hera 0 Posté(e) le 30 juillet 2007 Voilà pourquoi un catégorie 1 né après 1999 ne sera jamais en sécurité en France même s'il est spécifié Xboxer ou autre sur sa carte car la loi se fie avant tout à une morphologie Petit message d'adieu de Kenzo Je m’appelais KENZO ! Kéké pour tous mes amis et surtout pour les petits enfants. Dieu comme je les aimais, les petits enfants. Ils venaient tous vers moi pour jouer et me câliner. Les enfants de la maison, les enfants des voisins. Et moi, je leur faisais de grosses léchouilles et des câlins d’amour. Tous ceux qui m’ont connu vous diront que je n’aurais jamais fait de mal à une mouche. Et c’est vrai, je n’ai jamais fait de mal à personne. Moi, Kenzo, je n’étais qu’amour et j’étais aimé, oh oui, tellement aimé. J’étais pacifique et tendre. J’étais votre meilleur ami et j’aurais volontiers donné ma vie pour sauver la vôtre. Et puis un jour, au mépris de mon immatriculation de croisé boxer, des policiers ont dit que j’étais staff, et que je devais mourir. On m’a jeté dans une geôle sordide où je n’avais même pas droit à ma couette préférée. Chaque jour, pendant un mois, ma famille est venue me voir pour me dégourdir un peu les pattes dans la cour de la fourrière, me donner à manger, me chanter des chansons, me faire des câlins. J’étais tellement triste d’être loin d’eux, de leur chaleur, de leur amour. Autour de moi, dans d’autres boxes, il y avait d’autres frères, d’autres races. La plupart, innocents aussi, condamnés à mort, abandonnés des hommes, jetés sur la voie publique sur la route des vacances. Ils pleuraient tous. Quel est cet endroit qui ressemble à l’enfer où nous ne sommes plus rien ? Je n'ai même pas eu droit à ma couette favorite dans ma prison. Mardi 24 juillet, à 10h15, le vétérinaire est venu et je suis mort. Ma famille était là pour me soutenir, alors qu’eux-mêmes ne tenaient plus debout par la douleur et l’épuisement de leur combat. Ne pleurez pas, soyez forts car je vous vois. Moi Kenzo, je suis toujours près de vous. J’ai juste besoin de me reposer un peu, de me dégourdir les pattes dans les grandes prairies avec des petits enfants eux aussi victimes de la violence des hommes. Vous ma famille et mes amis, ne vous reprochez pas ma mort, car je sais tout ce que vous avez fait pour tenter de me sauver. Je n’ai pas de haine dans le cœur. Vous savez que les chiens ne connaissent pas la haine. Utilisez mon nom et mon histoire, car je veux être le porte-parole de mes frères de misère contre les lois injustes des beaux messieurs en costumes. Battez-vous en mon nom pour que plus jamais mes frères n’aient à subir ce que j’ai subi. Christine Delfosse SOUVENEZ-VOUS TOUJOURS QUE MOI KENZO, JE VOUS AIME. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites