romain04 0 Posté(e) le 26 juillet 2009 Inséparable Roseicolis Agapornis roseicollisSous-espèces et taxinomieDécouvert en 1793, l'Inséparable roseicolis fut tout d'abord considéré comme une sous-espèce de l'Inséparable à tête rouge. Cette espèce comporte deux taxons : roseicollis (Vieillot, 1818) de Namibie et d'Afrique du Sud ; catumbella Hall, 1952 du sud-ouest de l'Angola (entre le quinzième parallèle et le quinzième méridien) dans les zones sèches qui vont de la mer jusqu'à 1 600 m d'altitude. Cette sous-espèce se distingue du taxon type par la coloration plus rouge que rose du masque facial et par une extension plus importante de ces deux couleurs sur la poitrine, la coloration verte est également plus intense et plus brillante.La péninsule du Cap est peuplée par une population difficile à attribuer à l'une des deux sous-espèces, peut-être s'agit-il d'une forme intermédiaire.Présentant un très modeste cercle orbital (en filoplumes et presque imperceptible) et mâles et femelles étant difficilement distinguables, l'inséparable roseicolis constitue la transition entre le groupe des espèces à cercle orbital blanc (constitué par de la peau nue) et celui des espèces avec un net dimorphisme sexuel.RépartitionEn Angola, l'Inséparable roseicolis n'est pas très abondant. Il peuple la région de Sumba et probablement les régions situées plus au nord.Cet oiseau est également présent en Namibie, notamment dans l'est autour de la région des marais de l'Okavango et dans la région frontalière avec le Botswana.Au Zimbabwe, sa présence a été signalée à plusieurs reprises près des chutes Victoria. Toutefois, en raison des mouvements complexes (sédentarité, erratisme) de cet oiseau dans ce pays, son aire de nidification n'est pas encore très définie dans l'est de cet état.DescriptionLes adultes ne présentent pas de dimorphisme sexuel. Ils mesurent 15 à 18 cm et pèsent 43 à 63 g. Ils présentent une coloration générale vert pâle, un peu plus sombre sur les parties supérieures. Le popotin est bleu brillant. La face et le haut de la poitrine sont rose pêche, d'où le nom d'espèce. Les yeux sont roux jaunâtre. Le bec présente une coloration corne à l'extrémité noire et une cire blanche. Les pattes sont grises.Chez le jeune, le vert est plus pâle, le rose de la tête plus nuancé et le bec de ville chamois avec de très nettes traces noires sur la mandibule supérieure. Les couleurs d'adulte apparaissent progressivement: les marques noires du bec s'atténuent puis disparaissent vers 3-4 mois puis le rose du front se mue en rouge et le rose pâle de la tête devient plus vif vers 6 mois lors de la première mue. Les couleurs définitives n'apparaîtront réellement qu'à la mue suivante, vers l'âge d'un an.HabitatCet oiseau peuple les régions boisées sèches (jusqu'à 1 500 m d'altitude mais parfois 1 800 m), les savanes clairsemées de grands arbres, les fourrés et les champs. Il apprécie les abords des cours d'eau.Il se déplace généralement en groupes de 10 à 20 individus mais des bandes de quelques centaines d'mutant peuvent se former dans des zones de cultures riches en maïs aux graines encore laiteuses ou de prairies présentant une abondance d'épis en phase de maturation, ou encore près de sources d'eau particulièrement abondantes. Ces dernières sont à l'origine des tendances nomades de cette espèce.AlimentationCet oiseau se nourrit surtout de graines mais également d'herbes et de baies.Reproduction L'Inséparable roseicolis se reproduit en couples isolés ou en colonies. Quel que soit le mode de nidification, les couples restent très unis. Ainsi, chacun élabore un langage particulier renforçant son union et permettant à chacun des deux partenaires de demeurer en contact auditif avec l'autre.Le nid est construit le plus souvent dans le creux d'un arbre mais cette espèce peut également réaménager les nids en coupe d'autres mutant ou utiliser des anfractuosités rocheuses. A défaut de tels sites, l'inséparable roseicolis est capable de construire de véritables nids en coupole, en tressant des brindilles et des herbes.Les femelles de cette espèce découpent des morceaux de la taille d'une allumette qu'elles coincent dans les plumes de leur popotin pour les transporter jusqu'au nid. Elles constituent ensuite une assise douillette dans la chambre de couvaison.La saison de reproduction commence généralement entre février et mars. Elle se prolonge jusqu'en juin et juillet, parfois même jusqu'en octobre.La femelle pond 4 à 6 œufs espacés de deux jours, parfois plus. Les pontes de 9 à 12 œufs ne sont cependant pas rares. La couvaison, menée exclusivement par la femelle, dure 22 ou 23 jours. Les jeunes quittent le nid à l'âge de 45 jours, deviennent indépendants à 2 mois et prennent la livrée adulte vers 6 mois.maturité sexuelle entre 9 et 12 mois. Ne pas tenter de repros avant 15 à 18 moisTexte issus de http://fr.wikipedia.org/wiki/Ins%C3%A9parable_rosegorgePhotos du web Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Oceane2 0 Posté(e) le 27 juillet 2009 Mes chouchous...... Ils sont tellement beaux en couleur sauvage aussi...... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marylise 0 Posté(e) le 27 juillet 2009 merci ROMAIN, pour ton post je pensais au contraire que les mâle avaient leur maturité sexuelle avant les femelles vers 8 à 9 mois et les femelles entre 12 et 18 mois c'est peut-être pour ça que souvent les premières couvées sont nulles je les trouve aussi magnifiques comme ça, verts sauvages Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Oceane2 0 Posté(e) le 27 juillet 2009 Par contre,la fiche devrait être éditée..... La maturité est entre 9-12 mois...... Et la repro ne devrait pas être tentée avant 15 à 18 mois pour les femelles et 12 mois pour les mâles...... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Oceane2 0 Posté(e) le 27 juillet 2009 Merci Romain pour l'édite et pour cette belle fiche que j'ai lue...... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fossil 0 Posté(e) le 28 juillet 2009 Moi je trouve magnifique de les voir comme ça dans la nature. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Oceane2 0 Posté(e) le 28 juillet 2009 Bien oui,bcp plus beaux dans la nature..... Et nous les humains,on les retire de leur endroit naturel ....... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cathychoc 0 Posté(e) le 28 juillet 2009 wouiai: on est la pire espèce au monde, on détruit' et tue pour le seul plaisir trop beau les sauvages Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
coco06 0 Posté(e) le 29 juillet 2009 Superbe fiche Romain et les photos sont splendides Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bens44 0 Posté(e) le 30 juillet 2009 Moi aussi je les prefere dans la nature. J'aime bien les mutations mais le type sauvage reste mon préferé... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites