eos 0 Posté(e) le 10 juin 2011 Il est relativement rare de trouver à la vente des géniteurs adultes de qualité. La plupart des étalons ou des lices disponibles risquent fort en effet d'être des animaux de réforme présentant des vices cachés ou ne correspondant pas au standard recherché. Ainsi, il est naturel que la majorité des éleveurs gardent pour leur exploitation personnelle les chiots les plus prometteurs de leur élevage. Le choix d'un reproducteur se portera donc sur un chiot. Il représentera donc souvent un pari sur son avenir, sa conformité au standard de sa race et sa fertilité n'étant confirmées que bien plus tard.Choix d'un étalonLors de la puberté, et avant toute saillie ou insémination avec un mâle dont on ne connaît rien de la descendance, il est prudent de commencer par contrôler la qualité de sa semence:Vérification de la qualité de la semence : le spermogramme (examen détaillé du sperme) a une valeur prédictive sur le pouvoir fécondant de la semence. Il permet de prévoir un risque d'infertilité mâle (absence ou trop faible nombre de spermatozoïdes, excès de formes anormales, manque de mobilité etc.), de suivre le déroulement de la puberté et donc l'échéance de la mise à la reproduction, et de détecter les premiers signes de sénescence chez les étalons proches de la réforme.(voir schémas)Deux ou trois spermogrammes consécutifs à 1 ou 2 jours d'intervalle sont nécessaires pour:Apprécier la qualité de la semence : évaluer le renouvellement du stock de spermatozoïdes qui conditionne le rythme d'utilisation de l'étalon (voir histogramme),Juger du potentiel d'un étalon :certaines races comme le Bull-MASTIFF semblent avoir des cycles saisonniers avec alternance de spermogrammes de bonne et de mauvaise qualité.Beaucoup de mâles présentent des premiers spermogrammes médiocres après une longue période d'abstinence, d'autres enfin ne libèrent pas la totalité de leur phase spermatique au premier prélèvement,Lors d'un prélèvement, il est utile d'apprécier:- la couleur et la transparence des trois phases: l'observation à l'oeil nu de la phase spermatique (qui doit avoir un aspect laiteux) permet déjà de se faire une idée sur sa concentration en spermatozoïdes,- le volume de l'éjaculât habituellement proportionnel à la taille de la race et donc à la longueur des voies génitales femelles,- le pH (acidité) de la semence pouvant témoigner d'une infection,- les mouvements d'ensemble des spermatozoïdes sur platine chauffante au faible grossissement du microscope : l'impression de "nuage" est un bon reflet de la vitalité générale de la semence,- la mobilité des spermatozoïdes à plus fort grossissement: nombre de gamètes immobiles ou, au contraire, traçants,- la proportion de formes anormales (voir schémas) qui, pour rester physiologique, ne doit pas dépasser 30%,- le pourcentage de spermatozoïdes vivants qui s'apprécie à l'aide d'un colorant vital (éosine-nigrosine) qui pénètre électivement dans les gamètes qui étaient déjà morts avant la coloration (voir photos),- le nombre total de spermatozoïdes est évalué à partir d'un comptage dans une cellule quadrillée (voir photo) et est généralement proportionnel au format de la race. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
eos 0 Posté(e) le 10 juin 2011 suiteL'ensemble de ces résultats est alors consigné dans un tableau qui autorise à conclure sur le potentiel de fertilité d'un étalon. Si plusieurs spermogrammes consécutifs sont de mauvaise qualité, il est opportun de s'interroger sur les éventuels traitements médicaux (hormones, antifongiques, corticoïdes, radiothérapie) que l'étalon aurait pu subir récemment ou pendant sa croissance.Contrôle généalogique : mieux qu'un spermogramme, la descendance récente d'un étalon reste la meilleure preuve de sa fertilité et permet également de juger de la qualité génétique de sa semence par son aptitude à marquer sa progéniture (ressemblance). Il est prudent de se renseigner également sur l'effectif des portées dont il a la paternité pour juger de sa prolificité qui semble être liée à la vitalité de la semence. La lecture de son pedigree permet enfin de dénombrer les champions qu'il compte au sein de son ascendance et d'en déduire, surtout s'il est consanguin, ses qualités génétiques probables.Choix d'une lice : le choix d'une future reproductrice au sein d'une portée procède également d'un pari sur l'avenir. Il se fait essentiellement sur son ascendance. Bien que sa responsabilité génétique sur sa descendance soit identique à celle du mâle (50%), il lui faudra également assumer la lactation et l'éducation de ses chiots. Les critères de sélection de la lice devront donc tenir compte, en dehors de sa valeur génétique intrinsèque, de la facilité de ses mise-bas, de ses aptitudes "laitières", de ses qualités maternelles ....(voir chapitre "bases de la sélection en élevage canin Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Horéo ♥ 0 Posté(e) le 10 juin 2011 Mais où sont les schémas, l'histogramme et les photos ????! C'est vraiment nul...... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites