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les rongeurs

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les gerbilles:

Bien que la gerbille ne demande pas la même attention qu'un chien ou autre compagnon, c'est avant tout un animal qui a besoin de soins constants pour contribuer à son épanouissement et à son bon équilibre.
Il faut savoir que si les gerbilles diffèrent par leur couleur ou leur taille, il en est de même pour leur comportement : en effet, certaines seront très curieuses et de nature plus sociale que d'autres qui au contraire s'avéreront très sauvages d'où une certaine méfiance à l'approche de l'homme. Il n'y a pas de mode d'emploi pour réussir à l'apprivoiser, mais voici quelques conseils utiles :
* Lui dire bonjour chaque matin en l'appelant par son nom et en lui présentant sa main ; en effet, au fur et à mesure du temps, la gerbille vous identifera au son de votre voix et à votre odeur.
* Faire de la promenade, un rituel journalier. Il est important de respecter un horaire régulier car la vie des gerbilles est rythmée par des périodes d'activité, grignottage et des périodes de repos. Ainsi, chaque jour la gerbille reconnaitra ce moment privilégié où elle pourra évoluer en toute liberté à l'extérieur de sa cage. C'est le moment idéal pour pouvoir l'approcher et créer un lien d'affection avec elle.
* La cage ne doit pas être installée dans un coin isolé de la maison : l'endroit doit permettre à l'animal d'entendre les bruits familiers (radio, tv, cris d'oiseaux...) et de capter la lumière. En effet, la gerbille identifie les bruits et gère ses états de stress en fonction ; la lumière est nécessaire à son équilibre.
* C'est surtout en l'observant dans ses moments de repos et d'activité, en respectant ses moments d'isolement, que l'on parvient à l'apprivoiser.
OBSERVATIONS IMPORTANTES :


Il vous faut surveiller quotidiennement votre ou vos gerbilles, afin de pouvoir déceler les éventuels problèmes.
Si votre gerbille passe ses journées à manger sa cage ou ses barreaux, se replie sur elle-même et ne manifeste plus sa curiosité, il faut d'abord songer si tout signe de maladie est écarté, que votre petit pensionnaire s'ennuie et languit.
La gerbille est avant tout un rongeur, et tout ce qui est laissé à sa portée est bien évidemment mordillé. Il faut donc être très vigilant quand vous la laissez évoluer en liberté : si vous oubliez de ranger par exemple un tee-shirt (par expérience !) ou tout autre vêtement, vous retrouverez vite celui-ci parsemé de trous semblables à ceux causés par les mites.Si l'animal salit peu sa cage, par conséquent, durant sa ballade, vous serez agréablement surpris de retrouver des petits excréments (sans gravité) sur tous ses lieux de passage.
De temps en temps, des bagarres éclatent et même violemment. Les gerbilles arrivent même à des états de catalepsie (stress) : la gerbille fait la morte pour se relever quelques temps plus tard.




De part sa nature, la gerbille est totalement innofensive. Si elle mordille, c'est un réflexe automatique. Si vous lui faites du mal, (raison pour laquelle elle est à déconseiller à un jeune enfant) même par mégarde et qu'elle couine, elle demeurera à jamais méfiante et mordeuse.



CONCLUSION :


C'est un animal à conseiller vivement du fait de sa gentillesse, et de son peu d'entretien matériel.Pour ce qui est de l'affectif, si vous aimez les animaux, la question ne se pose pas, d'instinct les animaux comprennent par leurs sens si vous les aimez ou pas et il n'y a pas de mode d'emploi. Par conséquent, avant de décider de ramener ce petit compagnon chez soi, il faut bien relire les anecdotes mentionnées dans le paragraphe ci-dessus. Etant averti, cela évitera à l'animal de recevoir une correction pour les petits désagréments qu'il aura causé.

photo de famille

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Ma première souris...
La souris, aux yeux des parents, est nettement plus sympathique que son proche parent le rat. Elle est partout : dans les dessins animés les plus célèbres (n’est-ce pas M. Disney?), dans des films souvent drôles (La Souris, Stuart Little...) et même dans la pub! Pourtant savez vous ce qui différencie vraiment cet animal trognon du rat souvent repoussé... que certaines espèces de souris étaient plus grosses que nos rats? Le principal critère de différenciation retenu par les zoologistes est le nombre d’anneaux qui constituent la queue (entre 180 et 200 pour la souris).


A qui conseiller la souris...
Elle est jolie, docile et déborde d’énergie. Elle peut s’apprivoiser facilement à condition de la manipuler souvent, avec douceur, sans brutalité mais avec de l’assurance. Elle préfère se trouver dans le creux de la main, en sécurité, plutôt qu’au bord de nulle part. Elle ne mord que rarement, sous le coup d’une grosse peur.
Son élevage et son entretien restent relativement simples (si l’on ne fait rien d’aberrant bien sûr). Globalement, avec le rat, c’est aussi l’animal le moins onéreux. Il convient donc bien à des petits budgets.
Sa petite taille en fait un animal qui passe partout et avec peu de contraintes. Mais elle reste fragile et d’une manipulation délicate (attention à éviter le bout de la queue pour l’attraper). C’est pour cela que je ne la conseille pas à des enfants au dessous de six ans. Mais ça implique aussi un engagement de la part des parents qui doivent leurs apprendre à le manipuler et à s’en occuper.

Quelques particularités qui sont bonnes à connaître...
La souris est un animal extrêmement sociable et possède un fort instinct grégaire.
Je pense qu’il faut au minimum deux souris dans la même cage, car même si vous pouvez passer du temps avec elle, vous aurez du mal à combler l’absence de ses congénères.

L’homme n’a jamais pu se séparer d’elle car elle a une faculté d’adaptation importante et une prolificité hors du commun. Prenez garde à ne pas vous faire envahir si vous prenez un couple. A raison de 6 à 12 petits par portée avec régulièrement, 5 portées par an, on peut facilement se laisser déborder.

Comment les choisir?
Il existe plusieurs couleurs (j’ai un petit faible pour les souris marrons à ventre clair, mais vous avez aussi des variantes bicolores adorables) voire plusieurs types de poils (elles sont essentiellement à poils lisse et court mais il existe des variétés proches du rex, comme chez le rat).
Son bout de nez et le tour de ses yeux ne doivent pas couler et vous ne voyez pas de croûtes. Observez-la un instant et regardez si elle n’éternue pas.
Le pelage doit être doux et soyeux, sans croûte ni dépilation et parfaitement lisse. Il faut inspecter la queue ainsi que le contour des oreilles.
Regardez la cage et cherchez d’éventuels signes de diarrhée.
Elle doit être vive et active, capable de se tenir debout sur ses pattes arrières.

Pour profiter au maximum de sa souris et avoir un maximum de complicité avec elle, il vaut mieux la prendre jeune. L’âge idéal est celui du sevrage (vers 4 semaines) mais difficile d’en avoir la certitude dans l’animalerie. Si elle a déjà de l’embonpoint, c’est qu’elle est trop vieille (plus d’un an). Mais en dehors de cela, aucune certitude.
Le choix du sexe importe peu. Les mâles ont quand même une odeur plus forte et ont la mauvaise manie de marquer souvent leur territoire en urinant. Ils sont dynamiques mais parfois très bagarreurs. Les femelles sont plus propres, plus calmes et plus dociles. Il faut penser en fonction de son tempérament et de ce que l’on recherche comme rapports avec son animal.
L’idéal est de prendre des animaux issus d’un même groupe le même jour, dès le premier achat.

Des souris chez soi...

Il faut une surface minimum de 600 cm2 par souris, avec une hauteur de 30cm. Le bac en plastique doit être solide et épais (peu importe la couleur), avec des barreaux métalliques et de préférence horizontaux pour permettre à votre animal de grimper ou même seulement de s’étirer (faire attention à ce que l’espacement soit minimum pour empêcher toute fuite). On peut aussi, comme pour les gerbilles, utiliser un aquaterrarium. Il faut alors bien penser à le couvrir avec du grillage, car même avec des parois en verre, elles sont capables de s’évader en faisant des bonds incroyables pour leur si petite taille.
La litière sera essentiellement de la litière végétale (mais pas de la litière pour chat) ou des copeaux de bois vendus à cet effet en animalerie voire même un mélange des deux. Il ne faut pas hésiter à en mettre une bonne épaisseur, car cela limite les rencontres et les conflits entre deux souris si le besoin s’en fait sentir
On pourra se contenter de la changer une à deux fois par semaine. C’est souvent l’odeur qui décide le propriétaire.
Évitez tous les accessoires en plastique. Il vaut mieux le métal (pour la gamelle et la roue, indispensable pour cet animal dynamique) ou le bois (pour la maison, des étagères, des accessoires de jeu comme des tunnels...). Il faudra distribuer un peu de foin à l’occasion. Elles ne font qu’en grignoter quelques miettes. Il servira essentiellement à la construction du nid. Vous pourrez également leurs proposer des rouleaux en carton. Dans un premier temps, ils vous serviront à les attraper en douceur, et elles les déchiquetteront au besoin pour l’ajouter au nid.
Mais attention à l’accumulation de distractions et d’objets dans la cage. Cela rend celle ci plus difficile à nettoyer. Il faudra également rechercher d’éventuelles réserves qu’elles auront pu faire et les enlever.
La cage doit être placée dans un endroit exempt de tout courant d’air. La pièce devra être maintenue à une température optimale de 20-23°C. Mettez la cage dans une pièce où vos souris verront souvent du monde et de préférence à hauteur, sur une table. Cela favorise considérablement les contacts. Il faut éviter la proximité directe avec une baie vitrée car la température montre très vite et elles risquent de mourir d’un coup de chaleur.
Pour un maximum d’hygiène, il est conseillé de nettoyer la cage et tous les accessoires à fond au moins une fois par mois.




Pour les repas...
Il est important de ne pas sur-nourrir vos souris. Elles aimeront peut-être le sucre et le chocolat, mais ce n’est pas du tout bon pour elles.
Pour contrôler la quantité, il est intéressant d’utiliser des bouchons compacts pour les souris et les rats. Cela les empêche de trier (elles choisissent surtout les graines oléagineuses) et elles reçoivent tous les nutriments dont elles ont besoin (attention qu’ils ne soient pas plus gros qu’elles quand même). Vous pouvez alterner avec un mélange de graines de temps en temps. Elles en apprécieront la “prise en main” et le goût.
Bien sur, vous pourrez leurs faire plaisir de temps en temps en leurs donnant des fruits et des légumes. Il faudra respecter quelques règles :
- ne donnez jamais des aliments sortant directement du frigo,
- lavez soigneusement tout aliment et distribuez-le une fois bien sec,
- retirez tout aliment frais qui ne sera pas consommé dans l’heure suivante,
Elles sont friandes de carottes, de pomme, de la salade, des endives... mais il faudra éviter tous les agrumes ainsi que le kiwi, qui sont trop acides.


Elles apprécieront également le pain, les fruits et légumes secs, et même les pâtes sèches!
Vous pourrez leurs donner un peu de fromage (pas plus de quelques grammes par semaine) et leurs faire goûter certains laitages (mais toujours attendre après sa sortie du frigo).
Globalement, 5 à 7g de nourriture pour une souris adulte par jour semble être une moyenne.
Il peut être intéressant d’avoir des gamelles métalliques et faciles à nettoyer. Comme la souris aime bien grimper dessus pour choisir ses aliments, il faudra qu’elles soient solidement fixées ou lourdes (comme pour la céramique) afin qu’elles ne se renversent pas.
Les souris aiment bien avoir les repas à heure fixe. C’est aussi un moyen de les apprivoiser que de leurs donner des habitudes. Comme l’essentiel de la consommation a lieu la nuit, choisissez de préférence le début de soirée pour distribuer les aliments.

Le biberon, accroché à l’extérieur de la cage, doit toujours être plein et permet de garder l’eau propre à l’abri de la poussière et des souillures.


Il faudra aussi leurs apporter un complément de sels minéraux et vitamines. La forme pratique la plus couramment utilisée reste la pierre à lécher. Elles sont en vente dans toutes les animaleries. Choisissez la plus complète et puis faites-leurs goûter... il y en a toujours une meilleure que les autres.

Le bois laissé dans la cage pour faire “grimpette” aura une double utilisation, échelle et lime à dents (car comme chez tous les rongeurs, les dents sont à croissance continue). Les essences à privilégier sont le saule, le noisetier, les branches d’arbres fruitiers non traités, et le tout ne sera donné que parfaitement sec, sans bourgeon ni feuille et préalablement brossé.

L’arrivée à la maison...
Elles mettront quelques heures à trouver leurs marques, et il faudra les laisser tranquilles.
La première phase afin de les apprivoiser sera la distribution de la nourriture. Petit à petit, vous pourrez les habituer à venir la chercher dans le creux de votre main.
Afin de les attraper, dans un premier temps, utilisez le rouleau en carton, poussez la gentiment à l’intérieur et soulevez la doucement. Elle n’est pas kamikaze. Si elle juge la hauteur trop importante, elle ne se jettera pas dans le vide.
Évitez à tout prix de l’attraper par le bout de la queue. Recherchez toujours à la mettre en sécurité dans le creux de votre main. Elle appréciera.
Évitez aussi les tours de passe-passe, un coup dans la manche, un coup dans la poche. Ca ne sert à rien de “frimer”, elle s’en moque, et c’est dans ce genre de situations que les accidents arrivent.


La première visite chez le vétérinaire...
C’est l’occasion de s’assurer que vos souris sont en bonne santé (notamment vérifier d’éventuels problèmes de peau). Vous pouvez également vous faire confirmer le sexe de vos compagnons (et on a souvent des surprises). Il n’y a aucune vaccination à leurs faire faire, sauf si vous avez l’intention de leurs faire franchir une frontière

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Le cochon d’Inde est un animal doux, sympathique et expressif. C’est un compagnon idéal pour tous les membres de la famille. Cet animal est très docile, facile à manipuler et très peu enclin à mordre. Il est parfait quoi!

Fait intéressant, le cochon d’Inde communique à l’aide d’une multitude de sons. Lorsqu’il roucoule, c’est qu’il est heureux. Il crie lorsqu’il a faim. Il couine pour protester. Il est tellement doux qu’il en est attachant.
Alimentation

À chaque jour, le cochon d’Inde a besoin d’eau fraîche, de la moulée conçue spécialement pour cet animal (pour une portion de 50%), de fruits et de légumes frais (pour une portion de 30%) et du foin de qualité (pour une portion de 20%). Pour compléter son régime, vous pouvez lui donner des suppléments et des gâteries santé.

Vous devez mettre de l’eau fraîche à la disposition de votre cochon d’inde en permanence. Pour que l’eau soit toujours fraîche, renouvelez-la au moins une fois par jour. Profitez-en pour rincer le biberon et l’embout. Vous devez, en tout temps, ajouter de la vitamine C à l’eau de boisson de votre animal.

La moulée : Choisir une moulée spécialement conçue pour les cochons d’Inde. Elle doit porter la mention «enrichie de vitamine C». Gardez la moulée dans un contenant hermétique et si possible, gardez-le au réfrigérateur.

Les fruits et les légumes : On peut lui donner des fruits et des légumes le matin et le soir. Un cochon d’Inde adulte de taille moyenne mange environ 250ml de végétaux par jour.

Parmi les fruits et les légumes, voici ceux qui sont les plus riches en vitamine C : le brocoli (tige et fleuri), poivrons rouge et vert, feuilles de céleri, épinards, pissenlit, choux de Bruxelles, fraises et agrumes (oranges, pamplemousses).

Autres fruits et légumes qu’on peut donner au cochon d’Inde : citrouille, carottes, courges, citrons et laitue (à l’occasion).

Le foin : Une poignée de foin de bonne qualité donnée à votre cochon d’Inde une fois par jour serait idéal pour sa santé dentaire et tient le petit animal occupé. Choisissez un foin composé de plusieurs graminées au lieu d’un foin ne contenant que de la luzerne.

Les suppléments de vitamines et les minéraux : Il serait inutile de donner n’importe quelles vitamines ou minéraux, sauf la vitamine C qui est indispensable à l’animal. Un cochon d’Inde devrait recevoir une quantité de 50 à 100mg/kg par jour de cette vitamine.

Suppléments à gruger : Les suppléments à grignoter sont importants; ils jouent un rôle de première dans l’usure naturelle des dents. Ces suppléments sont vendus sous forme de blocs de minéraux, de jouets en bois mou, de gâteries à gruger, etc. Ils ne sont cependant pas indispensables si l’animal a une excellente alimentation et consomme des fruits, des légumes frais et du foin de qualité. Les suppléments peuvent tout de même l’occuper le temps qu’il les ronge.


Entretien

L’hygiène :

Le bain et le brossage : Contrairement à la plupart des petits animaux, le cochon d’Inde ne se lave pas ou très peu par lui-même. Il n’est pas recommandé de le laver toutefois. Pour aider son petit animal à rester propre, on peut toutefois le brosser. Ceci est bon pour un cochon d’Inde ayant un poil mi-long ou long. Ce n’est pas nécessaire de brosser un cochon d’Inde qui a le poil ras à moins qu’il soit en pleine période de mue. L’instrument à utiliser est un peigne de métal à dents distancées. Vous pouvez peigner aux deux jours environ et même à tous les jours pour l’animal qui mue.


Les griffes : On devrait couper les griffes du cochon d’Inde environ deux à trois fois par année ou lorsque nécessaire. Pour éviter de blesser la petite bête pendant la taille, ne coupez que les pointes des griffes. Selon la couleur de la fourrure, le cochon d’Inde peut avoir les griffes translucides ou brunes. Dans le cas où les griffes sont foncées, ce n’est pas évident de voir où commence les veines.

L’entretien de la cage et des accessoires :

La cage : Elle devrait être nettoyée et désinfectée une fois par semaine et même plus. Vous pouvez utiliser de l’eau chaude et savonneuse pour ce faire. Bien rincer et assécher. Si vous avez besoin de désinfecter la cage, vous n’avez qu’à diluer une partie d’eau de javel dans trente parties d’eau. Rincer à fond, puis assécher.

Le bac à litière : Le bac à litière doit être débarrassé des excréments et de l’urine à tous les jours. Ajoutez de la litière si nécessaire. Changez la litière une fois par semaine et profitez-en pour faire un bon nettoyage et une désinfection du bac par le fait même.

L’abri : S’il est fabriqué avec un matériau nettoyable, il serait indiqué de nettoyer et de désinfecter l’abri une fois par semaine. Si l’abri est de carton ou autre matériau du genre, changez-les lorsque nécessaire.

Les jouets : Tout ce qui peut être nettoyé, faites-le au moins une fois par semaine. Rincez le tout à grande eau.

Les mangeoires : Elles devraient être nettoyées à chaque fois que vous nourrissez votre animal et désinfectées une fois par semaine pour enlever toute trace de gras imprégné. Toujours rincer à grande eau avant d’assécher.

Le biberon d’eau : Il doit être rincé ainsi que l’embout à chaque renouvellement d’eau et désinfecté une fois par semaine. Rincer à grande eau.



Éducation

Au début, le cochon d’Inde étant sans défense, sera très craintif. Pour réussir à l’amadouer, vous devrez vous munir de patience, rester calme et délicat.

Pour l’habituer à vous, commencez en lui donnant de la nourriture qu’il viendra prendre directement dans votre main. Parlez-lui doucement en même temps que vous le nourrissez. Quand il se sentira en confiance avec vous, vous pourrez commencer à le caresser, puis tranquillement le prendre sur vous. Pour le manipuler, la meilleure façon est de le prendre par la peau du cou d’une main (comme on le ferait pour un bébé chat) et de mettre l’autre main sous son arrière-train. Vous pouvez aussi le prendre sur votre bras et mettre l’autre main sur son dos pour le maintenir en place.


Santé

Comme pour tout animal, une bonne alimentation et une hygiène impeccable mettent toutes les chances de votre côté pour que votre cochon d’Inde vive heureux et en santé.

Voici tout de même des problèmes ou maladies qu’on peut détecter chez le cochon d’Inde :

Le mâchonnement : C’est lorsque l’animal mâche son propre poil ou un compagnon de cage. Il y a plusieurs causes à cela. La petite bête peut s’ennuyer, ne pas avoir assez d’objets à gruger, son alimentation n’est pas assez diversifiée, il vit trop de stress, manque d’intimité (pas d’abri pour se réfugier lorsqu’il a besoin), sa cage est trop petite ou trop sale, il y a trop de monde avec lui ou les deux cochons d’Inde ne sont pas compatibles. Il s’agit de trouver la source et de trouver une solution au problème.

Les parasites externes et les champignons : À moins qu’il n’y ait la présence de d’autres animaux dans la maison, le cochon d’Inde n’est pas sujet à attraper des puces ou autres parasites du genre. Si cela arrivait, consultez un vétérinaire pour obtenir un traitement pour tous les animaux infestés et désinfectez toute la maison.

Le cochon d’Inde est sujet aux poux et tout comme les puces, il devrait être incommodé par d’intenses démangeaisons. Si vous soupçonnez votre animal d’en avoir, amenez-le chez le vétérinaire. Celui-ci pourra identifier à l’aide du microscope ce genre de parasite et en même temps, appliquer le traitement qui s’impose. Le traitement est rapide et efficace.

Les champignons responsables de la teigne sont beaucoup plus difficiles à traiter. Pour débarrasser l’animal de ces champignons, un traitement qui dure de quatre à six semaines est nécessaire. Il faut aussi désinfecter tout l’environnement de la petite bête et même, on doit faire attention pour ne pas s’infecter soi-même.

Les infections respiratoires : Le cochon d’Inde est très vulnérable aux infections des voies respiratoires et pourtant, il est très difficile de s’apercevoir qu’il est malade. Il y a quelques symptômes qui peuvent vous aider à déceler ce type d’infection : ses yeux sont un peu collés par les sécrétions et sa respiration est légèrement plus vite que d’habitude.

Les maladies respiratoires sont souvent mortelles à moins de soigner l’animal le plus rapidement possible. Les virus, les mycoplasmes, les bactéries peuvent être ce qui cause la maladie. Les déclencheurs peuvent être une mauvaise hygiène, une pièce trop chauffée ou un endroit trop sec.


Les diarrhées : Un cochon d’Inde qui a la diarrhée doit être vu par un vétérinaire le plus vite possible, car ce peut être le signe d’une maladie grave et en plus, la diarrhée peut conduire assez rapidement à la déshydratation. En plus des selles qui sont liquides, le cochon d’Inde devient faible, ses yeux sont enfoncés et son pelage devient terne : voici les symptômes accompagnant une diarrhée.

La malocclusion : C’est un mauvais alignement des dents qui empêche celles-ci de s’user normalement. Comme les dents d’un rongeur poussent continuellement, le fait de ne pas pouvoir les user provoque des troubles sérieux. Heureusement, il est possible de faire limer ses dents. Si le limage n’est pas suffisant, il faudra faire tailler les dents de votre animal et cette opération est ardue et se fait sous anesthésie générale.

L’hypovitaminose C : C’est une maladie sérieuse qui peut mener à la mort pour un cochon d’Inde. Elle est due à une mauvaise alimentation. Les symptômes qui permettent de déceler ce trouble sont : pelage terne, hémorragies aux gencives et aux lèvres, parfois perte de dents, raideurs aux pattes qui empêchent l’animal de marcher normalement et amaigrissement. Pour sauver l’animal d’une mort certaine, il faudra le traiter à l’aide d’injections de vitamine C. Pour éviter l’hypovitaminose C, il faut donner, en plus des aliments contenant naturellement de la vitamine C, un supplément vitaminique de 50 à 100mg/kg par jour (100mg/kg pour un animal en pleine croissance, une femelle en gestation ou allaitante). En résumé, les fruits et les légumes frais, le foin de bonne qualité, la moulée enrichie de vitamine C et les suppléments de vitamine C mis dans l’eau sont essentiels pour maintenir le cochon d’Inde en santé.

L’alopécie : L’alopécie se constate surtout chez la femelle gestante ou âgée. Ceci est dû à un déséquilibre hormonal. Il se peut qu’après un mois ou deux, les poils repoussent, comme il se peut qu’ils ne repoussent jamais et pourtant, votre animal sera en parfaite santé. L’alopécie chez le cochon d’Inde ne se soigne pas.



Accessoires

La cage : Comme pour la plupart des petits animaux qui passent presque toute leur vie en cage, il est de mise d’acheter une cage spacieuse dans laquelle le petit animal pourra bouger à son aise et ainsi être heureux. Les dimensions minimales de la cage devraient être de 40 X 60cm pour un cochon d’Inde et de 50 X 80cm pour un couple. Choisissez une cage sécuritaire et aux loquets solides. Pensez à vous aussi en choisissant un modèle facile d’entretien.

Le fond de cage : Il existe une multitude de produits pouvant servir de fond de cage. Voici dans un ordre allant de ce qui est bien, en allant aux produits à proscrire, ces matériaux :

Les copeaux de bois (sauf ceux en cèdre) : Ils sont très absorbants et pas très chers.

Le foin et la paille : Excellent choix, sauf si le cochon d’Inde confond ce produit avec sa nourriture. Ce produit est très absorbant et pas très cher.

Le papier journal ou bois agglomérés : Matériaux assez absorbants, mais chers à l’achat.

Le papier journal : Il ne coûte pas cher, mais n’est pas vraiment absorbant et devrait être changé deux à trois fois par jour pour obtenir une certaine efficacité.

Le papier essuie-tout : Il est très absorbant, mais cher et en plus, le cochon d’Inde préférera s’amuser à le déchiqueter plutôt que de s’en servir comme litière.

Les morceaux de maïs : Ce produit est très absorbant, mais aussi très cher. Il est surtout dangereux pour l’animal si celui-ci s’amuse à le manger, car il peut provoquer un blocage des intestins.

La moulée compressée : Elle est déconseillée pour le cochon d’Inde qui la confond avec de la nourriture.
La litière pour chat : À proscrire pour votre animal. La litière est poussiéreuse et irritante et en plus, les litières agglomérantes sont dangereuses si le cochon d’Inde en ingère.

L’abri : Le cochon d’Inde a besoin de se mettre à l’abri et de se reposer en toute tranquillité. Une petite maison de bois ou en carton sans fond fera très bien l’affaire. Elle doit être assez grande pour qu’il puisse se retourner et bouger à son aise. Il faudra la changer de temps en temps.

Les jouets : Choisissez des jouets à gruger. Tout ce que le cochon d’Inde peut gruger fera le bonheur de celui-ci. Faites seulement attention que ce soit sécuritaire. Les tunnels et cachettes à plusieurs ouvertures sont aussi un excellent choix. Les jouets de fortune, tels des rouleaux de papier toilette ou de papier essuie-tout vides, boîte à chaussures vide sont bien prisés du petit rongeur et ne coûtent rien en plus.

Les mangeoires : Le choix idéal serait des bols de céramique pas trop grands pour que l’animal ne soit pas capable de s’en servir comme litière et assez lourds pour qu’il ne passe pas son temps à les renverser.

Le biberon d’eau : Il doit être rincé ainsi que l’embout à chaque renouvellement d’eau. Désinfectez-le au moins une fois par semaine.

Le bac de litière : Si votre cochon d’Inde a l’habitude de faire ses besoins toujours au même endroit, vous pouvez tenter de mettre un bac dans le coin qu’il a adopté. Cela ne l’empêchera pas de faire ses besoins ailleurs, mais cela peut vous faciliter un peu la tâche d’entretien.

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Le chinchilla

Le chinchilla est un animal mal connu et pourtant, il devient de plus en plus populaire. Le chinchilla peut vivre facilement une dizaine d’années. C’est un animal vif, gracieux, coquin, qui aime le contact, bref il est agréable. Il faut cependant savoir que c’est un petit animal qui devient plus actif la nuit. Si vous respectez ses habitudes de vie, votre petit chinchilla et vous deviendrez rapidement bons amis.

Alimentation

Pour le bien-être de votre petit rongeur, il faut suivre des règles de base pour lui procurer une alimentation saine et équilibrée.

Voici les éléments qui composent une bonne alimentation :

Du foin : Le foin représente un item indispensable au chinchilla. Cela facilite sa digestion et diminue les risques de constipation et cela lui permet aussi d’user ses molaires, ce qui est vital pour un rongeur. Le genre de foin à choisir est celui à grosses tiges, de première coupe et bien sec. Pour conserver votre réserve de foin, vous devez le mettre dans un endroit exempt d’humidité. Quantité à donner : une poignée ou moins à un animal adulte (à donner le matin).

Les croquettes ou la nourriture complète : Vu la fragilité du système digestif du chinchilla, il est très important de ne pas lui donner de nourriture conçue pour d’autres sortes de rongeurs. Il n’a vraiment pas les mêmes besoins en vitamines, protéines, lipides, cellulose, etc. Il faut choisir des aliments conçus spécialement pour le chinchilla. L’avantage de ces aliments-là, c’est qu’ils conviennent pour tous chinchillas, c’est-à-dire pour le bébé qui commence à manger, les femelles en gestation ou allaitantes, au chinchilla en pleine force de l’âge ou rendu vieux. Quantité à donner : environ une cuillerée à soupe (pour un adulte). Il faut être prudent pour ne pas excéder cette quantité (à donner de préférence le soir).

L’eau : L’eau du chinchilla doit être de très bonne composition. Le pH de l’eau doit se situer entre 6 et 7. Le petit rongeur doit toujours avoir de la bonne eau fraîche disponible dans sa cage.

Les aliments frais, tels fruits, légumes, etc. : Normalement, il est déconseillé d’en donner au chinchilla, sauf dans le cas de constipation où un petit morceau de pomme, par exemple, pourrait aider. Il faut lui en donner très peu et seulement occasionnellement, sinon il pourrait tomber malade.

Les aliments à tendance plus sèche : Comme par exemple des haricots verts, du poireau, des branches d’arbre avec leurs bourgeons (saule, noisetier, pommier, etc.), des miettes de pain, du raisin sec, du chardon, de la ronce, de la feuille d’ortie, etc. Si vous voulez faire plaisir à votre petit compagnon tout en prenant soin de sa santé, vous pouvez lui offrir une graine de cynorhodon séchée. Le cynorhodon est le fruit de l’églantier. On peut se le procurer dans les magasins d’aliments naturels. L’écorce du cynorhodon est une très bonne source de vitamine C, aide beaucoup à la digestion et aide à diminuer les sécrétions.

On peut compléter son alimentation en lui donnant deux demi-pastilles de calcaire par semaine et on peut aussi lui procurer une pierre minérale pour un apport en calcium.

Les aliments à proscrire : Tous bonbons ou sucreries, les gâteaux, le chocolat, etc. Du côté des plantes, il faut faire attention à ce que le petit rongeur ne touche aux plantes de maison; la plupart sont toxiques pour lui. La plupart des plantes de prairies sont aussi dangereuses pour la santé du chinchilla. En fait, pour ne pas courir de risques, il faudrait éviter tout ce qui s’appelle plante. Les graines de tournesol et les amandes sont beaucoup trop riches et sont nocives pour sa santé.

Petits renseignements utiles pour nourrir votre chinchilla :

1. Lui donner granulés, foin et eau le soir après son réveil et s’en tenir aux rations pour éviter le gavage;

2. Vous pouvez donner uniquement du foin pendant le jour;

3. Portion d’un chinchilla adulte : une cuillerée à soupe de granulés et une à deux petites poignées de foin;

4. Augmenter la portion d’une femelle gestante ou allaitante jusqu’à une cuillerée à soupe et demie;

5. Le matin, enlever tous résidus de foin et de nourriture non consommés et diminuer les rations de granulés, mais non de foin dans ces cas-là;

6. Pendant la croissance des jeunes jusqu’à trois mois, donner une demi-cuillerée à café de granulés. Puis, augmenter graduellement la quantité pour arriver à une cuillerée à soupe lorsqu’il atteint l’âge adulte, soit six mois;

7. Pour les jeunes, donner autant de foin qu’ils le souhaitent matin et soir;

8. Pendant les jeux hors cage, donner des aliments qu’il adore.

Il ne faut jamais faire de changements brutaux dans son alimentation.

Un chinchilla en bonne santé est vif, alerte, animé et souvent en quête de nourriture. Un chinchilla malade restera plus dans son petit coin et sera apathique. Pour aider votre petite bête à vivre longtemps et en santé, voir à ce que sa nourriture soit bien équilibrée et surtout, faire attention de ne pas le suralimenter.


Entretien

L’hygiène :

L’hygiène et l’alimentation chez le chinchilla, comme chez la majorité des animaux, joue un rôle très important dans la prévention contre les maladies et influence sur son comportement.

C’est ici que le bain de terre prend toute son importance. La terre à utiliser doit être argileuse, très absorbante et à grains très fins. Même si la terre fait beaucoup de poussière lorsque le chinchilla se roule dedans, il ne faut pas opter pour une terre à grains plus grossiers, car même si vous réglez le problème de poussière, ce type de terre vous en créera d’autres.

Pour combattre les mycoses, il faut ajouter une pincée de souffre micronisé à la terre de bain en mélangeant bien le tout. Continuer à utiliser ce mélange de façon constante, car certains champignons peuvent survivre sans se développer pendant des années puis tout d’un coup refaire surface.

Le chinchilla ne demande vraiment pas beaucoup de soins, mais il faut toutefois s’en occuper. En plus du bain de terre, on peut peigner la fourrure du chinchilla avec un peigne très fin. Ce n’est vraiment pas obligatoire, ceci aide tout simplement à débarrasser la fourrure des poils morts. Le bain fait déjà ce travail.

L’entretien de la cage et des accessoires :

L’environnement de l’animal doit être maintenu propre et sain.

La cage devrait être nettoyée de fond en comble au moins une fois par semaine. On peut utiliser du savon doux, du désinfectant à cage qui se vend en animalerie, ou dans le cas de maladie (ou choses du genre), de l’eau de javel. Pour la dernière option, il faut rincer à fond et essuyer la cage.

La litière doit être changée, elle aussi, au moins une fois par semaine. C’est pour cette raison qu’une cage munie d’un fond amovible est préférable, car plus facile à manipuler. Le bac, lui, devrait être nettoyé en même temps et être désinfecté une fois par mois.

La boîte à bain demande un peu plus d’attention que les autres accessoires. Comme le chinchilla s’en sert à tous les jours, il faut prendre l’habitude de tamiser la terre à bain à chaque jour. Cette action vous permet de garder un œil sur les résidus qui s’y trouvent. Il n’est pas nécessaire de changer la terre trop souvent. On peut le faire aux deux semaines environ. Entre temps, on peut ajouter un peu de terre à bain si nécessaire. Il faudrait changer la terre plus souvent, par contre, si le chinchilla avait pris l’habitude d’uriner dedans et il ne faudrait pas laisser la boîte dans la cage en permanence. La boîte à bain doit être nettoyée et désinfectée à la même fréquence que la cage.

La mangeoire doit être nettoyée à tous les jours et désinfectée une fois par semaine. Toujours bien rincer et bien assécher après chaque désinfection.

L’eau du biberon devrait être renouvelée idéalement une fois par jour pour éviter que des algues ou tout autre micro-organisme ne se développe dans l’eau et nettoyer le biberon soigneusement en pensant à l’embout (très important) une fois par semaine.


Éducation

Pour établir un bon contact avec votre petit compagnon, il faut d’abord créer un climat de confiance. Le chinchilla, comme la plupart des animaux, n’adopte qu’un seul maître.

Voici quelques étapes à suivre pour établir un bon contact :

À l’arrivée du chinchilla, l’installer dans sa cage que vous aurez munie d’un abri. La cage devra être placée dans un endroit calme. Laissez-le découvrir et se familiariser avec son nouvel environnement sans même le déranger.

Les premiers jours, présentez votre main avec une friandise dans la cage, mais tenez-la près de l’entrée. Attendez sans bouger. Lorsqu’il aura osé s’approcher, vous pourrez prendre l’habitude de lui donner sa nourriture à la main. Ne faites jamais de mouvements brusques ni de bruit. Quand vous lui donnez sa nourriture, vous pouvez lui parler doucement sur un ton rassurant. Toutes ces démarches permettent au chinchilla d’apprendre à vous connaître et à le sécuriser.

Tranquillement, vous pouvez tenter de le prendre. Ne le forcez jamais. Il ne faut jamais lui serrer le corps, car cela pourrait être dangereux et de toute façon, ce n’est pas plaisant pour le petit animal. On doit le tenir dans sa main ou sur son bras en le tenant par la base de la queue. S’il s’évade, restez calme. Vous pouvez l’attraper en le bloquant doucement entre vos mains, en le recouvrant d’une serviette ou encore, en utilisant une épuisette. Quand vous l’aurez attrapé, gardez-le un peu collé contre vous.



Santé

Le chinchilla est un animal qui est peu sujet aux maladies. Il n’est pourtant pas à l’abri surtout s’il ne jouit pas d’une bonne alimentation, d’une bonne hygiène, s’il est exposé dans les courants d’air ou s’il vit trop de stress.

Pour savoir si votre petit animal est malade, il y a deux choses à observer : ses crottes et le comportement.

Voici quelques problèmes qui peuvent se rencontrer chez le chinchilla :

Les alopécies : Pertes de poil par plaques qui peuvent être provoquées par des erreurs de manipulation, un stress violent ou par une carence grave au niveau de l’alimentation. Dans ce dernier cas, il suffit d’équilibrer l’alimentation de l’animal.

Les mycoses (fungus) : Affections bénignes causées par des champignons qui occasionnent des chutes de poil comme l’alopécie à une différence près que dans ce cas-ci, la peau prend une coloration rougeâtre et une apparence écailleuse. L’animal commence par perdre son poil autour du museau, des yeux, derrière les oreilles, au bout des pattes avant et autour des organes génitaux.

Le fur-chewing (picage) : Trouble de comportement qui se manifeste par le fait que le chinchilla ronge sa propre fourrure en partie. Le problème peut provenir de plusieurs causes, comme : des carences alimentaires, le stress, le bruit, une mauvaise hygiène, l’humidité, la fatigue, etc.

La malocclusion dentaire : Décalage de la dentition dû à un manque de calcium. Les symptômes se présentent généralement par des yeux larmoyants; le petit rongeur n’arrive plus à manger; perd du poids; se jette sur sa nourriture comme un affamé, mais n’y touche pas. Comme les dents n’arrivent pas à s’user, la langue devient leur prisonnière et le pauvre chinchilla n’arrive plus du tout à avaler. L’animal se met à baver parce qu’il n’arrive plus à fermer sa bouche. Rendu à ce point, il est préférable de mettre fin à sa souffrance plutôt que de le laisser mourir de faim.

Les parasites : Il est rare qu’un chinchilla soit infesté de parasites à moins qu’il y ait d’autres animaux à la maison. S’il était infesté de parasites, il faudrait recourir à une poudre, un spray ou un collier antiparasitaire parce qu’en aucun cas, on doit donner de bains au chinchilla. Les contaminations par des parasites internes seraient plus fréquentes, mais exceptionnelles tout de même. On peut rencontrer un cas de coccidiose ou certains problèmes causés par des protozoaires. Les symptômes se présenteraient sous forme d’une légère diarrhée, suivie d’un amaigrissement et parfois, un ballonnement du ventre. Dans ce cas-ci, une hygiène et une alimentation impeccables sont vos meilleures chances d’éviter ces désagréments.

Les rhumes : Les rhumes sont causés par un brusque coup de froid, une exposition dans un courant d’air ou par le biais d’un autre animal malade (même un humain). Les symptômes sont : respiration un peu bruyante, éternuements, yeux larmoyants et apathie soudaine. En mettant la cage dans un endroit chaud et calme et en donnant des vitamines, le petit malade devrait se rétablir. Si tel n’est pas le cas, un traitement aux antibiotiques prescrits par un vétérinaire devrait être concluant.

Les pneumonies : Affection d’origine microbienne causée soit par une exposition aux courants d’air, par du stress dû à des changements brusques dans l’alimentation ou dans l’environnement ou par contamination. Les symptômes sont les mêmes que ceux décrits pour le rhume avec, en plus, une respiration plus bruyante et saccadée et souvent, une violente constipation. Un animal qui présente ces symptômes doit être traité aux antibiotiques très rapidement.

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Les diarrhées : Les diarrhées peuvent être fréquentes et bénignes dans la plupart des cas. Elles sont généralement causées par des brusques modifications atmosphériques. Lorsque ce genre de problème survient, il s’agit juste de supprimer les aliments verts (friandises) et de donner au petit malade un petit morceau de charbon de bois. Si toutefois les selles étaient totalement liquides, il faut alors lui fournir une diète sévère constituée uniquement de foin pendant plusieurs jours selon la vitesse du rétablissement de l’animal.

Les constipations : Les constipations sont plus inquiétantes que les diarrhées parce qu’elles peuvent mener à la mort de l’animal. Il faut essayer de faire boire l’animal, quitte à l’abreuver à la seringue ou au compte-gouttes. Lui donner de l’eau légèrement salée ou du jus d’orange aussi légèrement salé. Il y a d’autres traitements à appliquer, tels des lavements ou si vous préférez, vous pouvez amener votre chinchilla chez le vétérinaire et voir avec lui quel traitement lui administrer.

Les entérites infectieuses : Maladies très difficiles à diagnostiquer, ce qui fait que lorsque les symptômes sont observables, il est souvent trop tard pour réagir. Les germes en cause sont les salmonelles, Pseudomonas aeruginosa, Listeria, Proteus vulgaris, Escherichia coli, etc. Pour tenter de sauver le chinchilla, il faut vite le faire examiner par un vétérinaire.

Accessoires

Comme la plupart des petits animaux de compagnie, le chinchilla doit être élevé en cage. Voici des renseignements qui pourront vous guider dans le choix de la cage et des accessoires qui peuvent composer son environnement :

La cage : La grandeur de la cage devrait être au minimum de 75 à 80cm de hauteur, par une longueur d’au moins 60 à 70cm et d’une profondeur d’au moins 40 à 45cm. L’espacement entre les barreaux ne doit pas excéder 2cm et les barreaux doivent être verticaux. Les verrous de la cage doivent être très solides et difficiles à ouvrir parce que s’ils ne sont pas fiables, le chinchilla découvrira assez vite comment les ouvrir seul. La cage doit être idéalement en métal. Pensez à choisir une cage fonctionnelle pour le travail d’entretien.

Les mangeoires ; Elles devraient être faites de métal ou de verre pour la solidité, faciles d’accès et facilement démontables. Il faut proscrire le plastique, car les animaux le rongent.

L’abreuvoir : L’abreuvoir idéal ressemble à un genre de biberon à l’envers. L’eau doit être maintenue fraîche.

Le râtelier à foin (en tôle galvanisée) : Petit contenant qui se fixe à l’extérieur de la cage par deux attaches. Le râtelier permet au chinchilla d’y prendre les brindilles de foin.

Accessoires pour l’exercice et le jeu : Disposer des planches, des branches (choisir du bois dur non traité comme du bois d’arbres fruitiers). Le chinchilla adore escalader, alors disposer les accessoires de façon à ce qu’il puisse grimper à son goût. N’achetez pas d’accessoires pour hamster, souris ou autres; le chinchilla n’a vraiment pas les mêmes centres d’intérêts.

Un abri : Une petite cachette où il peut se reposer.

Accessoires pour l’hygiène : De la terre à bain pour chinchillas : Le chinchilla fera sa toilette à l’aide de cette terre à bain, car celui-ci ne doit jamais être lavé à l’eau. Il va sans dire qu’une boîte à bain sera nécessaire.

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Le hamster

Le hamster représente l’animal de compagnie idéal pour les enfants, les adolescents et même pour les adultes. En effet, ce petit animal est très attachant, ne coûte pas cher à l’acquisition, demande peu d’espace, il ne dégage aucune mauvaise odeur (à moins, bien sûr, qu’il ne soit pas bien entretenu) et demande peu d’investissement de temps en ce qui concerne les soins à lui prodiguer. Il va sans dire qu’on ne laisse pas les enfants le manipuler comme s’il était un simple jouet. L’expérience pourrait être désastreuse pour les enfants tout comme pour le petit animal. Voici quelques renseignements qui pourront vous permettre de profiter pleinement de votre petit hamster.

Alimentation

Le régime alimentaire du hamster doit comporter une nourriture variée : du fourrage vert frais, des fruits, des légumes et des aliments riches en protéines, tels que un à deux vers de farine ou une cuillerée à café de fromage blanc par jour complètent le menu. On doit veiller à ce que le petit animal ait toujours de l’eau fraîche à sa disposition.

Le hamster est omnivore, c’est-à-dire qu’il mange de tout :

il est d’abord un mangeur d’aliments végétaux;
ensuite, d’aliments riches en eau, telles les feuilles, l’herbe, les racines et les baies;
puis, les protéines animales (surtout pour jeunes en pleine croissance et femelles allaitantes) avec les vers, les escargots, les arthropodes et leurs larves et même à l’occasion, d’oisillons nichant au sol.

L’instinct du hamster le pousse à se faire des réserves de nourriture pour une période de six à neuf mois qu’il cache dans des tunnels en cul-de-sac. En captivité, ce réflexe est toujours présent. Alors, il ne faut pas s’étonner en le voyant manger quelques morceaux et ensuite emplir ses bajoues de nourriture pour aller ensuite cacher le tout dans une cachette qu’il se sera aménagée dans un coin de sa cage.

Pour éviter tous problèmes de salubrité, il faudrait peut-être lui aménager un abri avec un toit amovible afin de pouvoir vérifier régulièrement qu’aucun aliment n’y pourrisse. Il va de soi que les aliments qu’on lui donnera ne seront pas périssables.

Le régime idéal ressemble à ceci :
Mélanges de graines pour hamster;
Nourriture fraîche et riche en eau, telle des fruits et des légumes;
Ainsi qu’une petite portion de protéines animales.

Mélanges pour hamster :
Aliments secs constitués de graines de tournesol mûres, de blé, d’avoine, de maïs, de pois, de graines de courge, de granulés et de végétaux verts. Aussi cacahuètes, noisettes et noix décortiquées, ainsi que des friandises à grignoter de différentes couleurs à base de maïs. Un bon mélange pour hamster devrait être constitué de :
60 à 65% d’hydrates de carbone ou glucides;
16 à 24% de protéines brutes ou protides;
3 à 10% de graisses brutes ou lipides et substances lipidiques;
8% de cendres ou substances minérales et autres nutriments inorganiques, ainsi que des fibres brutes ou cellulose et substances semblables à la cellulose et de l’eau ou teneur en eau.

Nourriture fraîche qui permet de satisfaire les besoins du hamster en eau, en vitamines et en minéraux.

Les légumes verts : le pissenlit, l’acanthe, la capselle bourse-à-pasteur, le plantain moyen et le plantain lancéolé, le trèfle blanc et rouge, le mouron des oiseaux, la petite oseille, et les herbes tendres. On peut pratiquement donner n’importe quoi comme légumes verts au hamster, sauf : feuilles de salade, endive, persil et cresson.

On peut donner des légumes à croquer, tels carotte, concombre, courgette, brocoli, chou-fleur, céleri, betterave rouge, tomate et pomme de terre. Faire attention d’enlever tout légume ou tout fruit n’ayant pas été mangé pour question d’hygiène.

Les fruits : les fraises, les mûres, le raisin, les quartiers de pommes et de poires, les cerises, les prunes, les abricots et les pêches dénoyautées. On peut aussi donner des morceaux de banane à l’occasion. On peut aussi donner des fruits secs achetés dans des magasins d’aliments diététiques, tels raisins, raisins de Corinthe, abricots, dattes, figues et pruneaux, cynorhodons, baies de sorbier. Prendre soin d’enlever tous pépins et tous noyaux qui renferment du poison et qui sont donc nocifs pour les animaux.

Les protéines animales : sont importantes dans son régime alimentaire, mais il faut lui en donner que de petites quantités. Un apport deux à trois fois par semaine suffit. On peut lui donner : bœuf haché cuit, fromage cottage, fromage blanc à pâte dure ou yogourt aux fruits. On peut même donner un morceau de biscuit pour chien par semaine, ce qui procure au hamster quelque chose à ronger. Pour le hamster doré, on parle d’une cuillerée à café (maximum) et pour le hamster nain, on parle d’une demi-cuillerée à café.

Comme protéines animales, on peut donner aussi des proies vivantes qu’on peut se procurer en animalerie, tels grillons et criquets migrateurs et vers de farine (ses favoris).

Fourrage brut : n’est pas indispensable au hamster, mais peut l’aider à sa digestion. Le foin et la paille vendus pour la confection de nid peut très bien faire l’affaire.

Friandises : Par friandise, ici, on ne veut pas dire « bonbons ». Les friandises représentent un complément de nourriture sous forme de friandises à ronger ou de biscottes. Voici quelques exemples de friandises : bâtonnets de bois recouverts de graines de tournesol, de fruits séchés, de morceaux de différentes noix et de grains secs fixés à l’aide de mélasse ou de miel. Il faut être prudent à l’achat de ces bâtonnets, car ils sont très riches en lipides, c’est-à-dire que cela représente environ 50%. Alors, il faut y aller doucement avec ce type de friandises.

Matériaux à ronger : Nécessaire entre autres pour tromper l’ennui en plus de fournir quelques éléments essentiels. On peut lui donner des branches de rameaux frais, des branches d’arbres à feuilles caduques (saule, hêtre, érable, bouleau, noisetier, cerisier, pommier, avec ou sans feuilles).

Les pierres de sel : Peuvent être indispensable si l’apport en sel est insuffisant dans la nutrition du hamster. Une façon de le savoir, c’est tout simplement d’observer votre hamster et s’il lèche tout objet à sa portée ou même la peau de l’homme, c’est qu’il y a une carence.

L’eau de boisson : Comme pour n’importe quel animal, l’eau est un des éléments primordiaux d’une alimentation. Comme le hamster va en chercher par le biais d’aliments frais, il sera peut-être moins porté à en boire, mais il faut tout de même lui en donner.

Dans un distributeur à eau, on pourra lui mettre soit de l’eau minérale sans addition d’acide carbonique ou sinon de l’eau du robinet bouillie préalablement pour la débarrasser du chlore et autres éléments semblables.

Pour nourrir le hamster, le soir constitue la meilleure période vu qu’il devient plus actif à ce moment.

Il se peut que vous surpreniez votre hamster en train de manger ses propres selles. Si cela arrive, ne vous inquiétez pas, ceci est tout à fait normal même si c’est repoussant, car le hamster va récupérer ainsi les vitamines du complexe B et autres nutriments que ses selles renferment.

Remarque : Nettoyer à fond régulièrement les bols de nourriture ainsi que l’abreuvoir pour éviter le développement de bactéries qui pourraient nuire à la santé de l’animal.


Entretien

Entretien de la cage et des accessoires
Le nettoyage complet de la cage se fait idéalement une fois par semaine.

À cette occasion, on doit vider le bac de litière de tout son contenu et le laver. Vider la cage de toute litière, nourriture emmagasinée et matériau de nidification. Nettoyer la cage de fond en comble. Pour désinfecter la cage et ses accessoires, on peut utiliser de l’eau et du savon, on peut la désinfecter avec de l’eau de Javel diluée. Dans ce cas, bien rincer et assécher les accessoires et la cage. Ne pas oublier de nettoyer aussi la mangeoire et l’abreuvoir.

À tous les jours, il faut voir à rafraîchir la provision d’eau et à renouveler la nourriture. Voir à ce que le hamster ait suffisamment de nourriture et qu’elle soit bien fraîche.

Entretien du hamster (hygiène) :
Le hamster passe beaucoup de temps à faire sa toilette, alors il n’est habituellement pas nécessaire de voir à ce qu’il reste propre. Cependant, pour les hamsters à poil long, un brossage périodique pourrait aider. On peut utiliser une brosse à dents usagée pour ce faire.

On ne doit jamais donner de bain à un hamster, cela pourrait être néfaste. Si besoin était, prendre un linge ou une éponge humide pour enlever la saleté.


Éducation

Lorsque vous faites l’acquisition d’un hamster, choisir un sujet très jeune.

Un petit conseil utile à savoir : il ne faut jamais l’obliger à rester dans vos mains s’il est fatigué ou s’il cherche à descendre. Le hamster aime rarement rester immobile.

Il faut laisser le temps au hamster de s’habituer à vous, de reconnaître son maître et de ne pas le craindre.

Au début, le hamster va très vite associer l’ouverture de la cage avec l’arrivée de nourriture fraîche. Il va venir voir à chaque fois. Rester près de la cage sans bruit lorsqu’il prendra la nourriture pour qu’il s’habitue à votre présence.

Cette étape-ci réussie, l’étape suivante consistera à laisser votre main qui tient le bol dans sa cage lorsque vous déposerez sa nourriture. Ne bougez pas, le petit animal devrait à la longue venir vous flairer.

Quand il sera plus hardi et qu’il semblera moins méfiant, essayez de le caresser et présentez-lui la main pour qu’il tente de monter par lui-même. Vous pouvez le récompenser avec des friandises pour le gagner plus facilement.

Soyez toujours calme, sans faire ni bruit ni mouvements brusques. Il faut que l’animal se sente en sécurité. Vos efforts seront récompensés, car votre hamster sera plus enclin à se laisser prendre et à se faire dorloter.

Il y a une façon de manipuler un hamster. Premièrement, il faut s’assurer que le petit animal soit conscient de votre présence pour ne pas l’apeurer ou le stresser inutilement. S’il dormait, il faudrait le réveiller délicatement et attendre qu’il soit pleinement conscient pour le prendre. La façon de saisir le hamster est tout simplement de le déposer dans le creux de la main. Pour un sujet plus grouillant et plus rapide, on doit le tenir entre ses doigts (attention pour le manipuler avec douceur quand même). Pour l’examiner, on le saisit par la peau du cou et on peut ainsi prendre le temps de l’examiner sans que celui-ci ne se débatte. On peut aussi le tenir par la peau du cou uniquement; le hamster ne bronchera pas d’un poil.


Accessoires

La cage : La cage doit être solide, sécuritaire et résister aux évasions. Choisir une cage la plus spacieuse possible, car il ne faut pas oublier qu’elle demeure le refuge permanent du petit hamster. Idéalement, la cage devrait comporter plusieurs étages pour que le hamster puisse s’amuser à grimper et à descendre. Pour vous simplifier la tâche d’entretien, il serait bon de penser à choisir une cage facile à démonter.












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La litière : Le fond de la cage devrait en être recouvert. Mais un petit bac à litière peut être placé dans un coin pour que le hamster puisse faire ses besoins. Cela rend l’entretien de la cage plus facile et permet une meilleure hygiène. Il y a plusieurs sortes de produits vendus comme litière :
Les copeaux de bois : ce matériau convient parfaitement pour la cage du hamster, sauf si celui-ci a le poil long; les copeaux se mêlent dans sa fourrure.
Le maïs concassé : un autre matériau excellent pour garnir le fond de la cage du hamster. Il faut cependant la changer régulièrement si on ne veut pas que le maïs moisisse. Ne pas se procurer de maïs parfumé au citron parce que le hamster risque de le ronger.
Du foin : c’est le produit idéal, car non seulement il servira de recouvrement pour le sol, mais le hamster l’utilisera pour se fabriquer un nid.
Des morceaux de papier : très peu absorbant comme matériau, il n’est pas recommandé. Le hamster cherchera à le ronger pour l’incorporer au nid. De plus, il ne faut surtout pas utiliser du papier sur lequel il y a traces d’encre.
De la sciure fine : matériau déconseillé, car cela représente un irritant pour les yeux et le nez.
La litière pour chats : complètement déconseillé. C’est poussiéreux, trop gros pour les petites pattes du hamster et en plus, il faut éviter tous les produits parfumés.

Les jeux :

La roue : jeu indispensable pour l’exercice du petit rongeur. Une roue avec un fond plein représente le meilleur choix, car elle est mieux adaptée aux petites pattes du hamster; ce qui lui évitera les blessures. Faire attention aussi afin que la fourrure du petit animal ne se coince dans l’axe de la roue.

Système de tunnels : pour permettre au hamster d’explorer, de grimper et de descendre.

L’abri : Une petite maison de plastique est souvent incluse avec la cage. On peut y mettre aussi de petites boîtes de carton ou autre matériau et des morceaux de tube.

Du matériel de nidification : Il est recommandé d’utiliser des produits, tels du papier essuie-tout, du papier hygiénique, des mouchoirs de papier déchirés en morceaux. Tout autre matériel pourrait causer du tort au hamster.

Les mangeoires et abreuvoirs : Normalement, ceux vendus avec la cage conviennent parfaitement. On peut tout de même les remplacer par n’importe quel récipient. On peut même déposer la nourriture dans le fond de la cage, ce qui stimulera le hamster à chercher sa nourriture comme lorsqu’il vit dans la nature.

Si la cage est suffisamment grande, on peut ajouter des tubes, des boîtes, des objets faits pour grimper.

Mise en garde : Tout ce qui fait partie de l’environnement du hamster doit être sécuritaire et non toxique pour sa santé.

Santé

Il n’est pas toujours évident de se rendre compte que son petit animal est malade parce que dans bien des cas, aucun symptôme n’est observable.

Parfois, certains indices peuvent nous aider à déceler une maladie, tels :

le hamster démontre moins de vivacité;

il ne bouge pas beaucoup, marche avec difficulté ou se tient le dos arqué;

son appétit est moindre et il ne boit pas beaucoup non plus;

à l’inverse, il boit démesurément;

il a la diarrhée ou ses selles sont molles;

son poil est mouillé sous la queue;

des lésions ou tuméfactions font leur apparition;

le nez et les yeux coulent, le poil autour des yeux est souillé, la respiration est difficile ou bruyante et il éternue;

perte de poils par plaques, pelage terne et sale, pelage couvert de pellicules;

comportement soudainement plus agressif.

Les problèmes de santé les plus souvent observés chez le hamster sont :

La diarrhée : souvent provoquée par une affectation bactérienne appelée : « queue mouillée ». Les changements trop brusques dans l’alimentation sont une autre cause, ainsi que le stress et la surpopulation. Symptômes : diarrhée liquide, poil mouillé sous la queue, perte d’appétit, amaigrissement, déshydratation, dos courbé et parfois petites hémorragies au rectum. Il faut soigner rapidement pour réussir à sauver l’animal.

La constipation : La constipation peut être causée par le manque d’eau de boisson, une alimentation mal balancée et pauvre en eau, la déshydratation, un environnement trop chaud et trop sec, un blocage au niveau des intestins ou la présence de parasites intestinaux. Symptômes : le hamster manque d’entrain et son poil est hirsute. En laissant de l’eau fraîche à boire à la disponibilité de l’animal et en surveillant son alimentation, on diminue de beaucoup les risques de constipation.

La pneumonie : C’est une maladie grave pour le hamster. Symptômes : manque d’entrain, difficultés respiratoires, écoulements nasaux et infection aux yeux. Le hamster doit être soigné rapidement avec des antibiotiques.

La croissance excessive des incisives : Elle est causée soit par un traumatisme ou parce que les incisives poussent croches. Les incisives ne s’usent pas ou pas assez rapidement. Symptômes : difficulté à manger, ptyalisme ou mauvaise haleine. Dans un cas comme celui-ci, votre vétérinaire peut raccourcir les incisives.

Les problèmes aux bajoues : Ce problème survient quand le hamster n’arrive pas à vider une de ses abajoues des aliments (ceci survient surtout avec les aliments secs) ou si le hamster est atteint de prolapsus. Symptômes : nervosité accrue, jeûne, ou se gratte continuellement l’abajoue pour se débarrasser du contenu. Dans tous les cas, consulter le plus rapidement possible le vétérinaire pour que celui-ci remédie au problème.

Les affections cutanées : Il y a différentes causes qui peuvent être associées à ce genre d’affections, tel un régime avec un apport insuffisant de protéines, la gale démodécique (chute de poil et apparition des pellicules) qui est due à un acarien parasite ou encore l’apparition d’un ou plusieurs nodules liés à une infection à un abcès ou à une tumeur.

Les blessures : Souvent causées par des bagarres entre les occupants d’une même cage. Une blessure infectée doit être montrée à un vétérinaire le plus rapidement possible.

Les fractures des membres : Souvent causées par une mauvaise chute. Consulter sans tarder.

Une infection de la glande ombilicale : Problème observé plus fréquemment chez le hamster russe ou le hamster sibérien. La glande s’infecte et la peau autour du nombril devient rouge. Il s’agit de désinfecter la zone. S’informer pour savoir quel produit utiliser pour désinfecter.

Tumeurs : On les rencontre surtout chez les hamsters plus âgés. Les tumeurs se traduisent par des nodules ou des tuméfactions. Diagnostiquées tôt, il est possible d’opérer, mais si elles touchent les organes internes, il y a très peu de chance que le hamster puisse survivre.

La léthargie : Elle peut être provoquée par une température trop froide (sous 5°C). Symptômes : apparence de sommeil profond, chute de la température corporelle, ralentissement du rythme cardiaque et de la respiration. Dans ce cas, il faut réchauffer le petit animal progressivement jusqu’à ce qu’il reprenne une certaine vigueur.

Les maladies les plus fréquentes :


La chorioméningite lymphocytaire ou maladie d’Armstrong : Maladie infectieuse provoquée par un virus qui affecte les jeunes hamsters de moins de trois (3) mois et qu’on retrouve surtout dans les grands élevages. Symptômes : cela ressemble plus à un coup de froid que d’autre chose : conjonctivite et perturbation de l’état général. Il faut être prudent, car cette maladie est transmissible à l’homme.

La salmonellose : Infection intestinale des plus redoutables. Symptômes : perturbation de l’état général, manque d’appétit et diarrhées persistantes. Cette infection est aussi transmissible à l’homme.

La tricophytie : C’est une des mycoses les plus fréquentes. Symptômes : au début, un rougissement de la peau et une forte irritation. Par la suite, des ampoules et des croûtes se développent en plus de plaques dénudées de forme circulaire.

L’iléite proliférative : Maladie intestinale surtout observée chez les jeunes hamsters âgés de 3 à 8 semaines. Symptômes : région anale maculée, diarrhée liquide, prolapsus rectal.

La Sialite : Inflammation des glandes salivaires. Symptômes : symptômes semblables à ceux des oreillons, occasionnellement avec paralysie.

La gale : Affection cutanée provoquée par des acariens microscopique. Symptômes : dégradation du pelage, rougissement de la peau et croûtes, irritations.

La kérato-conjonctivite : Maladie favorisée par les petits yeux en boutons du hamster. Symptômes : fortes sécrétions lacrymales avec assèchement de la surface oculaire.

Il n’y a pas de secret pour réussir à garder son hamster le plus longtemps possible. Il s’agit de lui fournir une alimentation balancée, de l’eau fraîche à volonté, d’éviter tout stress et de maintenir l’hygiène de son environnement de façon impeccable. Un animal bien traité et en santé est beaucoup plus enclin à se laisser dorloter qu’un animal malade.

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ouahou merci boubou pour se sujet complet voici une mini encyclopédie sur les rongeurs,
en se qui concerne la souris je ne pense pas que c'est un animal à conseiller, c'est trés petit et moins interessant (à mon avis) que des rongeurs de taille moyenne voire plus grande.

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Le dégu, ou octodon, ou Dègue du Chili, tient son nom du latin : Octodon Degus. Ce nom latin lui vient de la forme usée de l'émail de ses dents qui forme une sorte de " huit ". Les octodons ont 20 dents : 1 incisive, 1 prémolaire et 3 molaires par demi-mâchoire. La mâchoire des Octodons est très profonde, et les molaires sont tout au fond.
Le terme de Dégus est également souvent utilisé. Il a le mérite d'être plus court à écrire qu'octodon.
Au Chili, les dégus sont même appelés rats trompettes car en colonies ils agitent leurs queues en l'air, certainement pour détourner l'attention des prédateurs (comme par exemple les papillons diurnes avec leurs ocelles colorées des ailes inférieures).















APPARENCE
Mais qu'est ce qu'un octodon exactement ? Pour faire court : l'octodon est un petit rongeur brun d'une vingtaine de centimètres en moyenne, pesant environ 300 grammes. Sa température corporelle est proche de la notre, à peine supérieure. L’octodon ressemble et se comporte comme un écureuil ou une gerbille. Si vous avez déjà vu une gerbille, imaginez la juste plus grande et vous aurez une bonne image de l'octodon.
Son pelage est constitué de nombreuses variations de marron, avec le ventre et le contour des yeux tirant sur le beige.
Ils ont des moustaches de 3 couleurs : noires, marrons et blanches. Elles leur servent de radars en particulier la nuit.














ORIGINE
Les dégus sont originaires du Chili, sur une région s’étendant de la côte ouest aux régions de plaines côtières du Chili, jusqu'au sommet des Andes.
On les retrouve donc dans des habitats aussi variés que la plaine, la savane, les marais ou la montagne. Ils évitent en revanche les régions où la pluviométrie est trop importante.
Ils vivent généralement en clans composés la plupart du temps d'un ou deux mâles et de trois à cinq femelles. Ces clans forment de grandes colonies, qui peuvent dépasser les 100 individus faisant leurs terriers dans la roche ou les haies.
Leur système social est élaboré : certains font le gué et préviennent du danger en lançant des " tchips " et en rabattant leurs oreilles par saccades , ils se relaient souvent pendant que d'autres en agitant leur queue attirent les prédateurs éventuels .

Les terriers des octodons sont composés de plusieurs galeries, dans lesquels la température est d'environ 24°, avec de nombreuses entrées (ils sont pour cela considérés comme nuisibles). Ces entrées sont souvent surmontées d'un monticule de branches qui sert de repère visuel aux membres de la communauté. On suppose que ces monticules servent également à assurer aux mâles dominants leur position sociale : le monticule le plus haut étant celui du mâle le plus haut placé dans la hiérarchie. Il aurait même été constaté qu'un monticule détruit accidentellement provoquait la perte du statut social du mâle auquel il appartenait.














COMPORTEMENT
Nous ne connaissons pas le rythme biologique des octodons à l'état sauvage, mais les nôtres sont plus en forme au réveil et en fin de soirée.
Leur matinée est presque essentiellement consacrée à la roue… Le midi : une petite pause déjeuner, suivie d'une sieste bien méritée pour être en forme toute la soirée ! (afin de mieux nous faire partager les " gruik gruik gruik " de la roue lors de nos soirées TV !)
On a aussi remarqué qu'ils dorment plus lorsqu'il fait chaud… Mais lorsqu'on regarde notre comportement lors des grandes chaleurs, à savoir sieste, douche et/ou bronzage, on constate que nous ne sommes pas non plus très actifs… donc rien d'alarmant s'ils dorment plus que d'habitude en été !
Les octodons ne sont en aucun cas des animaux solitaires et ils sont sujet à la dépression lorsqu'ils se sentent seuls !
Il est donc conseillé de les adopter par deux. Si vous ne souhaitez en adopter qu'un seul, vous devrez passer énormément de temps avec lui, sous peine de le voir dépérir, puis de se laisser mourir…..
Si vous avez peur d'être rapidement "envahi ", vous pouvez les prendre du même sexe. Deux femelles s'entendent presque toujours bien ensemble. Les mâles s'entendent mieux s'ils sont de la même famille.
Evitez au maximum de mettre plusieurs mâles en présence de femelles : ils finiront tôt ou tard par se battre pour elle(s).

Ils ont beau être très sociables, les octodons n'en sont pas moins caractériels, et pour avoir le maximum de chances de les apprivoiser, mieux vaut les habituer à vous dès le plus jeune âge.
L'adoption et l'apprivoisement des adultes est possible, mais beaucoup plus longue.
Préférez donc les adopter chez un particulier qui vous les donnera plus jeunes, mais aussi plus habitués à l'homme. Leur vie en animalerie est rarement de toute gaîté et les employés manipulent souvent les animaux avec des gants pour ne pas se faire mordre lorsqu'ils sont apeurés et stressés par leurs conditions de vie.
Sous nos climats, les températures habituelles sont tout à fait acceptables pour nos dégus, à condition que la température ambiante ne dépasse pas trop les 32 ° : des températures supérieures peuvent leur être fatales. Il faut également leur éviter de trop longues expositions au soleil, bien qu'un peu d'UV de temps en temps ne puissent pas leur faire de mal. En cas d'exposition, leur proposer des coins d'ombre dans la cage. Evitez également de trop grands écarts de températures (risques de pneumonie), en passant d'un lieu en plein soleil à une pièce climatisée par exemple.
Les octodons sont des rongeurs très agréables, car très affectueux et très sociables, et ils sont toujours à la recherche de compagnie (ce qui peut amener des problèmes avec les chiens et chats ...).
Ils s'adaptent très bien à l'homme et à son contact, sont relativement intelligents et ont surtout une très bonne mémoire alors pas de punition trop sévère sinon ils risquent de ne plus vouloir venir vous voir !
Les octodons s'ennuient vite. Donnez leur des distractions nombreuses et variées, comme des boîtes en carton, des branches de noisetiers avec les feuilles, des morceaux de tissus, mouchoirs en papier, etc…
Ils aiment grimper, sauter, faire pipi (ou pire) partout et surtout ils rongent tout.
Ce ne sont pas des animaux agressifs. Ils ne vous mordront que s'ils ont peur ou si vous les avez maltraités.
Ces animaux sont diurnes, ce qui signifie qu'ils dorment la nuit et vivent le jour. Mais comme leur cycle de sommeil est de 20 min, ils peuvent commencer à jouer en pleine nuit. Et comme ce sont des animaux très "actifs", placez la cage hors de la chambre à coucher si vous voulez pouvoir dormir!
A l'état sauvage ils peuvent vivre jusqu'à 15 ans, mais en captivité, ils ne dépasseront que rarement les 10ans ( en moyenne ils vivent 5 à 8 ans en captivité).














MALADIES
Beaucoup d'octodons deviennent aveugles et malades parce qu'ils sont encore peu connus et les gens ne savent pas s'en occuper. Il ne faut surtout pas oublier qu'ils ne métabolisent pas correctement le sucre : donc PAS DE SUCRE dans leur alimentation.
On sait aussi que la cataracte peut être due au diabète, mais le problème c'est que ces p'tites bêtes sont aussi gourmandes que voleuses. Il faut donc beaucoup surveiller leur alimentation.

Quelques chiffres : voici les paramètres sanguins des octodons non malades : (publiés par des Américains du Massachusetts en 1977).
Globules rouges : 8,8 million / µl (microlitre)
hématocrite 41 %
Globules blancs : 8400 / µl
Neutrophiles matures : 41 %
Neutrophiles immatures 0,3%
Eosinophiles : 1,2%
Basophiles : 0,5%
Lymphocytes : 58,5%
Monocytes : 1%
Protéines totales : 56,5 g/l
Albumine : 41 g/l
alpha1-globuline : 1,8 g/l
alpha2-globuline : 1,5 g/l
beta-globuline : 7,3 g/l
gamma-globuline : 4,4 g/l

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en tout cas pour tous ceux qui hésite lequel rongeur prendre je vous conseillerai de prendre un octodon ...c est un animal qui est diurne (vit le jour)affectueux joueur et qui aime communiquer avec son maitre

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Rat domestique






Rat domestique Classification scientifique

Rat domestique




































Super-règne : Eukarya
Règne : Animalia
Sous-règne : Metazoa
Super-embrancht : Deuterostomia
Embranchement : Chordata
Sous-embrancht : Vertebrata
Classe : Mammalia
Sous-classe : Theria
Infra-classe : Placentalia
Ordre : Rodentia
Sous-ordre : Myomorpha
Infra-ordre : Myodonta
Super-Famille : Muroidea
Famille : Muridae
Sous-famille : Murinae
Genre : Rattus
Espèce : Rattus norvegicus
Sous-espèce : Rattus norvegicus domesticus

Le rat domestique est un animal de compagnie affectueux et relativement simple à posséder et à entretenir chez soi.
Il s'agit d'un animal très curieux, vif et intelligent. Certains sont plus câlins, d'autres plus joueurs. C'est un animal qui a besoin de ses congénères, offrez-lui donc au moins un compagnon du même sexe.
Biologiquement, il appartient à l'espèce du rat brun (rattus norvegicus), la même que celle du rat d'égout, mais avec du temps et la sélection de mutations spontanées sont apparues certaines particularités physiques liées à la couleur, aux marquages, aux oreilles ou à la texture du poil.
Il est à noter qu'un rat domestique qui se retrouverait dans la nature serait incapable de survivre plus de quelques heures. Le relâcher, ce n'est donc pas le libérer mais le condamner à une mort violente.
L'espérance de vie du rat domestique est en moyenne de 2 ans. Certains s'éteignent déjà à 1 an et demi et d'autres atteignent les 4 ans. Le livre des records fait mention d'un rat qui aurait vécu 7 ans.

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Vie quotidienne

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Logement


Voir l'article détaillé : Logement
La cage du rat doit être spacieuse, elle doit contenir des cachettes, des possibilités de grimper et de se divertir. Idéalement elle est plus haute que large. Les cages pour souris sont trop petites, celles pour lapin ont des barreaux trop espacés pour de petits individus. Les cages pour rat ou pour furet du commerce sont les meilleurs choix et présentent la plupart du temps déjà quelques aménagements. Il est également possible d'aménager une volière ou de construire sa propre cage (en prenant garde aux matériaux utilisés). Comptez 0,5 m3 par rat. Placez son logement dans une pièce de vie, où il pourra être à votre contact. Évitez les chambres à coucher : il est aussi actif la nuit et éjecte souvent de la litière autour de la cage.
Il faut utiliser des litières de chanvre, de lin ou encore de maïs. Les litières de copeaux de bois résineux, qui sont couramment proposées dans le commerce, sont peu efficaces et surtout nocives en raison des phénols qu'elles contiennent. Le rat a une odeur très douce. Si sa cage est nettoyée régulièrement et que la litière est adaptée, l'odeur reste très discrète. [modifier]

Alimentation


Voir l'article détaillé : Alimentation
Le rat est omnivore. Il faut néanmoins veiller à son équilibre alimentaire (environ 4% de matières grasses et 15% de protéines). Comme alimentation de base, fournissez-lui un mélange du commerce. À côté, donnez-lui des fruits et légumes frais, des boutes de jambon, de fromage, des restes de repas... Le rat est très gourmand; il mangera volontiers tout ce qui lui tombe sous la patte. Evitez cependant les agrumes, mais aussi tout ce qui est trop sucré, trop salé, trop épicé, trop chaud, trop froid, alcoolisé ou gazéifié (sodas par exemple). [modifier]

Soins quotidiens


Voir l'article détaillé : Entretien
Le rat nécessite des sorties quotidiennes hors de sa cage de plusieurs heures. Attention aux dangers (câbles électriques, trous dans les murs, portes qui claquent, autres animaux, etc). Chaque jour, il faut lui donner son mélange de graines, des fruits et des légumes frais et lui remettre de l'eau fraîche. Il faut régulièrement faire un peu de nettoyage dans sa cage et changer sa litière. Une nourriture constituée de "bouchon" ou croquette pour rat peut être plus adaptée si le rat trie son mélange de graines (en ne mangeant que ce qu'il aime). Il risquerait alors de développer des carences alimentaires. [modifier]

Éducation


Le rat est un animal qui apprend vite. Vous pouvez lui apprendre à se tenir sur votre épaule, à venir dès qu'il entend un son particulier et à faire des sauts par dessus des obstacles. Il peut également très bien comprendre la notion de "coin toilette", c'est un animal très propre (il se nettoie plusieurs fois par jour !). Un rat apprivoisé ne mord jamais, sauf maladie hormonale ou pour protéger sa portée. [modifier]

Santé


Le rat est de santé fragile, mais il n'a pas besoin d'être stérilisé ou vacciné. [modifier]

La porphyrine


Voir l'article détaillé : Porphyrine
La porphyrine est une substance rougeâtre sécrétée naturellement chez les rats. Son aspect peut faire penser à du sang. Un écoulement de porphyrine est une chose normale chez le rat tant que cela se produit pas en grandes quantités. En général elle est visible au réveil, avant que les rats n'aient fait leur toilette, près des yeux et du museau. La porphyrine est un bon indicateur de santé ; un écoulement trop important montrera que le rat a un problème. [modifier]

Affections respiratoires


Voir l'article détaillé : Pathologies du système respiratoire
Les rats sont très sensibles aux affections respiratoires, c'est une grande cause de mortalité. La consultation d'un vétérinaire est recommandée dès les premiers symptômes : respiration bruyante, amorphisme et flancs creusés. Il convient d'éviter au maximum d'exposer un rat aux dangers en choisissant son lieu de vie avec soin. Évitez les courants d'air, ventilateurs, expositions au soleil, au chauffage, au froid ou à des germes. [modifier]

Tumeurs


Voir l'article détaillé : Tumeur
Les femelles sont sensibles aux tumeurs mammaires en vieillissant. Le régime alimentaire influence l'apparition de tumeurs chez le rat : le taux de matières grasses idéal est de 4%. La vitesse d'évolution d'une tumeur est très aléatoire : certaines atteindront en quelques jours la taille d'une balle de ping-pong, d'autres stagneront à la grandeur d'un petit pois pendant plusieurs mois. Une tumeur peut s'opérer, mais d'autres tumeurs sont susceptibles de revenir. [modifier]

Adoption


Voir l'article détaillé : Adoption
Le rat, un compagnon



N'adoptez pas un rat à la légère, chaque année des centaines de rats sont abandonnés suite à une adoption trop spontanée et irréfléchie. [modifier]

Êtes-vous prêts à accueillir un rat ?


Voici un petit questionnaire auquel répondre en toute honnêteté par oui/non :

  • Êtes-vous informés sur les besoins du rat ?
  • Pouvez-vous les satisfaire ?
  • Êtes-vous prêt à économiser pour des frais vétérinaires ?
  • Accepterez-vous les éventuels dégâts liés au rongeage ?
  • L'aimerez-vous même s'il n'est pas comme vous l'imaginiez ?
  • Saurez-vous gérer émotivement sa courte durée de vie ?
  • Les personnes qui vivent avec vous accepteront-elles un rat ?

Si vous avez répondu "oui" à toutes ces questions, vous êtes prêt à adopter un rat. Si vous avez répondu "non" à une seule de ces questions, ce n'est peut-être pas encore le bon moment. [modifier]

Où adopter ?


Voir l'article détaillé : Choix du rat
Vous pouvez trouver des annonces dans des journaux, chez votre vétérinaire ou sur internet ! (voir les liens en dernière page)

Refuge ou association
vous n'aurez que rarement des informations sur son passé ou sa famille, mais donner une seconde chance à un rat sans maître est une noble et belle aventure.
Ratterie ou particulier
il faut choisir avec soin la personne chez qui vous adoptez votre animal, certaines sont très sérieuses, d'autres ont moins d'expérience. Souvent vous pourrez voir les parents de votre rat, en en savoir plus sur leur comportement, leur santé et leur généalogie. Les ratons y sont habitués à la main de l'homme et les parents choisis pour leurs qualités.
Dans une animalerie ou une jardinerie
choisissez avec soin l'établissement. Des animaux séparés par sexe et sur une litière adaptée sont le minimum si l'on veut éviter d'adopter un rat malade ou une femelle gestante. Il faut aussi savoir que les rats n'y sont pas nécessairement habitués au contact humain.
Comment choisir son rat ?

  • L'animal est bien entretenu : cage adéquate, de la nourriture et de l'eau fraîche à disposition.
  • Il a l'air en forme et sympa
  • Il a un beau pelage (pas de parasites ni de croûtes)
  • Il n'a pas de sécrétions sur le nez ou les yeux
  • Ses parties génitales sont propres
  • Ses oreilles ne présentent pas de boutons
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Mâle/femelle


Le mâle est plus grand que la femelle, il sent un peu plus fort. La femelle est plus fine et plus vive. Après ces caractéristiques générales, chaque animal aura ses particularités physiques, de caractère et de santé. Ne faites jamais cohabiter mâles et femelles, sous peine de nombreuses saillies et portées non désirées affaiblissant la mère.
Voir l'article détaillé : Différences entre les sexes [modifier]

Reproduction


Rate et ses nouveaux-nés



Voir l'article détaillé : Reproduction
Le rat est un animal très fertile. Les femelles ont leurs chaleurs tous les 2 à 5 jours et les mâles sont prêt à saillir à la moindre occasion. Une saillie dure quelques secondes. Les rats sont féconds dès leur plus jeune âge, mais lorsqu'on souhaite les faire reproduire il y a des règles à suivre pour que tout se passe pour le mieux. Il faut être prêt à assumer les risques et la responsabilité d'une portée. Pensez également que les refuges sont pleins d'animaux à adopter. Il vaut mieux donner une seconde chance à un rat abandonné que de satisfaire un plaisir de multiplication.
Données et recommandations :

  • La gestation dure 21 à 23 jours et il y a environ 10 ratons
  • Les parents doivent être sains et de bon comportement
  • La mère doit avoir 4 à 8 mois et peser au moins 250 g
  • Le mâle doit avoir au minimum 12 mois
  • Le couple doit être séparé avant la mise bas
  • Pensez à séparer les sexes vers 5-6 semaines (puberté)
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Fiche technique



  • Taille : 25 à 50 cm avec la queue, la queue faisant 17 à 23 cm de long
  • Poids de la femelle : 150 à 500 g, moyenne autour de 300 g
  • Poids du mâle : 250 à 1500 g, moyenne autour de 500 g
  • Maturité sexuelle : 6 à 8 semaines, variable selon les individus et les circonstances
  • Durée de gestation : 21 à 23 jours
  • Nombre de petits : 1 à 20, la moyenne se situe à 10 petits par portée
  • Régime alimentaire : omnivore opportuniste
  • Durée de vie : entre 2 et 3 ans

    • Espérance de vie : 21 mois selon la National Fancy Rat Society
    • Record de longévité : 7 ans dans le Guinness Book

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Invité
Merci pour cette petite compil' !
Tu peux rajouter dans la section chinchilla une petite astuce: pour éviter que le chichi n'ouvre la cage, il suffit de mettre un mousqueton Smile
Après je ne pense pas qu'on puisse vraiment conseiller tel ou tel animal, ça dépend de ce qu'on attend de lui et de notre caractère!

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au contraire je pense qu il faut eviter a un jeune enfant de prendre un hamster qui comme le chinchilla ne vivent que la nuit...ou qu une personne absent toute la journée voulant prendre un octodon alors que c est un animal qui demande un maitre assez présent...travaillant depuis des années sur les caractères des animaux (chien rongeur oiseau...)je pense que mon avis n est pas infondé aprés chacun fait ce qu il lui plait mais un maitre averti en vaut 2

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Invité
Ben on se rejoint sur le meme point, j'ai du mal m'expliquer. C'est comme pour tous les animaux en général, si tu veux te protéger tu prendras plutot un chien qu'un chat, tu ne prendras pas des poissons si tu cherches de l'affection, etc. C'est pour ca que je t'ai dit que j'étais pas d'accord ac toi sur le fait que tu conseilles un animal, alors que je pense qu'aucun animal n'est mieux qu'un autre, il faut tenir compte de ses possibilités et de ses attentes.

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