Vaccin préventif pour le PBFD !!! A lire !!

[Christophe02 0]

Voici un article sur un vaccin pour le PBFD !!

Je vous laisse le lire !!

http://numbat.murdoch.edu.au/caf/pbfd.htm

Christophe

[carole03 0]

Merci Christophe pour ses bonnes adresses, mais l'Anglais et moi ça fait 2
Dommage, ça doit être interessant.

[Christophe02 0]

Je vais le traduire !

Christophe

[Simorgh 0]

P'tit résumé stp pour les amis !!!!!! (je dis "petit " ) 200000

[Christophe02 0]

Je ne sais pas faire des petits résumés !!

Christophe

[Christophe02 0]

Voici le texte traduit : (copyright Dr S.R. Raidal BVSc PhD MACVSc (Avian Health)

PBFD (Psittacine Beak and Feather Disease) : la maladie du bec et des plumes

L'histoire de PBFD :

La maladie du bec et des plumes (PBFD) a été reconnu en premier et décrit entièrement en 1975 par Dr Ross Perry, un praticien vétérinaire à Sydney. Elle a depuis été reconnu comme la maladie la plus considérable chez les Psittacidés et de nombreuses raisons ont été avancées par les vétérinaires du monde entier pour expliquer la cause du PBFD. Quelques-uns ont blâmé les "graines de tournesol", d’autres pensaient que la maladie était causée par des traumatismes de l’éducation.
Des recherches à l’Université Murdoch dirigé par le Dc David Pass, Ross Perry et Sarah Wylie ont démontré que le PBFD est causé par un type de virus.
Les recherches récentes à l'Université de Sydney par Drs Garry Croix et Shane Raidal ont démontré que les cacatoès sauvages étaient des porteurs sains de la maladie et certains autres oiseaux du psittacisme. Ils ont aussi démontré que la maladie peut être empêchée par la vaccination.

La cause de PBFD

PBFD est causé par un virus relativement simple qui infecte et tue les cellules de la plume et du bec. Le virus tue aussi les cellules du système immunitaire. Par conséquent beaucoup d'oiseaux malades succombent aux infections bactériennes et autres.
Le circovirus Psittacine mesure 16 nm dans diamètre et le génome est une molécule ADN monocaténaire circulaire. Ces caractéristiques le rendent le plus petit virus connu capable de causer la maladie.
Le circovirus du psittacine cause seulement des problèmes pour les oiseaux de la famille des Psittacidés. Aussi loin que nous sachions, aucun autre oiseau ou espèce animal est susceptible d’être contaminé. Seule une PBFD, comme maladie semblable a été récemment vue chez les colombes mais est causée probablement par un virus semblable mais de souche différente : antigenically circovirus différent.

Diagnostic de PBFD

Le PBFD a des traits distincts et dans la plupart des circonstances un diagnostic peut être accompli seul par examen vétérinaire. PBFD affecte généralement de jeunes oiseaux de la famille des Psittacidés. Cependant, parmi les psittacidés, on note des espèces qui sont réceptives à tout âge (Gris du Gabon, Amazones).

Le PBFD chronique est insidieux dans son développement et sa progression; des plumes dystrophiques remplacent celles qui sont saines comme pendant les périodes de mue. De cette manière, un oiseau PBFD-Affecté peut perdre progressivement son plumage sans aucuns autres signes de maladie.
Chez les cacatoès tels que cette bande couplez le cacatoès (la poitrine des oiseaux est à gauche, sa queue est à droite) la poudre en bas plumes est souvent les premières plumes affectées. Les plumes « PBFD-Affectées » sont fragiles ou développent un fourreau externe anormalement épaissi.
Le modèle de caractère anormal de la plume qui est développé est en rapport avec l'étape de mue chez l'oiseau. Quand la maladie se déclare, celle-ci est progressive mais lente. On constate l’apparition de plumes anormales. Celles-ci sont plus courtes qu’habituellement et présentent les caractéristiques suivantes : lignes de la faute; le fourreau de la plume est épaissi ou resserré; le sang est coagulé à la penne de la plume formée.
Dans les signes cliniques avant-coureurs on peut constater que les plumes apparemment normales tombent ou sont cueillies facilement. Le premier signe clinique chez les psittacidés avec plumage vert (tel que perroquets Princesse) peut être le développement de plumes jaunes qui autrement paraissent normales. C'est probablement le résultat de changements microscopiques dans les structures de la plume.

Les problèmes de la maladie secondaires existent communément. Ceux-ci incluent des infections bactériennes, fongiques et virales. La plupart des oiseaux avec maladie chronique ont des difficultés pour manger et perdent du poids pour finalement mourir.

Les oiseaux intensément affectés ont souvent une diarrhée mucoïde ou verte. Ces signes sont souvent diagnostiqués d'une manière clinique comme secondaire aux bactéries et infections du chlamydial. Cependant, le virus peut causer de l'hépatite aiguë, en particulier chez les cacatoès. Quelques oiseaux peuvent mourir d'hépatite aiguë sans lésions de la plume évidentes.

Diagnostic

Le PBFD sévère en cours, n'est pas difficile à diagnostiquer. Les cas difficiles à diagnostiquer sont les oiseaux (et espèces) qui ne montrent pas de signes subtils à cause de leur âge ou de leur immunité.

L'examen histologique de follicules de la plume est régulièrement utiliser pour confirmer la maladie clinique mais ce n'est pas convenable pour diagnostiquer des infections incubatrices.
Les circovirus Psittacine peuvent être détectés dans les plumes affectées par aemagglutination essaie (HA) et SALUT les anticorps peuvent être détectés dans le sang, le sérum, le plasma ou le jaune d’œuf.
La détection de virus par HA est actuellement la meilleure méthode disponible en Australie pour le circovirus détecteur. C'est un outil précieux pour détecter le virus dans les plumes, le foie et les fientes. Il peut être exécuté sur la pulpe de la plume activement croissante ou sur les plumes sèches. Chez les Psittacidés la poudre en bas des plumes est le meilleur moyen pour tester par méthode HA ( souvent les premiers être affecté). L'essai de la plume est préféré sur les fientes car les oiseaux intensément affectés par le PBFD, ne rejettent pas une grande concentration de virus dans celles-ci et que certains oiseaux chroniquement affectés ne rejettent une concentration de virus que par intervalle.

La sérologie est utile pour détecter l’ensemble des souches de PBFD possible et également mettre en évidence les anticorps que présente l’oiseau. La présence moyenne d’anticorps signifie que l’oiseau a été exposé, de même la présence d’anticorps chez un oiseau adulte est un bon indicateur qu'il n'a pas PBFD chronique. Pour l’instant, il est difficile de détecter si l’oiseau juvénile possède les anticorps maternels passivement acquis.

Procédure de test :

Le sang est déposé directement sur un filtre papier - seulement quelques gouttes sont exigées, donc les petits perroquets peuvent être testés facilement. Le papier peut sécher avant l’analyse mais ne doit pas être réfrigéré jusqu’au laboratoire. L'examen du sang détecte des anticorps jusqu’au virus.
Les méthodes HA et SALUT ne permettent pas de tester ou identifier des oisillons qui incubent l'infection.
Les circovirus Psittacine peuvent aussi être détectés par Réaction en chaîne Polymerase (PCR).

Pathologie du PBFD

La période d’incubation du PBFD peut être très courte (à partir de 21 jours) mais tout dépend de la charge virale et également de l'âge de l'oiseau ! Celle-ci s’avère fatale chez un oiseau qui vient de naître !

La reproduction du virus se produit dans le bursa de Fabricius et/ou dans l’étendue gastro-intestinale et le tissu lymphoïde. La reproduction du virus secondaire se produit dans le foie et le thymus et probablement autres tissus. L'organe cible est l'épiderme et la manifestation de la maladie cutanée exige une mue. Par conséquent, les oiseaux qui sont infectés après que le développement des plumes était complet ( après une première mue) ne présente aucun signes cliniques jusqu'à leur prochaine mue. Cela peut prendre six mois ou plus.

La plupart des oiseaux qui succombent au virus du PBFD ont moins de 2 ans. Cependant, toutes les tranches d'âge devraient être considérées comme susceptible à infection du circovirus. L’exposition chronique à hautes concentrations du virus (chez les éleveurs) et/ou le stress sont des facteurs décisifs pour l’infection et la séroconversion chez les oiseaux adultes.

Pronostic

La majorité des oiseaux chroniquement affectés ne se remettent pas de la maladie.


Le PBFD chez les oiseaux de volière :

Les oiseaux de volières sont attachés historiquement avec le PBFD avec un haut niveau de contamination. Les oiseaux « PBFD-Affectés » sont souvent la progéniture avec des niveaux d'anticorps du sérum bas ou non-détectables.

Prévention et contrôle de PBFD

Prévention et contrôle
Aviculturists devrait être recommandé maintenir un troupeau fermé ou oiseaux de l'achat de troupeaux PBFD-Libres et élever des oiseaux dans quarantaine.
L'usage approprié de désinfectants qui sont convenables pour désactiver des virus écologiquement résistants devrait être recommandé pour désinfecter des ustensiles contaminés, des cages et des pièces. Le PBFD est difficile à mettre en quarantaine. Les oiseaux porteurs peuvent paraître d'une manière clinique tout à fait normaux. Par conséquent il est nécessaire d’effectuer une quarantaine d’observation pour tout nouvel oiseau !

Vaccination

Un vaccin été développé récemment. Celui-ci est donné aux jeunes oiseaux sains, il stimule l’immunité au circovirus du psittacine. Le vaccin n'est pas déjà un traitement pour oiseaux affectés par le PBFD ! Celui-ci ne guérit pas les oiseaux infectés par le PBFD. En fait, il peut même exacerber le processus de la maladie.
Il est important de vacciner des oiseaux EAM dès leur jeune âge. Dès le 14ième jour de naissance, une première vaccination est recommandée. Ensuite le second vaccin doit se réaliser 1 mois après ( Tous les animaux familiers ont besoin d'avoir un amplificateur un mois après leur première vaccination). Ensuite une visite tous les 6 à 12 mois jusqu’à 3 ans pour des oiseaux EAM doit être planifié !


Le PBFD est un virus qui touche 1 psittacidé sur 23 dans le monde ! N’attendez pas de consulter un vétérinaire !

Bonne lecture à tous !

Christophe

[Simorgh 0]

200000 Bourreau de travail !!!!!! 300000

[Invité delphine]

et le vaccin existe en France?

en tout cas, merci Christophe!!!! 300000

[Invité aalyiah]

200000 c'est très intéressant.

Est ce que c'était le vaccin dont Jacques nous avait parlé? Car si c'est bien celui là, il est interdit en France, et est admis qu'aux Etats Unis et au Canada.

[Christophe02 0]

Bonsoir,

Bonsoir,

En faite actuellement ce vaccin est disponible uniquement en Australie et au Canada ! Comme il s'agit d'un vaccin dit "de rétroaction" il est très controversé en France mais également aux Etats-Unis et au Canada ! (Rappelez-vous le vaccin contre l'hépatite C chez nous) .

J'en ai parlé avec ma correspondante aux Etats-unis et elle m'a confirmé que ce vaccin n'a pas assez d'antériorité vis-à-vis de nos cocos. En faite, le vaccin est disponible chez eux car les méthodes d'essai thérapeutique diffèrent de ceux des protocoles en France. En France, nous avons un conseil pharmaceutique et thérapeutique qui normalisent un vaccin ou traitement qu'après études cliniques de 10 ans environ ! Chez eux les tests sont quasiment en direct sur la population (Période d'essais clinique de 2 ans).
De plus m'a-t-elle dit, que tous les éleveurs et vétérinaires ne sont pas d'accord quant à la prescription! En effet certains Perroq sont morts à l'issu de ce vaccin !

La science aviaire est une science où malheureusement le temps est nécessaire !

Aalyiah, effectivement il s'agit bien du vaccin énoncé par Jacques.

Christophe

[Invité soize]

donc à ce jour il n'y a aucun vaccin fiable pour prévenir le pbfd c'est bien dommage combien de nos plumeaux auraient t'on sauvés

[Invité coco33]

Bonjour
Merci Christophe pour ses précieux conseil , cela n'est pas trés rassurant quand meme , il n'y a cas esperer que nos plumaux ne soient as contaminer.

[Christophe02 0]

Oui tout à Fait, et merci pour le compliment ! Mais il ne faut pas perdre de vue que la recherche aviaire se cible beaucoup plus sur les volailles et que les traitements pour perroquets en sont que des dérivés malheureusement. La population des perroquets est encore trop atypique et pas assez lucrative pour des centres de recherches spécialisés !

Christophe