nordic 0 Posté(e) le 25 février 2010 petite video sur la legende norman vaughan une légende éternellement vivante! Peu d'hommes peuvent se vanter, de leur vivant, d'avoir une montagne à leur nom. Norman Vaughan est de ceux-là. Mais Norman Vaughan est un homme tellement hors du commun. En 1925, il s'absente d'Harvard pour ravitailler en traîneau des villages esquimau isolés au nord-est du Labrador.Trois ans plus tard, alors qu'il étudie de nouveau à Harvard, l'amiral Richard Evelyn Byrd qui vient de réaliser le premier survol en avion du pôle Nord, lui demande d'assurer son soutien logistique durant la première expédition américaine en Antarctique. Byrd, veut cette fois survoler le pôle Sud. Norman est fou de joie, une expédition de quatorze mois avec un héros de l'Amérique, ça ne se refuse pas. Norman Vaughan doit diriger une caravane de secours en cas d'atterrissage prématuré. Durant le voyage en bateau pour rejoindre l'extrême sud de la terre, il occupe son temps à soigner les chiens. Le jour de noël 1928, une cinquantaine d'hommes débarque au camp de base Little America, à l'est de la baie des Baleines, les 650 tonnes de matériel nécessaires à cette folle aventure. Norman dispose de quatre-vingt-quinze chiens. Dès la mi-janvier, les vols tests commencent. Le 20 août 1929, après un long et glacial hivernage austral, les premiers rayons de soleil sont de retour sur l'Antarctique. Le 29 octobre, six hommes, dix traîneaux et quarante-six chiens partent sur la piste de Roald Amundsen. Norman Vaughan organise des dépôts de vivre et de carburant pour l'avion. Les équipages de traîneaux à chiens parcourent plus de 1100 milles avant de rentrer à leur base de Little America en quatre-vingt-sept jours. Le 29 novembre, à 1 h 14 du matin Byrd survole le pôle Sud à bord d'un monoplan trimoteur Ford. Bientôt centenaire, Norman Vaughan raconte : « Après la réussite de l'expédition, l'Amiral Byrd décida de baptiser trois montagnes des Queen Maud Mountains du nom de ses équipiers surnommés : les trois Mousquetaires. Il s'agissait d'Eddie Goodale, de Freddie Crockett et de moi. Quand il me parla de ma montagne, je lui répondis qu'il faudrait que je revienne pour en faire l'ascension ! » Le Mont Vaughan ne fait que 3140 mètres d'altitude, mais pour y grimper, Norman dut attendre d'avoir 89 ans. A Lake Placid, en 1932, les courses de chiens de traîneaux apparaissent comme sport de démonstration aux Jeux Olympiques d'hiver. Il représente les Etats-Unis, mais il n'y a pas de médaille à gagner. L'année suivante, il décline l'offre que lui fait Richard Byrd, de repartir avec lui pour sa deuxième expédition en Antarctique.Vers la fin des années trente, il participe avec ses chiens à de nombreuses missions de sauvetage en montagne.Quand les Etats-Unis entrent en guerre, il est mobilisé sur une base du Labrador, avec le grade de capitaine. C'est là que l'amiral Byrd le retrouve et le nomme à la tête d'une unité de l'Air Force de recherche et de sauvetage, avec le grade de colonel. Il a pour rôle, avec ses hommes et ses chiens de traîneau, de récupérer les équipages des avions perdus dans les régions polaires. Il réussit en sauver vingt-quatre. Ses compétences en matière d'attelage de chiens, le désignent pour une mission ultrasecrète au Groenland. L'inlandsis est alors occupé, à la fois par les Allemands sur la côte est et par les Américains à l'ouest. Le colonel Vaughan doit récupérer du matériel confidentiel et dangereux dans le ventre d'un bombardier B17 écrasé sur un glacier. Il accomplit cette mission au nez et à la barbe de l'équipage d'un sous-marin nazi débarqué sur place pour la même opération. Pendant l'hiver 1944-1945, il se retrouve sur le front, en Europe, où il doit évacuer les blessés américains à l'aide de deux cent neuf chiens et dix-sept traîneaux, au milieu de la bataille des Ardennes. La légende veut que ce soit Norman Vaughan qui apprenne à conduire un attelage de chiens à l'explorateur Paul-Émile Victor. L'Américain l'affirme, le Français le niait, prétextant que jamais personne ne lui avait enseigné. Le vétérinaire Dominique Grandjean, rapporte dans son livre Véto des neiges, qu'il fut témoin d'une rencontre assez houleuse, entre les deux hommes, à ce sujet dans le Jura, en 1989. Il participe également à de nombreuses courses ces années-là, dont la plus fabuleuse pour tous les mushers du monde : l'Iditarod en Alaska. Il s'y inscrit treize fois à partir de 1975. Il a déjà septuagénaire, ses résultats sont assez moyens. Norman ne termine la compétition que quatre fois et sa meilleure place est trente-troisième, en 1978. Sa dernière participation remonte à 1992, il est alors âgé de 82 ans! Carolyn Muegge-Vaughan, qu'il a épousé cinq auparavant est aussi engagée dans la course. Sa femme est de trente-six ans sa cadette, ils abandonnent ensemble avant la fin des 1687 kilomètres de l'Iditarod. « Après je n'ai jamais refait l'Iditarod », confie avec humour Norman, « à mon âge je n'ai plus aucune chance de pouvoir gagner sur une telle distance ». Au début des années 90, Norman songe à retourner en Antarctique pour tenir la promesse faite à Byrd le jour où il baptisa sa montagne. Il faut au passage trouver un million de dollars, car l'accès au septième continent est onéreux et Norman veut y aller avec ses chiens. Au printemps de l'année 1993, les soutiens financiers sont enfin trouvés et en novembre, il s'envole avec vingt huskies. Hélas l'avion s'écrase à l'atterrissage. Des chiens sont tués, d'autres perdus dans la catastrophes et un membre de l'expédition est gravement blessé. Il lui faut attendre un an de plus avant de pouvoir revenir, mais cette fois sans ses chiens qui depuis avril 1994, sont devenus persona non grata au pôle Sud. Le 16 décembre, trois jours avant son quatre-vingt-neuvième anniversaire, il s'offre, enfin, l'ascension de sa montagne avec l'aide d'amis alpinistes et de son épouse Carolyn. En 1996, Norman Vaughan a reçu la Toison d'or de l'aventure à Dijon, dans le cadre du Festival de l'aventure vécue organisé, chaque année, par la ville et la Guilde Européenne du Raid. Juste récompense pour une vie consacrée à réaliser ce qui, pour la plupart des gens, n'est que de l'ordre du rêve. Depuis 1997, il commémore le sauvetage de la ville de Nome et l'héroïsme des mushers, en organisant chaque année une expédition d'une dizaine d'attelage de chiens. Le départ a lieu à Nenana, la petite gare où les mushers reçurent la boîte de vaccins. L'expédition s'engage ensuite sur les mêmes pistes qu'en 1925, à travers la taïga, les forêts de bouleaux et de sapins, les rivières gelées. Un mois après, "le Serum 25", c'est son nom, arrive lui aussi à Nome sur le bord de la mer de Béring, où les mushers livrèrent les médicaments à l'hôpital pour sauver la ville. Norman Vaughan est s'est éteint en décembre 2005 quelques jours après son centième anniversaire, jusqu'à la dernière minute de sa vie il ne pensait qu'a retourner en Antarctique, des plaines de l'Iditarod aux étendues polaires son souvenir nous accompagnera toujours. La légende reste vivante. 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fabus 0 Posté(e) le 25 février 2010 quelle jolie palmares Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nordic 0 Posté(e) le 25 février 2010 c'est clair c'est vraiement le reve Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
youri 0 Posté(e) le 25 février 2010 nordic a écrit:C'est là que l'amiral Byrd le retrouve et le nomme à la tête d'une unité de l'Air Force de recherche et de sauvetage, avec le grade de colonel. Il a pour rôle, avec ses hommes et ses chiens de traîneau, de récupérer les équipages des avions perdus dans les régions polaires. Il réussit en sauver vingt-quatre. C'est pas dans cette unité que Paul Emile Victor servit pendant la 2ème guerre mondiale ?Je sais qu'il rejoignit les USA pendant la guerre et qu'il fut affecter à une unité de lUS Air Force qui récupérait les équipages des avions de transport US qui faisaient le pont aérien entre les USA et l'URSS. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nordic 0 Posté(e) le 26 février 2010 oui c'est bien sa il a etait lieutenant instructeur pilote et parachutiste a l'us air force de 1941 a 1946 et comandant d'une escadrille de recherche et sauvetage en milieu polaire d'ailleur c'est lui qui a creer cette escadrille. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
eole 0 Posté(e) le 26 février 2010 OUHAI une vie bien rempli !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites