Adieu Loulou

[fmouss88 0]

Voici un petit hommage que je voulais rendre à mon p'tit Loulou.



"Loulou, petit eam acqua aux couleurs pastelles et aux joues blanches comme de la neige.

Petit cœur sur 2 pattes, tu étais un concentré de douceur et de gentillesse. Tu ne connaissais pas l’agressivité.

Tu étais une crème de petit oiseau, un peu pataud comme aux premiers jours où je t’avais ramené en train, du nord de la France.

Je t’avais adopté pour que tu deviennes le compagnon de cage de Bichette que je ne voulais plus laissé seul.

Il m’a fallu plusieurs mois pour que tu te fasses accepter et que je vous laisse enfin dans la même cage sans surveillance.

Votre cage était spacieuse. Vous viviez chacun sur votre perchoir, dormiez chacun dans votre nichoir, ce nichoir dans lequel tu aimais tant te réfugier depuis que tu étais bébé.

Tu aurais bien aimé te rapprocher de Bichette mais tes diverses tentatives n’aboutissaient pas car ce dernier ne voulait pas que tu t’avances trop près de lui, sinon c’était le coup de bec.

En tant que petit oiseau soumis et docile, tu regagnais alors sagement ton coin de cage, résigné.

Tu étais si affectueux, tu cherchais la tendresse. J’avais fait pendre un morceau de tissu tout doux au travers les barreaux de la cage et tu adorais venir t’y blottir tel un bébé avec son doudou.

Toi aussi tu m’avais élue comme ta moitié, ta compagne, bien que je ne sois pas de ton espèce.

Aussi tu te laissais entrainer à crier très fort pour que je te donne la liberté. A vous deux vous faisiez beaucoup de bruit mais comment vous faire entendre autrement, comment me faire comprendre que vous n’attendiez qu’une seule chose : pouvoir sortir de votre prison pour venir me rejoindre. Tu passais beaucoup de temps aussi à te dandiner de gauche à droite sur ton perchoir, parfois sans répit jusqu’à ce que mon regard se pose sur toi et succombe à ta supplication.

Quand je cédais enfin à votre volonté, tu te précipitais sur moi mais Bichette, dominant, avait vite fait de te chasser. Il acceptait de te partager quelques minutes mais devenait ensuite exclusif. Alors tu subissais, incapable de te défendre, et tu allais te percher sur un coin de meuble pour me surveiller, de loin.

Tu nous observais, et attendais patiemment ton tour, jusqu’à ce que je rentre Bichette dans la cage.

Comme tu étais heureux de venir te poser enfin sur mon doigt ou mon épaule pour savourer ton moment de tendresse tant attendu. Là, tu baissais la tête, me présentant le dessus de ton petit cou pour quémander caresses et bisous. Les bisous tu adorais cela. Tu pouvais rester de longues minutes sans bouger, silencieux, savourant ces instants magiques pour lesquels tu vivais. Tes hormones de petit male te travaillaient et je sentais qu’une compagne te manquait.

Aussi, devant cet attachement excessif pour moi et la vie pas toujours très drôle que tu avais, à m’attendre parfois pour rien parce que je n’avais pas beaucoup de temps à te consacrer, j’ai pris une décision, une terrible décision qui a longuement muri en moi : celle de me séparer de toi pour que tu ais une vie meilleure.

Je t’ai confié à une personne dont la mission était celle de te faire accepter par une petite femelle afin que tu puisses te détacher un peu de l’homme et vivre ta vie d’oiseau.

Je n’oublierai jamais ce soir d’hiver où l’on est venu te chercher. Je t’ai laissé partir avec comme seul souvenir de notre foyer, ton nichoir, afin que tu ne sois pas complètement dépaysé.

Quand les portes de l’ascenseur se sont refermées, je ne savais pas encore que je ne te verrai plus jamais.

Cette séparation fut un réel déchirement pour moi. J’avais le sentiment de t’abandonner, toi qui m’avais donné tant d’amour petite perle.

Les jours qui ont suivi ont été marqués par les regrets et la tristesse mais, la raison a repris le dessus et j’essayais de me persuader que j’avais ainsi agit pour ton bien, même si cela devais me rendre nostalgique.

J’ai pris de tes nouvelles régulièrement. On s’occupait bien de toi. La tache qui était de te trouver une femelle paraissait difficile mais j’avais conscience qu’il s’agissait là d’un travail de longue haleine.

Et puis il me restait Bichette……….

Mais c’était sans compter sur le sort qui devait s’acharner sur vous deux mes amours.

Bichette disparu tragiquement attaqué par une chatte dont tu ne te méfiais pas toi aussi.

Rongée par le chagrin, l’idée de pouvoir te reprendre à la maison grandissait de jour en jour et me redonnait peu à peu le moral. Revoir notre Loulou, nous charger nous même de te trouver une compagne, tel était mon nouvel objectif.

Mais tu ne m’as pas laissé le temps de réaliser ce nouveau rêve.

Une nuit, dans ta nouvelle famille, tu t’es endormi à tout jamais, sans bruit, discrètement et tu as été retrouvé le lendemain matin gisant au fond de ta cage.

Je n’ai pas assisté à tes derniers instants ni à cette macabre découverte. Je préfère t’imaginer, couché sur ton flanc, reposant paisiblement, ton beau plumage intact et tes petits yeux fermés pour toujours.

Que s’est-il passé Loulou ? nous ne le saurons jamais. Tu respirais pourtant la santé.

N’as-tu pas supporté ces changements soudains d’environnement, de cage, de partenaire ? un petit bout de perroquet comme toi était-il trop fragile psychologiquement pour s’habituer à une vie différente de celle qu’il avait connue pendant les trois premières années de sa vie ?

Tu avais perdu tes habitudes, tes repères. Était-ce trop pour toi ?

Il ne me reste que quelques photos de toi, rien d’autre, mais je garde une multitude de souvenirs qui resteront à vie dans ma mémoire.

Tu es parti rejoindre Bichette au paradis des oiseaux.

Adieu mon petit ange."

[marylise 0]

c'est tout tendre cette belle histoire et plein d'amour que tu n'oublieras jamais
bisous FMOUSS

[Oceane2 0]

Très touchant ton hommage,je ne sais pas quoi dire d'autre.....

[cathychoc 0]

oui trés touchant,
adieu Loulou

[marc01 0]

ton hommage est vraiment très beau à lire et l'on sent tout l'amour que tu donnais à tes oiseaux .
Merci Fmouss cela fait plaisir de voir que des personnes comme toi aiment leurs oiseaux avec tellement de force .
on peut dire que tu les a rendu très heureux et c'est cela l'essentiel .

[MONROE 0]

courage

[fmouss88 0]

Vous étes gentils.
Oui, je les adorais mes oiseaux.

Il faut que je me décide quand même à nettoyer ma cage qui est restée dans le même état qu'il y a 3 semaines, comme si elle venait d'etre habitée. C'est c.. d'étre comme ça, à ce point, je le sais.

[Oceane2 0]

Ce n'est pas con Fmouss,chaques humains ont une réaction différente .....

[PSYKOKWAK 0]

jé connu sa moa j'afais un poichon rouche quant j'ete pétit et il est mort avéc un chat ossi le chat la manger et jé ploré tout temps et ma mere ma dit qui était voir la mer dé poichon.

[philmax 0]

vraiment tres touchant ,mais courage tu arriveras bien à trouver une autre petits bout de choux qui t'apporteras surement aussi quelques choses ,surement differente que celle que tu a vecue mais peu etre bien autant intense

[coco06 0]

J'ai les larmes aux yeux encore une fois , c'est tellement beau et touchant que je ne peux m'en empêcher, je suis sur qu'ils savaient à quel point tu les aimais.

[fmouss88 0]

Merci à vous tous d'ètre si présents, ça me va droit au coeur..

Et désolée pour ton poisson rouge Psychokwak, ta maman a raison il est parti dans la mer des poissons où il est surement très heureux.

[lena11 0]

très touchant fmouss

[fmouss88 0]

merci lena

[alexandra111 0]

C'est tres emouvant à lire tout cela. désolée pour toi Fmouss.