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La famille des Corytophanidés (Basiliscus, Corytophanes...)

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Les corytophanidés – Basilics et lézards casqués.


Texte : Vincent NOËL


Paru dans BASILISCUS Magazine numéro 1 (mars 2008) - http://basiliscusmagazine.wifeo.com

Les Corytophanidés ne vous évoquent peut-être rien, mais il était impossible de commencer une aventure nommée « BASILISCUS » sans parler de la famille du célèbre Basilic ! Cette toute petite famille ne passe pourtant pas inaperçu quand on voit l’impressionnante allure de ses représentants !

« Iguanes » à casque...
Longtemps, les Basilics et lézards à casques furent classés dans la famille des Iguanidés et dans la sous-famille des Corytophaninés, parfois nommée aussi basiliscinés (Trombetta). Mais depuis, la vaste famille qui comprenait autrefois plus de 800 espèces a été éclatée en 9 familles dont la famille des iguanidés qui ne comporte plus qu’une vingtaine d’espèces. On doit ce travaille à FROST & ETHERGIDGE principalement, suivit par d’autres chercheurs (Lazell, 1992; Schwenk, 1994, Macey et al., 1997). La famille des Corytophanidae tient son nom du genre Corytophanes.
Cette famille est restreinte, seulement 3 genres et 9 espèces, dont 3 possèdent des sous-espèces. C’est une des plus petite famille de Sauriens, elle appartient à l’infra ordre des Iguanomorphes ou Iguania. Cet infra-ordre regroupe toutes les familles autrefois affiliées aux Iguanidés (Polychrotidés, Phrynosomidés, opluridés...) mais également les Agamidés et les Chamaeleonidés.
Comme nous le verrons plus tard, leur répartition est également peu étendue, se confinent dans les forêts tropicales du sud du Mexique à l’extrême nord-ouest de l’Amérique du sud, autrement dit, l’Amérique centrale.

Liste des espèces (Reptiledatabase.org).
Basiliscus
o Basiliscus basiliscus (L. 1758)
Basiliscus basiliscus basiliscus (L. 1758)
Basiliscus basiliscus barbouri RUTHVEN 1914
o Basiliscus plumifrons COPE 1876
o Basiliscus vittatus WIEGMANN 1828
o Basiliscus galeritus DUMERIL 1851
Corytophanes
o Corytophanes cristatus (MERREM 1821)
o Corytophanes hernandesii WIEGMANN 1831
o Corytophanes percarinatus DUMERIL 1856
Laemanctus
o Laemanctus longipes WIEGMANN 1834
Laemanctus longipes longipes WIEGMANN 1834
Laemanctus longipes deborrei BOULENGER 1877
Laemanctus longipes waltersi SCHMIDT 1933
o Laemanctus serratus COPE 1864
Laemanctus serratus alticoronatus COPE 1866
Laemanctus serratus mccoyi PEREZ-HIGAREDA & VOGT 1985
Laemanctus serratus serratus COPE 1864

Répartitions et biotopes :

Basiliscus vittatus a été introduit en Floride, néanmoins c’est une exception, artificielle qui plus est, car les membres de cette famille vivent tous au sud du Mexique, en Amérique centrale et au nord de l’Amérique du sud. Ce sont toutes des espèces de milieux tropicaux humides. Arboricoles elles vivent dans des zones de forêt dense, jusqu’à une altitude de 2200 m maximum (Corytophanes pericarinatus). Le camouflage de ces lézards est parfaitement adapté à la végétation très dense. Ils vivent souvent près de l’eau qui leur procure une échappatoire efficace en cas de danger. C’est notamment le cas bien connu des Basilics qui peuvent « courir sur l’eau ».
La forêt tropicale humide propice à la vie de nos lézards à casques commence au sud du Mexique, à partir de Veracruz, recouvre une grande partie de l’Amérique centrale et le nord-est de l’Amérique du sud. On ne les trouve pas sur le versant du bassin amazonien, mais sur le versant pacifique des Andes et le bassin de l’Orénoque.
L’Amérique centrale est constituée de petits pays à savoir le Bélize, le Honduras, le Salvador, le Nicaragua, le Costa-Rica et Panama. Une chaîne de montagnes traverse tous ces pays du nord au sud et scinde l’Amérique centrale en trois régions climatiques majeures : La façade orientale baignée par l’humidité du Golfe du Mexique, les zones de hautes montagnes et la façade occidentale bordant le Pacifique. La zone orientale est beaucoup, plus humide, le climat y est quasiment équatorial, la saison sèche de courte durée, les précipitations intenses. Vu que nous sommes sous les tropiques, nos repères d’altitude sont faussés. A 1500-2000 m nous nous trouvons encore dans une forêt humide et tropicale. L’humidité venant du golfe du Mexique rencontre le versant est des montagnes centrales et la pluie s’y écoule abondamment, privant l’autre versant d’arrosage. Ce qui fait de la façade ouest une zone tropicale à deux saisons plus marquées : une saison sèche et une saison humide. Les biotopes de forêt tropicales alternent avec des zones de savane arborées et de brousse.
En partant du nord, nous abordons la partie occidentale du sud du Mexique et la vaste péninsule du Yucatan. Cette zone de plaine est recouverte de forêts, cultures, marais et savanes humides, hormis l’extrême nord ouest plus sec. Plus bas le Bélize, pays humide couvert de vastes marais au nord et de moyennes montagnes au sud. Le nord du Guatemala est également une zone de plaine forestière, au sud, les montagnes de la Sierra Madre dont les plus hauts sommet dépassent 4000 m. Le Honduras est montagneux mais n’en est pas moins tropical et très humide. Les montagnes s’interrompent au Nicaragua, les côtés pacifiques et occidentales ne sont plus séparées par une montagne à la frontière sud du Nicaragua, mais la montagne réapparaît au Costa-Rica et au nord de Panama. Enfin, le nord-ouest de l’Amérique du sud est marqué par le bassin de l’Orénoque et de vastes forêts tropicales peuplées de guérilleros. Les zones occupées par les Corytophanidés sont des zones tropicales humides, la saison sèche est souvent assez courte et les variations de température faibles entre les saisons.

Le fameux « Basilic ».



Le terme Basilic est souvent employé. En cuisine c’est la plante aromatique bien connue. Ce fut aussi un empereur romain, Flavius Basiliscus, qui fit une courte carrière puisqu’il ne régna sur l’empire romain d’orient qu’un an (475-476) ! Dans la Grèce antique, selon Nicandre De Colophon (IIème siècle après JC), il s’agit d’un petit serpent venimeux... Mais plus tard il fut transformé en monstre. Le Basilicoq du moyen-age est une chimère mi-reptile, mi-oiseau à l’halène nauséabonde, au regard mortel et dont la peau suinte du venin. Il proviendrait de l'œuf d'un coq de 7 à 14 ans pondu dans du fumier et couvé par un crapaud ou un serpent (c’est très précis !)... Le bestiaire moyenâgeux est plein de ces montres et le terme basilic fut accolé à nombre de lézards monstrueux à tête de coq ou autres oiseaux coiffés. Nombre d’auteurs ont utilisé le terme Basilisc, Voltaire dans « Zadig » et plus proche de nous, on le retrouve dans « Harry Potter » de J. K. Rowling. Il est également abondamment utilisé dans les jeux de rôle. La crête ornant les lézards du genre Basiliscus leur ont valu ce nom.
Au sein de cette petite famille, les Basilics sont les plus répandus en captivité. B. basilicus et B. galleritus sont rares, concurrencés par B. plumifrons et B. vittatus. Basiliscus plumifrons atteint 80 voire 90 cm, les femelles restent plus petites et n’excédent pas 70 cm. Il doit son succès à sa magnifique coloration vert uni, la gorge est jaune ou blanche et les lèvres souvent bleutées... Certains spécimens adoptent même cette teinte bleutée sur tout le corps, selon P. Gérard, à cause d’une carence en végétaux verts. Basiliscus basiliscus lui ressemble, même taille, même apparence exubérante, mais la coloration est souvent jugée terne : le corps est brun, une ligne blanche part derrière l’œil vers l’arrière du corps et continue le long des côtes, les lèvres sont marquées de blanc ou jaune. La coloration de B. vittatus ressemble à B. basiliscus, la gorge de B. vittatus est néanmoins toute blanche, et surtout il ne mesure que 50 cm maximum en faisant une espèce accessible à bon nombre de terrariophiles. Enfin B. galeritus fait également partie des grands puisque atteignant 70 à 80 cm. Mais ce dernier est moins impressionnant si on s’attache aux voilures, les trois autres espèces restent les champions en la matière! La tête coiffée de deux triangles (un petit devant, un grand derrière), une crête le long du dos et même a queue, qui grandissent encore avec l’age. Chez les femelles et les juvéniles, les crêtes sont très réduites et le « casque » est absent. Le casque de B. vittatus est triangulaire alors que celui de B. galeritus est très arrondi.

Si on opte pour des sujets nés en captivité, on peut qualifier les Basilics d’animaux robustes et faciles à élever. Néanmoins, ils demandent plus d’espace que d’autres lézards de même taille car ils restent des animaux nerveux. Pour B. basilicus, B. plumifrons et B. galeritus, un terrarium de 120 x 60 x 100 cm (toutes les mesure sont LxlxH) est un minimum pour un spécimen, un couple ou un trio seront logés dans un terrarium de 120 x 80 x 160 cm voire plus évidemment. Les avis divergent beaucoup, certains élèvent sans problème des animaux dans des terrariums relativement « petits », d’autres préconisent de grands espaces. Le fait d’acquérir des sujets nés en captivités ou capturés est déterminant, les sujets capturés ont besoin de beaucoup de place. Daniel Trombetta logeait ses spécimens individuellement dans des terrariums de 70 x 60 x 110 cm. Un couple de B. vittatus peuvent être logés dans un terrarium de 100 x 60 x 80 cm. Sur le site internet www.lezards.net, l’auteur loge ses B. vittatus dans un terrarium de 125x70x125 cm, de même pour les couples de B. plumifrons, mais seulement en période de reproduction (un couple par terrarium).

Une grande largeur est importante car elle procure un sentiment de sécurité à l’animal, surtout si on achète des animaux capturés dans la nature. Les parois latérales et le bas du terrarium doivent être rendus opaques par des plaques de liège ou autre car les lézards, effrayés, se jettent furieusement contre les vitres (croyant avoir le champ libre) et se blessent très vite, au fil des mois, le museau est abîmé, gonflé, sanguinolent laissant parfois apparaître les dents.

L’alimentation des basilics est principalement composée d’insectes et de petits vertébrés. Les insectes doivent néanmoins constituer la majorité de la ration des spécimens captifs, hors de question de nourrir un sujet principalement aux souriceaux même s’il les accepte volontiers car des désordres métaboliques apparaissent à moyen terme. Ce sont en général de gros mangeurs et subvenir à l’alimentation d’un couple ou d’un trio de B. basiliscus ou de B. plumifrons n’est pas une mince affaire. Dans la nature les Basilics s’attaquent non seulement aux insectes mais aussi aux autres lézards (attention au cannibalisme !), aux oisillons et petits rongeurs... Il ne faut surtout JAMAIS mettre deux lézards de taille trop différente, j’ai vu un Basiliscus plumifrons avaler tout cru un adulte Anolis equestris de 40 cm. On les nourrit de blattes, criquets, grillons pour les jeunes ou les petites espèces, souriceaux, ratons, oisillons, cétoines, larves de Zophobas morio, lombrics, vers à soie... L’apport en fruits et végétaux est souvent préconisé, mais il s’avère que beaucoup de terrariophiles se retrouvent en échec devant le peu d’intérêt que le lézard porte aux fruits et légumes. Ils revêtent néanmoins une grande utilité. L’apport de vitamines, fibres, minéraux est apporté par l’alimentation des proies qui doit aussi être de qualité, mais ce n’est pas toujours suffisant. Il faut jouer alors de ruses pour que les basilics acceptent quelques fruits et feuillages.

Comme tous les Corytophanidés, les Basilics sont ovipares. Il y a plusieurs pontes dans l’année, jusqu’à 12 oeufs par ponte. L’incubation, selon les espèces, dure 50 à 70 jours. Les sujets ont une croissance rapide et peuvent se reproduire dès 10 mois pour B. plumifrons, mais il est préférable d’attendre la deuxième année, surtout dans le cas des femelles car il y a des risques de rétention d’oeufs.

Les Corytophanes, des lézards délicats.



Ces lézards sont vraiment impressionnants et très beaux. Même si la coloration n’est pas haute en couleurs, c’est cette énorme crête qu’il arbore qui le rend si particulier. Les différentes espèces du genre mesure au maximum 35 cm. La coloration est brune, presque unie chez les femelles, elle est mouchetée de noir, vert, brun foncé, de manière anarchique chez les mâles, ressemblant à une branche couverte de lichens. La coloration change très vite, selon la température, l’humidité, l’état de santé, l’excitation sexuelle ou l’intimidation. Les côtés de la tête peuvent se parer de bandes sombres sur un fond plus clair, ces bandes partent de l’œil et forent une étoile autour des yeux. La crête des mâles est aussi grande que la tête, elle part de l’arrière du nez, en deux parties, pour se rejoindre en une partie au-dessus de la nuque, puis elle descend vers le début du dos formant un grand triangle rigide. Le dos est parsemé de petites écailles en pointe formant des créneaux qui parcourent aussi une partie de la queue. Outre la coloration plus fade des femelles, elles sont plus petites et la crête est moins haute, souvent pliée. Les écailles de la queue et du ventre ont des bords triangulaires et sont imbriquées.

La différentiation entre les espèces est difficile. Les marques sur le visage de C. hernandesii sont très marquées, les lèvres sont gris clair à blanches ainsi que le cou, alors que le contour des yeux est brun très foncé à noir. Chez C. cristatus la coloration est répartie de manière plus diffuse sur tout le corps. C’est principalement la forme du casque qui permet, extérieurement, de les distinguer.

J’ai possédé durant deux ans un couple de Corytophanes cristatus que j’acquis en 1998. La femelle ne vécu que quelques semaines, le mâle vécu deux ans. La principale difficulté est l’alimentation. Déjà à l’époque, c’était un fait reconnu pour cette espèce, certains éleveurs durent recouvrir au gavage systématique (Ringwald comm. perso). Pour ma part je fis quelques observations : Il s’agit d’une espèce peu active, qui reste longtemps sur la même branche à observer son entourage. Elle est plus à l’aise si le terrarium est placé en hauteur. L’humidité élevée et la présence d‘eau sont importantes, le mâle que j’avais se baignait tous les matins. Enfin, ils n’acceptaient que de grosses proies : principalement des criquets migrateurs, parfois des blattes et des vers, jamais de grillons. J’écrivis au Zoo de Stuttgart qui possédait cette espèce, ils me firent part de problèmes similaires (refus de nourriture) mais les femelles s’avéraient plus résistantes et ils n’arrivaient pas à acclimater les mâles. Corytophanes sp. restent des animaux difficiles à nourrir et à acclimater, seuls les terrariophiles les plus chevronnés devraient acquérir ces espèces. Dans la nature c’est aussi un lézard peu actif, collé à une branche verticale et attendant que quelque chose passe près de lui, il se nourrit d’insectes mais il chasserait aussi des lézards notamment de petits lézards du genre Norops, un genre proche des Anolis - (SAVAGE 2002).

Un terrarium de 80 cm de long sur 80 cm de haut et 50 cm de large est un minimum pour un couple ou un trio. Un bac d’eau permettra aux animaux de se baigner entièrement, des branches larges (plus larges que le diamètre du corps du lézard) seront disposées ainsi que de la végétation (naturelle ou artificielle). La température diurne sera de 26-30°C, au point chaud 32-33°C. On obtient une hygrométrie de 70-80% par pulvérisations quotidiennes (manuelles ou automatiques). Les femelles pondent entre 5 et 11 oeufs.

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Laemanctus sp., les lézards casqués.




La principale distinction entre L. serratus et L. longipes se fait avec la présence ou non d’une crête sur le dos et sur le casque. Absente chez L. longipes, une fine crête longe le dos de L. serratus ainsi que sur la partie arrière du casque qui par ailleurs est souvent plus arrondi que chez son cousin. Ces lézards sont tout en longueur, ils mesurent 50 à 70 cm, la queue représente plus des 3/4 de cette longueur, le corps (Museau-cloaque) ne mesure qu’une quinzaine de centimètres. De coloration verte, leur tête est ornée d’une protubérance triangulaire, aplatie vers l’arrière et large. Le corps est également vert parsemé de lignes brunes ou jaunes, des marques sont également visibles sur la tête. Mâles et femelles ont une taille différente, en faveur du mâle dont les hémipénis sont par ailleurs facilement visibles même de l’extérieur (renflements à la base de la queue). Les deux espèces possèdent des sous-espèces qui ne sont pas forcément facile à identifier, les hybridations en captivité doivent être fréquentes.

Ce sont aussi des animaux peu actifs et délicats comme les Corytophanes. Un terrarium de 80 cm de long sur 50 cm de profondeur et 100 cm de hauteur est un strict minium pour un couple, Hribal et Holanova maintiennent un groupe de six individus (L. serratus) dans un terrarium de 120x80x80 cm et un couple dans un terrarium de 80x80x80 cm. La décoration sera bien pourvue en branches et en plantes. L’humidité atteindra 80 à 90% et la température entre 26 et 30°C (34-35°C au point chaud, ils apprécient une forte température locale selon Hribal & Holanova). La nuit elle ne descendra pas en dessous de 22-24°C. La sociabilité de cette espèce est importante, les mâles ne semblent pas agressifs entre eux, du moins chez L. serratus, (Hribal & Honalova) et un groupe peut être maintenu dans un grand terrarium. Néanmoins, par précaution, il reste préférable de ne mettre qu’un mâle par groupe. En revanche placer deux à trois femelles est une bonne initiative notamment pour stimuler la reproduction. Les pontes comptent jusqu’à 9 oeufs, les femelles pondent souvent deux fois dans l’année, 30 à 40 jours après la première ponte. Comme pour les autres espèces, il est impératif de retirer le bac d’eau car ces lézards ont souvent tendance à pondre dan l’eau ce qui est fatal pour les oeufs. Les jeunes sont très petits, 13 cm dont 9.5 cm de queue !

Conclusion :
Mis à part les Basilics, je dirais que Corytophanes sp et Laemanctus sp. ne doivent être réservés qu’à des éleveurs expérimentés et disposants de moyens importants (notamment pour des examens médicaux et de déparasitage). Malheureusement ils sont vendus comme n’importe quel autre reptile, leur vente devrait être restreinte et réservée à certains terrariophiles. En revanche, les représentants du genre Basilscus sont des animaux aujourd’hui bien reproduits en captivité. Il est plus que conseillé d’opter pour des sujets d’élevage, B. vittatus reste le plus abordable en terme de moyens techniques, mais un grand terrarium avec de superbes B. plumifrons ou B. basiliscus est du plus bel effet ! Et même si la coloration de B. basiliscus n’est pas comparable à celle de son cousin vert, il n’en est pas moins un animal impressionnant et qui mérite bien plus d’intérêt.

Statut légal : Aucune restriction à la vente et à l’élevage de ces espèces en France. L’interdiction d’importation de Corytophanes sp. et Laemanctus sp. serait souhaitable, dans une certain mesure celle de toute la famille car on peut se procurer des spécimens issus d’élevage dans le cas de Basiliscus sp.

Sources et Bibliographie :

· Le livre de référence pour les Corytophanidés (en allemand) : Köhler, Gunther: « Basilisken - Helmleguane – Kronenbasilisken » - Herpeton Verlag – 1999.
· Daniel Trombetta – « Basiliscus plumifrons, notes sur son maintien et sa reproduction en captivité » - Aquarama numéros 101 et 102 – 1988. ISSN 0151-6981.
· Hribal J. & Holanova V. – “Laemanctus serratus – The casquehead Iguana” Reptilia N°32 – fevrier 2004 (version anglaise).
· Matz & Vanderhage – Le guide du terrarium – éditions Delachaux et Niestlé.
· Philipe Gérard – L’élevage des agames aquatiques et les basilics – Editions Philippe Gérard 1998.
· www.wikipédia.org.
· Alfonso Delgadillo www.vivanatura.org
· www.reptiledatabase.org.
· www.lezards.net
· www.plumifrons.nl (site consacré aux Basilics)
· Julian C-Lee. “A Field Guide to the Amphibians and Reptiles of the Maya World: The Lowlands of Mexico, Northern Guatemala and Belize” – Cornell University Press – 416 p. – 2000.
· Savage, J.M. 2002 The Amphibians and Reptiles of Costa Rica University of Chicago Press. 934 pp.
· Kober, Ingo „Der Stirnlappenbasilisk (Basiliscus plumifrons)“ Natur und Tier - Verlag 2004, 64 p, 14,8 x 21 cm.
· Gunther KOHLER – “Reptiles of central america” – Editions Herpeton.
· Frost,D.E. & Etheridge,R.E. (1989) A Phylogenetic Analysis and Taxonomy of Iguanian Lizards (Reptilia: Squamata) Univ. Kansas Mus. Nat. Hist. Misc. Publ. 81
Remerciements : Carl L. Franklin, Arnaud Collin, Alfonso Delgadillo, jim Hopkins.

Texte en licence libre sous condition de le publier dans son intégralité (avec le nom de l'auteur et la source).

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Tu peux nous mettre quelques photos pour illustrer tout ça? bon sujet, très complet. presque parfait.... (avec deux trois photos ça le sera )

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comme le jardinier le dit si bien il manque que les foto exellant le texte et bien expliquer en tout cas

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Petit rappel: Ne poster de message qui si ça apporte du NEUF à l'article! Merci de ne pas faire 36 réponses identiques!!! Pour les photos ça va viendre...

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