soumet, la jument le laisse réintégrer le groupe. C'est ce que j'essaye de faire. Regarde !

Maman n'avait pas quitté Sacha des yeux. Elle a levé les bras une troisième fois. La pouliche a suivi le mouvement. Six fois, elle a fait le tour du manège après que maman le lui a signifié. Puis maman s'est avancée lentement. La pouliche s'est immobilisée en poussant un hennissement. Maman a encore avancé d'un pas dans sa direction, et Sacha a compris le message : elle s'est remise à galoper, mais dans l'autre sens, ce coup-ci.

Après cinq tours de manège, Maman m'a soufflé:

− Regarde, Laura…

L'oreille gauche de Sacha s'était rabattue comme si elle désignait maman, qui a souri :

− Ça montre qu'elle est prête à m'écouter. C'est sa façon de me dire qu'elle en a assez de courir.

− Tu vas la laisser tranquille alors?

− Non. Je veux d'abord qu'elle me donne des signaux plus clairs.

Sacha s'est remise à galoper. Au bout d'une minute ou deux, elle a commencé à tourner la tête vers le centre du manège, puis elle est passée au trot. Or, curieusement, elle faisait un mouvement de mastication, comme si elle venait de brouter et avait la bouche pleine d'herbe.

−Qu'est-ce qu'elle fabrique? Me suis-je exclamée, stupéfaite.

- Elle me montre à sa manière qu'elle me respecte et qu'elle veut être mon amie. Et je n'aurai rien contre… dès qu'elle aura baissé la tête.

À peine maman avait-elle formulé son exigence que Sacha ployait le cou. À présent, elle trottait, les naseaux au ras du sol.

_Ça marche! S'est écriée maman, soudain tout excitée. On va pouvoir passer au «consentement» proprement dit…

Elle a inspiré un grand coup avant de tourner le dos à Sacha, la tête basse, elle aussi.

La pouliche est passée du trot au pas, puis s'est arrêtée. Elle a levé la tête et fixé maman; elle a renâclé avant de se diriger vers sa dresseuse. Elle est allée poser son museau sur l'épaule de maman, qui s'est retournée lentement et a caressé le chanfrein de l'animal avec tendresse.

- Tu es une brave fille, a-t-elle murmuré.

Avant que j'aie eu le temps de la questionner sur la suite du programme, maman s'était déjà éloignée de Sacha.

A ma grande surprise, Sacha l'a immédiatement suivie. Maman s'est d'abord dirigée vers la droite, puis vers la gauche. Sacha marchait derrière elle comme un brave toutou! Incroyable ! On aurait dit qu'un fil invisible les reliait l'une à l'autre.

Après cet exercice, maman d'est arrêtée pour caresser Sacha entre les yeux. Elle s'est tournée vers moi, les yeux brillants :

- Tu as vu comment elle m'a suivie?

- Pourquoi a-t-elle fait ça?

- Parce qu'elle a compris que je n'étais pas une menace pour elle. En me suivant, elle me donne une marque de confiance et de soumission. Maintenant qu'elle sait que nous nous comprenons, ça va être beaucoup plus facile de lui faire accepter de nouvelles contraintes.

Maman a entrepris de passer sa main sur le dos, la croupe, les jarrets et le ventre de Sacha. La pouliche n'a pas bougé. Son regard doux et détendu n'a pas quitté sa dresseuse une seconde.

- Bien, on peut essayer le harnachement! A lancé maman en accrochant la longe. Tu veux bien apporter le matériel, Laura, s'il te plaît?

Je suis allée chercher sur la barrière la selle, le tapis de selle et la bride que nous avions préparés.

- Pose-les par terre, que Sacha puisse jeter un œil dessus, m'a ordonné maman. Et retourne à la porte, au cas où elle paniquerait.

Revenue à mon poste d'observation, j'ai vu Sacha flairer ce que je venais d'apporter. Quand la pouliche a semblé s'en désintéresser, maman a pris le tapis de selle et l'a installé sur le dos de l'animal. Sacha n'a pas renâclé. Alors, maman a posé tranquillement la selle sur le dos de la pouliche, dont les oreilles trahissaient l'inquiétude.

-Tout va bien, ma jolie…, lui a-t-elle murmuré. Tout va bien…

Comme souvent, la voix de maman a eu un effet miracle : Sacha a paru se détendre, ce qui a permis à maman de régler la sangle.

Et là, c'est moi qui me suis mise à avoir peur! On a beau y aller le plus lentement du monde, la plupart des jeunes chevaux détestent se sentir emprisonnés dans une sangle. Maman disait toujours que, lorsqu'ils sentaient la pression sur le dos et contre leur ventre, c'était pour eux comme si quelqu'un les attaquait. Sacha allait-elle paniquer? Non. Elle est restée sagement debout, immobile.

Sans se presser, maman a détaché la longe, tout en veillant à rester toujours hors de portée des sabots postérieurs de Sacha. Puis elle a fait claquer sa langue en disant :

- Allez, ma belle, c'est parti!

Sacha a avancé d'une foulée. C'est alors qu'elle a pris conscience de la présence de la selle. Elle a décoché une ruade, mais maman ne s'est pas démontée. Elle a fait face à la pouliche en agitant la longe dans sa direction. Sacha a renâclé et poussé un hennissement retentissant… avant de se mettre à galoper en ruant.

Je n'étais pas au bout de mes surprises : après quelques tours elle a arrêté de ruer. Alors, maman a bloqué Sacha. Elle voulait l'empêcher de passer. Ainsi, elle la forçait comme tout à l'heure à changer de sens. Trois tours plus tard, la pouliche a adopté la même attitude soumise que précédemment : elle mâchonnait, la tête basse. Alors, maman lui a tourné le dos et a attendu qu'elle la rejoigne pour un nouveau «consentement».

Sacha ne s'est pas fait prier. Elle s'est arrêtée, puis elle s'est avancée jusqu'à poser la tête sur l'épaule de sa dresseuse.

Maman a caressé la pouliche entre les oreilles;

Cependant, la séance était loin d'être terminée. Maman a pris la bride et m'a lancé :

- Tu peux aller mettre ton chapeau et un peu de crème solaire, Laura.

Je l'ai regardée sans comprendre. Un chapeau? De la crème solaire? Pour quoi faire?

- Enfin, je dis ça au cas où tu aurais envie de monter Sacha…, a repris maman, un sourire éclatant aux lèvres.

- La monter? Mais tu viens à peine de la seller!

Normalement, maman laissait passer au moins une semaine avant de monter le cheval.

- je sais, je sais… Sauf qu'aujourd'hui, je n'emploie pas la méthode habituelle, au cas où tu n'aurais pas remarqué! Je mets en pratique les leçons de Monty Roberts. Il m'a montré que, lorsqu'on a obtenu le consentement plein et entier du cheval, lorsqu'on lui a montré qu'on parle le même langage, il n'y a pas de raison qu'il ne se laisse pas monter.

Et d'ajouter :

- Allez, cours te préparer et tu verras.

J'ai foncé mettre mon chapeau et me badigeonner de crème. Pendant ce temps, maman a fait travailler la pouliche. Quand je suis revenue, elle lui a demandé de reculer d'un pas. Sacha a obéi. Alors, maman m'a dit :

- Laura, à toi de jouer!

Je me suis avancée. J'éprouvais un sentiment bizarre. Une mélange de fierté, d'excitation et d'appréhension. Je n'avais pas peur de Sacha, non. Je craignais juste de ne pas être à la hauteur et de décevoir maman. Depuis un an déjà, elle sollicitait mon aide pour éduquer des poneys et de petits chevaux. J'adorais ça − et, en même temps, je ne pouvais m'empêcher de rêver à mon premier vrai cheval. Comment réagirait-il à mes ordres? Saurais-je le guider comme les autres?

J'ai inspiré un grand coup. Après tout, il n'y avait pas de raison pour que Sacha soit différente des autres. C'est vrai, elle venait d'être sellée pour la première fois. Mais maman ne m'aurait pas proposé de la monter si elle n'avait pas confiance à cent pour cent dans la méthode du consentement!

- Bonjour, beauté fatale ! ai-je lancé en m'approchant de la pouliche.

- Caresse-la doucement, m'a conseillé maman. Elle a besoin que tu la rassures. N'hésite pas à prendre ton temps. Il faut que tu la convainques que tu ne lui veux aucun mal.

J'ai exécuté ses ordres à la lettre. Un bref instant, j'ai senti peser sur moi le regard interrogateur de l'animal. J'ai su que tout se jouait là. Puis Sacha a baissé sa tête couleur noisette et elle a soufflé paisiblement sur mes mains.

- Allons-y par étapes, comme d'habitude…, a dit maman.

Elle m'a fait la courte échelle, et je me suis retrouvée couchée sur la selle. Vite, je me suis accrochée aux épaules de la pouliche. Il fallait qu'elle accepte la présence de quelqu'un sur son dos avant de se laisser guider par cette étrangère!

Sous mes doigts, les muscles de Sacha se sont contractés. Maman lui a chuchoté quelques mots à l'oreille, et la pouliche s'est détendue.

- Au pas, a annoncé maman en avançant.

Sans même qu'elle ait besoin de tirer sur les rênes, Sacha l'a suivie. Malgré la faible vitesse, j'étais un peu ballottée… Pas très, très confortable ! Mais l'important était que Sacha s'habitue à mon poids.

- C'est très bien, a dit maman après quelques tours.

Elle a pris mon pied gauche et l'a guidé vers l'étrier tout en me parlant :

- Tu peux essayer de t'asseoir. N'oublie pas : tous tes gestes doivent être très calmes et très doux.

J'ai acquiescé, puis je me suis mise en devoir de me redresser. Bonjour la pression : un faux mouvement, et tout serait à recommencer !

Je savais que le moment était décisif. On pouvait préparer un cheval autant qu'on voulait, rien ne garantissait que son instinct ne reprendrait pas le dessus la première fois qu'un cavalier se risquerait sur son dos. Heureusement, la tête appuyée contre maman, Sacha n'a pas paniqué. Je me suis penchée pour lui caresser le cou. J'ai laissé mes doigts se perdre dans sa crinière, et j'ai murmuré :

- Elle est chouette, hein?

- Très chouette, a renchéri maman. On essaye d'avancer?

J'ai hoché la tête.

Maman a fait claquer sa langue et s'est remise à marcher. Sacha l'a suivie. Sa confiance envers sa dresseuse était totale. Je guettais le moindre signe de nervosité de la pouliche… Rien, pas l'ombre d'une impatience.

Nous avons ainsi effectué quelques tours dans les deux sens. Ensuite, nous nous sommes dirigées vers le centre du manège, et maman a déclaré :

- C'est tout pour aujourd'hui!

J'ai regardé ma montre. Il n'était que dix heures. En soixante minutes chrono, maman avait réussi à gagner la confiance d'une pouliche sauvage, à lui faire accepter la bride, la selle… et même une cavalière. Je savais que maman était douée, mais à ce point!

- J'ai du mal à y croire, lui ai-je avoué. Tout est allé si vite!

- Il n'y a que la méthode du consentement qui permette d'obtenir ses résultats, m'a-t-elle répondu. Si tu sais montrer au cheval que vous parlez la même langue, que tu es à son écoute et qu'il peut te faire confiance, alors, l'incroyable devient possible. Le cheval accepte que tu le guides. Tu n'as plus à te forcer à reconnaître ton autorité. Il te reconnaît de lui-même.

- C'est stupéfiant...

- Ça s'appelle la confiance, a simplement conclu maman.

si vous voyez la moindre faute d'orthographe ou de frappe, n'hésitez pas à m'en faire part je modifie dès que possible!

[Laptitana 0]

Super merci !!

[dinou 0]

de rien, je vais essayer d'avancer le chapitre 2 ce soir,jusqu'à 22h à peu près et je finis demain matin, et comme le 3 ce sont des images et des explications je les scanne, demain je pourrais poster les chap 2 et 3^^

[kelenn 0]

Super merci beaucoup c'est très sympa de nous mettre sa!!!! T'es extra!!

[dinou 0]

et voilà le chapitre 2!! il était assez long! je mets le 3 dans quelques instants! pour les autres il faudra attendre un peu, parce que finalement je bosse demain et samedi!

Spoiler:

 

Comment j'ai appris à «lire» les têtes des chevaux



À Heartland, nous croyons que la tête d'un cheval en dit long sur sa personnalité. Ses yeux, son museau, ses naseaux et ses oreilles peuvent nous dévoiler bien des traits de son tempérament.

Je me souviens du jour, où pour la première fois, maman m'a appris à «lire» les visages des chevaux.



C'était quelques jours après mon douzième anniversaire. Maman avait été appelée à Bull Ridge, une ferle des environs. Ziggy, un hongre, refusait de monter dans le van de Mme Rosen, sa propriétaire. Maman a alors appliqué la «technique du consentement».

Avec succès : une heure après avoir pris en main le cheval, elle a fait claquer sa langue, puis s'est engagée sur la rampe. Ziggy l'a suivie, les oreilles dressées.

-Quelqu'un peut enlever la rampe? A demandé maman.

Je me suis précipitée pour aider Mme Rosen. Maman caressait Ziggy. Les oreilles du hongre tremblaient légèrement, mais, dans l'ensemble, il semblait plutôt calme.

- Très bien, a repris maman, après une dizaine de secondes. Vous voulez bien remettre la rampe, s'il vous plaît?

Une minute plus tard, Ziggy sortait du van sans renâcler.

- C'est un miracle! S'est exclamée Mme Rosen. La dernière fois que j'ai essayé de le faire monter, j'en ai eu pour trois heures! Vous êtes très douée, Madame Fleming.

Maman a souri sans cesser de flatter l'encolure de Ziggy :

- Non, non… Je lui ai juste montré qu'il pouvait m'accorder sa confiance. La prochaine fois, faites comme moi, et vous ne devriez pas avoir de problème.

Nous avons dit au revoir à Ziggy et à Mme Rosen avant de remonter en voiture.

J'adorais accompagner maman dans ses visites. J'apprenais tellement en l'observant soigner les chevaux qui avaient des comportements bizarres ! Chaque fois, les gens étaient ébahis en contemplant le résultat. Autour de chez nous, maman était surnommée la Femme Cheval… et c'était un compliment!

- Tu as été super maman ! l'ai-je félicitée. Mme Rosen était ravie.

Soudain, je l'ai vue froncer les sourcils. J'ai suivi la direction de son regard. À droite de la route, un sentier serpentait en direction de la colline. Là, un cheval bai sombre renâclait. Sa queue fouettait l'air avec force, ses oreilles étaient couchées. D'où j'étais, je pouvais distinguer la silhouette de la cavalière qui devait avoir dix-neuf ans et essayait de faire avancer son cheval.

En vain.

Elle l'a frappé avec sa cravache… et a obtenu le résultat inverse. Secouant la tête, le cheval a reculé de trois pas. La fille l'a frappé de nouveau. Très agité, le cheval s'est mis à piétiner sur place, sans avancer d'un pouce. Une troisième fois, la cavalière a recouru à la cravache. Le cheval a décoché une petite ruade.

- Je pense qu'on a besoin de notre aide…, a murmuré maman sans préciser si elle parlait de la fille ou du cheval.

Elle est descendue de voiture et s'est approchée du cheval. Je me suis précipité derrière elle.

Il était temps que maman intervienne : le cheval agitait la tête dans tous les sens en soufflant.

- Allez, Aztec ! criait sa cavalière. Arrête de faire l'imbécile et avance!

- Je peux vous donner un coup de main? A demandé maman.

La fille a sursauté en entendant sa voix.

- J'ai juste un petit problème avec cette tête de mule. Vous pourriez le pousser un peu pour l'inciter à avancer?

- Non.

- Pardon?

- Non, je ne pousserai pas votre cheval parce que je pense que ce n'est pas la meilleure façon de procéder.

Maman a continué, de sa voix calme et ferme :

- Si votre cheval refuse d'avancer, il doit avoir une bonne raison. Si vous ne cherchez pas à la comprendre, vous réussirez peut-être à le faire avancer cette fois-ci, mais vous aurez le même problème la prochaine fois.

- Qui êtes-vous pour vous permettre de me donner des leçons? A demandé la fille, la mine fermée.

- Je ne vous donne pas de leçons, mais un conseil; c'est très différent. Je suis Marion Fleming, de Heartland.

Maman ne savait pas seulement parler aux chevaux : elle avait aussi le chic pour désarçonner les humains agressifs. Son ton apaisant et serein et son sourire tranquille ont fait leur effet. La cavalière a abandonnée son attitude hautaine et s'est exclamée :

- Ah, c'est vous, la Femme Cheval…

- On me surnomme ainsi, quelques fois… Et voici Laura, ma fille!

- Salut…

- Moi, je m'appelle Christina. J'ai beaucoup entendu parler de Heartland. C'est un refuge pour chevaux battus, non?

- Je préfère dire : pour les chevaux qui souffrent, a rectifié maman. Alors, qu'est-ce qui se passe avec votre cheval?

- Pff ! Il est plus têtu qu'une mule. Chaque fois que je me balade avec lui, il me joue la même comédie. Tant que personne ne le pousse, il ne veut pas faire un pas.

- Vous l'avez depuis longtemps? S'est informée maman.

Christina a secoué la tête :

- Non. Je l'ai acheté il y a moins d'un mois. Il avait l'air normal. En fait, on m'a refilé un cheval à problèmes, voilà tout!

J'ai échangé un coup d'œil avec maman. J'avais souvent entendu des cavaliers tenir ce genre de discours devant elle. Je savais ce qu'elle en pensait : il n'y a pas de chevaux à problèmes; il n'y a que des cavaliers qui ont des difficultés pour comprendre le comportement de leur monture.

Maman s'est contentée de murmurer :

- Je vois… Alors, qu'est-ce que vous allez faire?

- Le revendre, j'imagine. C'est dommage : j'avais l'impression que lui et moi, on pourrait s'entendre… Quand il est dans son box, il est plutôt paisible et affectueux. Mais, dès que j'essaye de le sortir, c'est la cata!

- Peut-être qu'il a peur. Ou mal. Ou qu'il est malheureux.

- Hein?

Maman s'est approchée du cheval et lui a caressé l'encolure :

- Tu n'as pas l'air méchant, hein, Aztec? Tu dois avoir un souci, quelque chose qui t'oblige à réagir comme ça… Regardez la morphologie de sa tête, Christina!

- La quoi.

- La morphologie de sa tête. Sa forme, si vous préférez. Descendez un instant, je vais vous montrer quelque chose.

Christina a plongé ses yeux dans le regard bleu de maman et elle a mis pied à terre immédiatement après. Elle a observé maman passer sa main sur les naseaux d'Aztec.

- Avant, on disait : pour connaître la personnalité d'un cheval, il suffit de regarder sa tête. Il y avait même un proverbe pour ça : «Bon œil, bonne bête». Je crois que c'est exact. Pas seulement le coup des yeux. Toute la tête nous donne des indices. Regardez le nez droit et aplati d'Aztec. À ma connaissance, un cheval doté de ce profil ne peut être ni têtu ni borné naturellement. Voyez ses gros yeux très arrondis : ils nous suggèrent un cheval coopératif et affectueux. Ses naseaux sont amples et fins à la fois, ce qui est d'ordinaire un signe d'intelligence. Et ses oreilles! Observez-les bien…

Les doigts de maman ont glissé jusqu'aux oreilles d'Aztec. Aussitôt, le cheval les a baissées et maman les a massées précautionneusement à la base.

- Ses oreilles sont très écartées l'une de l'autre, a-t-elle signalé. En général, les chevaux qui ont cette caractéristique sont des animaux fiables, dotés d'une bonne capacité d'apprentissage.

Maman a reporté son attention sur Christina :

- La morphologie de la tête d'Aztec me laisse penser qu'il est sûr, calme et obéissant; il comprend vite ce qu'on lui demande et se plie volontiers aux ordres qu'on lui donne.

- Vous êtes voyante ou quoi? C'est exactement ce que m'en a dit son ancien propriétaire…

- Mais ce n'est pas l'impression qu'il vous donne, n'est-ce pas?

- Non, a reconnu Christina. Cela dit, comme je vous l'expliquais, tant qu'il est dans l'écurie, ça va. Quand je l'ai monté dans le manège, ça allait aussi. Par contre, dès que je l'emmène se balader à l'extérieur, bonjour la galère!

Maman a flatté l'encolure d'Aztec :

- Je pense qu'il essaye de vous faire comprendre quelque chose. S'il réagit de cette manière chaque fois que vous voulez le sortir, c'est qu'il tente de vous communiquer un message.

- Un message? Quel message?

- Ah ça! Bonne question! Si je connaissais la réponse j'aurais presque résolu votre problème!

- Et vous aimeriez éclaircir ce mystère?

Maman s'est mise à rire :

- Evidemment!

- Alors?

- Est-ce que le cheval renâcle à sortir sur ce chemin seulement ou sur tous les chemins? A demandé maman.

- Euh… je ne sais pas. En fait, il n'y a que deux routes qui partent de l'écurie. Je n'ai jamais essayé l'autre.

- Commençons par là, a proposé maman. S'il a vraiment peur de sortir de l'écurie, il renâclera sur l'autre chemin de la même façon. Sinon, nous n'aurons plus qu'à nous demander pourquoi ce chemin-ci l'inquiète tant.

Christina s'est remise en selle. Maman et moi l'avons suivie à pied.

L'autre sentier n'a pas effrayé le cheval. Au contraire, il semblait ravi : ses oreilles s'étaient dressées, sa queue fouettait l'air avec enthousiasme. Cinq minutes sont passées avant que maman ne formule la conclusion qui s'imposait :

- C'est bien l'autre chemin qui le dérange.

- Mais pourquoi? S'est exclamée Christina en arrêtant Aztec. C'est une petite route tranquille… y a pas de quoi paniquer!

- De notre point de vue d'humains, non, a reconnu maman. Du point de vue d'Aztec, il y a sûrement quelque chose qui cloche. Retournons là-bas et tâchons de comprendre ce qui se passe.

Christina a fait demi-tour avec son cheval. Dès qu'il s'est retrouvé sur l'autre chemin, il s'est arrêté net, tous les muscles tendus. Autour de nous, rien de suspect. Des deux côtés de la petite route, des prés où paissaient des chevaux et des poneys.

- Et plus loin, là-haut, après le tournant, qu'est-ce qu'il y a? ai-je risqué.

- Des prés vides depuis des mois. Et après, ce sont les bois.

- Je vais y jeter un œil, a annoncé maman. Vous, Christina, restez où vous êtes avec Aztec.

J'ai suivi maman.

- Qu'est-ce qu'on cherche? Ai-je demandé.

- N'importe quoi. Un sac d'ordures, un vieux bidon d'huile, un bout de tracteur…

- Je vois…

Enfin «je vois», c'était vite dit! J'avais beau scruter les étendues herbeuses, je ne parvenais pas à repérer d'indices susceptibles d'expliquer l'attitude d'Aztec.

Et si Aztec avait vraiment un problème de comportement?

La voix douce de maman m'a tirée de mes doutes :

- Tu sens?

- Quoi?

- L'odeur!

J'ai humé l'air attentivement.

- il y a eu des cochons, dans le coin, on dirait.

- Exactement!

- Tu penses que…

- … Aztec pourrait avoir peur des cochons. C'est une phobie fréquente, chez les chevaux.

- Mais il n'y a plus de cochons!

- Comment Aztec le saurait-il? Il n'est jamais arrivé jusqu'ici! Mets-toi à sa place. Il marche tranquillement. Soudain, il sent une odeur de cochons. Il ne peut pas savoir qu'ils ont disparu depuis plusieurs semaines. Il perçoit une menace. Et donc…

- … il s'arrête, ai-je complété.

- Bingo!

- Alors? A demandé Christina en nous voyant réapparaître.

- Est-ce que les anciens propriétaires d'Aztec vous ont parlé de cochons?

La cavalière a ouvert de grands yeux :

- Euh… non… pourquoi?

- Parce que j'ai de bonnes raisons de croire que c'est la clef de toute l'histoire. Peut-on contacter la personne qui vous a vendu Aztec?

- Bien sûr. Je l'appelle tout de suite sur mon portable.

Quelques instants plus tard, Christina a confirmé, une nuance d'admiration dans la voix:

- Effectivement, Aztec a peur des cochons. Vous êtes très forte! Mais quel rapport avec son comportement anormal?

Maman lui a expliqué.

- Dons il n'est ni stupide ni têtu, a conclu Christina.

- Eh non! C'est juste la peur qui le pousse à agir de la sorte.

- Je suis désolée, mon pauvre ! s'est excusée la cavalière en caressant Aztec; moi qui pensais que tu étais un cheval capricieux…

Elle a relevé la tête et planté ses yeux dans ceux de maman:

- Vous pourriez m'aider à vaincre sa peur?

- Oui, mais il vous faudra être patiente. Il traîne probablement cette phobie depuis l'époque où il n'était qu'un petit poulain.

- Je serais patiente. J'ai tellement honte de la manière dont je l'ai traité ! j'aurais dû lui faire confiance. Au lieu de quoi…

- Le passé est le passé, a coupé maman; vous n'êtes pas la première à commettre ce genre d'erreurs, et vous ne serez sûrement pas la dernière. L'important, c'est que vous soyez prête à l'aider.

- Je ferais tout ce qu'il faudra, a promis Christina. Par où commencer?

- Eh bien, je vais vous apprendre un truc. C'est un grand cavalier, Monty Roberts, qui me l'a enseigné. Ça s'appelle : la «technique du consentement». Vous allez voir, ce n'est pas sorcier…





Deux heures plus tard, maman avait enseigné les bases de la «technique du consentement» à Christina. Elle lui avait surtout expliqué combien cette démarche était essentielle pour aider Aztec à guérir de sa peur.

- quand il vous fera confiance, la partie sera pratiquement gagnée, lui a-t-elle affirmé. Pour le moment, ne vous inquiétez pas du résultat. Pensez seulement à lui prouver qu'il peut s'abandonner à vous les yeux fermés. Tel est le secret de la réussite.

- Votre méthode est incroyable. J'ai éprouvé des sensations très fortes, tout à l'heure…

- C'est bon signe : si vous êtes réceptive à cette technique, Aztec l'est certainement aussi. Un cheval sent autant – et peut-être même plus – de choses que nous… À demain!

Nous avons quitté le parking de la ferme. Christina nous a adressé de grands signes jusqu'à ce que nous trouvions hors de sa vue.

- Tu m'as étonnée, tu sais, maman?

- En bien, j'espère!

- Evidemment, en bien! Tu sais lire le caractère des chevaux sur leur tête!

- Oui! Ça me sert même beaucoup. Lorsque tu as la certitude qu'un cheval qui se comporte mal n'est pas fondamentalement mauvais, ça te donne encore plus envie de comprendre pourquoi il se conduit de cette manière.

- Tu m'apprendras?

- Oui, Laura. C'est promis.





Durant les semaines qui ont suivi, maman a rendu régulièrement visite à Christina et à Aztec. Un mois après notre première rencontre, le cheval suivait Christina dans l'écurie sans longe. Il ne tarderait pas à l'accompagner jusque sur le chemin aux cochons.

Comme il hésitait encore, Christina n'insistait pas. Lorsqu'il s'arrêtait, elle le ramenait à l'écurie, faisait quelques tours de manège puis réessayait. « Un jour, se disait-elle, la confiance sera plus forte que la peur.» Pour cela, il n'y avait qu'une solution : renforcer cette confiance, jusqu'à ce que le cheval puisse se fier totalement aux instructions de sa cavalière.

Le grand jour, nous étions là, maman et moi. Nous avons vu Christina et Aztec s'éloigner sur le chemin et disparaître derrière le tournant.

- Tout est bien qui finit bien, a murmuré maman en se tournant vers moi, un grand sourire aux lèvres.





Il restait à maman une promesse à tenir – et elle l'a tenue. Dans les mois qui ont suivi, elle m'a appris à «lire» les têtes des chevaux. Et j'ai ainsi compris combien cette connaissance pouvait m'être utile dans mon travail quotidien à Heartland. Sans cela, j'aurai pu me dire que certains chevaux difficiles étaient naturellement des chevaux à problèmes. Au lieu de quoi, en «lisant» leurs têtes, j'ai eu envie de les aider à redevenir ce qu'ils étaient pour de bon : des êtres doux affectueux, dotés de personnalités attachantes.

Vous allez maintenant découvrir quelques-uns des chevaux de Heartland, et ce que nous indique la forme de leurs têtes.

[dinou 0]

Chapitre 3

Quelques commentaires sur certaines têtes de chevaux

Spoiler:

 

[dinou 0]

suite

Spoiler:

 

[dinou 0]

et les 3 dernières!

Spoiler:

 

[elrosette 0]

Waouh cool ! merci ^^

Les infos sur les chevaux sont vraies ?

[dinou 0]

sur la morphologie des têtes? je pense que oui elles sont vraies.
après je pense que pour connaître le caractère d'un cheval en regardant sa tête il faut chercher d'autres infos parce que avec ce qui est dit dans le livre finalement on ne peut pas vraiment le faire nous-même je trouve

[elrosette 0]

Ok merci

[Laptitana 0]

Super merci et sa marche bien aussi les passages ou tu as scanner !

[elrosette 0]

Oui , juste , si tu veux pas avoir la " trace " de la page suivante quand tu scanne une page , tu peux poser une feuille blanche sur la page suivante , au moins le fond de la page que tu scanne sera opaque et non transparente .

[Laptitana 0]

Non ! les spoilers ne marchent plus !

[leila1 0]

pouvez-vous m'aider à analyser la tête de ma juju svp ???! Je souhaiterais savoir ses spécialités et ses humeurs ^^

Promis, je la présente bientôt sur le fofo !!! ^^'


Ma grosse !!! ^^ Le licol est pas super mais bon, elle venait de casser le sien... GGRRRR !


Un petit sourire !


Laisse moi tranquille !!! xD

J'envoie une autre photo après ^^

[leila1 0]

Ma belle jument : Leila ! (C'est d'ailleur mon pseudo ^^') J'aime beauscoup cette photo !!!
Pouvez-vous m'aider s'il vous plait ?

[dinou 0]

alors d'abord, les spoilers remarchent!!
ensuite j'ai essayé de trouver d'autres infos sur la psychomorphologie : j'ai trouvé à cette adresse : http://ponydreams.e-monsite.com/rubrique,psychomorphologie,335102.html

j'ai relevé un peu les caractéristiques de la tête de ta jument après je ne sais pas si tu es d'accord: je dirais qu'elle a de petites oreilles, un profil rectiligne et un front large et qu'elle a de grands naseaux.
mais je pense qu'avec l'adresse que je t'ai donné tu trouveras les bonnes infos!

[Kaline0795 0]

Moi pour mon cheval préféré j'ai trouver ça : (dit moi si t'es d'accord ^^





Chanfrein légèrement bombé au-dessus des naseaux : exige d'être traiter avec respect, cheval à caractère dominateur
Profil long : courageux, fier
Yeux à fleure de tête, situés haut sur la tête : intelligent, grande confiance en soi
Grande oreille droite : fort tempérament
Grand naseaux largement ouvert : fier, confiant
Bout du nez oblique, menton marqué par un sillon : têtu

[Kaline0795 0]

Pour ta jument je dirait ça :
Profil rectiligne : direct, pas compliquer
Front large : intelligent ( on voit pas beaucoup avec son toupet ^^)
Yeux de taille moyenne: affectueux
Oreille de taille moyenne et très écartées : coopératif, volontaire
Grand naseaux largement ouvert : fier, confiant

[leila1 0]

Merci pour ma juju !!! ^^' Faudrait qu'on pense à faire un post exprès pour analyser les têtes des chevaux sinon on va tous écrire ici ! Vous en pensez quoi ?

sinon, ma juju est croisée Fjord et connemara donc elle a des caractéristiques des 2 races :

-> FJORD :la tête est ni trop grande, ni trop lourde, elle est expressive avec un front large et plat.
Il est grand et les orbites sont bien marquées.
Le chanfrein est légèrement concave.
Les oreilles petites et écartées à la base sont plantées bien droites.
Harmonieuse, yeux grands.
On dit qu'il a un caractère volontaire et parfois entêté qui peut gêner le cavalier débutant. Docile, gentil et très proche de l'homme, le Fjord est un compagnon facile à vivre en extérieur.


-> CONNEMARA : Il a une tête de poney, fine, de taille moyenne et bien équilibrée conservant un grand espace entre 2 yeux grands yeux aimables.
Il a des oreilles de poney, petites, des ganaches bien définies, assez développées sans être lourdes et des naseaux larges.
On dit qu'il fait preuve d'un bon caractère, hardi, endurant, intelligent et ayant le pied sûr et de l'aptitude à l’obstacle.

Que pensez-vous qu'elle a gardé du Fjord ? Et du connemara ?

Que veut dire concave, yeux à fleur de tête ?

Je suis assez d'accord avec toi pour les caractéristiques de ma juju et de ton Cosaque !!!

Oui, je suis dsl pour les photos mais je ne suis pas chez moi (éloigné de Leila pdt 2 mois ! HORRIBLE ! mais bien quand même ! Trop préssé de rentrer !!) !
Du coup, je peux pas trop voir mais je rentre dans UNE semaine !

Qu'elle est la race de ton dadou ?

[Kaline0795 0]

concave je croit que c'est avec une bosse ou arrondie quand à yeux à fleur de tête c'est les yeux qui sont haut sur la tête je croit ^^

Et je pense que ta juju a beaucoup de Fjord en elle mais elle tient un peu du connemara au niveau de ces oreilles et de ses naseaux

Sa doit être dure 2 mois c'est terriblement long =/

Moi c'est pas mon cheval mais mon chouchou mais il est à la retraite et va bientôt partir donc je le reverrai plus jamais. Mais C'est un cheval de Merens. Et les caractéristique c'est vraiment lui ^^ Il est têtu, dominant, courageux et intelligent

[leila1 0]

Kaline0795 a écrit:

concave je croit que c'est avec une bosse ou arrondie quand à yeux à fleur de tête c'est les yeux qui sont haut sur la tête je croit ^^

Et je pense que ta juju a beaucoup de Fjord en elle mais elle tient un peu du connemara au niveau de ces oreilles et de ses naseaux

Sa doit être dure 2 mois c'est terriblement long =/

Moi c'est pas mon cheval mais mon chouchou mais il est à la retraite et va bientôt partir donc je le reverrai plus jamais. Mais C'est un cheval de Merens. Et les caractéristique c'est vraiment lui ^^ Il est têtu, dominant, courageux et intelligent

Merci de m'avoir expliqué !!! ^^

Je trouve aussi qu'elle a beaucoup du Fjord !!! Elle a la robe, les zébrures et la raie de mulet du Fjord aussi !

Deux mois, c'est très longs... Même si je ne la monte pas très souvent parce qu'elle n'est pas vraiment élevée, elle me manque terriblement

Je vous raconterais en revenant tous les problèmes que j'ai avec elle... J'aurais bien besoins de conseils ! Car j'ai bien l'intention de la ré-éduquer !!! Je l'aime trop pour la vendre et je ne souhaite pas la laisser au pré !

Ton p'tit chouchou est très mignon ! Tu dois être trop deg' qu'il parte !!! Tu ne peux pas t'arranger avec la prochaine proprio pour lui rendre visite ?
Il a de la chance d'être à la retraite !
Ma jument ressemble à ton chéri on dirait !!!

[Kaline0795 0]

C'est vrai qu'il se ressemble beaucoup ^^ (pas au niveau de la couleur xD)
Enfaite je sais pas si il l'envoie à l'abattoir ou si il le vend à quelqu'un =/

[leila1 0]

PARDONNN ???!!!
Il a pas intérait à l'envoyer à l'abatoir !!! Tu ne peux rien faire ???
Personne d'autres ne veux le racheter ?! pourquoi, il l'enverait à l'abatoir ?!

Le laisse pas faire hein !!! Sauve le ! Il a pas mérité çA !

PS : dsl mais là, je suis choquée

[Kaline0795 0]

Ba enfaite il dises qu'il on trouver quelqu'un qui veut le garder dans un champs mais vu qu'ils ont déjà envoyer des chevaux à l'abattoir, j'ai un gros doute.( en plus il est très gros)
J'aurais bien aimé l'acheter mais question temps et finance je peux pas. Et je n'est pas trouver d'acheteur après avoir chercher.
Et puis c'est pas cohérent ce qu'ils disent parce que quand je leurs est demandé le prix de Cosaque ils m'ont dit qu'il était pas à vendre car si on le changeait d'environnement il mourrait très vite.

[dinou 0]

c'est vraiment pas très cool ça! dans mon club quand un cheval part en retraite il le donne à un des cavaliers qui généralement le mets au pré. je trouve ça beaucoup plus logique. Tu t'es renseignée sur le prix de la viande comme ça tu peux leur proposer le prix qu'ils auraient à l'abbatoir en leur disant que au moins avec toi il aurait une vraie bonne retraite sûrement bien méritée!

[leila1 0]

Excuse moi, mais si tu as le temps pourrais tu mettre la suite ?
Ce hors série est vraiment super interressant je trouve ^^

[Laptitana 0]

Oui moi aussi, je le trouve intéressant !

[rachou40 0]

J'adore les livres mais je préfère la série c'est mieux

[alix1 0]

moi aussi j'adore les livre mais je préfère heartland!!!!!(:

[leila1 0]

Pitié Dinou !!! xD

[dinou 0]

ohlala, je viens juste de voir les message de juillet! demain je suis en repos et mercredi aussi mais je dois m'occuper de chevaux mais je vais essayer de trouver le temps de mettre le chapitre suivant qui raconte comment Laura a trouvé Sundance! j'adore ce chapitre en plus!
voilà désolé de l'attente mais avec le boulot (caissière dans un supermarché = 30h/semaine) plus des chevaux de proprios à m'occuper et à monter et la famille à voir! pas facile facile de tout faire^^

[leila1 0]

t'inquiète c'est pas grave ! On peut attendre et occupe toi bien de tes loulou ^^ moi aussi j'ai ma jument a bosser ! (Elle est énorme car elle n'a pas bossé depuis un mois !!!
Donc je comprends bien !
Profite bien de tes jours de repos !

[Laptitana 0]

Oui c'est vrai profite !

[toiforever 0]

Coucou je voulait savoir c'est quand que tu mets le chapitre 3 car depuis juillet tu a du avoir le temps non mais te presse pas bisous.

[Amy F. 0]

Je trouve ça déjà génial le travail incroyable que vous faites sur ce forum ! Franchement, recopier tout le livre chapitre par chapitre... c'est un boulot énorme ! Félicitation !

[Caroo' 0]

Si tu veux je peux te filer un coup de main !! (contacte moi par mp')

[Fanny061 0]

Merci pour ton travail !!

[wanda1 0]

merciiiiiiiiiiii!!