Invité Posté(e) le 26 novembre 2011 Voilà , je crée ce sujet pour poster les chapitre du tome 4 pour ceux ou celles qui voudraient le lire mais que ne l'ont pas . Chapitre 1Spoiler: -La Terre à Mélanie ! Hé, je te parle, cow-girl !Mélanie cligna des yeux :-Oh, pardon, papa ! Je me demandais à combien de kilomètres nous étions de Chestnut Hill. Qu'est-ce que tu disais ?-Je voulais juste savoir si tu allais encore contempler longtemps ton dessert ou si tu le finissais, répliqua son père, une lueur malicieuse dans les yeux. Il faut reprendre la route si nous voulons arriver avant la nuit.Mélanie regarda le morceau de tarte au chocolat dans son assiette. -Je crois que j'ai trop mangé, fit-elle en s'écartant de la table pour tapoter son ventre.Son père se pencha et planta sa fourchette dans le gâteau :-Ça te ramollit, de vivre dans l'Est, chica !-Tu trouves ? s'esclaffa-t-elle. Tu ne dirais pas ça si tu me voyais me battre avec Colorado lorsqu'il décide de renter à l'écurie au lieu de travailler !Avec un frisson d'excitation, Mélanie pensa qu'elle retrouverait son pensionnat dans moins d'une heure. Elle était impatiente de revoir son poney favori, un quarter horse isabelle pas toujours commode, mais très doué, et surtout ses grandes amies Margaux, Pauline et Laurie, ainsi que les autres filles de son dortoir. Elles lui avaient beaucoup manqué pendant ces vacances de Noël, même si elle avait passé un très bon séjour dans sa famille, à Colorado Springs.M. Hernandez finit son café, puis fit signe à la serveuse. Sa fille en profita pour étudier son profil. Une mâchoire carrée, un nez d'aigle, des yeux marron intelligents...Parfois, en regardant ses sœurs, Mélanie avait l'impression de voir les mêmes grands yeux sombres se répéter à l'infini, comme dans un palais des glaces. Si Susana, la cadette, avait hérité des cheveux blonds de leur mère, et ses deux autres sœurs, Marina et Diana, de sa petite taille, toutes les quatre possédaient les yeux de leur père.-Tu es prête ? demanda celui-ci en enfilant son manteau.-On y va !Elle attrapa sa nouvelle veste d'équitation, cadeau de Noël de ses grands parents, et le suivit. En franchissant le seuil, elle eut l'impression de se retrouver dans un congélateur, après l'atmosphère chaude et chargée d'odeurs de café et de friture du petit restaurant. Elle remonta en frissonnant sa fermeture Éclair alors que son père, sans paraître remarquer le froid, se dirigeait vers d'un bon pas versleur voiture de location, une grande Buick beige que Mélanie avait surnommée le Titanic.-Attends-moi, haleta-t-elle en courant derrière lui. J'suis pas un soldat !-Désolé, mais notre repas a prit plus longtemps que prévu, lança M. Hernandez en ralentissant à peine. Et je dois être à Washington ce soir, cow-girl !Mélanie acceptait son surnom de bonne grâce. Elle était la seule de la famille à avoir la passion des chevaux, avec, en plus, un intérêt pour l'équitation western. Son père, commandant dans l'Air Force et basé à Colorado Springs, voyageait beaucoup, appelé à se rendre souvent dans la capitale fédérale ou en d'autres points du pays. Quant à sa mère, fleuriste, elle tenait un important magasin spécialisé dans les mariages en plein centre-ville. Tous deux avaient des horaires astreignants et imposaient à leurs filles des emplois du temps très serrés, qui s'accordaient mal avec le tempérament rêveur de Mélanie. Une fois sur l'autoroute, tandis que la radio réglée sur une station locale diffusait de la musique country, Mélanie se surprit à fredonner. Elle monta le son.-Heureusement que mes copines ne m'entendent pas ! Je me fais déjà assez remarquer, avec mes chaps au lieu d'un jodhpur, gloussa-t-elle en pensant à la mine dégoutée d'Audrey Harrison chaque fois que celle-ci la voyait vêtue de ses jambières à franges. Je parie que Margaux, Laurie et certaines New-Yorkaises ne connaissaient même pas l'existence de la musique country avant de venir en Virginie. Son père ne répondit pas. Mélanie le dévisagea, se demandant s'il l'avait entendue. Il avait le regard fixé sur la route.-Papa ?-Hein ? Pardon, Mélanie. Tu disais ?-Rien d'important.Elle se renfonça dans son siège et se mit à tripoter nerveusement la boucle de sa ceinture de sécurité. Elle s'était fait une fête de ce voyage avec son père. Or, elle restait bizarrement sur sa faim. Tout s'était bien passé jusqu'à Boston, tant que Marina avait été avec eux, mais depuis qu'ils l'avaient déposé à son université, il régnait entre eux comme un malaise. «D'accord, ce n'est pas l'angoisse de L'invasion des profanateurs, mais quand même... », songea Mélanie. M. Hernandez avait continué à rire des plaisanteries de sa fille et à lever les yeux au ciel, l'air exaspéré, chaque fois qu'elle avait parlé de Colorado et des autres chevaux de Chestnut Hill, mais elle voyait bien que le cœur n'y était pas. Ils se tenaient tous les deux sur la défensive, comme si il s'étaient récemment disputés, alors qu'ils avaient à peine échangé quelques mots pendants les vacances. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle se mordilla la lèvre. En réalité, ce n'était pas tout à fait vrai, elle voyait bien une explication ; cependant elle préférait ne pas y penser. Elle regarda la campagne virginienne qui défilait derrière les vitres. Chez elle, à Colorado Springs, plusieurs centimètre de neige étaient tombés, et il avait encore neigé à Boston pas plus tard que la veille. Ici, tout était brun, terne et glacé, de l'herbe gelée aux branches nues des arbres qui bordaient l'autoroute. -Tu n'imagines pas comme c'était beau, l'automne dernier ! Soupira-t-elle au souvenir des couleurs flamboyantes de la végétation à la rentrée de septembre.-Eh oui, c'est la Virginie ! Trop chaud en été et trop froid en hiver. Tu vas voir que tu finiras par vouloir aller en pension en Californie, comme tes sœurs, lança-t-il sur le ton de la plaisanterie.Elle remarqua toutefois qu'il ne souriait pas …-Ça, jamais ! Répliqua-t-elle d'un ton léger. Elles ont peut-être un temps fabuleux là-bas, mais tu oublies que leur école ne possède pas l'atout unique en son genre de Chestnut Hill.-Je sais, je sais. Le meilleur programme d'équitation du monde libre, c'est ça ?-Bravo ! Tu as bien appris ta leçon.Elle lui adressa un sourire éclatant et vit qu'il desserrait à peine les dents. Puis, au lieu d'enchaîner sur l'un de ses discours favoris, prétendant que l'équitation n'était même pas un vrai sport, ou d'énumérer les 101 raisons d'éviter les chevaux, il détourna les yeux et fit mine de régler le chauffage de la voiture. Le silence retomba dans l'habitacle. Mélanie se sentait nerveuse. Elle avait beau essayer de se convaincre que son père était préoccupé par la masse de travail qui l'attendait la semaine suivante, ou par la perspective de son retour en voiture en voiture jusqu'à son hôtel à Washington, dans les embouteillages de la fin de l'après-midi, l'inquiétude la taraudait. « Regardons les choses en face, songea-t-elle, l'estomac serré. C'est mon dernier bulletin qui doit le tracasser. Alors, pourquoi ne le dit-il pas carrément ? » Son relevé de notes était arrivé par le courrier au début des vacances. Elle avait découvert avec stupéfaction qu'elle n'avait obtenu que deux A, en maths et en EPS, et des B+ et même des B- dans les autres matières. Beaucoup de ses camarades auraient été ravies d'avoir de tels résultats ; pas Mélanie, qui avait l'habitude de ne décrocher que des A, voire des A+, en maths et en sciences.« J'aurais dû passer moins de temps à l'écurie, se dit-elle en tordant la ceinture de sécurité entre ses doigts. Ou moins aider Laurie, Margaux et les autres filles de l'équipe de saut à préparer leurs épreuves. Ou perdre moins de temps à choisir nos costumes pour Halloween, à apprendre à tresser la crinière de Colorado, ou à jouer les cupidons entre Laurie et Caleb... »Elle soupira en repensant à tout ce qu'elle avait fait au cours du précédent trimestre à Chestnut Hill. Elle s'était si bien amusée qu'elle avait peut-être un peu délaissé ses études...Pourtant, jusque-là, elle avait pu se consacrer à toutes sortes d'activités extra-scolaires sans que ses notes en souffrent. Aussi avait-elle eu un choc en constatant qu'il lui faudrait désormais faire des efforts si elle voulait se maintenir au niveau de Chestnut Hill. Elle n'en revenait pas que ses parents ne lui aient fait aucun reproche de toutes le vacances. Mais la situation n'était pas très grave, car elle allait se reprendre. Oui, ce trimestre, elle travaillerait dur pour remonter la pente.Chapitre 2Spoiler: La Buick s'engagea sur la route sinueuse qui menait à Chestnut Hill et s'immobilisa derrière une file de véhicules à l'arrêt. -Tu as vu, papa ? s'écria Mélanie, le visage pressé contre la vitre, en montrant un magnifique hongre gris pommelé derrière la barrière longeant la route. C'est Quince, le cheval de Mme Carmichel !-Le cheval de qui ?-Annie Carmichel, la responsable du programme d'équitation ! Tu sais, la tante de Margaux !-Hum...Pendant que Mélanie se demandait ci ce « hum » était un « ah bon ! » ou « fiche moi la paix ! », les voitures repartirent au pas, pare-choc contre pare-choc. Bientôt, ils laissèrent les paddocks et les écuries derrière eux. Au détour d'un virage apparut l'imposante demeure coloniale qui dominait le campus. Quelques minutes plus tard, ils bifurquèrent enfin dans l'allée qui conduisait aux dortoirs.-On monte vite fait mes affaires dans ma chambre, et je t'emmène à l'écurie, proposa Mélanie quand son père se gara devant le dortoir Adams. J'ai tellement hâte que tu rencontres Colorado ! Tu dois mourir d'impatience de connaître ce magnifique spécimen de beauté équine dont je te rebats les oreilles depuis trois semaines.-Désolé, répondit son père en consultant sa montre, ce sera pour une autre fois. Je dois reprendre la route tout de suite.-Quoi ?Il descendait déjà. Les mains tremblantes, elle détacha sa ceinture et sortit à son tour.-Mais...je croyais que tu voulais voir l'écurie ! Lança-t-elle par-dessus le toit de la voiture.-Non, pas aujourd'hui.Elle ne protesta pas : une fois que son père avait pris une décision, il était inutile d'essayer de le faire changer d'avis. En général, ça n'empêchait pas Mélanie de tenter sa chance ; cependant, ce n'était pas le moment idéal … Elle ne voulait pas qu'ils se séparent sur un désaccord, alors qu'il avait déjà un malaise entre eux. Elle se mordilla la lèvre en se demandant ce qu'elle devait faire tandis qu'il ouvrait le coffre pour sortir les bagages.-Yo, Hernandez !Elle n'eut que le temps de se retourner et se retrouva dans les bras de Margaux.-J'ai cru que tu n'arriverais jamais ! s'écria celle-ci en écartant une mèche rousse de son visage. Les autres sont là depuis une éternité. On commençait à se demander si tu ne nous avais pas laissées tomber.-Plutôt mourir !Mélanie vit que son père les regardait et entraîna la jeune fille vers lui :-Tiens, papa, je te présente Margaux Walsh. C'est une de mes …-... meilleures amies, finit-il à sa place. Oui, je sais. Tu n'as mentionné son nom que neuf cent trente-six fois en trois semaines.Margaux lui adressa un grand sourire :-Ravie de faire votre connaissance, commandant ! Je vous aurais bien salué en bonne et due forme ; hélas, je ne sais pas comment on fait !Il rit de bon cœur.-Repos, soldat ! Moi aussi, je suis content de te rencontrer. J'ai cru comprendre que tu étais une sacrée cavalière ! Ça t'ennuierait de jouer les bêtes de somme, pour une fois ?-Chargez-moi, s'esclaffa-t-elle en lui prenant des mains le sac de voyage de Mélanie.Ils s'engagèrent tous les trois dans l'escalier qui montait à l'étage, où se trouvait la chambre que Mélanie partageait avec Laurie O'Neil et Alexandra Cooper. Mélanie ouvrait la voie.-Pfiou ! Ton sac pèse une tonne, Mélanie, souffla Margaux. Qu'est-ce que tu as mis dedans ? Des pierres des montages Rocheuses ? Ou quelques nouvelles bottes ?-Figure-toi que j'ai rapporté des bottes de cow-boy et des chaps pour tout le monde. J'en ai trouvé des vert et noirs, tu vas adorer !Mélanie éclata de rire.-Je regrette presque que ce ne soit pas vrai. J'aurais aimé voir la tête d'Audrey et Patty !Une fois devant la chambre, Mélanie laissa passer son père : elle espérait encore qu'il changerait d'avis. Mais à peine eut-il posé ses sacs qu'il regarda de nouveau sa montre.-Navré de devoir vous quitter si vite, jeunes filles, déclara-t-il, je dois reprendre la route. Ça ira Lani ?-Bien sûr, papa. Merci de m'avoir accompagnée. C'était chouette d'être tous les deux.-Moi aussi, ça m'a fait plaisir, cow-girl. Allez, viens dire au revoir à ton vieux père.-Est-ce un morde, commandant ?-Oui. Exécution !Mélanie lui jeta les bras autour du cou et se serra contre lui. Bien qu'elle soit ravie de retrouver son école, elle éprouvait une pointe de tristesse à la pensée qu'il lui faudrait attendre deux mois avant de pouvoir l'embrasser à nouveau. -Tu vas me manquer, chuchota-t-il à son oreille.-Toi aussi, papa, tu me manqueras, répondit-elle.L'angoisse qui l'avait étreinte pendant tout le voyage s'atténua un peu. « Il doit être préoccupé par son travail, se dit-elle en respirant le parfum familier de son après-rasage. Si mes notes l'avait inquiété, il me l'aurait dit. Mais, ce trimestre, je ne rapporterais que des A, au cas où.»Chapitre 3Spoiler: Bon, commençons par le commencement, proposa Margaux en se laissant tomber sur son lit, ce qui fit basculer les piles de vêtements posées dessus. On veut tout savoir, Laurie ! Combien de fois as-tu vu Caleb pendant les vacances ? Mélanie, qui venait de dire au revoir à son père par la fenêtre de la chambre, se retourna, très intéressée.-Allez, raconte-nous ! pressa-t-elle sa camarade.-Oh, oui, je t'en supplie ! renchérit Pauline, qui cessa de vider sa valise.Laurie était allongé par terre, près du lit de Pauline, les pieds appuyés sur le tiroir de la commode. La voyant rougir, Mélanie échangea un regard amusé avec Pauline. Caleb était en quatrième à Saint Christopher, l'école de garçons voisine, que tout le monde appelait Saint Kit. Laurie et lui s'étaient rencontrés l'été précédent au club d'équitation de la Chênaie ; juste avant les vacances, il l'avait invitée à prendre un café en ville. Bien évidemment, elle était venue à ce rendez-vous accompagnée de ses amies.-Oui, nous nous sommes revus, reconnut Laurie, qui s'assit et se mit à lisser le dessus du lit de Pauline. Surtout au club d'équitation. On a même passé une journée ensemble à un concours d'obstacle. Margaux remua les sourcils d'un air lourd de sous-entendus.-Bref, vous ne vous êtes pas quittés, dit-elle.Laurie leva les mains :-Ho ! Du calme, les filles. On ne sort pas encore ensemble.-Pas encore ? répéta Mélanie d'un ton accusateur. Tu as bien dit « pas encore » ?Laurie lui lança à la figure un chausson. Mélanie l'évita de justesse et alla atterrir le lit installé au fond de la chambre, où trônait un monceau d'élégant bagages en cuir couleur havane. Ils appartenaient à Audrey Harrison, la troisième occupante de la chambre, une snob peu appréciée des quatre amies. -Hé ! Attention, Laurie ! Tu ne vas pas commencer à mettre du désordre dans notre chambre ! Se moqua Margaux.À ces mots, elles éclatèrent toutes de rire. En effet, on aurais dit qu'une tornade avait traversé la pièce : des habits, des sacs et des valises traînait partout. Le bureau de Margaux disparaissait sous un amas de livres, de cahiers et de magazines d'équitation ; son placard, grand ouvert, laissait échapper la moitié de son contenue sur le sol. Quant à son panda adoré, il gisait par terre, au milieu de chaussettes et de sous-vêtements. Le côté de Pauline était un petit peu mieux rangé : son ours en peluche était déjà couché sur son oreiller, et le cadre avec la photo de Rocky, son ancien poney, avait repris sa place sur la table de nuit. En revanche, son lit disparaissait sous un monceau de vêtements.La chambre voisine, que Mélanie partageait avec Laurie et Alexandra, ne valait guère mieux. La jeune fille avait juste pris le temps de jeter sa veste sur son lit avant de courir avec Margaux à la recherche de leurs amies. Elles étaient bien plus pressées de connaître les derniers potins que de ranger leurs affaires. C'était incroyable, tout ce qui s'était passé pendant les trois semaines de leur séparation ! Malgré les innombrables mails qu'elles avaient échangés, Mélanie, Margaux, Laurie et Pauline avaient encore des milliers de choses à raconter.Mélanie décida de cesser de titiller Laurie pour s'intéresser à la blonde et douce Pauline.-Alors, comment va Sam ? S'enquit-elle.-Il va bien, répondit Pauline avec son délicieux petit accent anglais. Il a terminé sa chimio juste avant Noël, et il se sent déjà beaucoup mieux, ajouta-elle en croisant les doigts. Nous essayons de ne pas nous emballer, mais les médecins commencent à parler de rémission.Un grand sourire s'étala sur le visage de Mélanie. Elle avait fait la connaissance du jumeau de Pauline le jour où elle avait aidé celle-ci à faire le mur pour lui rendre visite à l'hôpital, et il l'avait immédiatement séduite par sa gentillesse et son humour.-C'est génial ! Quand tu l'auras au bout du fil, dis-lui bonjour de ma part.-Promis. Mais tu n'as qu'à lui envoyé un mail, si tu veux. Maintenant qu'il va mieux, je suis sûre qu'il sera ravi … Aïe ! qu'est ce que c'est que ça ?Du bout du pied, elle avait poussé sans le vouloir un objet caché parmi les vêtements, qui venait de tomber par terre avec un bruit sourd.-Mon Ipod tout neuf ! S'exclama joyeusement Margaux en se précipitant pour le ramasser. Je croyais l'avoir déjà perdu.-Tu l'as eu à Noël ? Demanda Mélanie. Tes petites allusions ont porté leur fruits, on dirait !Margaux appuya sur la touche du joli MP3 blanc. Le minuscule écran s'alluma.-Oui, et mes parents n'ont pas mégoté. J'ai dessus tous mes disques préférés, et pleins de photos numériques, vous voyez ?-Ma sœur Diana en a un, fit Mélanie en se penchant pour mieux voir la photo qui venait d'apparaître sur l'écran.Elle écarquilla les yeux en apercevant un séduisant garçon, grand et brun, qui souriait devant un chalet.-Ouah ! C'est qui, ce beau mec ?Laurie et Pauline se levèrent d'un bond.-Un beau mec ? Où ça ?Margaux haussa les épaules.-Oh, c'est Henri, répondit-elle d'une voix trop détachée pour être honnête. Je l'ai rencontré au ski, à Aspen, la semaine après Noël. Je suis sûre de vous en avoir parlé...-Jamais de la vie ! protesta Mélanie. Il s'appelle Henri ? Il est français ?-En tout cas, il en a l'air, murmura Laurie en se rapprochant pour mieux voir.Pauline plissa le nez :-À quoi tu vois ça ? Il ne porte ni béret ni baguette. Laurie haussa les épaules, sur la défensive : -Je ne sais pas, c'est juste une impression.-Raconte-nous tout, Margaux. Qui est-ce ? demanda Mélanie en arrachant l'Ipod des mains de son amie et en faisant défiler les photos, qui montraient toutes le même garçon, debout sur une piste, en train de lever une tasse fumante dans un chaleureux décor montagnard, et même avec un bras passé autour des épaules de Margaux, au pied d'un remonte-pente.-Il a l'air plus vieux que nous, remarqua Pauline.-Oui, il a quinze ans, répondit Margaux, renonçant à jouer les décontractées. Il est super craquant ! Sans compter qu'il skie comme un dieu...-C'est quand, le mariage ? la taquina Laurie.-La date n'est pas encore fixée. Que dirais-tu du premier samedi de juin, dans dix ans environ ?Mélanie s'esclaffa ; elle adorait l'humour de Margaux.-Vous allez rester en contact ? Demanda-t-elle.-Bien sûr. Nous avons échangé nos adresses mail et tout le reste. Mais, pour le moment, c'est un autre garçon qui m'intéresse, quoique pas directement...Je veux parler d'un élève de Saint Kit, un certain Josh, laissa-t-elle tomber en fixant Pauline.Celle-ci se leva d'un bond, les joues écarlates :-Qu'est-ce qu'on attend pour aller voir les poneys ?Mélanie secoua la tête. Ça faisait des semaines que Margaux essayait de convaincree Pauline que Josh, un ami de Caleb, était le garçon de ses rêves. Cependant Pauline ne semblait pas disposée à parler de sa vie personnelle. En plus, elle avait raison : il était grand temps de filer à l'écurie.-Oui, allons-y, acquiesça Mélanie en se dirigeant vers la porte. On pourra continuer à parler de Josh en chemin.-Génial ! s'écria Margaux.Elle se pencha pour attraper une paire de bottes à moitié enfouie sous une pile de vêtements :-Juste le temps de changer de chaussures. J'ai dû supplier mes parents pour qu'ils m'achètent ces ballerines rouges, et je me ferai sonner les cloches si je les rapporte tout esquintées à la maison. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Laptitana 0 Posté(e) le 26 novembre 2011 Super merci beaucoup Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 26 novembre 2011 De rien J'essaie de mettre le chapitre 2 et 3 demain . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lilalou 0 Posté(e) le 27 novembre 2011 Merci !!!! C'est géniale !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 27 novembre 2011 De rien J'essaie de mettre les autres chapitres rapidement Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ponyriri 0 Posté(e) le 27 novembre 2011 Même si je l'ai, merci beaucoup ça va être utile à beaucoup d'autres Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 27 novembre 2011 De rien Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 1 décembre 2011 Chapitre 3 ajouté Le 4 arrive bientôt Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites