pogo 0 Posté(e) le 12 juin 2008 Les mantes religieuses sont des insectes les couleurs varient du vert pâle à brun grisâtre, en passant par le rose et bien d’autres couleurs étonnates ! On les reconnaît facilement à leurs pattes antérieures caractéristiques, adaptées pour capturer les proies, et à leur tête pivotante triangulaire. cette tête, en effet très mobile, comporte une paire d’antennes et se termine par une petite bouche. Sur la tête se trouvent aussi deux yeux et trois ocelles. Les mantes religieuses jouissent d’une vue exceptionnellement bonne pour des insectes ; elle semble même vous regarder dans les yeux parfois... Deux paires d’ailes sont attachées au thorax ; elles sont plus réduites chez les femelles, même si celles-ci sont beaucoup plus grandes que lui. La mante a trois paires de pattes : les pattes spécialisées, dites pattes ravisseuses. Le fémur et le tibia sont armés de plusieurs épines, et le tout peut faire penser à un casse-noix lorsque dépliées les deux parties se referment. Les autres pattes servent à la marche, ce qui n’est jamais le cas des pattes armées. Les femelles sont nettement plus grandes que les mâles. CYCLE DE VIE Les mantes religieuses adultes s’accouplent à la fin de l’été. Lors de la ponte, la femelle fabrique un cocon, ou oothèque pour ses œufs. Une seule fécondation peut permettre à la femelle de produire jusqu’à douze oothèques, qui contiennent des dizaines ou des centaines d’oeufs selon l’espèce. Les oothèques sont fixées le plus souvent à des tiges, des branches ou des pierres, et en terrarium parfois au rebord d’un thermomètre, d’une sonde, ou d’une vitre ! Dans la nature les adultes meurent avec l’arrivée de l’hiver, les oeufs passant le froid sans problème, et les jeunes naissant au printemps. La particularité physiologique de la mante est que les jeunes sont comme les adultes dés leur naissance, sauf qu’ils n’ont pas d’ailes : on appelle ça l’hémimétabolisme. Cinq à sept mues seront nécessaires pour que la jeune mante devienne adulte ! ALIMENTATION Carnivores, les mantes religieuses se nourrissent de plusieurs types d’insectes. Elles mangent les proies de taille convenable qui passent à leur portée, y compris les individus de la même espèce ! De temps à autre et si sa taille le permet, la mante peut manger de petits vertébrés (reptiles y compris...). L’HYMENOPUS CORONATUS Description : Dans la nature on trouve cette espèce sur les orchidées (souvent espèce Phalaenopsis) de la Malaisie. Elle y attend les insectes qui butiner... La femelle mesurera environ 7cm et le mâle 3-4cm. Dés la quatrième ou cinquième mue, on voit très bien la différence des sexes : la femelle a en effet les ailes plus développées que le mâle. De même, cette mante superbe a une coloration générale blanche avec du rose en teintes multiples sur les pattes. Au stade sub-adulte, c’est généralement là que la femelle est la plus rose (photos) ; et parfois cette couleur rose peut devenir brunâtre avec la mue imaginale (dernière mue qui confirme le sexe), et parfois entièrement blanche même si elle avait quelques teintes rosées avant. Les mantes-fleurs étant généralement très cannibales, il est conseillé de les séparer tout de suite, mais certains ne les séparent qu’au deuxième stade, ce qui permet d’établir une sélection des plus forts au stade premier. Dans tous les cas, cette mante est très cannibale et il vaut mieux séparer rapidement. Maintenance : Cette mante n’est pas parmis les plus simples à maintenir : elle peut donc être déconseillées aux débutants. Cette espèce nécessite une hygrométrie de 75-80%, et il est nécessaire de pulvériser un peu d’eau dans l’insectarium tous les jours ou au pire tous les deux jours. La température sera comprise entre 20 et 25°C , et ça fera l’affaire, mais la chaleur lui est bénéfique a bien des égards : pour sa croissance, la maturité des oeufs et son appétit par exemple ! La lumière du jour suffit, pas besoin de lumière ajoutée. Le principal est de réussir à obtenir un milieu chaud à l’abris de la sècheresse ! Reproduction : Ils peuvent être difficiles si vous n’observez pas quelques précautions importantes : Bien faire manger la femelle avant l’accouplement Il est conseillé de déposer le mâle derrière la femelle, du bout d’un objet long : il sautera sur elle pour s’accoupler ; Avant et pendant ce temps, il est de bon augure de distraire la femelle en lui offrant une proie intéressante à manger ! Retirer le mâle dés que l’accouplement a eu lieu. Les adultes ne sont pas prés à s’accoupler juste après la dernière mue ! Si vous les mettez ensemble, il y a un fort risque de carnage ! Attendez environ 20 jours pour la femelle, et 15 jours pour le mâle. C’est à cette période que la femelle commence à sécréter des phéromones pour attirer les mâles. En tout cas, comme il est difficile d’avoir deux adultes prés en même temps, prenez soin de ralentir les mâles en ne les mettant pas trop au chaud et en les nourissant un peu moins souvent... source : jungleshop Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
calygreg 0 Posté(e) le 13 juin 2008 fascinant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 13 juin 2008 c'est à la fois effrayant et beau en même temps !!!! en tout cas au milieu des fleurs elle doit passer inaperçu Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites