Mae 0 Posté(e) le 27 novembre 2009 Le troisième œilCertains lézards et serpents ont une espèce de troisième œil qui leur permet, même rendu aveugle ou placé dans l'obscurité absolue, de repérer ses proies et de les tuer avec grande précision. Qu'est-ce que ce troisième œil ? Comment certains reptiles ont pu le développer pour pouvoir déjouer les astuces de camouflage de leur proies ?Le troisième œil est un organe hautement spécialisé, formé de cellules neuro-sensitives capables de percevoir des radiations infrarouges et des changements de température. Ces capteurs thermiques sont localisés dans deux fossettes situées en avant de la tête, entre l'œil et la narine. On les rencontre aussi chez les autres animaux et chez l'Homme, mais, ce qui fait la différence, c'est que chez certains reptiles, ces cellules sont fortement concentrées sur une petite surface. À titre d'exemple, chez l'Homme qui est généralement placé au sommet de l'arbre évolutif par les évolutionnistes, on ne compte que 3 cellules neuro-sensitives sur 1 mm2 de peau, par contre, les cobras par exemple, reptiles moins évolués que l'Homme, on en dénombre 150 000 sur la même surface, soit 5 fois plus que l'Homme n'en possède sur tout son corps ! Cette concentration extrêmement massive de cellules neuro-sensitives sensibles aux radiations infrarouges et aux variations de température de l'ordre de 0,003 C° décuple le sens thermique des reptiles dans des proportions inimaginables. Ainsi, ces reptiles peuvent, grâce à ces deux capteurs thermiques, "voir" ou détecter les rayons calorifiques émis par un animal ou un objet pour autant qu'ils surpassent la température de leur entourage de quelques millièmes de degrés !Ils peuvent non seulement déterminer la présence d'une source de chaleur mais encore évaluer sa grandeur, sa forme et sa distance.Notez que même les détecteurs électroniques dans les banques et les maisons de nos temps modernes n'ont pas encore atteint un tel degré de perfection malgré tout le savoir-faire de l'Homme !D'après la théorie de l'évolution, ce troisième œil aurait évolué par accumulation de petits changements "positifs" ou sélection naturelle, au hasard, à partir des cellules neuro-sensitives capables de percevoir la chaleur. Ces cellules se seraient concentrées depuis des dizaines de millions d'années dans deux points thermiques pour finalement aboutir à cet organe hautement spécialisé.Quelles sont les étapes intermédiaires d'une telle évolution? Pourquoi ces cellules se sont-elles ainsi agencées en avant de la tête de ces reptiles et non pas en un autre endroit de leur corps ? Aucun évolutionniste n'est en mesure de fournir une réponse à ces questions et encore moins d'en faire une démonstration, on sait seulement que cet organe n'a pas d'équivalent dans tout le règne animal. Admettons que cet organe ait connu une certaine évolution, comment les reptiles s'y prenaient-ils pour attraper ses proies au tout début du processus évolutif de cet organe, car ses yeux normaux étaient (et sont encore) incapables de discerner les proies camouflées par un mimétisme de couleur ou de forme ? L'espèce aurait dû normalement disparaître en l'absence d'organe pouvant lui permettre de repérer ses proies.Imaginez le nombre total de cellules neuro-sensitives serrées l'une contre l'autre sur une minuscule surface dans chaque fossette, le nombre de connections nerveuses et la coordination nerveuse entre ces centaines de milliers de cellules d'une part, et d'autre part, entre ces dernières et le cerveau de l'animal ! Un organe d'une telle perfection ne peut être le produit d'une évolution au hasard, l'énigme du troisième œil est semblable à celle de l'œil normal. La théorie de l'évolution manque d'arguments et de preuves pour expliquer les différentes étapes intermédiaires de l'évolution des organes d'une si grande perfection.Voici les photos d'un Physi (merci Axelle ! ) illustrant bien ce troisième œil:Références : 1. DRÖSCHER, Vitus B., 1971.- Le merveilleux dans le règne animal. Les étonnantes "inventions techniques" de la nature. Éd. Marabout Université, France. 283 p.2. BARRETT, R., 1970.- The pit organ of snakes. In Biology of the Reptilia, 2 (ed. C. Gans). Academic Press, London: 277-300.3. BULLOCK, T.H. and R.B. COWLES, 1952.- Physiology of an Infrared Receptor. The facial pit of Vipers. Science, 115: 541-543.4. BULLOCK, T.H. and W. FOX, 1957.- The anatomy of the infrared sense organ in the facial pit of pit Vipers. Quarterly Journal of microscopical Science, 98: 219-234.5. CORDIER, R., 1964.- Sensory cells. In The Cell, 6 (ed. J. Brachet and A. Mirsky). Academic Press, New York: 313-386.6. HARTLINE, P.H., 1974.- Thermoreception in Snakes. In Handbook of sensory Physiology, III/3 (ed. A. Fessard). Springer, Berlin: 297-312.7. HARTLINE, P.H., KASS, L. and M. LOOP, 1978.- Marging of modalities in the optic tectune: infrared and visual integration in rattlesnakes. Science, New York, 199: 1225-1229.8. YOUNG, J.Z., 1981.- The life of Vertebrates. Third edition. Clarendon Press. Oxford. 645 p. Benoît Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites