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Céline13

H - La propreté : apprendre à faire ses besoins dehors

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L'apprentissage de la propreté est une étape importante dans la vie d'un chiot et de ses propriétaires. Au début, en effet, le chiot a tendance à beaucoup uriner, dans les quatre coins de la maison.

L'akita est un chien qui est propre très rapidement : il fait très vite ses selles uniquement en extérieur, jamais en intérieur. En revanche, concernant le pipi, sa vessie est encore trop petite et pas assez développée pour lui permettre de rester de longues heures sans uriner. Sur le plan anatomique, le contrôle des sphincters (les muscles qui permettent de « se retenir ») n’est pas complet avant 4 à 5 mois.

De ce fait, il faudra jouer pendant plusieurs mois de la serpillère !

Pour autant, comme pour tout apprentissage, il faut rester constant et perséverer, même si les résultats sont longs à venir.

Il y a aussi des moments particuliers qui nous indiquent que le chiot aura envie de faire ses besoins :

- après une séance de jeu
- au réveil de la sieste ou de la nuit
- si le chiot tourne en rond, reniflant par terre
- après les repas (une dizaine de minutes après à peu près)
- quand il couine et tourne en rond, ou devant la porte d'entrée


Les règles de base


1. Ne pas attendre : L’apprentissage doit se faire entre 3 et 5 mois. « Moi, j’attends qu’il soit plus grand et qu’il comprenne qu’il doit faire dehors. » Ne suivez surtout pas cette idée que quelques maîtres adoptent à tort. En effet, le chiot de 3 mois comprend parfaitement les ordres que vous lui donnez.

2. Tolérer les petits accidents : Sachez néanmoins qu’il existe pendant un certain temps des « accidents », même chez un animal qui est devenu propre. Ne les acceptez pas mais tolérez-les ! De même, pardonnez les petits oublis dus à l’émotion.
En effet, les pipis de joie ou de peur sont très fréquents et peuvent même être présents chez des chiens beaucoup plus vieux et propres depuis longtemps.

Les punitions sont à bannir formellement dans l’apprentissage de la propreté. L’apprentissage de la propreté est l’exemple même d’une éducation positive à base de récompenses. Il est utile de le rappeler, car certains maîtres ne supportent pas de « laisser passer » les petits pipis par terre.
N'écoutez pas ceux qui vous disent de lui mettre le nez dedans ! Le chien ne comprendra pas et le vivra mal, et cela ne lui apprendra pas à ne plus faire pipi dedans, mais juste à aller faire pipi ailleurs dans la maison. Il en est de même pour les selles : le chien ne ressent pas de dégoût particulier pour ses crottes mais, sentant votre répulsion, la prochaine fois il fera sous un meuble pour que vous ne le voyiez pas (preuve qu’il comprend très bien, même petit !). Il peut aussi manger ses crottes pour les faire disparaître.

3. Nettoyer hors de sa présence : Ne nettoyez jamais les « dégâts » devant l’animal : votre position assise, une éponge ou une serpillière en main, l’incitera au jeu. On ne le punit pas, mais il n’y a pas non plus de quoi se réjouir quand il s’oublie.

Parfois, certains vous proposerons de mettre un papier journal pour lui apprendre à faire dessus plutôt que de partout dans la maison ; ce n'est pas la meilleure méthode, car cela va augmenter le temps d'apprentissage ; en effet, il faudra d'abord lui apprendre à ne faire pipi que sur le journal, puis ensuite lui apprendre à ne faire que dehors sur le journal, puis dehors sans le journal.

Il faut donc lui apprendre que le mieux est de faire ses besoins uniquement dehors.

Ainsi, quand vous êtes en extérieur en balade, dès que votre petit loup fait un pipi ou un caca, n'hésitez pas à le féliciter avec beaucoup de manière "ouiiiii, c'est un beau chien ça!". Selon la méthode d'éducation que vous avez choisi, vous pouvez rajouter (en plus des félicitations et des caresses) une friandise.

Il ne faut jamais hésiter à en faire trop, les chiens se motivent très facilement par la tonalité de la voix. De même, il faut le faire à chaque fois ; même si cela peut vous paraître fastidieux, c'est dans la constance et la régularité des félicitations à chaque pipi ou chaque caca que le chiot va apprendre et surtout comprendre qu'il ne doit faire ses besoins qu'en extérieur.

Il faut aussi souligner que l'akita étant un chien très propre, il lui arrivera (si vous en avez un) de ne jamais faire (ou très rarement) ses cacas dans le jardin, qu'il considère également comme sa maison.
D'où l'importance des sorties régulières.

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Apprentissage de la propreté

Une journée de la vie de PetitChien

Texte tiré de « Planète Chien », Joelle Caverivière

4 heures : PetitChien a une envie, il s’éloigne au plus loin de son couchage et se soulage sans la
salle de bain. PetitChien éprouve un soulagement immédiat, et retourne dormir.

7 Heures : La famille se réveille, PetitChien est poussé dans le jardin, il est fasciné par les herbes.

7 heures 02 : PetitChien est rattrapé par la peau du cou pendant qu’il reniflait la terre, amené manu
militari dans la salle de bain. Il se fait gronder… il ne sait pas pourquoi, il évitera désormais de
renifler ce coin du jardin.

7 heures 04 : PetitChien est remis dans le jardin. Il s’y retrouve seul, vaguement inquiet, se
demandant pourquoi il est puni à l’écart des autres.

7 heures 10 : PetitChien est ramené à l’intérieur … enfin rassuré, PetitChien se soulage dans le
living devant sa maîtresse, et se fait gronder.

10 heures : PetitChien a envie... il va dans l’entrée, et se soulage. Satisfaction immédiate.

12 heures : Quelqu’un constate les dégâts dans l’entrée. PetitChien, qui dormait sur le tapis, se fait
gronder. PetitChien apprend qu’il ne faut pas dormir sur le tapis.

13 heures : PetitChien a envie, il se soulage sous la table basse, dans le living. Satisfaction
immédiate

13 heures 30 : PetitChien est remis dans le jardin … il s’ennuie ferme, pendant trente minutes

16 heures : PetitChien se soulage sous la table basse, dans le living, devant sa maîtresse. Il se fait
gronder. Ca y est ! PetitChien vient de comprendre : sa maîtresse ne veut pas qu’on fasse pipi quand
elle est là.

17 heures : PetitChien est remis dans le jardin. Il y voit des oiseaux, des feuilles qui remuent, puis il
s’ennuie, et attend l’autorisation de revenir en famille

19 heures : PetitChien est mis au jardin juste après avoir mangé et bu. Il a une envie, sa maîtresse
n’est pas là, il se soulage. Rien ne se passe, cela lui confirme qu’il ne doit pas faire en présence des
humains.

22 heures : PetitChien a une envie. La maîtresse est dans le living, donc … il s’éloigne à la cuisine.
Personne ne le voit. PetitChien se sent mieux une fois sa vessie soulagée, et retourne dormir.

Conclusion de cette journée :

PetitChien a appris qu’il ne fallait pas renifler la terre, qu’il ne fallait pas dormir sur le tapis et qu’il
ne fallait pas faire ses besoins en présence de sa maîtresse
Ce n’est certainement pas la conclusion des maître, qui eux sont persuadés avoir clairement montré
à Petit Chien les interdits et avoir suffisamment sorti le chien.

Comment apprendre à PetitChien la propreté ?

Le fait de soulager la tension de sa vessie porte en lui-même sa récompense, puisque cela fait cesser
un inconfort.
Il y a donc pour le chien exactement le même niveau de gratification entre son pipi dans la salle de
bain, l’entrée de la cuisine et son pipi dans le jardin.
Toutes ces solutions ont eu le même niveau de gratification.
Les colères à posteriori n’ont bien sûr eu aucun lien avec la propreté, puisque le chien associe
toujours une remontrance avec l’action en cours (renifler la terre, dormir sur le tapis).
Les punitions sur la fait n’ont fait qu’imprimer dans l’esprit du chien qu’une circonstance, la
présence de la maîtresse, était un élément négatif, mais n’ont aucune influence sur le lieu.
La seule façon d’apprendre la propreté à un chien est de l’accompagner, en laisse, toujours au même
endroit.

En observant son rythme (par rapport à ses activités : repas, sieste, jeu etc…), il devient possible de
sortir aux moments où il y a une forte probabilité pour qu’il est envie de se soulager.
La sortie hygiénique doit être totalement différente des balades et découverte, le maître s’armant de
patience en restant dans un endroit calme, loin de toute distraction.
Lorsque enfin, l’évènement attendu se produit, au moment où le chien se met en position, marquer
immédiatement par le marqueur de satisfaction, et associer un mot choisi pour cette action (par
exemple « bien, pipi »).
Lorsque c’est fini, accorder la récompense promise par le marqueur de satisfaction, sans hésiter à
faire beaucoup de cinéma. Félicitations, caresses, friandises, tout est bon, pourvu que la gratification
soit nettement supérieure à tout ce que le chien peut trouver en se soulageant ailleurs qu’à cet
endroit précis.

C’est alors que la balade de découverte peut commencer.

Quelles que soient les conditions atmosphériques, ou les contraintes d’horaires du maître, il faut
toujours faire un minimum de deux minutes de balade, après que le chien se soit soulagé.
Cela évite que le chien, pour lequel toute sortie est un moment de joie, n’associe le fait de se
soulager avec la fin immédiate de la sortie ? Si le chien faisait malencontreusement cette
association, il serait assez futé pour se retenir, un peu ou beaucoup, pour faire durer le plaisir au
maximum, quitte à faire ses besoins au retour.

Progressivement, le chien va réaliser tout le bénéfice qu’il tire du fait de se soulager dans les règles,
et va offrir spontanément ce comportement adéquat de en plus régulièrement.
Si les maîtres le sortent de façon logique, le chien n’a plus de besoins pressants, et n’a donc plus de
munitions pour souiller la maison.
En grandissant, chaque jour sa capacité à se retenir va augmenter, et il s’en servira pour obtenir la
gratification attendue. En clair il va apprendre à se retenir, ce qui, on le répète jamais assez, n’a
strictement aucune raison d’être dans le monde canin.
Dernière conséquence, et non des moindres, le chien va apprendre à se soulager sur commande ?
Très facilement, le mot choisi (« pipi » par exemple), va déclencher le besoin au bout de quelques
secondes, et permettre bien des variations, que ce soit pour le lieu, ou pour les horaires.
Quand aux accidents inévitables pendant les premiers mois du chiot, une seule technique : les
ignorer, totalement.

Une question revient souvent « A quel âge mon chien va-t-il être propre ? ». Il n’est évidemment
pas possible de répondre à cette question.
Comme on l’a vu plus haut, les maîtres peuvent donner des ordres tellement brouillés et confus que
le chien ne comprendra jamais exactement ce qu’on attend de lui.
L’acquisition de la propreté dépend principalement de la définition qu’en a le maître, et de son
investissement envers son chien.
Un chien qui réclame pour sortir, ou qui a un libre accès au jardin, ne sera pas considéré comme un
chien éduqué à la propreté ans d’autres circonstances, puisqu’il n’aura pas appris à se retenir.
L’éducation d’un tel chien est beaucoup trop liée à des conditions de vie, et il faut absolument
attirer l’attention des maîtres sur ce risque.

Le jour où, pour une raison quelconque, l’accès à l’extérieur ne lui est plus immédiatement
disponible, ce chien se soulagera où et dès qu’il peut.

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