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CHPOMPISTE

élevage de drosophiles

Messages recommandés








Quelques généralités




La drosophile ( drosophila melanogaster ) est un
insecte diptère plus communément connu sous le nom de mouche du
vinaigre et que l'on rencontre sur les fruits très mûrs . Cette petite
mouche , de 3 à 4 mm de longueur s'élève très facilement au laboratoire
.
C'est un matériel de choix pour les expériences de génétique ; en effet
, son élevage étant simple et son cycle de vie très court on obtient de
nombreuses générations en un temps relativement court .De plus , on
reconnait aisément du moins sur la souche dite "sauvage" les mâles des
femelles .



















Chez la
drosophile , la plupart des mutations portent sur des caractères très
distincts du type "sauvage" , donc leur transmission est facile à
suivre au fil des générations .

Les principales mutations portent sur la couleur du corps , des yeux , et la taille des ailes .
Contrairement à la souche sauvage , les souches mutantes , pour la
plupart , vivent difficilement dans la nature et devront être
conservées en élevage au laboratoire .













Cycle de la drosophile (schématisation)
















Elevage de drosophiles au laboratoire





La drosophile s'élève facilement en laboratoire sur un milieu artificiel.


Composition et quantités pour un litre de milieu de culture




  • semoule de maïs

  • 80 à 100 g

  • levure de bière
    (ou extrait autolythique)

  • 80 g pour la levure fraîche
    20 g pour l'extrait

  • agar-agar

  • 16 g

  • nipagine ( solution à 10 % d'hydroxy-benzoate de méthyle dans de l'éthanol à 95 % )

  • 40 ml

  • eau distillée

  • compléter à 1000 ml









    Préparation du milieu de culture




    Dans un bécher ou même dans
    une casserole , délayer la semoule de maïs avec un peu d'eau froide ,
    ajouter en agitant la levure ( ou extrait de levure ) , l'agar-agar ,
    et la nipagine, compléter à 1 litre avec de l'eau distillée et porter à
    ébullition pendant 1 à 2 minutes ( attention , agiter sans arrêt pour
    ne pas brûler le fond du récipient ). Le milieu étant prêt , le
    répartir dans des flacons en verre de 250 ou de 500 ml , les porter à
    120°C pendant 20 minutes ( autoclave ou autocuiseur ).Répartir ensuite
    ce milieu ( encore chaud , le milieu se solidifie très rapidement )
    dans les récipients prévus pour l'élevage ( la hauteur de milieu devra
    être d'environ 2 à 3 cm , plus si les récipients sont étroits ).Ces
    récipients peuvent être des erlenmeyers de 200 ml , des tubes à essais
    de large diamètre ( ceux qui servent à la culture in vitro ) ou tout
    autre récipient en votre possession .Fermer ces tubes avec du coton
    cardé et attendre le refroidissement total avant d'introduire les
    drosophiles. Si les récipients utilisés sont de grande contenance ( 200
    ml ou plus ) prévoir des bandelettes de papier filtre que l'on
    disposera à l'intérieur , les larves viendront se fixer dessus pour le
    passage à la pupe .









    Mise en élevage d'une souche sauvage de drosophiles







    A
    partir d'une souche achetée chez des fournisseurs spécialisés ou ( pour
    l'académie de Toulouse au réseau académie-université ) sélectionner des
    individus mâles et femelles . Pour cela , il faut les anesthésier ,
    afin de pouvoir les observer à la loupe binoculaire. Pour l'anesthésie
    , on utilise un fil électrique très fin ( fil de téléphone par exemple
    ) au bout duquel on place une petite boule de coton , tremper le coton
    dans de l'éther diéthylique , l'égoutter puis l'introduire dans le
    récipient contenant les drosophiles , attendre 1 à 2 minutes , quand
    les individus ne bougent plus dans le récipient , vider son contenu
    dans une boite de Pétri et les observer sans tarder sous une loupe
    binoculaire , à l'aide d'un petit pinceau , trier les mâles des
    femelles( pour démarrer un élevage juste quelques individus suffisent ,
    on peut mettre par exemple 5 à 6 mâles et une dizaine de femelles ).
    Toujours à l'aide du pinceau , introduire les mouches dans le récipient
    contenant le milieu de culture , incliner celui-ci afin d'éviter que
    les insectes ne se "collent" sur le milieu de culture , attendre leur
    réveil pour remettre le récipient en position verticale.Au bout de
    quelques jours , les femelles pondent leurs oeufs dans le milieu de
    culture et 2 à 3 jours après la ponte naissent de jeunes larves (
    asticots ) qui vont se nourrir du milieu et croître rapidement; en
    effet au bout de quatre jours les larves devenues plus grosses
    s'immobilisent pour donner une pupe et quatre jours après l'apparition
    des pupes naissent de jeunes mouches semblables à leurs parents.








    Réalisation d'un croisement entre deux souches



    Procéder comme pour un élevage classique mais cette fois il y a
    quelques contraintes . Choisir les mâles d'une souche et les femelles
    d'une autre souche en les triant sous la loupe binoculaire ( pour les
    mâles il n'y a pas de problèmes , mais pour les femelles elles doivent
    être vierges si l'on veut réaliser un bon croisement et donc , il faut
    les trier entre 6 à 8 heures après leur éclosion ). Les anesthésier
    comme précédemment et introduire dans le récipient prévu pour l'élevage
    5 à 6 mâles d'une souche X et une dizaine de femelles d'une souche Y (
    bien sûr il ne faut pas introduire de mâles Y ou de femelles X , donc
    il faut faire très attention en les triant) . Faire également un
    croisement entre des mâles Y et des femelles X dans un autre récipient
    , indiquer sur chacun d'eux la date du croisement et le type de
    croisement réalisé , au bout de quelques jours quand on aperçoit des
    larves , ouvrir le récipient et lacher les parents dans la nature pour
    ne pas avoir d'erreurs au comptage futur ( si aucune larve n'est
    visible , recommencer un croisement ). Les drosophiles ainsi obtenues
    seront un souche hybride ou F1 .

    Pour obtenir une F2 , il faut proceder de la même manière en croisant un mâle F1 et une femelle F1
    . On peut également pratiquer un croisement test ( c'est un croisement entre un individu de la F1 et le parent récessif ).







    Quelques souches de drosophiles ( les plus communes )












    vestigiale

    ébony-sépia

    sépia-vestigiale

    white






    gsvadmin@ac-toulouse

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    c'est sur ces mouches que l on apprends la génétique en terminale et première S
    un autre avantage c'est que beaucoup de gène sont indépendant

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