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Elaphe schrenki

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Elaphe schrenki

Date de première parution: 19 octobre 2005

Par Vincent N. et Philippe Mosbach (président du RTC)

Aperçu taxonomique :

Famille des colubridés, sous-famille des Colubrinés. Genre Elaphe. Elpahe schrenckii STRAUCH, 1873 comprend 2 sous espèces très facilement indentifiables : Elaphe schrenckii schrenckii STRAUCH 1873 et Elaphe schrenckii anomala BOULENGER, 1916.

Description :

Elaphe s. schrenckii a une coloration de fond noire mais brillante. La coloration noire est marquée de jaune, notamment au niveau de la gorge et des écailles labiales supérieures et inférieures elles même bordées de noir à l’arrière de chaque écaille. Les écailles entre les narines et l’œil sont souvent lmarquées de jaune, une ligne jaune ou blanchâtre part de l’arrière de l’œil et peut chez certains spécimens se réunir au niveau de la nuque pour former une ligne dorsale peu marquée. Derrière la mâchoire, la coloration jaune de la gorge remonte pour longer les dernières écailles labiales. Sur les flancs, on trouve des lignes verticales qui peuvent soit former des anneaux aux contours irréguliers et passant d’un flancs à l’autre comme chez L. g. californiae ou plus souvent : deux bandes jaunes ou blanches partant du ventre et se rejoignant au niveau du dos formant donc un triangle dont le centre reste noir mais peut-être aussi jaune selon l’épaisseur des bandes. La répartition et l’épaisseur des bandes sur un même spécimen sont variables et irrégulières. Enfin certaines populations d’E. s. schrencki sont beaucoup plus ternes, la coloration noire devient brune. Le fond de l’œil est jaune or, la pupille est ronde et noire Cette sous-espèce mesure en moyenne 130 à 160 cm.

E. s. anomala est moins colorée. Elle présente les même motifs, les bandes sont toutefois plus épaisses et se réunissent au niveau du dos. Sa coloration de fond est brune plus ou moins clair. Les lignes sont beiges et leurs bords plus foncés jusqu’à ocre. L’irisation est tout aussi manifeste que chez sa consœur. Une bande sombre traverse le fond de l’œil. Elle mesure en moyenne 160 à 180 cm, des spécimens de plus de 2 m ont été recensés.

Répartition et biotope :

E. s. schrenckii occupe tout le bassin de l’Amour ainsi que le nord est de la Chine et jusqu’au nord de la Corée où le climat est plus doux en hiver. Son aire de répartition est comprise entre le 55° parallèle nord et le 40° parallèle nord, soit à la même latitude que l’Europe de l’ouest.

E. s. anomala se rencontre plus au sud : De la Corée à Shangaï en passant par tout l’est de la Chine (Mandchourie) et jusqu’en Mongolie. Elle fréquente donc un climat continental aux hivers plus doux vers le sud frôlant le sub-tropical.

On la retrouve dans les pairies, les sous bois et les marécages. Elle affectionne les abord des cours d’eau et toute sortes de biotopes jusqu’à une altitude de 2000 m.

Comportement :

Il s’agit d’un serpent actif le jours mais devenant crépusculaire en période de canicule. Terrestre il et farouche et nerveux, même pour les jeunes nés en captivité qui avec l’age toutefois gagneront en confiance. Ce n’est pas un serpent agressif qui cherche obstinément à mordre : L’intimidation et la fuite sont ses armes préférées. Elle nage très bien et grimpe également bien.

Maintenance en terrarium
:

Un terrarium de 80x40x40 cm suffit pour un spécimen né en captivité, mais la relative nervosité des sujets sauvages adultes nécessite un terrarium de 100x 50 x 50 cm. La hauteur a peu d’importance, toutefois on disposera une branche ramifiée pour la mue et offrir de quoi évoluer. Les abris sont indispensables : tubes de liège, boite en plastique, tuile faîtière, pot de fleur cassé… On en disposera au moins deux. Les plantes sont superflues et dans tous les cas artificielles. Un abreuvoir lourd pourra contenir tout l’animal. Quant au substrat il pourra être meuble (éclats de hêtre, copeaux pour rongeurs, écorces pour Reptiles) ou composé de gazon synthétique. Enfin le chauffage sera réparti sur un tiers du terrarium seulement. Au-dessus du chauffage au sol, la température sera de 30°C, la température du terrarium oscillera entre 25 et 27°C. La nuit le chauffante est coupé, une bonne aération permettra une chute nocturne de la température à 20-22°C. L’hygrométrie ambiante d’une pièce d’habitation suffit, on peut pulvériser lors de la mue pour faciliter l’extraction de l’exuvie.

Alimentation :

Un sujet adulte mangera deux à trois souris adultes par quinzaine, une femelle reproductrice demandera trois à quatre souris en prévision de la période de repos et lors des accouplements en prévision de la ponte. Des rats juvéniles peuvent aussi être offerts mais de préférence morts. Les sujets importés ont du mal à se faire aux proies mortes, les sujets nés en captivité les acceptent sans sourciller dans la plupart des cas. Les jeunes sont nourris durant leur première année une fois par semaine. Reproduction. Le climat d’origine d’E. schrenkii lui fait subir une longue période d’inactivité hivernale. On pratique une période de repos identique aux Colubridés nord américains, à 10 – 12°C durant un à deux mois. Chez E. s. anomala, une simple période de repos à 16°C durant un mois suffit.

Matures à deux ans, les accouplements ont lieu dans la nature en mai-juin. Les femelles sont bien nourries une fois la période de repos passée et lors de la période d’accouplement. Celui-ci se passe comme chez la majorité des Colubridés.

50 à 60 jours plus tard la femelle va pondre en moyenne 6 à 12 œufs. Lors d’autopsie de femelles gravides en milieu naturelle des pontes de 30 (Petzold 1976) à 50 œufs (Emeljanov 1916) ont été découvertes ! Après une incubation de 50 à 60 jours à 28-30°C, les jeunes mesurent 30 à 35 cm et son très vifs ! Il se peu qu’ils mettent du temps à accepter des proies congelées.

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