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Cyclodomorphus gerrardii - le scinque mangeur d'escargots

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Cyclodomorphus gerrardii
(Tiliqua gerrardii)
Le scinque mangeur d’escargots ou scinque à langue rose.


Classification :
On retrouve cette espèce sous différents noms dans la littérature : Tiliqua gerardii, Hemisphaerriodon gerrardii et le plus souvent Cyclodomorphus gerrardii.
Les noms communs sont plus clairs, même si cela reste toujours aléatoire. En anglais on le nomme pink-tongued skink, soit « Scinque à lange rose », par opposition à ses cousins du genre Tiliqua qui ont une langue bleue les adultes de C. gerrardii ont une langue rose, mais chez les jeunes elle est bleue ! En allemand on le nomme schnenkenskink, Scinque à escargots car en effet cela est relation avec son régime alimentaire.

Synonymes :
Hinulia gerrardii GRAY 1845: 75
Hinulia picta MACLEAY 1885: 65
Tiliqua longicauda DE VIS 1888: 816
Hemisphaeriodon gerrardii — WILHOFT 1960
Tiliqua gerrardi - COGGER 1983: 189
Tiliqua gerrardi — HAUSCHILD 1988
Cyclodomorphus gerrardii — SHEA 1990
Tiliqua gerrardi — HERRMANN 1997
Hemisphaeriodon gerrardii — COGGER 2000: 503
Tiliqua gerrardi — WILSON & SWAN 2003

Description :
La maturité est atteinte vers deux ans, les adultes mesurent alors 45 cm. La queue représente la moitié de la longueur totale.
Morphologiquement il diffère des Tiliqua, son corps est pus svelte et plus souple. L’espace entre les pattes avant et arrière est plus importante et surtout il a une meilleure souplesse du tronc que les Tiliqua qui sont assez « raides ». La queue est longue et semi-préhensile. Il peut agripper de grosses branches en enroulant sa queue mais rien à avoir avec les prouesses de Corucia zebrata. Les pattes sont très courtes, au sol il peut opter pour la reptation au lieu de la marche, repliant souvent ses pattes arrières conter le corps qu’il ondule comme les orvets, utilisant ses pattes avant pour se diriger.
La coloration de fond des adultes est gris clair, le dos est parcouru d’une vingtaine de bandes noires. Le ventre est rose à blanc. Chez les juvéniles les rayures sont pleines, en grandissant seuls les contours persistes, l’intérieur des bandes transversales deviennent gris plus foncé. On note des nuances roses sur tout le corps et des irisations. Les pattes virent au sable ou beige, la tête est gris très clair et uni, mais le contours des écailles céphaliques est noir démarquant bien les écailles de la tête. On note un collier sombre sur la nuque. Chez certains sujets, les barres disparaissent presque sous un mouchetage de points noirs, la tête reste toujours exemple de ces marques.
Les jeunes ont le dos et la queue jaune à beige clair, il est barré de bandes noires très nettes. Le dessous de l’œil est également barré de noir jusqu’à la mâchoire. Le ventre est noir, et la langue est bleue ! La coloration des jeunes et beaucoup plus contrastée mais finira par disparaître à partir du troisième mois de vie.

Dimorphisme sexuel :
La partie est difficile ! On ne peut sexer que des adultes de plus de 35 cm. On peut alors observer sur un échantillon d’animaux du même age l’épaisseur de la base de la queue plus large chez les mâles à cause de la présence sous-jacente des hémipéns. Certains auteurs utilisent aussi la taille de la tête plus massive chez le mâle, mais ces deux critères sot relatifs.. Le sondage n’a jamais su démontrer sa fiabilité chez les Tiliqua, (HAUSCHILD 2000) il devrait en être de même chez H. gerrardii. L’extériorisation des hémipénis est une méthode relativement efficace mais très délicate. Réservé aux mains expertes ! Une autre solution consiste à mesurer le taux de compatibilité entre les animaux. Il faut pour cela avoir plusieurs adultes (5 ou 6 minimum) et les mettre en couples ou tous ensemble, puis observer les réactions : S’ils s’ignorent c’est un couple, s’ils se battent se sont deux mâles. Notez que les femelles ne s’apprécient pas non plus ! Une autre méthode consiste à acquérir des juvéniles, et au futur et à mesure de leur croissance et des tensions, retirer les animaux, les isoler et identifier les belliqueux comme mâles. Dans le meilleur des cas il ne restera dans le terrarium qu’un couple. On peut alors loger les couples ensemble ou garder séparés dans des terrariums à part chaque spécimen en repérant bien mâles et femelles et ne les mettre en présence que lors de l’accouplement.

Répartition et biotope :
C’est une espèce endémique d’Australie, son exportation est donc interdite. Néanmoins on peut en trouver nés en captvité. H. gerrardii se rencontre sur la côte est de l’Australie, Dans les états du Queensland et de la Nouvelle Galles du sud. On ne le retrouve pas dans la péninsule du Cap York, une zone à climat quasi-équatorial mais plutôt dans les forêts du littoral sub-tropical humide à tempéré chaud de l’est de l’Australie. Cette zone est baignée par les courants chauds et humides du pacifique sud. Il habite les forêts assez denses à clairsemées, vivant dans les sous-bois et trouvant refuge et nourriture dans les souches, sous les racines et le tapis de feuilles mortes pour lequel il est adapté. Il grimpe sur les gros troncs morts ou sur les arbres, néanmoins il ne s’aventure pas au sommet et n’est pas un arboricole de haute canopée comme Corucia zebrata (SCHNIREL 2002). Il fréquente également les jardins où il est très bien accepté vu son appétence pour les escargots. Il est parfois estampillé nocturne parfois actif le jour, parfois crépusculaire. En fait, il s’active surtout lorsqu’il fait humide, en saison chaude il préfèrera s’activer en soirée ou la nuit, le reste du temps il se montre plutôt diurne. En captvité l’activité est assez importante, certains éleveurs l’estiment plus actif que ses cousins Tiliqua (HOFFMANN 2002), il s’active volontiers le jour d’autant plus s’il est nourrit en journée et une le terrarium n’est pas trop sec ou surchauffé.

Sa zone de répartition se situe entre le 22° parallèle sud et le 35° parallèle sud, entre Townsville et Sydney. La proximité de la mer et le contact avec le courant marin d’Australie orientale qui en outre fournie la chaleur à la grand barrière de corail au nord du tropique du Capricorne offre une humidité constante. A Brisbane, soit au tiers sud de la zone de répartition de H. gerrardii, l’hiver est doux avec des températures diurnes de 15-20°C et nocturnes de 10°C, en été, les températures diurnes sont de 30°C et 20°C la nuit.. Les records enregistrés sont de 43°C pour le maximum et 1.6°C pour le minimum. L’hiver s’étend de juin à septembre, c’est aussi une saison plus sèche sans qu’il n’y ai de réelle sécheresse car en Août, le mois le plus sec, il pleut 40L par m² contre 170L/m² en janvier. Pour comparaison, la quantité annuelle de pluies est de 1130L/m² et par an en moyenne, contre 739L/m² à Karlsruhe (Allemagne) et deux fois plus important que celui de Londres !
A la limite nord de la répartition de H. gerrardii, à Townsville (Queensland) les conditions pluviométriques sont les sensiblement les mêmes, les hivers sont légèrement plus chauds avec des températures diurnes hivernales supérieures à 20°C. En revanche, la disparité entre les précipitations en hiver et en été sont plus marquées, l’hiver (été chez nous) est plus sec alors que l’été (hiver chez nous) est aussi humide.

Comportement :
C’est un lézards calme et placide, il est semi-arboricole mais s’aventure beaucoup à terre pour fouiller le sol humide et la végétation. Sa queue préhensile lui permet de prendre appui sur les branches mais il recherche des troncs plus larges que lui, ses pattes sont trop petites pour s’agripper à de fines branches. On peut facilement le manipuler même si en début de captivité il peut se montrer méfiant. Comme tous les scincidés filiformes il est difficile à tenir car son corps lisse et souple glisse. Le comportement intra-spécifique est plus difficile à juger. Tolérant selon certains (HOFFMANN 2002), chez d’autres éleveurs la cohabitation semble plus conflictuelle. HOFFMANN a possédé un groupe reproducteur composé de 1 mâle et 3 femelles et mise à part quelques petites bagarres lors des repas et a perte d’un bout de queue chez une femelle, il ne fut témoin d’aucun conflit majeur.
C’est l’un de seules difficultés dans l’élevage de ce type de grands scincidés : la cohabitation. Difficulté doublée par une d’identification des sexes ardue. La sagesse veut que les spécimens soient sépares, mais au vu des observations, et bien que chaque animal soit différent et qu’il ne s’agit pas d’une science exacte, la maintenance en couple (voire en trio) dans un grand terrarium ne devrait pas poser de problèmes majeurs.

Terrarium :
Un terrarium tropical humide de 100x50cm de base et 80 cm de haut suffit pour un spécimen. Un couple sera logé dans un terrarium de 120x60x80 cm pour que chacun ait son espace vital sans trop de friction, pour un trio, un terrarium de 150x60x100 est un bon compromis. Chaque animal doit disposer au moins d’une cachette, les tubes de lièges empilés à l’arrière sont les plus indiqués. Les barrières visuelles fournies par divers plantes, souches et autres décorations permet à chaque animal de trouver son coin d’intimité.
Le sol devra supporter l’humidité : Écorces pour reptiles, écorces de pin, éclats de hêtre et devra être meuble car il aime creuser. On place de grosses branches dont le diamètre est supérieur à celui des animaux pour une meilleure stabilité. les vraies plantes peuvent être mises, elles seront robustes (Yuccas, Philodendron, sansevières…) et les pots protégés du déracinement (grillage).
Un bac d’eau lourd et large d’environ 20 cm de diamètre et 5-6 cm de profondeur stabilisera le taux d’humidité d’une part et permettra aux lézards de se baigner.

Chauffage et éclairage :
L’utilisation de chauffage au sol n’est pas la plus adaptée aux Scincidés, néanmoins, tant qu’il reste hors de portée, on peut opter pour cette solution. On préfèrera un chauffage aérien de type spot ou ampoule infra-rouge. C. gerrardii n’est pas très gourmand en chaleur, une température entre 24 et 28°C lui sufi, le point chaud sera à 32°C Dans un terrarium de 120x60x80, une ampoule infrarouge ou céramique de 60W peut suffire, branchée sur un thermostat réglé à 28°C. Un spot classique de 40W chauffera 12 heures par jour une branche située en hauteur et fournira le point chaud.
La nuit, le chauffage est éteint, la température descend à 22-24°C. L’hygrométrie est de 70% environ, une pulvérisation tous les deux jours est nécessaire, sinon un bac d’eau plus grand mais toujours bien stable et facile d’accès ou de sortie. Pulvérisez une eau tiède (30°C) sinon vous vous apercevrez que les lézards n’aiment pas les douches froides ! Certains conseillent l’utilisation de boites humides, à savoir une cachette (une bote par animal) construite avec une boite tupperware et son couvercle, et percée d’un trou dans son flanc. On perce des trous d’aération un peu partout. L’intérieur de la boite est rempli d’écorces pour reptiles ou de mousse desséchée et ré humidifiée. Le substrat peut y être détrempé, car les animaux ont la possibilité de sortir de cette boite pour se mettre au sec. On peut également séparer le terrarium en deux zone : une zone où le sol est très humide, une où il reste sec.
Un tube ou une ampoule éco-énergie pour reptiles à 5% d’UVB restera allumé 12 à 14 heures par jour. Ces lézards vivent dans les sous-bois et s’expose peu au soleil, évitez une luminosité trop intense sinon ils auront tendance à devenir nocturnes (d’où l’utilisation d’une ampoule infra-rouge de couleur rouge comme chauffage).

Exemples de chauffage :
Ø Terrarium de 120x60x80 cm : Une ampoule infra-rouge de 60W sur thermostat + un spot 40W + un tube UVB 5% 75 cm ou une ampoule fluocompacte 13 W.
Ø Terrarium de 150x60x100 : Une ampoule infra-rouge de 75 W sur thermostat + un spot 60W + un tube UVB 105 cm ou fluocompacte 26 W.

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Alimentation :
Dans la nature il se nourrit principalement d’escargots (les limaces sont peu appréciées). En terrarium il s’adapte aux autres nourriture mais il faut continuer à le nourrir de gastéropodes (minimum 90%). Cette adaptation à ce type de nourriture n’est pas anodine alors que d’autres nourritures sont disponibles dans son milieu naturel. Outre le fait que ces proies sont abondantes et facile à chasser, on peut supposer que le système digestif de C. gerrardii est plus à l’aise avec cette nourriture auquel il est anatomiquement (sa mâchoire est idéale pour briser les coquilles) adapté.
Comment les trouver ? Rappelons que la chasse à nos chers petits gris et escargots de bourgogne est réglementée ! Dans la nature on trouve différentes espèces d’escargots, terrestres ou aquatiques : Limnée, Helix, Planorbes, limaces, bourgogne etc… mais la prise dans la nature de ces mollusques est risquée (les mollusques aquatiques peuvent être porteurs de parasites). En effet, ce sont des réservoirs à pesticides. Tout jardinier connaît la difficulté que l’on a à les éradiquer surtout les limaces et pour cause elles résistent très bien aux poisons divers et variés et les emmagasinent. Notre lézard lui, n’y résistera pas ! Ceux qui ont un jardin peuvent fabriquer une petite serre à l’ombre et y élever des escargots avec des produits bios ou les conserver à l’abri des pesticides et autres engrais durant deux ou trois semaines au moins l’enclos ou tout récipient servant alors de quarantaine. Mais cela n’est pas nécessaire car l’homme moderne inventa la boite de conserve. Achatines et escargots de bourgogne sont vendus congelés ou en boite, avec ou sans beurre persillé. Cette dernière solution est à éviter ! Achetez des boites de conserve d’escargots et ouvrez-les, égouttez-les, rincez-les et congelez-lés, vous avez ainsi un stock disponible. Si les morceaux semblent trop gros, coupez les avant de les congeler. Dans la nature ce Scinque broie les carapaces des escargots, mais nos bons gros bourgognes sont un peu trop durs, brisez la carapace avant, le mieux étant d’opter pour des escargots déjà débarrassés de leur coquille. Si vous avez un bassin ou habitez près d’une mare, partez à la collecte de limnées et autres planorbes, leur carapace est tendre et ils sont plus sains que les cousins terrestres (si la mare elle même est saine évidemment !). On ajoute à chaque repas du calcium ou on gratte un os d seiche pour pallier à l’absence de carapace des escargots en boite. Sinon, avec les coquilles vides, on peut les écraser pour en faire une poudre.

On nourrit C. gerrardii 3 fois par semaine (tous les jours pour les jeunes de moins d’un an). Un complément de fruits mûrs et de végétaux est le bienvenu. Selon les spécimens ils accepteront ou refuseront. Globalement son alimentation n’est pas fastidieuse, il peut se passer d’escargots momentanément et il n’y a pas d’urgence à faire les courses au petit gris dans les supermarchés. Vous pouvez aussi faire ami-ami avec un éleveur d’escargots qui je trouve, là encore c’est un avis personnel, est un métier plutôt tranquille. On dispose cette nourriture dans une coupelle, s’ils négligent les escargots morts, quelques souriceaux nouveaux-nés ou teignes gigotant peuvent l’inciter à piocher dans la gamelle. Comme beaucoup de Scinques, la langue et l’organe de Jacobson occupent une place privilégiée dans la quête de nourriture d’où la facilité de les nourrir avec des proies inertes.

Valeur nutritionnelle des escargots :
escargots : Pour 100 g : 80 Cal.
Eau : 79 g. Protéines : 16 g. Glucides : 2 g. Lipides : 1 g. Cholestérol : 0 g. Potassium : 0 mg. Magnésium : 250 mg. Phosphore : 0 mg. Calcium : 170 mg. Fer : 3,5 mg. Vitamine B1 : 0 mg. 2317/Vitamine B2 : 0 mg. Vitamine B6 : 0 mg.
Niacine : 0 mg. Folates : 0 µg. Vitamine B12 : 0 µg.
(source : http://www.mag-pluspharmacie.com/pageLibre0001059c.html)

Reproduction :
H. gerrardii est vivipare. Il faut d’abord trouver un couple, chose peu aisée (voire plus haut). On laisse le couple ensemble toute l’année, mais il peut arriver qu’ils ne s’entendent pas, du coup il faudra les séparer. C’est un débat qui oppose tous les fanatiques de grands Scinques : ensemble ou séparés ? Il est conseillé de posséder plusieurs couples, ainsi on peut tenter des combinaisons en ne plaçant toujours qu’un mâle et une femelle ensemble et ne retenir que les couples harmonieux dans le terrarium et ce toute l’année, sinon il faudra placer chacun dans son terrarium.
Une période de repos est à pratiquer pour obtenir des reproductions. Un mois avant la période de repos, la luminosité descend pour passer de 12 heures d’éclairage à zéro au début de la période de repos. On faut faire jeûner les animaux pendant dix jours après un à deux mois de nourrissage abondant. Puis, les dix jours suivants on baisse la température pour atteindre les paramètres hivernaux. Durant un mois les animaux sont maintenus au jeun à une température de 16-18°C, la nuit elle peut baisser à 15°C. Les paramètres sont ensuite remontés en dix ou quinze jours, la luminosité aussi. Cette dernière remontera progressivement et au bout d’un mois atteindra à nouveau les 12 heures. Au retour des conditions optimales et du nourrissage, l’hygrométrie est montée à 70-80%.

Les accouplements peuvent être violents et la femelle peut être blessée. Comme chez tous les grands scincidés, il faut toujours prévoir un terrarium de quarantaine pour retirer et soigner les éventuels blessés ou le mâle lors de la gestation car la femelle peut se montrer très agressive.
Lors de la gestation, qui dure 100 à 110 jours, la femelle sera bien nourrie, les apports de calcium fournis à chaque repas. Elle mettra au monde 12 à 30 jeunes (record 67 jeunes) de 6 à 10 cm, la parturition (l’accouchement si vous préférez) se fait lentement, les jeunes sortent les uns après les autres, environ 30 minutes s’écoulent entre chaque naissance. La femelle éjecte les jeunes en plaquant ses pattes arrières le long du corps et en effectuant des mouvements de reptation pour faciliter leur sortie. Les jeunes dévorent souvent leur membrane fœtale. Ils sont logés dans des terrariums à 28°C et un fort taux d’humidité. Les jeunes ont besoin d’humidité (prévoir une boite humide remplie d’essuie-tout détrempé) mais redoutent des températures trop élevées (jamais supérieures à 30°C). Ils sont sociables jusqu’à ce qu’ils changent de coloration, les tensions apparaissent alors surtout autour du repas, elles n’ont pas forcément de rapport avec le sexe mais purement concurrentiel vis à vis de la nourriture. Si on persiste à les garder en groupe il et judicieux de placer plusieurs coupelles avec de la nourriture. Comme chez les adultes la nourriture sera variée entre escargots (petits morceaux) et insectes comme les grillons ou les vers de farine, les jeunes sont pus agiles que les adultes et se délectent des grillons. La croissance est rapide, selon MATZ (1973), ils peuvent atteindre 31.5 cm au bout d’un an. LÖHR (citant MUDRACK 1974) signale une expérience de cohabitation nouveau-nés / parents qui semblent pacifiques jusqu’à ce que les jeunes atteignent 16-17 cm.

Bibliographie :

LÖHR Beate „ The pink tongue skink, Cyclodomorphus gerrardii” in “blue tongue sknks, contributions to Tiliqua and Cyclodomorphus” – MSP Verlag 2002.
Matz, G. 1973. Biologie et reproduction de Tiliqua gerrardii (Gray) (Scincidae). Bull. Soc. Zool. Fr. 98: 590
Wilhoft, D. C. 1960. Observations on adults and juveniles of Hemisphaeriodon gerrardii in captivity. N. Qd Nat. 28: 3-4
Wilson,S. & Swan, G. 2003. A complete guide to the Reptiles of Australia. Princeton University Press, 480 pp.
www.pinktongue-skink-information-centre.co.uk
www.meteo-france.fr

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Petite info supplémentaire: Il faut compter 5-6 escargots par spécimen et par repas, 8-9 pour une femelle gravide. (Hoffman 2002) Tout dépend de la grosseur des escargots, là on est sur du "pett gris" adulte.

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Merci pour cette précieuse source d'information cher Vincent. Heureux de voir que tu perpétue ta passion pour les scincidés.

Je viens d’acquérir un "langue rose" et je cherchais à en savoir plus.

J'en profite pour saluer les membres du RTC, heureux de voir que votre assoc perdure.

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