Le Kakariki à front rouge - Cyanoramphus novaezelandiae

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Le Kakariki à front rouge

Nom vernaculaire : Kakariki à front rouge ou Perruche de Sparman.
Nom scientifique :Cyanoramphus novaezelandiae.

Répartition :
Nouvelle Zélande, île Norfolk, Nouvelle-Calédonie.

Taille :
27 à 30 cm.

Description :
Le plumage est vert, le dessous du corps est plus vert-jaunâtre. Le front, les lores et la couronne sont rouges se poursuivant par une ligne traversant l'oeil et se terminant en tache arrondie derrière l'oeil. Les grandes rémiges et les grandes couvertures sont bordés de bleu ; la queue est vert foncé avec des lignes médianes jaunes. Les flancs ont quelques taches rouges au niveau du dessous des ailes. Les yeux sont rouges, le bec est argenté avec la pointe du bec plus foncé ; les pattes sont écaillées et sont gris foncé.

Dimorphisme sexuel :
La femelle est plus petite que le mâle et a le bec plus étroit avec moins de rouge sur les couvertures auriculaires. Bande sous-alaire présente chez la femelle.
Jeunes :
Les jeunes ressemblent aux parents mais ont une queue plus courte, l'iris est brun et le rouge de la tête moins étendu. Ils ont une bande sous-alaire.


A l'état sauvage :
Il vit dans les cimes des arbres parmi les bois et les broussailles et vole d'une façon rectiligne avec de légères ondulations en criant avec une douce voie métallique de trois ou quatre sons montants, ce qui lui a attribué son nom " Kakariki ". Il mange des semences en descendant au sol ainsi que des fruits, des baies, des fleurs et des feuilles et monte une grande adaptation au niveau de son habitat, qu'il se trouve en bordure de mer ou plus loin dans les forêts. Le nid se situe dans une cavité dans la falaise ou dans un trou d'arbre où la femelle pond 5 à 9 oeufs qu'elle couve une vingtaine de jours. Les deux parents nourrissent les petits, les jeunes quittent le nid vers 6 semaines. Cet oiseau était très en danger dans son biotope pour cause de déforestation et d'introduction de nouveaux animaux. De nouvelles réintroductions de sujet nés en captivité ont été faites mais comme les causes de sa disparition n'ont pas été éradiquées, les résultats sont pour l'instant limités mais il semble que l'évolution de la population sauvage est de nouveau positif, ne présentant plus désormais une espèce en danger.


Elevage :
Il est très courant dans nos volières bien qu'il était en voie d'extinction dans son pays d'origine et est assez familier. La première expérience d'élevage remonte en 1872 chez Monsieur DELAURIER qui eut plus de quatre nichées dans la même année.
Il peut vivre en grande cage mais on lui préférera la volière car c'est un oiseau remuant de nature et qui grimpe aux grillages avec beaucoup d'agilité ; il adore se baigner. S'il vit en volière, il faudra prévoir un sol non bétonné car il adore fouillé le sol et passe beaucoup de temps à terre. Le nid doit être ventilé (trous d'aération) et rempli de tourbe d'une dimension de 40 cm de haut sur 25 cm de large et de long qu'on disposera vers le mois de mars. La femelle pond 4 à 9 oeufs qu'elle couve pendant 20 jours environ, pendant ce temps le mâle nourrit sa femelle et après l'éclosion c'est la femelle qui régurgite la nourriture que lui a apporté son mâle pour nourrir les petits. Les jeunes ont un duvet blanc qui devient gris en grandissant et les jeunes sortent du nid vers l'âge de 6 semaines. On peut rajouter un autre nid dans la volière pour que la femelle fasse une autre ponte. Si la volière est assez grande, le mâle acceptera les jeunes de plusieurs nichées.
Il faudra veiller à le vermifuger plusieurs fois par an ( conséquence des longs moments passés au sol )et lui éviter tout stress car c'est un oiseau qui est sujet à une mort subite sans raison apparente.

Nourriture :
Mélange euphèmes ou mélange grandes perruches, branches de millet, graminées sauvages, verdure, fruits (pomme, carotte, etc...) et baies et pendant l'élevage on rajoutera de la pâtée, des graines germées et du pain trempé. On pourra également lui donner des branches fraîches.











Texte issus de http://a1.esa-angers.educagri.fr/sites-2001/rauljean/sitetxt/kakariki.html
Photos du web

[Athén@ 0]

Superbe fiche

[joel16 0]

Bonjour
L'article publié est assez exact dans son ensemble , à quelques exceptions prêtes que je vais me permettre de préciser .
Le Kakariki de Nouvelle-Calédonie est une espèce à part entière comme celle de Norfolk qui n'existent en aucun cas en captivité sauf pour celle de Nouvelle Calédonie chez un seul éleveur qui ne peut d'ailleurs les vendre hors de l'île . Il existe plusieurs autres espèces de Kakariki , limitées pour la plupart à une seule île et qui sont toutes légèrement différentes de l'espèce type ( Nouvelle-Zélande ) içi présentée .
Le nom Kakariki ne lui vient en aucun cas de son cri mais de la langue Maori ( peuple d'origine de la Nouvelle-Zélande ) et signifie dans cette langue " Petit Perroquet " . Le nom Kakariki est invariable dans son orthographe . Le type sauvage ne comporte aucune trace de jaune y compris pour la queue et l'oeil n'est rouge que pour les Ino Lutino qui ne se rencontrent qu'en mutation d'élevage . Ne pas se fier au bec pour identifier la femelle du mâle , seul la taille ( parfois ) , l'oeil de l'éleveur spécialisé ( souvent ) et l'ADN sont vraiment valables . Le Kakariki vit plus souvent proche du sol que dans la cime des arbres et je ne connais pas de cas ou il fut observer des nids ailleurs que dans des arbres creux .
La tourbe n'est plus utilisée pour les nids aujourd'hui mais remplacée par des copeaux de bois bien compactes et du foin .
Il ne faut JAMAIS laisser une femelle démarrer une seconde couvée alors que les jeunes ne sont pas sevrés , il y a un risque important alors pour que le mâle devienne très agressif envers la femelle . En intérieur un Kakariki peut pondre toute l'année , il faut donc limiter les couvées à 2 par an .