Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Phoenix-wild

l'uropyge

Messages recommandés

Animal prédateur, l’uropyge vit au sol où il chasse. Hygrophile, il passe la plupart du temps dans son terrier qu’il a lui-même creusé ou son abri sous une pierre ou d'autres gros débris du sol et même exceptionnellement dans des fourmilières (Hypoctonus oatesi). L’entrée est de forme ovale et la profondeur du terrier varie, de quelques centimètres jusqu'à 40 voire 80 centimètres. L’animal ne s’éloigne jamais beaucoup de son terrier où il peut trouver un abri en tout temps, en cas de danger. Sa chasse se concentre à deux ou trois mètres du terrier. Dès le crépuscule, il sort de son terrier en quête de nourriture. Il chasse et se nourrit de petits arthropodes divers, principalement d’insectes. Animal assez timide face à l’adversité, il abandonne facilement la lutte contre des proies un peu difficiles à maîtriser et trop grosses pour lui. Il est plutôt lent dans ses déplacements mais avec quelquefois de petites pointes de vitesse. Par contre, il est très rapide pour saisir et capturer une proie. Cette dernière est amenée par les pédipalpes aux chélicères qui la broient pour en faire une bouillie qui est ensuite menée par capillarité et aspirée par le pharynx (bouche), seuls sont rejetés les téguments chitineux solides.

Sauf pour la reproduction et lorsque qu’une femelle donne naissance à des petits, l’uropyge ne supporte absolument pas la présence de ses congénères allant jusqu'à se battre ce qui peut entraîner de sérieuses mutilations chez l’un des belligérants.



À part quelques espèces qui se sont adaptées et supportent une sécheresse relative, les Uropyges vivent dans les milieux tropico-humides. Ils peuplent divers pays du sud-est asiatique comme le sud de la Chine, le Myanmar, la Malaisie, l’Inde, la Thaïlande, l’Indonésie, aux Amériques, allant du sud des États-unis jusqu’au Brésil, ainsi que dans les Antilles et en Afrique (introduit), ils sont absents de l’Australie et de l’Europe.

Dans l’ensemble, les Uropyges est un ordre d’aspect et de forme et de couleur homogène. De taille variée allant de 18 à 85 mm mais la plupart des espèces ont une dimension inférieure à 30 mm, la plus grande espèce étant Mastigoproctus giganteus. De couleur variant du brun-rouge allant presque jusqu’au noir cendré, l’uropyge se fond avec la couleur du sol. Le corps est constitué d’un céphalothorax dont le prosoma (partie supérieure) est revêtu d’un bouclier de chitine et un abdomen divisé en 12 segments. À l’extrémité de l’abdomen se situe un flagelle multiarticulé, recouvert de nombreux poils sensibles à tout déplacement d’air. Ce flagelle est souvent balancé latéralement de gauche à droite. À la base du flagelle, l’uropyge possède des glandes répulsives. Il a comme tous les Arachnides 4 paires de pattes, dont 3 ambulatoires et une antenniforme et tactiles dont il se sert pour évaluer son environnement et pour la détection des proies. Il possède de puissants pédipalpes qui lui servent à capturer ses proies et lors de l’accouplement. Les chélicères servent à déchiqueter les proies. L’uropyge respire à l’aide de deux paires de poumons. Le dimorphisme sexuel est faible chez les Uropyges, les sexes sont assez difficiles à définir quoique pour plusieurs espèces, les pédipalpes des mâles soient beaucoup plus grands que chez les femelles. Les yeux sont peu fonctionnels et se limitent à une fonction photo-réceptive à la lumière. L’information est essentiellement reçue par la captation des vibrations du sol par les pattes, par les poils ordinaires et les poils sensitifs assimilables à des trichobothries et par le toucher des pattes antenniformes qui sont aussi chémorécepteurs (ex : peut distinguer, au contact, l’eau pure et l’eau salée



L’uropyge est un animal ayant l’apparence d’un scorpion, cependant, il ne possède pas de glande à venin mais possède plutôt une paire de glandes anales (dites glandes défensives) qui lui est propre, situées à la base du flagelle de chaque côté de l’anus.

Ces glandes, au besoin, propulsent de fines gouttelettes. Le répulsif peut être un composé d’acide acétique, octanoïque, formique ou chloré (Millot, 1968). Il peut ainsi projeter ce liquide à quelques 30 centimètres de distance. Ce système de défense est particulièrement efficace contre divers prédateurs, particulièrement pour les muqueuses et les yeux.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
elle ressemble a un cafard, est ce que c'est ca ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
je ne connais pas, vivement tes recherches Wink

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
bizzard comme bète

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
ouais hate d'en savoir plus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
merci pour ces infos

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...