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accidents au quotidien

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Accidents au quotidien


Malgré tous nos efforts et toutes les mesures mises en place afin d'éviter un éventuel accident de la vie courante, on se retrouve parfois confronté à des situations ou le perroquet a besoin qu'on agisse au plus vite et au mieux afin d'éviter de perdre cette tendre boule de plumes, on va aborder les cas les plus fréquents

Hémorragie


L'hémorragie est une perte de sang anormale. Un oiseau ne peut se permettre de perdre beaucoup de sang avant de mourir. Il peut perdre jusqu'à 30 % de son volume sanguin avant la mort : ce n'est pas beaucoup. Exemple : Une perruche de 40 g a 4 ml de sang dans son corps et ne peut pas perdre plus de 1,2 ml avant de mourir. Il est donc très important de localiser l'hémorragie et sa cause et la traiter le plus rapidement possible.
Le plus souvent, la cause d'une hémorragie est le bris d'une plume en croissance. Si celle-ci se met à saigner, il suffit de l'arracher en la tenant par la base. Si c'est un autre type de blessure et que le sang ne s'arrête pas, on peut faire des pressions pour arrêter le sang. S'il s'agit d'une griffe coupée trop courte qui saigne, on peut arrêter le sang à l'aide du Quik Stop ou du nitrate d'argent, qui font coaguler le sang assez rapidement. Nettoyez bien la partie touchée par le quik stop après son application, car certains oiseaux ont subit une toxicité face à ce produit. Les lésions cutanées ne provoquent généralement pas d'hémorragie, car la peau des oiseaux est très peu vascularisée. Les oiseaux n'ont pas beaucoup de plaquettes sanguines et ont un temps de coagulation sanguine extrêmement long. Donc, n'attendez pas et consultez votre vétérinaire !!

Brûlure

Les brûlures sont la plupart du temps causées par un fil électrique ou un accident (tomber dans la soupe, être en contact avec un produit chimique...). Si c'est une brûlure profonde avec ou sans état de choc, allez de toute urgence chez votre vétérinaire aviaire. Celui-ci donnera un traitement efficace, combiné avec de la fluidothérapie. N'appliquez jamais d'onguent (anti-brûlure) sur la peau affectée, vous risqueriez d'imbiber les plumes d'onguent et de causer ainsi une perte importante de température, pouvant entraîner la mort.

Commotion

La commotion est une blessure à la tête engendrée par un coup. Par exemple, lorsque les oiseaux se frappent contre les fenêtres, les miroirs, ou leurs barreaux de cages. L'oiseau pourra avoir un ou tous ces symptômes :
• dépression
• perte d'équilibre
• faiblesse
• vols en cercle, tête penchée ou non
• convulsion
Il faut garder l'oiseau dans un endroit calme, chaud et petit, pour ne pas qu'il puisse tomber ou se blesser encore une fois : une boîte de transport est idéale. Vous devrez à ce moment vous rendre immédiatement chez votre vétérinaire.

Choc


Un état de choc peut faire suite à un grand stress, une blessure profonde, une hémorragie ou tout autre accident sévère. L'oiseau en état de choc aura les symptômes suivants :
• plumes ébouriffées
• l'oiseau demeure dans le fond de la cage
• respiration rapide mais peu profonde
• faiblesse généralisée
On doit placer l'oiseau dans un endroit le moins stressant possible : évitez de le manipuler. On doit cependant intervenir s'il y a présence de graves lacérations, ou hémorragie importante. On laisse l'oiseau dans un endroit calme, chaud et pas trop éclairé. L'idéal serait de consulter immédiatement un vétérinaire, qui pourra lui fournir le traitement adéquat.

Huiles

Les huiles peuvent causer de graves dommages aux plumes. N'utilisez jamais d'onguent sur un oiseau, car vous risqueriez d'imbiber les plumes et de causer ainsi une perte importante de température, ce qui pourrait entraîner la mort. Si l'oiseau est tombé dans l'huile et qu'il n'est pas trop en piteux état, on peut le laver, le rincer et le sécher. Sinon, on peut appliquer de la poudre à bébé ou de la fécule de maïs sur la partie imbibée d'huile. Le plus important est toujours de traiter l'état de choc (s'il y en a un) avant de faire quoi que ce soit.

Coup de chaleur


Tout à fait le contraire de l'hypothermie, le coup de chaleur survient généralement l'été lors de chaleur accablante. Il est difficile de prendre la température dans les cas de coups de chaleur, car les thermomètres rectaux conventionnels ne se rendent pas si haut. Cependant, les symptômes suivants combinés à une chaleur accablante nous donnent un bon indice :
• halètement
• respiration avec le bec ouvert
• difficulté respiratoire
• ailes écartées du corps
• l'oiseau ne bouge pas ou presque
• il peut se tenir dans le fond de sa cage
Pour traiter le coup de chaleur, il faut refroidir graduellement l'oiseau en lui donnant des bains d'eau froide (pas glacée), en le tenant devant un ventilateur, etc. Ne le manipulez cependant pas trop longtemps. Donnez-lui de l'eau fraîche à l'aide d'une seringue. La prévention est de mise. Ne laissez jamais votre oiseau dans un endroit chaud, derrière une vitre ou le soleil plombe. L'été, laissez-le dans un endroit frais où il a toujours accès à un bol d'eau propre et fraîche.

Convulsions


Les convulsions ne sont pas une maladie, mais plutôt un symptôme de maladie. Les convulsions font suite à une carence, un accident grave ou une maladie assez importante. Lorsque votre oiseau est en convulsion, il est couché sur le côté et se secoue, il a des tics nerveux et se débat violemment.
Vous devriez placer l'oiseau dans une boîte de transport coussinnée et l'amener immédiatement chez le vétérinaire.

Blessure à l'oeil

Toute blessure ou brûlure à un œil nécessite immédiatement une visite chez votre vétérinaire, car une blessure à l'œil mal ou non traitée peut entraîner la cécité.

Déshydratation


La déshydratation ne vient jamais seule. Elle fait, la plupart du temps, suite à une autre maladie. La déshydratation peut être due à une diarrhée continue ou à des vomissements, ou même les deux. Ce peut être dû aussi à un coup de chaleur s'il fait trop chaud et que l'oiseau n'a pas d'eau pour s'hydrater. Plusieurs maladies entraînent la déshydratation. L'oiseau déshydraté fera des fientes sèches (contenant peu ou pas d'urine, aura les yeux creux et n'aura pas d'appétit.
Le mieux, c'est de lui donner de l'eau à boire et de l'amener chez le vétérinaire qui lui administrera des fluides. De toute façon, si vous ne connaissez pas la cause de la déshydratation, il serait idéal de le faire examiner.

Hypothermie


L'hypothermie se définie par une baisse anormale de la température corporelle. La température moyenne d'un oiseau est de 40 à 42°C (tout dépendant de l'espèce), un oiseau ayant une température de 38°C est considéré comme étant en hypothermie. Les oisillons sans plumes y sont plus sujets. Si votre oiseau a les plumes ébouriffées, qu'il est faible et qu'il est amorphe, prenez sa température à l'aide d'un thermomètre rectal que vous introduisez de moins d'un centimètre dans son cloaque et que vous laissez là une minute. Selon la lecture, vous saurez si votre oiseau est en hypothermie. Pour traiter l'hypothermie, il suffit de réchauffer l'oiseau graduellement. On peut le coucher entre des bouillottes d'eau chaude bien enveloppées, ou le coucher sur une couverture chauffante.

Dyspnée

Un oiseau ayant de la difficulté à respirer, peut être en état de choc et mourir assez rapidement. La dyspnée n'arrive pas toute seule. Il faut trouver la cause et la corriger. On doit traiter l'oiseau, mais le manipuler le moins possible pour lui éviter le plus de stress possible. Le mieux c'est toujours de consulter. Les vétérinaires sont bien équipés pour soigner vos volatiles et peuvent leur fournir l'oxygène dont ils ont besoin lors de dyspnée.


Intoxications


L'empoisonnement peut survenir lors de l'ingestion ou l'inhalation d'un produit toxique pour l'oiseau. Les principales sources d'empoisonnement pour les oiseaux de maison sont les suivantes :

• téflon (provenant de casseroles)
• plantes toxiques
• gaz carbonique provenant des voitures
• insecticides ou herbicides
• grains de mauvaise qualité
• produits ménagers
L'oiseau ayant inhalé ou avalé des substances nocives aura un ou plusieurs de ces symptômes :
• vomissement
• diarrhée
• plumes ébouriffées
• dépression
• léthargie
• convulsions
• difficulté de mobilité
• coma
• mort
La force de l'intoxication variera selon la dose ingérée, le type de poison et le temps écoulé depuis l'empoisonnement. Consultez un vétérinaire! Il existe cependant quelques remèdes maison pour certaines substances. On ne doit pas faire vomir un animal qui est inconscient ou très faible ou qui aurait ingéré un acide, une base ou un dérivé du pétrole. On doit garder l'oiseau au chaud et lui éviter toute forme de stress. Les remèdes maison doivent être administrés de façon rigoureuse et on doit connaître obligatoirement connaître le poison en cause.
• En cas d'ingestion d'un acide : Mélangez ½ cuillère à thé de bicarbonate de soude à 1 tasse d'eau. Faites avaler 10 à 20 gouttes à l'oiseau.
• En cas d'ingestion d'une base (produits ménagers, liquide à vaisselle...) : Donnez un mélange moitié eau/moitié vinaigre (quelques gouttes) suivi de quelques gouttes d'huile végétale
• En cas d'ingestion de produit à base de pétrole : Donnez de l'huile végétale ou minérale (quelques gouttes).
Si jamais les traitements ne semblent pas fonctionner ou que l'oiseau semble en mauvais état, n'hésitez pas et consultez. Certains produits (mort-aux-rats, éthylène glycol, etc.) ont des antidotes que le vétérinaire sera apte à donner à votre oiseau.Empoisonnement au plomb


Cette intoxication est plus rare chez nos oiseaux de compagnie. Elle survient surtout chez les canards à cause du plomb des balles de fusil. Cependant, nos oiseaux d'intérieur peuvent quand même être victimes de cet empoisonnement si par mégarde ils avalaient un morceau de plomb provenant d'une lampe ou d'un rideau, par exemple. L'oiseau atteint aura les symptômes suivant :
• Diarrhée verdâtre
• Polyurie (beaucoup d'urine)
• Problèmes nerveux
Pour savoir si votre oiseau souffre d'un empoisonnement au plomb, il suffit de faire une radiographie de son système digestif. Le traitement consiste à donner de la nourriture laxative le plus tôt possible, comme du beurre d'arachide. Si cela ne fonctionne pas, on donnera un médicament chélateur du plomb. Le mieux, c'est la prévention : ne laissez jamais votre oiseau en présence de plomb.

Intoxication au téflon


Le polytétrafluoroéthylène (téflon) est toxique pour les oiseaux. On ne devrait jamais se servir d'une poêle en téflon avec un oiseau dans la cuisine. De toute façon, ce n'est pas la place d'un oiseau lors de la préparation des repas. Le téflon est plus dangereux si vous faites chauffer la poêle sans qu'il n'y ait aucun ingrédient dedans. L'oiseau atteint aura :
• de la difficulté à respirer
• de l'incoordination
• des convulsions
• et éventuellement la mort
Il n'existe aucun traitements pour cette intoxication. L'idéal est encore et toujours la prévention. Ne laissez jamais l'oiseau dans la cuisine lors de la préparation des repas.

Plantes toxiques


Voici une liste de plantes intérieures et extérieures les plus populaires qui peuvent être toxiques pour votre oiseau :
Plantes d'intérieur :
• Aubergine (toute le plante sauf le fruit)
• Avocat
• Narcisse
• Hyacinthe
• Haricot de Java
• Muguet
• Morelle noire, belladone, douce-amère
• Laurier-rose
• Philodendron
• Rhododendron
• Poinsettia
• Lis de la vallée
• Persil
• Plusieurs autres Plantes d'extérieur :

• Cerisier
• If
• Clématite
• Plant de tomate
• Oignon sauvage
• Marijuana
• Rhubarbe (feuilles)
• Haricot mescal
• Perce-neige
• Muscade
• Bouton d'or
• Tabac
• Pomme de terre (nouvelles pousses)
• Plusieurs autres
Bref, surveillez bien votre oiseau s'il vole librement dans la maison. Vérifiez qu'il ne puisse ingérer quelques plantes toxiques. Pour vous rassurer, les plantes qui suivent ne sont pas considérées comme dangereuses lorsque mangées par un oiseau :
• Violette africaine
• Aloès
• Bambou
• Bleuet
• Fraise
• Framboise

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