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Otxoa

Iditarod 2013 !

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Hello la compagnie, je rentre d'un raid de plusieurs jours...je n'ai pas pu suivre le départ de la course...quelles sont les news ? Smile

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Salut Mathieu, le départ de la course a été comme chaque année une grande fête que j'ai suivi en direct sur le net, ça c'était pour le show.

Le départ réel c'était hier de Willow.

Buser est passé en flèche à Rainy Pass même pas le temps de boire un café, il file bon train à environs 10 miles/heure.
Certains n'apprennent pas de leurs erreurs sur le Quest et lui file à tout prix le train.
Mais enfin bon c'est l'Iditarod, c'est pas ma tasse de thé mais je suis, comme le PC jouxte à la brodeuse et que toute la partie création se fait sur ordinateur, il ne se passe pas 30 minutes sans que je n'ai des news par les flux rss.
Very Happy

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Pour moi non plus elle n'a pas la même saveur que la Quest ! Mais bon, je me suis promis de la suivre cette année...d'autant plus avec Mike !!!! Smile

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Des news Maytouk ?
J'ai cru comprendre que Mike avait 14 chiens, après 5 heures de break il repart après avoir franchi le point culminant de la course... as-tu d'autres nouvelles ? De Brent ou autre ?

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Texte très intéressant a lire sur la stratégie de course de Martin Buser ,par Dominique Grandjean

A l'heure ou j'écris ce petit billet, Martin Buser est en 50ème position (sur 67 attelages au départ) de la 40ème déition de l'Iditarod. Les médias alaskans et nombreux observateurs internationaux de la course s'étonnent de sa stratégie "à contre courant", qui a consisté à partir "très vite" (de fait ce n'est pas la vitesse de l'attelage qui augmente, mais le temps de course qui s'allonge par rapport aux temps de repos) pour se poser ensuite à Rohn (à 188 miles du départ, environ 300 kilomètres) et y prendre ses 24 heures d'arret obligatoire....alors que depuis plus de 20 ans les attelages vont beaucoup plus loin pour ce faire, nombre d'entre eux effectuant ce stop règlementaire à Takotna, voire Iditarod (mi course).
Ma dernière Iditarod en tant que vétérinaire de course remonte à 1995 (whouinnnnn...); à cette époque, Joe Runyan, puis et surtout Doug Swingley, avaient modifié la donne en allant jusqu'à mi-course avant de prendre leurs 24 heures comme on dit. et comme ils avaient gagné, les autres mushers ont suivi et plus personne ne le faisait à Rohn, oasis de paix et de sérénité quasi inaccessible (pas de public, pas de médias, juste une petite foret bien au calme sans aucune commodité mais parfaite pour le repos des chiens et des hommes, de très loin mon check-point favori ou mon ami véto Bob Sept nous préparait toujours des barbecues de folie!).
Alors face à la stratégie de Martin cette année, nombre sont ceux qui pensent qu'il a décidé de revenir au bon vieux temps, époque ou il gagna 4 fois la course avec une stratégie similaire.
A mon sens il n'en est rien! Martin Buser travaille depuis quelques temps avec l'ami Mickael Davis, vétérinaire et Professeur à l'université vétérinaire d'Oklahoma, lequel a récemment publié sur la notion de fatigue métabolique chez le chien de traineau; Ho rien de très novateur dans sa démarche, Dill avait déjà publié de tels résultats de manière moins "fashion" en ... 1932...mais une publication qui a convaincu l'armée américaine d'investir sur la recherche chez le chien de traineau, au cas ou ces données seraient transposables à l'Homme. Schématiquement: dés lors que le chien court avec une intensité faible, de l'ordre de 30p100 de sa consommation maximale d'oxygène, ce qui est le cas des trotteurs Iditarod, son organisme oxyde des graisses sans produire le moindre déchets métaboliques susceptible de générer une sensation de fatigue. Cette dernière peut néanmoins apparaitre, mais elle est alors due à une perception mentale de l'animal (qui pourrait "en avoir marre de courir"), ou à l'existence de pathologies intercurrentes (affections des coussinets ou espaces interdigités par exemple, diarrhées de stress), cause de douleurs ou de déshydratation génératrices d'une sensation de fatigue.
Si on ajoute à cela le fait qu'un repose de 24 heures ne modifie pas grand chose au ressenti des chiens compte tenu des distances parcourues (il leur faudrait sans doute au moins 48 heures pour qu'une vraie infuence biologique se manifeste), on comprend que l'endroit de la course ou est pris ce repos obligatoire de 24 heures n'a de fait que peu d'impact sur la performance de l'attelage (mais il peut en avoir sur le musher à l'inverse).
Une course comme l'Iditarod est source d'excitation, donc de stress biologique pour le chien, durant ses 2 premiers jours; laisser l'attelage courir "à sa vitesse" sans chercher à le freiner me semble une bonne option, tant le fait de ralentir la course des chiens se révèle souvent plus demandeur pour leurs organismes que l'inverse. Prendre une longue période de repos en fin de cette période initiale d'excitation est donc à mon sens une très bonne option.
L'avenir nous dira ce que donnera cette stratégie, mais pour ma part j'y crois, tant elle est logique biologiquement. Trop souvent le monde du mushing "suit la mode"...Martin démonterait que la réflexion qu'il a initiée, sans doute avec Mickael Davis dans une logique plus "vétérinaire", est la bonne. Je le souhaite !

Maintenant que vous avait lu ce texte,il faut savoir que en ce moment Buser et leader de la course

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