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Nadine23

le Chihuahua

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Les origines du Chihuahua

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Vous tous, adhérents de notre club, connaissez notre plus petit chien du monde.


Vous en avez peut-être vous-mêmes, ou en tout cas, vous les avez rencontrés en exposition ou dans la rue.

Mais, connaissez-vous exactement d'où il vient, quelles sont ses caractéristiques, son caractère ?

Chihuahua est une ville du Mexique septentrional. Pourquoi donc avoir donné ce nom à cette race, sinon par le fait que c'est dans cette région qu'elle aurait été localisée.

Il semblerait que ce nom ait été donné à la suite de la découverte, en 1850, par des archéologues américains, d'un palais construit par un empereur aztèque du nom de Montezuma, près de la ville de Casa Grandes.

Les archéologues découvrirent dans ce palais, des croquis de petits chiens qui ressemblaient fortement à ceux vendus dans l'état de Chihuahua par les paysans aux touristes.

Mais d'où nous viendrait ce petit chien, avant d'avoir été vendu aux touristes ?

Une des hypothèses voudrait qu'il soit descendant du Techichi, chien élevé par les Toltèques vers le IXe siècle.

Le Père Sahagun, Franciscain de l'époque de la conquête espagnole qui est l'auteur de documents précieux sur la vie des Aztèques signale l'existence de deux races de chiens :

l'un couleur jaune
l'autre nu de taille plus petite.
Comme toutes les races nues il semblerait que ces derniers aient servi de nourriture et du reste très appréciée chez les Aztèques.

Le fait de la représentation de ces chiens sur les murs des temples tendrait à prouver qu'ils tenaient une place certaine dans la vie mystique de cette époque.

C'est au XIVe siècle que la civilisation aztèque supplanta la civilisation toltèque.

Ces petits chiens avaient la réputation de conduire les âmes vers Dieu. On enterrait donc le chien avec le maître et c'est la raison pour laquelle on a retrouvé des ossements de chiens dans les sépultures.

La race faillit se perdre à la suite de la conquête du Mexique par Fernando Cortez. En effet, l'anéantissement des grandes familles aztèques , par les conquistadors, entraîna obligatoirement l'extermination de leurs chiens.

Certains chiens ont probablement pu échapper au massacre mais la race fut quelque peu oubliée jusqu'au XIXe siècle.

Comme je le disais plus haut en 1850, des archéologues américains découvrirent des croquis aztèques représentant des chiens ressemblant étrangement à nos chihuahuas actuels.

L'hypothèse d'un croisement entre le "chien de couleur jaune" et le "chien nu" est alors soulevée.

Ce chien nu serait lui-même venu d'Asie.

Quoi qu'il en soit, le chihuahua aurait, semble-t-il, du sang de nu dans les veines, ce qui expliquerait l'existence encore actuellement de chihuahuas nus aux Etats Unis.

C'est donc par le biais des États Unis que la race fut sauvegardée grâce, en quelque sorte aux touristes, séduits par ce petit chien adorable.

C'est en 1904 que le premier chihuahua fut inscrit au Livre des Origines de l'American Kennel Club. Il s'appelait Midget (traduction = miniature).

Le Club Américain du Chihuahua, fondé en 1923 privilégia la variété à poils courts, tout simplement parce qu'elle était préférée du public. Les poils longs furent donc ignorés jusqu'en 1952.

En France, il a fallu attendre les années soixante pour qu'un club soit créé et fasse la promotion de la race.

Le standard admet toutes les couleurs de robe. Il est à noter, toutefois, qu'au Mexique le noir marqué de fauve est préféré.

Aux États Unis les robes unies ont la préférence.

En France, par contre, les robes bicolores, ainsi que les couleurs chocolat sont fort appréciées.

En ce qui concerne le poil long, il semblerait que de nombreuses manipulations aient été faites au cours des quarante dernières années car le type est moins prononcé, en général que dans le poil ras. On est également parfois surpris de certaines "résurgences" lointaines au niveau du type. Ce qui est beaucoup plus rare en poil ras.

Je vous ai parlé plus haut du "petit chien". Mais qu'entend-on par petit ? Le standard ne donne aucune précision à ce sujet, mais la moyenne se situe autour de 15 à 20 cm au garrot et son poids, (par contre lui, spécifié) va de 500 gr à pas plus de 3 kg. Mais la moyenne des sujets rencontrés se situe dans la fourchette de 1 kg 5 à 2 kg.

Jeannette LARIVE

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STANDARD FCI N°218/ 2004 /F


TRADUCTION : Dr J.-M. Paschoud. Texte révisé par R. Triquet (modifications).

ORIGINE : Mexique.

DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 24/06/2004

UTILISATION : Chien de compagnie

CLASSIFICATION F.C.I. :
Groupe 9 - Chien d’agrément et de compagnie
Section 6 Chihuahua
Sans épreuve de travail

BREF APERCU HISTORIQUE : Le Chihuahua est considéré comme le chien de race le plus petit du monde et porte le nom du plus grand état de la république du Mexique (Chihuahua). On admet que jadis ce chien vivait en liberté dans cette région et qu’il a été capturé et domestiqué par des indigènes à l’époque de la civilisation Toltèque. Des représentations d’un chien nain appelé « Techichi » qui vivait dans la région de Tula ont participé à la décoration d’éléments architecturaux de cette ville ; ces statues ressemblent de très près au Chihuahua d’aujourd’hui.

ASPECT GENERAL : C’est un chien au corps ramassé, dont les particularités les plus importantes sont la tête en forme de pomme et la queue de longueur moyenne, qui est portée haut et recourbée ou arrondie en demi-cercle avec l’extrémité pointant vers la région lombaire.

PROPORTIONS IMPORTANTES : La longueur du corps est légèrement supérieure à la hauteur au garrot ; on recherche un corps presque carré, surtout chez les mâles ; chez les femelles, à cause de la fonction de reproduction, un corps un peu plus long est admis.

COMPORTEMENT / CARACTERE : Vif, vigilant, remuant et très courageux.

TÊTE

REGION CRANIENNE :
Crâne : Tête bien arrondie, en forme de pomme (caractéristique de la race) ; crâne de préférence sans fontanelle quoiqu’une petite fontanelle soit permise.
Stop : Bien marqué, prononcé et large vu que le front est bombé au-dessus de la base du museau.

REGION FACIALE :

Truffe : modérément courte et légèrement relevée ; toutes les couleurs sont admises.
Museau : Court ; vu de profil il est rectiligne ; à son attache il est large pour s’amenuiser progressivement vers son extrémité.
Lèvres : Sèches et bien jointives.
Joues : Peu développées, très sèches.
Mâchoires/dents : Articulé en ciseaux ou en pince. Le prognathisme supérieur ou inférieur ainsi que tout autre articulé défectueux seront sévèrement pénalisés.
Yeux : Grands, arrondis, très expressifs, pas saillants, parfaitement foncés ; les yeux de couleur claire sont admis, mais pas recherchés.
Oreilles : Grandes, dressées, largement ouvertes ; larges à leur attache, elles s’amincissent progressivement vers leur extrémité qui est légèrement arrondie. Au repos elles sont inclinées latéralement en formant un angle de 45°.

COU

Bord supérieur : légèrement galbé.
Longueur : Moyenne
Forme : Plus épais chez les mâles que chez les femelles.
Peau : Pas de fanon ; dans la variété à poil long, la présence d’un poil plus long formant crinière est extrêmement souhaitable.

CORPS : Compact et bien construit.
Ligne du dessus : Droite.
Garrot : Peu marqué.
Dos : Court et ferme.
Rein : Fortement musclé.
Croupe : Large et forte ; presque plate ou légèrement inclinée.
Poitrine : Large et bien descendue, côtes bien cintrées ; vue de face, spacieuse, mais sans exagération ; vue de profil, elle descend jusqu’au niveau des coudes ; pas en forme de tonneau.
Ligne de dessous : nettement dessinée par un ventre bien remonté.
Un ventre relâché est admis mais pas recherché.

QUEUE : Attachée haut, plate en apparence et de longueur modérée, elle est large à son attache et s’amincit progressivement vers son extrémité. Le port de la queue est une caractéristique importante de la race : en action elle est portée haut en formant une courbe ou un demi-cercle, l’extrémité étant dirigée vers la région lombaire, ce qui participe à l’harmonie de l’ensemble. La queue ne doit jamais être portée entre les membres postérieurs ni enroulée en dessous de la ligne de dos. Le poil de la queue, selon la variété, est en harmonie avec le pelage du corps. Chez le Chihuahua à poil long, le poil de la queue forme un panache. Au repos, la queue est tombante et forme un léger crochet.

MEMBRES

MEMBRES ANTERIEURS : Droits et de bonne longueur. Vus de face , les antérieurs forment avec le coude une ligne droite ; vus de profil, ils sont d’aplomb.
Epaules : Nettes et modérément musclées. Bonne angulation entre l’omoplate et le bras.
Coudes : Fermes et bien au corps, donnent la liberté de mouvement nécessaire.
Métacarpes : Légèrement inclinés, solides et flexibles.

MEMBRES POSTERIEURS : Les postérieurs, d’aplomb et parallèles, sont bien musclés ; leurs os sont longs ; en correspondance avec les antérieurs, ils présentent de bonnes angulations des articulations coxo-fémorales, du genou et du jarret.
Jarret : Court avec la corde du jarret bien développée. Vus de derrière, les jarrets sont droits, verticaux et bien séparés.
Pieds : Très petits et ovales, avec les doigts bien séparés mais pas écrasés (ni un pied de lièvre, ni un pied de chat) ; les ongles sont particulièrement bien cambrés et modérément longs ; les coussinets sont bien développés et très élastiques. Il faut procéder à l’ablation des ergots sauf dans les pays où cette opération est interdite par la loi.

ALLURES : le pas est long, élastique, énergique et actif, avec une bonne extension des antérieurs et une bonne poussée des postérieurs. Vus de derrière, les postérieurs doivent se mouvoir en restant presque parallèles, les empreintes des postérieurs couvrant celles des autres antérieurs. Quand la vitesse augmente, les membres ont tendance à converger vers le plan médian (« single track »). L’allure reste élastique, dégagée et facile, la tête haute et le dos ferme.

PEAU : Lisse et élastique sur toute la surface du corps.

ROBE :

POIL : Il y a deux variétés de poil dans cette race :
- Variété à poil court : le poil est court et bien couché sur tout le corps ; en présence de sous-poil, le poil est légèrement plus long ; un poil clairsemé est accepté à la gorge et au ventre ; le poil est légèrement plus long au cou et à la queue, court sur la face et les oreilles. Il est brillant et de texture douce. Les chiens sans poil ne sont pas acceptés.
- Variété à poil long : Le poil doit être fin, soyeux, lisse ou légèrement ondulé ; un sous-poil pas trop dense est recherché ; le poil est plus long autour du cou et forme des franges aux oreilles, à la face postérieure des membres antérieurs et postérieurs et aux pieds ainsi qu’un panache à la queue. Les chiens présentant un poil long et ondoyant ne seront pas acceptés.

COULEUR : Toutes les couleurs dans toutes les nuances et combinaisons possibles sont admises.

POIDS : Dans cette race, on ne tient pas compte de la taille mais seulement du poids.
Poids : Poids idéal entre 1.5 kg et 3 kg.
Toutefois les chiens entre 500 gr et 1.5 kg sont acceptés. Les sujets pesant plus de 3 kg seront disqualifiés.

DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
- Dents manquantes.
- Persistance des dents lactéales.
- Mâchoire déformée.
- Oreilles pointues.
- Cou court.
- Corps Long.
- Dos voussé ou ensellé (lordose ou xyphose).
- Croupe avalée.
- Poitrine étroite, cage thoracique plate.
- Queue tordue ou courte ; attache incorrecte.
- Membres courts.
- Coudes décollés.
- Postérieurs serrés.

DEFAUTS GRAVES :

- Crâne étroit.
- Œil petit, enfoncé dans l’orbite ou saillant.
- Museau long.
- Prognathisme supérieur ou inférieur.
- Luxation de la rotule.

DEFAUTS ELIMINATOIRES :

- Sujets agressifs ou peureux.
- Type « cervidé » (chien de construction atypique ou extrêmement stylisée, tête finement ciselée, cou long, corps fluet, membres longs ; type rappelant le cerf, élancé, léger, longiligne).
- Sujets présentant une fontanelle importante.
- Oreilles tombantes ou courtes.
- Corps extrêmement long.
- Absence de queue.
- Dans la variété à poil long : poil très long, fin et ondoyant.
- Dans la variété à poil court : plaque dépourvue de poil (alopécie).
- Poids au dessus de 3 kg ;
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.

N.B. : les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
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Single track : Expression anglaise adoptée par certains cynophiles pour désigner la tendance à faire converger les membres vers un plan médian à mesure que la vitesse augmente (à ne pas confondre avec le chien qui croise ou qui tricote).

Atypique : Qui ne représente pas le type, qui n’appartient pas au type.

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Points de non confirmation

Les points de disqualification du standard ne concernent que les chiens présentés en expositions. La France étant le seul pays imposant une confirmation des chiens pour l'obtention d'un pedigree définitif, chaque club français peut rajouter des points de non-confirmation.

La Commission Zootechnique de la Société Centrale Canine du 26/11/96, entérinée par le Comité de la Société Centrale Canine les 05/03/97 et 05/12/98, a donc établi la liste des points de non confirmation suivants :

Type Général

Manque de type (insuffisance de caractères ethniques qui fait que l'animal dans son ensemble ne ressemble plus suffisamment à des congénères de la même race).
Poids en dehors des limites du standard.

Points particuliers dans le type

Oreilles tombantes, trop petites ou coupées.
Tête plate ou trop allongée.
Queue cassée, coupée, anourie.
Yeux trop globuleux et proéminents, apparence de nanisme.
Chanfrein trop long.
Stop non accentué.

Robe

Excès de ladre.
Yeux clairs (sauf avec les robes "sable").

Anomalies

Prognathisme supérieur ou inférieur avec perte de contact ou béance.
Sujet agressif.
Manque d'une canine.
Monorchidie, cryptorchidie.

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COMPORTEMENT

Le Chihuahua, un chien sauvage ?

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À l'heure où l'on se perd encore en conjonctures sur les véritables origines lointaines du chihuahua, j'ai eu le bonheur d'avoir à élever une portée de ces petits compagnons et, nouvel éleveur amateur, j'aimerais faire part d'observations qui me laissent encore perplexe.


Que les éleveurs et amateurs de chihuahuas à poil long ne m'en veuillent pas si je ne m'en tiens qu'à la variété à poil court : c'est la seule que je connaisse.

On sait qu'il existe un peu partout de par le monde des chiens qui, après domestication et sélection du fait de l'homme, seraient retournés à l'état sauvage. Il est curieux de constater que ces chiens sont, depuis quelques décennies, redécouverts et qu'ils font à nouveau l'objet d'une sélection.

Qu'en est-il de notre chihuahua ? Pourrait-il être le descendant du Téchichi, chien nu, pansu, sans voix et… comestible ? Je me garderai bien de trancher. Mon propos est de rapporter des faits, tels que j'ai pu les observer, suite à la naissance de chiots.

Souhaitant un sevrage le plus naturel possible j'optai pour une nourriture industrielle (conserves) que prenait déjà la mère. Petit à petit les chiots s'intéressèrent à cette nouvelle manne et je les laissai grignoter à leur convenance, directement dans la barquette, chaque fois que je nourrissais la mère. Curieusement, celle-ci laissait les petits se servir en premier, ce qui me mit la puce à l'oreille. Les chiots prenaient chaque jour un peu plus de nourriture solide et du poids, mais ne manquaient jamais l'occasion de saisir une mamelle qui passait par là. Je fis comprendre sans ambiguïté à la chienne qu'il était temps pour elle de se reposer un peu. Les chiots délaissèrent donc les mamelles. Je n'étais cependant pas au bout de mes surprises : je me rendis compte que la mère vomissait ses repas sitôt avalés, ce qui me mit une deuxième puce à l'oreille. Était-elle malade ? Je décidai d'en avoir le cœur net et de l'observer attentivement. J'eus tôt fait de comprendre. Les chiots, bien qu'ayant eu leur repas, s'approchaient tout frétillants de leur mère et lui léchaient les commissures des babines. Dans la minute qui suivait, la mère régurgitait son repas pour le plus grand bonheur des petits qui l'avalaient sans se faire prier. Le père, lui, se contentait d'assister au spectacle, impassible. Je décidai donc de séparer la mère des petits et de l'installer dans un parc pour bébé. Comme elle ne sortait qu'une heure après ses repas, le processus ne se reproduisit plus. Je nourrissais les petits avant les parents sans que jamais ces derniers n'essaient de leur ravir leur repas.

C'est alors que je réalisai qu'en laissant ensemble petits et parents j'avais laissé se constituer une horde (je ne possède aucun autre chien). Le mot fera peut-être sourire, mais il est de fait que les comportements étaient bien ritualisés et hiérarchisés. La mère n'avait plus à nourrir ses petits, mais elle veillait. Les petits jouaient ensemble et, dès qu'un mordillement un peu trop appuyé arrachait un cri à l'un d'eux, elle ne manquait pas, où qu'elle se trouvât, d'accourir pour voir s'il n'y avait rien de cassé. Le père participait maintenant aux jeux, courant après les chiots qui, dès que rattrapés, adoptaient une attitude de soumission (se couchant sur le flanc et lui léchant les babines). Je peux dire que jamais dans ma "horde" il n'y eut de discorde ; jamais les parents ne tentèrent de s'approprier de la nourriture qui ne leur était pas destinée ; jamais les chiots ne manquèrent de respect à leurs parents. Il arrivait même qu'ils leur fassent du charme pour avoir un peu plus de nourriture, s'avançant vers la gamelle en rampant, les oreilles couchées, la tête inclinée sur le côté.

Quelles conclusions tirer de ces observations ? Que se serait-il passé sans mes interventions ? Je ne saurais le dire car le problème est faussé dès le départ : les chiens ont un maître qui leur fournit la nourriture. On ne peut pas nier cependant qu'un tel comportement rappelle très fortement celui de certains canidés qui vivent en familles ou en hordes, tels les loups, renards, lycaons, coyotes. Sans apport de nourriture ces chihuahuas auraient-ils pu retrouver leur instinct de chasseurs ? Cela aurait été une façon écologique de débarrasser mes quelques ares de pelouse des mulots, très nombreux cette année. Peut-on imaginer qu'il y ait eu au Mexique des petits chiens domestiqués et retournés à l'état sauvage pour être redécouverts au siècle dernier (dans la région de Chihuahua) ? Je ne suis pas loin de le penser si l'on sait que les Aztèques élevaient les Téchichis… pour les manger. Un Téchichi retourné à l'état sauvage ? Pourquoi pas.



Estelle ANTHONI

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